Fenrir + Free. Cerys is Back.

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Frère Et je vole, je m'envole, dans le vent et vers le ciel.
Avais-je été folle ? Vouloir être la bonne d'un seul homme ? Quel insecte m'avait piqué ? J'avais rendu la maison, j'avais réduit grâce à ma petite magie mes biens les plus précieux dans mon sac que j'avais autour de la taille. Je m'ennuyais assurément. Plus de kidnapping, plus de missions, j'avais tout de même bien trop de fierté pour obéir aux ordres d'une gamine irrespectueuse. Non, non non. Je devais avoir du travail. Ce serait mon objectif pour demain. Nonobstant, j'étais redevenue celle que j'étais autrefois, Anne faisait de moins en moins son apparition force était de prouver que mon mental allait de mieux en mieux. Quitter Rockwood avait un effet bénéfique. J'étais de nouveau libre comme l'air. Je m'étais adossé à un mur d'une quelconque maison de pré-au-lard, regardant les passants passés avec leurs rythmes de vies habituelles, pressés de rentrer chez eux, de retrouver leurs petites vies, je les plaignais, ce n'était même pas de la jalousie, ces gens là étaient tous matérialistes et hypocrites, moi ? J'étais égale à moi-même. Je m'étais retrouvé et c'était le principal. Une Gamine de première année sans défense seule... Approche du magasin de confiserie, mes yeux brillent d'intensités maléfiques. Lorsqu'elle ressort, je me dirige dans le dos de la gamine pour voler son argent de poche et sitôt, j'escalade le mur de la maison pour trouver refuge sur le toit. Mon sourire en coin me rend encore un peu plus narcissique, je suis sûrement devenue encore plus sauvage qu'avant. Si on avait réussie à me dompter, ce que je devenais était bien pire. J'avais enchaîné les hommes à nouveaux. Et puis, je n'avais rien à perdre. Je me relevais sur l'édifice, jouant avec ma vie de nombreux sauts. Agile, je sautais dans un arbre pour redescendre de l'autre côté du village, pour atterrir les pieds sur l'herbe humide de la forêt. Une femme aussi malsaine que moi ne pouvait que s'attirer des ennuis. Venir ici en plein jour était chaque fois un risque suicidaire. Toutefois, j'avais plus d'un tour dans mon sac et si je n'étais pas une grande sorcière j'étais assez futée pour concevoir une brève de sortie dans chaque problème.

-Oh Djadja.

Je commençais à sautiller telle une enfant, chantonnant une chanson que j'avais entendue non loin dans le pays des moldus ( Mais si ! )

-Oh Djadja, mais comment ça le monde est-il fa.....

Alors que je sautillais, un horrible centaure fonce droit sur moi au galop pointant une fourchette sur mon torse. Oopsie ? Ça sent l'roussie ?

-C'est pas comme ça qu'on fait les choses, tu déconnes Djadja, j'suis pas ta catin Djadja !

Continuer de chanter n'était peut-être pas la bonne solution pour apaiser le regard de fureur du centaure, il me force à reculer et plutôt que de hurler à l'aide, je me mets à courir à toute jambe, à toute vitesse, sans me rendre compte et à la vitesse affolante à laquelle je m'envole j'hurle sur le passage à Fenrir.

-IL ESSAYE DE M'BOUFFER !!!!!!!

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JLa vie était parfois vraiment étrange. La discutions avec Scabior m'avait un peu retourné et malgré tout, je ne pouvais m'empêcher d'y penser. Faut dire que le voir sérieux restait un miracle en soi et quelque chose d'extrêmement étrange. Presque inquiétant même. C'était d'ailleurs encore plus inquiétant de savoir qu'il était comme ça en étant sobre et non bourré. À croire que sans alcool, il devenait complètement dépressif. Mais peut-être qu'en réalité, c'était ça et qu'il se protégé derrière ces bouteilles.
Je soupire alors tout en traînant sur mon territoire de la forêt interdite. J'avais plusieurs territoires un peu dispersé en Angleterre suivant les meutes avec qui je collaborais et la mienne. Mais étrangement, cette forêt restait ma préférée. Toujours calme, quelques bruits par-ci par-là qui pourraient terrifier n'importe qui d'autre.
Je m'arrête alors pour profiter du calme. Des oiseaux, le bruit des serpents rampant sur le sol, un bruit de sabot au loin. Et qui... Se rapproche ? Et quelqu'un qui court et ?
Je regarde alors la scène qui se déroule devant moi tout en soupirant un peu blasé. Cerys et un centaure. Forcément.
J'avais presque envie de la laisser comme ça, mais heureusement pour elle, dans sa course folle elle avait emmener l'animal sur mon terrain. Et ça, quoi qu'il arrive, je ne voulais pas de centaure sur mon territoire.
Je la laisse passer et grogne alors fortement sur l'équidé qui se cabre en s'arrêtant.
- C'est mon territoire centaure, dégage de là !
- Cette fille traînait sur le nôtre, elle doit être punie.
- Et tu traînes sur le mien actuellement, on est quitte... Alors je te conseille d'aller frotter tes sabots ailleurs...
On se fixe alors comme deux carnivores avant qu'il finisse par faire demi-tour.
- Qu'elle ne revienne plus, je ne la louperais pas cette fois.
Je soupire un peu et part de notre côté.
- La prochaine fois, je te laisse te démerder avec eux je te préviens... C'est la seconde fois. En très peu de temps...
Je reprend ma route sans faire attention à elle, sachant parfaitement qu'elle allait me suivre de toute façon.

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Frère Et je vole, je m'envole, dans le vent et vers le ciel.

Si on m'avait dit que Scabior était un dépressif je ne l'aurai pas cru, étant sa création je le considérais presque comme un véritable Dieu à qui je devais offrir des offrandes. Pouvait-on m'en vouloir ? Il m'avait sauvée de la misère et j'étais naturellement sa source première de réconfort lorsqu'il en avait besoin, mais le rafleur était beaucoup trop fier pour avouer qu'il avait besoin de sentir aimer. Je me contentais de l'aimer à 100%. Il le savait et ça me suffisait, mais de là à le trouver dépressif, non, je n'aurais pas cru. Faut croire qu'on avait un souci avec les centaures, nous les rafleurs. Vu que mon Zorro de la forêt engageait la discussions, je m'étais arrêté dans le dos du loup en ricanant discrètement et en offrant un gros doigt d'honneur à l'animal une fois que celui-ci avait le dos tourné et au même moment où Fenrir semble se retourner je range mon doigt derrière moi en ayant un large sourire rempli d'innocence.

