[Repas de Noël] We wish you a Merry Christmas !

Elle essayait de faire ricaner ses camarades du mieux qu'elle pouvait, espérant mettre mal à l'aise leur prof de métamorphose, lequel selon elle, n'avait pas sa place dans le château. Dumbledore devenait vraiment sénile. A croire que Malefoy n'avait pas tort sur son état de santé mentale. L'arrivée d'Orcus Wilkes l'a mis alors dans tous ses états. Millicent Bulstrode ne voyait pas rouge, non, elle invoquait la terrible faucheuse pour que mort s'ensuive. Elle avait tant rêvé du moment où elle le verrait entrer ... mais voilà, encore une fois, l'auror se mettait en travers de sa route. Qu'il aille au diable ! Et Monsieur Wilkes ... SON Monsieur Wilkes, pourquoi la faisait-il donc souffrir ainsi ? Fièrement, elle cacha sa peine derrière sa haine, sa rage et sa rancoeur. Naturellement, elle cacha encore plus furieusement ses ongles dans ses paumes, jusqu'au sang. Il ne devait pas voir sa honte. Et dire qu'il n'avait pas même pris la peine de boire sa bouteille. Comment osait-il partager son cadeau, pire, s'en défaire devant tout le monde, y compris ses amis ? Hélas, la pauvre enfant n'était pas au bout de ses peines. Non loin d'eux, elle entendait tout. "TU" avait-il osé dire ?! De quel droit pouvait-il se permettre autant de familiarité avec SON Monsieur Wilkes ? Oh oui l'auror allait payer très cher son mal-être. Elle qui n'avait jamais connu nulle souffrance, ferait regretter quiconque commençait à lui en infliger.

- Tu voudrais pas pointer ce que t'as sur la tête vers Fenwick ? souffla-t-elle alors du bout des lèvres à sa Besta. Comment ose-t-il manquer de respect au Professeur Wilkes ? Tu l'as entendu n'est-ce pas ? Quel sans-gêne ! Qu'il aille se maquer avec cette Sang-de-Bourbe de Granger. Ils se pollueraient l'atmosphère mutuellement.

Fort heureusement, son amoureux eut la merveilleuse idée de remettre l'opportuniste à sa place. Bien fait ! Soudain, elle aperçut le regard de la Poufsouffle se poser sur elle.

- Tu veux ma photo Branstone ? beugla-t-elle en veillant bien à ne pas dire SDB devant le directeur. Et toi Londubat, tu comptes laisser du poulet aux autres ou tout bouffer comme un goret ? Attention, si t'es pas sage Londubat, Mamie va t'envoyer une nouvelle beuglante !

Elle ricana de façon forcée jusqu'à voir Wilkes et Fenwick s'échanger des mots doux discrètement. Trop loin pour entendre, l'élève s'imagina le pire et grinça des dents. La douleur dans ses paumes était à son comble mais insuffisante face à ce qu'elle ressentait, à la trahison qu'elle ressentait. Déçue, elle lança un regard noir au professeur de son coeur. C'était à vomir. Soudainement, elle eut une idée, une merveilleuse idée. Et si son fameux cadeau empoisonné n'en était pas un ? D'un geste vif, elle attrapa le vernis encore ouvert et se leva de table pour la contourner jusqu'à Fenwick. Roublarde, elle fit mine de vouloir attraper un plat et au moment de se pencher pour s'en emparer, versa le vernis sur la main (+ ongles) de Fenwick.

- Oups, minauda-t-elle avec un sourire mauvais avant de lancer un regard entendu à Monsieur Wilkes. Les coeurs des Bouffondors ne sont-ils pas tous les mêmes ?

Son coeur rata alors un battement. Il allait boire ! IL ALLAIT BOIRE ! Là maintenant tout de suite, devant tout le monde y compris ... Dumbledore. Une joie elle aussi empoisonnée. Millicent tendit sa main dans le vide, prête à l'arrêter sans y mettre ni coeur ni volonté. Il devait boire, tout boire, mais pas devant le directeur. Et pourtant, il fallait que tous sachent qu'il lui appartenait. Que faire ?!

We wish you a Merry Christmas

Tendue, la Poufsouffle chercha à se concentrer sur Kevin et Kevin uniquement. De merveilleuses odeurs lui parvenaient, chaque plat dégageant un fumet appétissant qui lui mit l’eau à la bouche. Pour autant, elle ne pouvait faire abstraction de ce qui se passait à côté d’elle. Son regard se leva et croisa celui de son professeur de métamorphose. Comme voulu, Eléanor perçut le mouvement de tête. Malheureusement, sa timidité et sa tendance à se mettre sur la défensive biaisèrent son interprétation. La désapprobation, voici ce qu’elle crut percevoir. Aussitôt, elle posa sa main sur celle de Kevin, le regard sombre. Qu’avait-elle donc fait pour être ainsi désavouée par son professeur ? Cela la rendait triste. Mais fière comme un paon, la Poufsouffle n’en montra rien. Elle aurait une conversation bien assez tôt avec Benjy Fenwick. Quant à son second professeur et Maître de stage, elle l’observa avec suspicion. Tout ceci relevait d’une farce de mauvais goût, c’était certain. Où était donc l’esprit de Noël ? De toute évidence, pas à Poudlard. Heureusement, cela ne semblait pas affecter Kevin, ce qui la fit sourire avec une certaine tendresse. Tout bien considéré, lui seul, avec Dumbledore peut-être, profitait pleinement de la magie de Noël. Et c’était tant mieux.