-Oopsie... T'as qu'à pas avoir foutu ton territoire derrière les leurs aussi tes un marrant toi !

Quoi ? C'était pas logique c'est tout! En plus les centaures à part Firenze étaient tous affreux. Si seulement ils avaient quelque chose de plus... Mais non !

-Firenze , il est où ?

Depuis que je fréquentais cette forêt, Firenze était le seul centaure que j'appréciais, à tel point qu'une fois il m'avait laissé monter sur son dos. Nous avions alors galopés ensemble au clair de lune, c'était romantiiiiiique, j'aurai juré que j'avais une touche avec lui.
Naturellement je prends le bras de mon loup en me promenant à ses côtés.

-Dis, tu m'prêtes ta maison ? J'en ai pas pour longtemps j'ai trouvé un second plan de logement, t'inquiète ! Seulement je dois encore peaufiner !

Oh oui, je comptais bien aller m'installer chez l'auror, Noctis Fiertalon, lui faire croire que c'était pour un temps et ne plus décamper par la suite. J'étais une opportuniste et une profiteuse, qu'on se le dise.

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Et elle croyait vraiment que je n'avais rien vu. Je sentais le moindre filet d'air derrière moi et mes yeux marchaient cent fois mieux que ceux d'un humain basique. Mais je ne dis rien avant de lui grogner dessus.
- Les règles sont les règles et elles s'appliquent à tout le monde. On ne rentre pas dans un territoire sans en subir les conséquences... Évite d'aller sur un autre que le mien...
On pouvait penser que j'étais énervé et je l'étais, mais j'essayais de m'adoucir avec elle avant de m'éloigner de la limite de mes terres sur celles des centaures.
- Qu'est-ce que tu veux que ça me fasse où il est ?
Comme si je m'intéressais à la vie de ce foutu poney.
Je la laisse me suivre tandis qu'on rentre là ou ceux de ma meute se reposait. Tous se pencher un peu avec soumission tandis que je passais sans y faire trop attention.
- Pourquoi, on t'a foutu à la porte ? Et comment se nomme ta nouvelle victime du coup ?
Bon, en gros ça voulait dire oui même si je n'étais pas sûr que mon "logement" pouvait vraiment porter le nom de maison.
- Tu ne voudrais pas plutôt que je tue quelqu'un et que tu choppes son logement non ? Ce serait quand même plus simple...
Surtout, que j'étais sûr de pouvoir trouver quelqu'un qui méritait cette sentence. En gros tous ceux qui n'étaient pas loup et qui étaient moldu ou des sorciers pacifiques. Hé, ça en fait du choix n'empêche !
- Et je te le redis, la prochaine fois que tu te fous un centaure au cul, je le laisse te suivre pendant trois cent mètres avant de daigner te sauver... Entre toi et Scabior j'aimerais bien arrêter d'être votre chien de berger... Je suis un loup-garou pas un golden retriever.
Est-ce qu'ils faisaient au moins la différence ?
- Chef, nous aimerons avoir votre autorisation pour une chasse s'il vous plaît...
- Accordé.
- Merci chef...
Mon second partait alors avec une partie de la meute pour aller chasser tandis que mon attention revenait à Cerys.
- Tu as écouté au moins ce que je disais avec les centaures ?
J'avais l'impression de parler à un mur. Ou d'être son père.

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Frère Et je vole, je m'envole, dans le vent et vers le ciel.

-Okey, okey, pas de quoi péter l'fion d'un chat ! Ou d'un chien.

Je me mit à rire aux éclats en donnant un coup de coude à mon loup persuadée d'avoir été ultra drôle.

-Ben j'sais pas. J'sais juste qu'il est gentil, lui, et pas trop mal.

Haussement de sourcil provocateur un peu ringard aussi mais je n'en avais que cure, après tout, avec Scabior et Fenrir j'étais au cent pour cent naturelle... Pas sûre que ce soit une bonne chose pour eux.... Malheureusement ! En revanche je regarde la meute s'incliner en haussant un sourcil bien haut.

-P'tin, les faux culs !!

Lâchais-je en éventant ma main comme pour les chasser par la honte. Oui, peu avait mon avantage, mon Fenrir j'y tenais, beaucoup et je jouais de ma position.

-On m'a pas foutue à la porte, Rockwood est passé, ont a passés une nuit torride, je me suis ennuyée alors je suis parti le lendemain, au revoir, rideau, next, au suivant ! Faut dire que bon heureusement que je bouge bien, moi au lit, je me serai endormie !

Me vanter et mentir, deux choses que Scabior m'avait apprise et que j'exerçais à la perfection au plus grand drame de mon loupinou d'amour que j'aime foooort ! Ne soit pas désespéré, par encore, tu n'as rien vu !

-C'est gentil, peut-être plus tard mon cœur, mais en ce moment j'ai vraiment envie de connaître l'autre tu vois ?! Il s'appelle Noctis, il est beau comme un dieu, tu verrais les muscles qu'il a !

J'étais comme ça moi, je me foutais de ce qu'on pouvait penser de moi, vivant au jour le jour et … Ohhhhhhh ! Un papillon. Je l'observe avec un sourire niais à la Bambi et je sautille comme une gogole les bras en l'air pour limiter, lorsque le loup me parle et que je me souviens qu'ont avaient entamés une discussions. Oops.

-Pardon mon doudou, tu disais ?!

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HEY !
Je n'aimais pas qu'on parle mal de ceux de ma meute. Ils avaient peut-être peur de moi un minimum, mais ils m'étaient fidèles et loyaux. Ils ne faisaient pas semblant de me respecter et en contre-partie, je leur devais protection et respect. Et personne n'avait le droit de contredire ça.
Mais bon, comme avec Scabior, je passais rapidement à autre chose. Si ça avait été quelqu'un d'autre, je l'aurais déjà maintenu à la gorge contre un arbre avec violence jusqu'à étouffement. Je soupirais un peu tout en l'écoutant.
- Noctis ? C'est un prénom à faire le trottoir ça...
Quoi ? C'est vrai ! Et c'était qui encore celui-là ?
- C'est quoi cette fois ? Un gobelin ? Un elfe ? Un centaure ? Il est au moins vivant j'espère...
Après qu'importe s'il est consentant... Mais avec elle, je pouvais tellement m'attendre à tout que je me méfiais beaucoup !
Tandis que je lui faisais la morale, mon second vient me demander l'autorisation pour une chasse. Je lui accorde, content de savoir qu'on mangerait bien encore ce soir. Il était doué pour chasser. Il avait une façon plus humaine que moi de le faire, mais c'était tout aussi efficace.
Je stoppais un instant avant de la regarder. Elle n'avait rien écouté. Je pouvais parier tout ce que je possédais qu'elle était complètement dans la lune.
J'allais finir plus vieux de dix ans en quelques secondes avec elle.
- J'ai dit que... Bref, éloigne toi des centaures et c'est tout sinon je te laisse sous leurs sabots. Et sinon tu peux rester ici, mais tu respectes les miens sinon je t'attache à un arbre et je t'abandonne.
Et je t'étouffe avec un papillons aussi.
- Cerys !
Je montrais légèrement les crocs cette fois même si je savais parfaitement que ça n'aurait aucun impacte vue qu'elle savait très bien que jamais je ne lui ferais la moindre chose. Et bordel, elle avait raison en plus.
- Rappelle-moi de ne jamais te mordre, toi en loup-garou, ce serait juste infernal...
Elle serait ingérable, pire que moi à son âge.
- J'ai vraiment besoin d'un gros remontant...

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Cerys is back & Scaby is sober.

La fine fleur de la société sorcière.

- J'aime bien ce petit haut, c'est du coton ? Demanda-t-il en pointant sa main sur le décolleté de la louve, laquelle lui tapa le bout des doigts.

- C'est de la peau de mouton.

- Je comprends mieux l'odeur. Ça te dirait pas de me montrer ce que tu sens sans, Kimberly ?

- Moi c'est Brenda, Kimberly c'est ma sœur.

- Ah !

Il se disait bien qu'il s'était déjà acoquiné avec une certaine Kimberly un jour, une fois où Fenrir n'était pas là pour vérifier qu'il ~~n'embêtait pas~~ ne dorlotait pas ses ouailles pendant son absence. C'est qu'il était comme ça Scabior, généreux et tout, il avait à cœur de prendre soin de la meute de son pote, mais pas aujourd'hui. Primo, parce que Brenda lui montrait présentement les crocs, or même sous forme humaine, c'était pas hyper rassurant. Secundo, parce qu'il venait de reconnaître le timbre de velours de Greyback et que ce dernier semblait toujours mécontent quand le sorcier reluquait son cheptel. Pas partageur, avec ça !

- Tu sais quoi ? T'as raison nous deux ce ne serait pas raisonnable, en plus Fenrir m'a dit que la lycanthropie c'était comme l'herpès, ça se chope par...

Il fit un geste des plus éloquent impliquant de former un trou avec sa main droite et d'y insérer l'index de sa main gauche avant de se lever d'un bond et de se retourner vers Fenrir et Cerys... Cerys ??? Leur histoire de colocation n'était donc toujours pas enterrée alors même qu'il s'était assuré que la jeune femme ~~perde~~ rende sa maison et tire un trait sur ses futurs contrats ~~juteux~~ foireux avec el moustacho ? Il ne l'avait pas vu depuis qu'ils avaient joués à la bête à deux dos ensemble, mais rien dans cette situation n'allait devenir bizarre, c'était évident. Eux trois étaient bien au-dessus de tout ça, comme Scabior avait été au-dessus de... Bref.

- J'ai vraiment besoin d'un gros remontant...

- Je croyais que t'avais jamais d'alcool chez toi ??? Salut. Salut Cerys, ça gaz ?

Trahison ! Il n'était jamais venu à l'idée de Scabior que si Fenrir l'empêchait de boire, c'était par un sentiment louable, chose à laquelle l'homme n'avait jamais été habitué. En bon alcoolique notoire, il voyait là surtout un infâme coup bas.

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Frère Et je vole, je m'envole, dans le vent et vers le ciel.

Je me contentais de me retenir de lever les yeux au ciel aux serments de Fenrir qui passait son temps à me faire la morale et.... Et ben, ça n'y changeait absolument rien, voire ça empirait.

-T'es jaloux où quoi ? C'est super joli comme prénom.

Mon sourcil était de nouveau levé vers le loup en croisant mes bras sur ma poitrine, boudeuse.

-Figure-toi que c'est un flic, et ouais ! Maintenant je m'attaque à l'autre côté.

J'aimais mon Fen' mais ses morales ennuyeuses me valais souvent mes plus belles aventures, le papillon était d'une beauté exotique et vu qu'un rien me distrais, je sortais ma baguette pour plusieurs « Accio Papillon » je n'avais pas étudié alors inutile de me dire que ça ne fonctionnerait pas sur les êtres vivants. Mes explications étaient finito, j'aimais piocher mes victimes dans différents paniers, El Moustacho m'ayant briser le cœur, il était à réparer mais ça je n'en avais pas conscience.

-De toutes façons tu veux jamais de moi dans ta meute, j'ai bien compris hein, alors que moi je sais chasser le chevreuil ! R'garde !

Je me mis alors à hurler, joignant mes mains contre ma bouche pour que ma voix se transforme en écho.

-Wouhhhh wouhhhh wouhhhh wouhhhh! Pa pa pa pa ! Wouhhh...

- Je croyais que t'avais jamais d'alcool chez toi ??? Salut. Salut Cerys, ça gaz ?

La voix de mon Scabi arrêta mes bruits pour chasser en étirant un grand sourire sur mes lèvres, me jetant contre le rafleur et lui faire un gros poutou sur la joue. Ahhhh ça allait être une grosse fiesta ce soir.

-Scabi d'amour tu es toujours le plus beau de tous, hein Fenrir, qu'il est le plus beau de tous ? Fenrir est grincheux, j'ai soif moi aussi, on boit ? Ou Fenrir, tu veux que je retourne chasser ?

Et le cinéma recommence, je rejoins mes mains à nouveau.

-Wouhhhh wouhhhh wouhhhh wouhhhh! Pa pa pa pa ! Wouhhh wouhhh Pa pa pa ! Wouh wouh wouhhh

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Un flic, bah vla tiens. Il manquait plus que ça. Elle ne voulait pas non plus tester directement le 1er ministre non ? Un jour, la seule chose qui l'attaquera, ce sera la vie elle-même et elle ne s'y attendra pas. Et c'est moi qui disait ça alors que je passais ma vie à tuer et traquer sans éprouver le moindre remord ni même une racine de tristesse. Je tuais comme certains acheter juste le pain. Et à côté de ça, je tolérais... Des gens un peu étranges.
- Tu n'es pas une louve à proprement parlé Cerys... Tu n'as pas à t'allier à eux pour un soucis quotidien...
Et malheureusement j'avais appuyer sur le bouton "insupportable" de la jeune fille sans le vouloir... Qu'est-ce... Qu'est-ce qu'elle faisait.
- Cerys ferme là avant que je t'arrache la langue... Je marque une pause. J'ai vraiment besoin d'un gros remontant...
Je soupire alors qu'une voix familière résonnait. Ha bah, pour une fois, qu'on m'écoute ! Même si je n'étais pas sûr que dans cette situation Scabior soit vraiment un remontant efficace.
- Et je n'en ai toujours pas.
Pas d'alcool ici. Mes loups devaient toujours être présents à 100% en cas d'attaque, je ne pouvais pas prendre le risque d'en avoir la moitié complètement alcoolisée et incapable de faire un pas.
Je lève les yeux au ciel à la question de la gamine avant de regarder ailleurs. Non, je ne répondrais à rien.
- Cerys ça suffit, tu continues encore et c'est toi que je chasse !
Elle me donnait mal au crâne avec ces idioties et, peut-être, que j'avais dit ça de manière un peu plus alarmante que d'habitude. C'était le stress sûrement. Puis de toute manière, depuis quand on chasse le chevreuil en hurlant ?
- Scab, tu... Es là pourquoi ? Dis-je en tentant de changer de sujet avec une voix légèrement plus douce.
Est-ce que j'allais réussir à gérer les deux ensemble, c'était une autre question.
- Cependant, si tu arrives à calmer Cerys, ce sera une bonne nouvelle en plus de ta présence. Avant qu'elle ne finisse à la place du cervidé. Et j'espère que tu n'as pas encore essayé de draguer une de mes louves... Ce qui leur est normalement totalement interdit. Elles et ils pouvaient avoir le monde entier sauf... Lui. Il avait précisé ça sur le côté amitié et donc à ne pas toucher. C'était bien passé. Même s'il se demandait toujours pourquoi il avait dit ça finalement...

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La fine fleur de la société sorcière.

Il enlaça Cerys quand celle-ci se jeta sur lui, passant un bras autour de ses hanches. Il savait maintenant à quel point sa taille était restée fine malgré sa musculature de rafleuse.

- Ouais je sais, elles le disent toutes.

Sauf les 80% qui le disaient laid, le reste étant principalement des vieilles peaux, des myopes et des filles trop bourrés pour avoir un jugement fiable. La blonde s'échappa de ses bras et se mit à hululer comme une chouette en faisant des grands gestes des bras. Il ne dit rien tout de suite, se contentant de croiser les bras et de venir se poster aux côtés de Greyback en l'observant comme si elle était possédée.

- Et je n'en ai toujours pas.

- Tu veux dire qu'elle est sobre, là ? Questionna-t-il en pointant Cerys du doigt. Faudrait vraiment que tu aies toujours une ou deux bouteilles, ne serait-ce que pour tes invités. C'est pas poli d'offrir de l'eau ! Ajouta-t-il en tapotant le torse du loup. Tu me manquais.

Il prit un air sérieux, les yeux larmoyant avant d'éclater de rire. La finesse, toussa...

- Je déconne, j'en pouvais plus des mômes qui braillent, de McGonagall, des mômes qui braillent que je les reluque à McGonagall ! Genre, c'est de ma faute à moi si je vais balayer les feuilles qui traînent dans les vestiaires pile au moment où les gosses prennent leur douche ? J'ai pas que ça à faire moi d'attendre, je suis un homme très pris, j'ai beaucoup de travail !

Vu l'état déplorable du parc de Poudlard depuis que Scabior avait hérité des tâches d'Hagrid, on notera tous la sincérité de son excès de zèle.

- Cependant, si tu arrives à calmer Cerys, ce sera une bonne nouvelle en plus de ta présence.

- Bien sûr, je m'en occupe.

- Et j'espère que tu n'as pas encore essayé de draguer une de mes louves...

- Moi ? Nooon, jamais !

Une main sur le cœur pour Fenrir, l'autre fouillant ses poches pour Cerys, il extirpa du bordel que contenait sa veste une feuille de mandragore séchée qu'il roula aussitôt. Il la porta entre ses lèvres le temps de l'allumer puis retourna auprès de la rafleuse, toujours occupée à ses moulinets.

- Trésor ? Trésor ? Aspire ça ma chérie, ça va aller.

Il la grattouilla sous le menton tout en maintenant la roulée pour être sûr qu'elle en prenait plusieurs bouffées. À l'heure où certains hommes de son âge avaient donné leurs premiers biberons à leur progéniture, lui avait initié sa création aux drogues douces. Il reprit la demi mandragore pour lui-même et revint à l'alpha.

- Tu vois, faut juste savoir s'y prendre avec elle.

Il resta un instant son regard braqué sur le loup, fumant d'un air détaché avant de finalement reprendre la parole.

- Je te préfère avec tes poils.

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Frère & CœurMa vie, mes amours mes emmerdes mes angoisses

Mais je n'étais pas possédée, je chassais le chevreu.... Pensais-je alors que la mandragore épouse ma bouche, , j'inspire enfin les effluves qui m'avaient tellement manqué ses derniers jours, était-ce par le manque de drogue que j'étais devenue plus sensible dernièrement? En tout les cas, elle atterrit en mon âme comme une bouée de sauvetage et si mes yeux me piquent un peu et que je tousse, je sens bien que je me détends. regardant devant moi, un banc de sirènes qui passait juste devant moi. Je fais coucou à Méridia et je sautille.

-Hééé, r'gardez c'est Méridia, la Sirène Vampire que j'ai rencontré, r'gardez !!

Naturellement, pauvre de moi ce n'est qu'une illusion, mais je suis persuadée de ce que je vois que je continue de leur faire des grands coucous. Celles que je voyais étaient indéniablement belles.

-ON S'APPELLE !

Dis-je à Méridia déjà au loin dans mon esprit alors que je retourne vers mes deux papas gangsters pour m'asseoir, est-il utile de dire que je n'avais fait nullement attention à ce qu'ils disaient? La drogue avait imprégnée mon âme. Trouvons cela comme excuse alors que l'ont savait très bien que j'étais d'un naturel peu concentrée sauf sur les missions de mes patrons. Assise maintenant entre les deux parce que je m'incruste et que je le vaux bien, je pose ma tête contre le torse de mon loup pour un calin , et mes jambes sur celle du rafleur. ne lâchant sous aucun prétexte ma mandragore. Plus je fumais, plus j'étais calme. Une Cerys y 'en pour 2 !

-Dis Scabi, au château, il y a une jolie petite rouquine, elle a des vêtements un peu pauvre, comment elle s'appelle ? Elle m'a sauvée la vie j'dois lui acheter un truc.

Puis, me retournant enfin vers Fenrir.

-Si t'as pas d'alcool, envoies tes esclaves en chercher, ça sert à quoi d'avoir des esclaves si tu t'en sers pas? Et nous sommes assoiffés.

Je me fichais un peu des histoires de poils, où de filles que ces deux-là avaient pu chopper, moi même trop égoïste je m'étais fixé sur mon propre conte du moment, avec un peu de chance il dura un peu plus d'un mois.

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Je soupirais.
- Malheureusement oui... Et je dis toujours non, pas d'alcool ici surtout quand deux alcoolos me rendent visite... Tu feras avec ce qu'il y a ici, tu connais ma politique, elle n'a pas changé.
Je le regardais alors, touché par ses mots avant de comprendre que c'était juste de la connerie. Il avait tellement de chance d'être lui. Tellement de chance que je ne le taillade pas en pièce malgré l'envie qui me prenait. Pourquoi je m'encombrer avec lui, le seul être qui arrivait à me rendre vulnérable ? Je pourrais le tuer et m'en remettre et passer à autre chose sans soucis non ? Si je pouvais...
Cerys pétait encore un câble de son côté sans que je n'y fasse attention. Je connaissais les méthodes du rafleur et je ne disais rien à propos de ça. Tant qu'il arrivait à la calmer, c'était tout ce que je demandais finalement... Et pareil, la drogue et moi, nous n'étions pas amis. J'étais sain finalement, si on retire forcément mes capacités à tuer, bouffer et violer des gens.
Je soupirais de nouveau, me demandant ce que j'avais fait de ma vie lorsque Scabior revient après avoir fait fumer la gamine qui ne voyait plus des gens, enfin. Du moins pour le moment.
- Ce ne sont pas des esclaves, mais ma meute ! Tu n'as qu'à boire de l'eau ça t'évitera un cancer du foie !
Je perdais patience ? Moi ? Jamais voyons. Tout le monde sait que je suis un loup gentil, patient et extrêmement délicat dans mes paroles.
Je range finalement un peu le bazars quand le rafleur revient pour me faire soi-disant un compliment.
- À d'autres...
Une fois ça pouvait être drôle, deux fois ça ne l'était plus.
Je pars un peu plus loin finalement avant de vouloir assommer l'un avec l'autre pour pouvoir aller voir mes loups et leur expliquer un peu le programme de la semaine. Chasse, surveillance, traque, c'était un peu souvent le même, mais les proies et les lieux changeait. La meute ne restait que très rarement longtemps sur place, pour éviter les problèmes avec les résistants.
- Dernière chose... Attention aux deux fous, vous connaissez leurs... Techniques pour vous rendre maboule...
Cerys et Scabior étaient connus ici. Pas forcément en bien d'ailleurs... Beaucoup de mes loups se demandaient d'ailleurs pourquoi avec eux j'étais plus patient qu'avec n'importe qui. Si je le savais...

Je reviens finalement vers les deux drogués, un peu plus détendu. Pour combien de temps encore...

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La fine fleur de la société sorcière.

Il fit un petit sourire complaisant à la rafleuse tout en faisant coucou de la main à sa copine imaginaire, histoire de lui faire plaisir. Il allait devoir reprendre son éducation en main, cette jeune fille ne se droguait plus assez pour être aussi sensible aux effets ! Il s'assit sur le tronc d'un arbre déraciné, bientôt rejoint par ses deux compères et en particulier une Cerys sans gêne. Elle se fourrait la baguette dans l'oeil si elle croyait qu'il allait lui masser les pieds !

- Jolie, rouquine et pauvre ? Ça ne peut être que la Weasley. Ginny Weasley. Chauve-furie facile, haleine qui pourrait sentir meilleure, mais lèvres douces et un talent certain pour manipuler un manche ! C'est une petite dévergondée aussi, y'aurait surement moyen d'en faire quelque chose si elle ne s'était pas entichée de cette mocheté d'Harry Potter.

Il tendit le cou pour regarder Fenrir par-dessus la tête blonde, il lui trouva un air très renfrogné sans qu'il sache pourquoi, surtout qu'il venait pile de lui faire un compliment sur sa fourrure, l'ingrat ! Il tenta de lui changer les idées en lui faisant une proposition qui, de son point de vue, était vachement généreuse.

- Elle m'a filé sa culotte, tu voudras que je te la montre ?

C'était pas du tout celle de Ginny, mais qui irait vérifier ? Oh wait...

- Et puis d'abord je suis pas alcoolique ! J'arrête quand j'veux moi, c'est juste que là tout de suite, j'ai pas envie.

Scabior l'observait toujours du coin de l’œil, regardant tantôt devant lui, tantôt en biais vers la créature, le tout avec une discrétion à faire passer un troll dans un magasin de fiole pour le summum de la délicatesse. Le loup arriverait-il à bout ? Le défi était-il relevé ? Mi-inquiet, mi-excité, il regrettait seulement que Cerys puisse assister à ça. Si un jour Fenrir devait perdre patience avec lui, il préférerait que ça n'ait lieu qu'entre eux deux, sans témoin, un moment d'éternité qui ne serait que pour eux. Idée très romantique dans l'absolu si l'on omettait le fait que dans la tête du sorcier, ce moment ne pouvait que se traduire par sa mise à mort. Il ne voyait absolument pas ce que le loup pourrait faire d'autre de sa carcasse.

- Le cancer du foie est un mythe, je l'ai lu dans le chicaneur. En fait ce sont des petites bêtes qu'on appelle des Trililis qui rentrent par le nombril et s'attaquent au foie. M'est avis que l'alcool pourrait même nous en protéger !

Le loup, toujours bougon pour on ne sait quelle raison, mais Scab soupçonnait la ménopause d'y avoir sa part, repoussa la jeune femme, la faisant basculer vers le rafleur qui passa un bras autour de ses épaules pour l'empêcher de tomber. Il suivit du regard ce dernier aller jouer son rôle d'alpha et tendit l'oreille.

- Dernière dose... bloublou deux fous, bloubloublou maboule...

Fous, passe encore. Mais maboules ??? C'était injuste et ce n'était pas parce qu'il s'était levé de la papatte gauche qu'il devait s'en prendre à eux. Vexé, le rafleur leva le nez en l'air et tourna son minois dans la direction opposée du loup, comme un enfant.

- Et Cerys, tu veux que je te masse les pieds ?

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Je regardais Fenrir bouder pour on ne savait quelle raison. J'allais l'interpeller mais la phrase de Scabior concernant Ginny me gifla mentalement.

-Tu as dit Harry Potter ?

Ainsi, la gamine qui m'avait sauvée de mes angoisses n'était nulle autre que l'amoureuse de l'Elu? Le garçon que mon patron voulait tant? J'avais beau me voiler la face j'y pensais toujours et s'il y avait une seconde chance à saisir.. Je me souvenais de ses paroles et je fermais les yeux un sourire niais envahissant mon visage. C'était décidé, j'aurais droit à une seconde chance ! Étais-je une rafleuse si je baissais les bras? Bien sûr que non. Il faut dire aussi que la drogue que j'avalais me rendais bien plus confiante.

-Mais c'est merveilleux, c'est carrément merveilleux, mon Scabi je t'adore !!

Et je lui fait un autre bisou sur la joue. Il ne savait pas à quel point il venait de faire naître une motivation qui était morte en moi.

-La culotte de Ginny ?! Donne-la-moi ! Je la veux, c'est ma copine je dois lui rendre !

Cela avec un petit cadeau en plus, naturellement. Alors que je rayonnais d'un bonheur intense de retrouver El Moustacho, je faillis tomber en arrière, ce qui me rappela la mauvaise humeur de Fenrir. Rattrapée par le rafleur que je remercie d'un sourire, je sors ma toupie de bois offerte par le moldu de la boutique de Neverland pour m'occuper la seconde main.

-Mon Fenrir d'amour arrête de ronchonner tu veux? Je dois vous parler d'un truc.

J'offre un clin d’œil à Scabior, j'avais bien une idée en tête, mais encore fallait-il que le loup soit enclin à l'entendre ce qui ne paraissait pas être le cas.. A la proposition de Scabior, je haussais un sourcil.

-Bah carrément, qui refuserait ça ?

Et j'enlève mes ballerines pour me redresser et poser mes pieds nus sur lui. Réfléchissant toujours à mon attaque, finalement, être amoureuse de l'interdit me rendait bien plus motivée pour la rafle que je ne l'étais avant.

-J'ai quelque chose à vous avouer à tous les deux ! Seulement j'ai besoin que vous arrêtez de bouder et l'un comme l'autre sinon je préviens je re-chasse le chevreuil ! Et c'est pas une blague!

Fis-je en les pointant des doigts, s'ils étaient des sortes de Papas pour moi, parfois c'est moi qui endossait le rôle de mère alors que, entendons-nous bien, je n'étais carrément pas prête à le devenir. Ni maintenant ni jamais. C'est pile à ce moment-là, comme de par hasard que ma Zoé chérie vient à se poser sur mon épaule et que ma bouche vint bisouter son bec. Cet oiseau bien plus que symbolique à mes yeux, était-il nécessaire d'expliquer pourquoi?

-Si tu veux j'ai un deuxième pied, Fen' !

Ben quoi? Je partage, je partage !

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Je revenais vers eux en gardant mes distances. Je n'étais sûrement pas d'humeur à les supporter. Ou alors ils jouaient beaucoup trop avec mes nerfs, actuellement, allez savoir. Ou alors c'était une raison que j'ignorais ou que je refusais d'admettre. Je soupirais lorsque la petite nous avouer avoir quelque chose à dire. Bordel, qu'est-ce que ça allait être cette fois ? Elle est enceinte ? Elle va devenir vampire ? Elle veut devenir auror ? Il fallait s'attendre à tout avec elle. Je respirais un bon coup avant de finalement revenir vers eux, boudant encore un peu comme Scabior.
Je regardais Cerys avec un regard qui voulait tout dire.
- tu peux toujours courir.
Moi, masser les pieds ? J'étais un alpha, un chef de meute ! C'était à moi qu'on massait les pieds, jamais l'inverse ! C'était moi qui donnais des ordres, qui décider de la pluie et du beau temps, moi qui étais au-dessus quel que soit le contexte et pour finir, moi qui décidais de quand à quand je pouvais garder patience !
- Bon, alors c'est quoi ta si grande nouvelle qui vaux le coup d'arrêter de râler ? J'espère qu'elle est bonne pour moi également et pas seulement pour toi...
Et pour le monde aussi... J'étais persuadé qu'elle pourrait détruire un village entier rien qu'en se battant avec sa baguette. Et pas que le sort d'un village me préoccupait, mais quand cette dernière était chez moi, je préférais la sécurité.
N'empêche que c'était moi le chien du groupe, mais j'étais le seul à ne pas apprécier renifler des culottes... J'avais bien d'autres tares.
Je finis par me poser en grognant à côtés d'eux, j'avais presque le tournis à force d'être debout. Et puis qu'on se le dise, je n'arrivais jamais vraiment longtemps à rester fâché.
- Et pour revenir là-dessus, Potter à quelque chose que vous n'aurez jamais... La célébrité. Ça attire les faibles d'esprit quoi que vous fassiez. Et crois moi Scabior, y'a une autre chose qui attire les filles... L'hygiène.
Et tout plein de chose aussi. Le pourquoi les relations consentits, c'était pour les autres, a quoi bon demander le moindre avis finalement ? Je veux, je prends, que ce soit pour les gens ou pour le reste. Bon, je ne le faisais pas avec tout le monde, mais avec les plus faibles et ceux dont je me foutais bien. J'étais un monstre pour les autres, autant l'être jusqu'au bout.

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La fine fleur de la société sorcière.

Il haussa un unique sourcil devant l'enthousiasme débordant de Cerys concernant Ginny. Il n'y comprenait rien, mais il se sentit obligé d'enfoncer le clou.

- Elle est pauvre. Vraiment pauvre. Rien à en tirer de ce côté-là !

Pour quelle autre raison Cerys pourrait s'intéresser à une gamine ? Oh wait, quelqu'un n'aurait pas entendu le mot "saphisme" quelque part ? Lui se retourna vers la forêt, mais n'y voyant rien, il se rendit compte que c'était sans doute la voix de ses fantasmes qui venait de parler.

- Hey ! C'est ma culotte, j'ai dû faire des pieds et des mains pour l'avoir ! Pas question que je te la file ! Ou alors c'est pas gratuit... Disons 10 gallions pour le ~~faux~~ slip de Ginny et on est quitte.

Après avoir reniflé discrètement les pieds de la blonde, il se mit à lui masser les orteils distraitement. Vu qu'il n'y avait pas de bouteille, ça lui occupait au moins les mains en attendant qu'il puisse s'adonner pleinement à son alcoolisme.

- C'est lui qu'y'a commencé, dit-il à propos de Fenouil. Il est chouette ton hibou, moi j'ai un petit chien.

Il tourna la tête plus encore, décidé à bouder jusqu'au bout... mais d'un autre côté il voulait savoir ce que la blonde avait à leur dire, surtout si ça concernait une maladie vénérienne. On guérissait de presque toutes, il les avait vérifié une par une, mais mieux valait être mis au courant rapidement s'il devait encore montrer ses parties intimes à Mrs Pomfresh. Alors, grand prince, il décida de mettre de l'eau dans son vin et Merlin seul savait si c'était un sacrilège.

- Tu es trop stressé Fen, tu veux que je te masse aussi ?

Il se pencha en avant pour regarder le loup lui parler de savon.

- Primo, je me fiche de la célébrité (non). Deuxio, c'est celui qui dit qui est, et il regarda d'un air éloquent Cerys en mode "bien envoyé, pas vrai ?". Tertio, c'est quoi ton problème avec mon hygiène ? J'ai pas vu beaucoup de douche et de savon dans les parages, mais peut-être que tu veux me faire une démonstration de comment tu fais avec ta langue ? Ah et tu sais quoi pour ton massage ? Et ben tu peux aller te gratter les puces dans un fossé !

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-T'es vraiment pas marrant. 5 Gallions et c'est tout !

Poursuivis-je à Scabior. Je n'étais pas rafleuse si je négociais pas, c'est lui qui m'avait tout appris il ne peut s'en prendre qu'à lui ! J'allongeais ma tête sur mon sac en guise d'oreiller pendant que l'homme de ma vie me tripotais les pieds et que le second homme de ma vie, boudais.

-Non mais c'est super important, arrêtez parce que je vous préviens que sinon je ne fais pas la vaisselle, déjà ce soir, et qu'en plus je ne vous borderais pas, hein, et que de deux, je vais le dire à... A kimberley, tiens.

Dis-je en pointant la louve qui passait par là en me fusillant du regard, je haussais les épaules, sa jalousie envers moi était tout à fait normal, j'étais une reine ici, elle était mon esclave ! Sauf que j'avais à peine terminé ma phrase qu'ils se disputaient encore comme que deux gamins. Je me pince l'arrête du nez, je n'avais plus le choix je devais balancer ma bombe :

-Je vais devenir Mangemort !!!

L'idée m'était venue ainsi parce que c'était un de mes rêves de gamine, de briller par la peur et transmettre l'angoisse chez les gens. Je voulais être en haut. Je voulais être crainte. Pourtant, j'oubliais que ma puissance magique était minable. Que j'avais autant de chance d'être une mangemort que de gagner au loto. Mais un côté petite fille de ma tête m'obligeais à croire en mes rêves les plus fous.

Si mes prunelles s'était figées sur Fenrir dans un sourire niais, c'est parce que devant mes iris océanique, j'imaginais un certain sorcier, me présentant comme son bras droit qu'on se le dise, il ne s'agissait pas du Lord-Tout-Puissant-Qui-N'arrive-Pas-A-Capturer-Un-Adolescent. Celui que je souhaitais émerveiller avait un nez.

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Lorsque j'entends la réponse de Cerys je me stoppe d'un seul coup. Elle, mangemort ? Une vaste fumisterie. On finit par se disputer encore et encore jusqu'à ce qu'elle quitte le camp avec toute sa fierté bien en place, nous crachant qu'elle réussira et qu'elle sera enfin au-dessus de nous. Je soupire avant de me poster au sol, fatigué par tout ça. Scabior lui ne bougeait pas, sûrement encore dans les vapes sans trop savoir ce qui venait de se passer. Comme toujours et à jamais en gros.
- Et non, je ne veux toujours pas de massage pour me détendre, il ne se passera rien avec une quelconque langue et je n'ai pas de puce !
Autant répondre à tout pour qu'il cloue son bec durant quelques secondes. Cette engueulade avait finalement pris les dernières forces qu'il me restait. Qu'elle le fasse, si ça l'amuse, elle tombera bien assez bas très rapidement.
Comme nous finalement.
Je prends quelques secondes pour me calmer avant de reprendre un peu une contenance, enfin. Devant ma meute, je ne voulais jamais montrer une quelconque faiblesse, même minime.
- Tu as quelques choses à dire sinon ou tu vas rester silencieux encore ?
Peut-être que ma voix était un peu sèche par rapport à ce que je souhaitais, mais bon, Scabior était bien le seul avec qui je pouvais me montrer comme j'étais, sans artifice.
- Elle me fatigue parfois... Et toi aussi. En vérité. Mais bref. Qu'est-ce que tu racontes autrement, histoire de changer de sujet et passer à autre chose ?
J'avais juste besoin de passer à autre chose. Et je savais qu'il arrivait toujours des trucs à ce type totalement rocambolesque. Assez fou pour directement me faire oublier le pire de la journée. Alors j'attendais qu'il m'en dise une, n'importe laquelle, ça ne pourra pas être aussi fou que ce qu'on venait d'entendre, non ?
Je me passe une main sur le visage avant de me secouer un peu et me redresser pour faire les cent pas tout en l'écoutant parler et marmonner de chose et d'autre.
J'écoute qu'à moitié au début avant de vraiment m'intéresser à son récit.

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Sans bouger d'un pouce sa nuque, son regard allait des rétines de Cerys à celles de Fenrir comme s'il s'attendait à ce que l'un d'eux avoue qu'il s'agissait d'une blague. Cerys avait ses talents et ses atouts (surtout ses atouts), mais c'était une vraie quiche en magie et la face de poulpe ne s'entouraient que des meilleurs. En tout cas, s'il n'avait pas jugé bon d'adouber le loup, le meilleur de notre brochette de bons à rien, c'est que les autres devaient vraiment être balèzes. Scabior s'accrocha un peu plus longuement au regard de son acolyte et finit lui aussi par lever les yeux au ciel au dernier éclat de la blonde. Il haussa les épaules et reprit le cours de leur conversation comme si de rien n'était, le privilège d'être soi-même un peu ahuri.

- Dommage... Pour les puces ! Ça m'aurait fait marrer de te voir te gratter avec tes pieds !

Une gentille louve, pas Brenda donc, vint leur apporter de quoi grignoter, du moins si on aimait sa viande saignante. Il n'y avait peut-être jamais rien à boire, mais au moins on ne crevait jamais la dalle avec Fenrir.

- Je croyais que t'en avais marre de m'entendre parler, marmonna-t-il entre deux bouchées, souriant à la louve-serveuse dont il ne connaissait pas le nom. Bah pas grand chose, ajouta-t-il toujours le regard fixé droit devant lui. Y'a de la lavande qui a poussé autour de la cabane, c'est insupportable, alors ça te dérangerait si je restais dormir ici ? Tu me remarqueras à peine, promis, dit-il en faisant un clin d’œil toujours pas adressé au loup. Ah et j'ai eu une hallucination. J'étais dans l'infirmerie en train "d'emprunter" des fioles quand à l'autre bout du couloir j'ai cru voir la silhouette de ma première femme. À mon avis, une potion était mal scellée ! Et toi, t'as des trucs que tu veux m'dire ?

Il se tournait enfin vers le loup tout souriant en mastiquant sa viande crue.

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Une louve vint pour emmener à manger à Scabior ainsi qu'à moi. Je la remercie avant de lui demander de sortir. Je ne voulais pas trop que mon cher compagnon flirt trop avec mes louves... Ce qu'il faisait beaucoup trop souvent d'ailleurs.
Je m'installe dans un coin non loin de lui pour commencer à me nourrir alors que de son côté, il me raconte sa vie. Je ne voyais vraiment pas le rapport entre la lavande et le fait qu'il reste ici pour la nuit, m'enfin, je ne voulais plus réfléchir avec lui.
- Non, tu peux...
Même si je doutais l'oubliais trop longtemps le connaissant.
Oh, mon dieu, le sujet femme de Scabior revenait en flèche, j'avais peur. Je n'arrivais jamais à me souvenir combien il en avait eu dans sa vie, ni comment il avait pu rester avec. Ni comment elles avaient pu rester avec.
- C'est celle qui est partie pourquoi déjà elle ? Fin, plutôt, qu'est-ce que tu lui as fait pour qu'elle parte ? Et surtout, qu'est-ce que tu lui as fait pour qu'elle reste avant ça...
Non parce que c'était quand même un miracle de savoir que lui, avait trouvé des personnes, humaine de surcroît, qui souhaitait rester. Il n'y avait que moi qui espérer que cela arrive.
- Rien... On Sait Qui devient de plus en plus insistant pour que ma meute se joigne totalement à lui sauf que je refuse actuellement. Je veux que mon travail d'alpha et mon travail de rafleur soit deux choses séparées. Mais je sens qu'un jour, il ne me donnera plus vraiment le choix.
Ça arrivera malheureusement bien assez tôt tout ça.
- Et juste... Quel est le rapport entre... La lavande et le fait de rester ici ?
Non parce que cette question me restait en tête depuis qu'il l'avait donné comme excuse.
Je termine de manger avant de m'étirer un peu. Plus le temps passait moins en entendait de bruit, les loups commençaient à s'endormir ou juste se poser prêt du feu pour se reposer et discuter en chuchotant. Seul, un jouait encore un peu de guitare sèche avant de stopper finalement pour aller somnoler non loin. J'aimais cette vie-là, cela me faisait un stop bref avec le sang et la terreur qu'il y avait à côté.

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