- Crois-moi, il vaut mieux rester en-dehors de cette histoire. Profitons plutôt de ce que nous ont préparé les elfes. Tout semble délicieux, non ?

L’esprit tiraillé par tout ce qui se passait autour d’eux, ses yeux revinrent se poser sur la Bulstrode. Comme elle aurait dû s’y attendre, elle se prit une réflexion de plein fouet. Compatissante, elle se contenta de froncer les sourcils et serra davantage la main du Serdaigle.

- Ne t’en fais pas, tout va bien, tenta-t-elle de le rassurer avant d’observer à son tour la tournure que prenait les événements.

Les déductions de son beau Serdaigle l’amusèrent. Un léger rire se faufila hors de ses lèvres et elle tourna son visage vers lui. Son regard venait de retrouver sa douceur.

- Pas tout à fait. Le Professeur Wilkes est victime de l’amour de Bulstrode. Quant au Professeur Fenwick, je ne sais pas quelle relation il entretient avec Wilkes. Est-ce que Skeeter dit vrai ? Si c’est le cas, grand bien leur fasse. Peut-être te l’ai-je déjà dit, mais Fenwick m’a mise en garde contre le prof de botanique entre autres choses. Je ne sais toujours pas pourquoi. Une chose est sûre, il est dans le viseur de Millicent et elle ne lâchera pas son bout de viande facilement. Mais je ne veux pas que ça gâche ton Noël, alors ne nous en préoccupons p…

Trop tard. Tandis qu’elle s’apprêtait à boire son jus de citrouille, Eléanor perçut le mauvais tour des deux Serpentards. Bien qu’en colère vis-à-vis de son professeur, elle ne put souffrir d’être témoin de cette injustice plus longtemps. Sa paume frappa la table tandis qu’elle se mettait debout, excédée.

- Est-ce que vous allez laisser cet homme tranquille à la fin, bande de vautours ?! cria-t-elle à l’adresse des Serpentards. Tout ça pour un stupide article, une mort dont on ne sait rien, et une bonne femme qui cherche le moindre ragot pour en faire une bombe. Laissez-le-tran-quille et laissez-nous profiter de Noël en paix.

Sa poitrine se soulevait au rythme de sa colère. Ses joues étaient d’un rouge coquelicot tandis que ses yeux continuaient de lancer des éclairs que ce soit sur les Serpentards ou sur ses deux professeurs. Le sentiment de gêne n’était pas loin et après un silence de plomb, elle se rassit enfin, non sans murmurer un « Excuse-moi » au Serdaigle. Qu’avait-elle conseillé au Serdaigle déjà ? De ne pas s’en mêler ? Quelle ironie. Difficilement, elle porta une fourchette de purée de céleri jusqu’à ses lèvres. Elle n’avait désormais qu’une hâte : s’isoler avec Kevin loin de la Grande Salle et de ses tensions puériles.

Codage par Libella sur Graphiorum

L’aide inespérée de Flora la mit en joie. Son sourire était carnassier. Vite vite vite ! Tout près du Professeur Wilkes, son cœur palpitait, ses joues étaient cramoisies et elle faisait tout pour cacher ses ongles. Dans quelques secondes, il prendrait conscience qu’elle seule pouvait le satisfaire. La mascarade de l’auror tomberait à l’eau ! Il ne pouvait plus fuir ni mentir !
A tout instant, elle s’attendait à voir la maison des Serpentards apparaître sur ses ongles. Personne n’aimait les serpents, la maison qui regroupait le plus de mangemorts et de partisans au Lord. Mais rien ne se passa. Rien. Voilà maintenant qu’il les menaçait. Que n’aurait-elle pas donné pour lui décocher un uppercut et lui exploser ses belles dents. Furieuse, Millicent se mordit la langue pour ne pas répliquer. C’était une mauvaise blague !! Dans sa tête, elle l’insultait de tous les noms. Comme tous les aurors, Fenwick était hypocrite et lâche. Elle n’avait cependant pas dit son dernier mot ! Son attention fut alors rappelée par son professeur de botanique. Contre sa poitrine, elle sentit alors une étrange sensation. Les yeux étincelants, ça ne pouvait être que la main de son professeur ! Elle n’osa pas baisser le regard pour confirmer.
Elle comprit bien vite qu’elle se fourvoyait, laissant un voile de tristesse éphémère dissimuler son regard. Celui-ci disparut aussitôt sous le sourire et la complicité soudaine qu’elle partagea avec son professeur.

- Je … Je … Je…

Elle bégaya. « Buvez, Professeur, buvez » pensa-t-elle les yeux obnubilés par lui. Mais elle déchanta bien vite à sa proposition. Elle boire de l’alcool ? Elle boire son propre Whisky ? Non ! Mais pouvait-elle seulement refuser ? Partager le même verre que son professeur … D’une main peu assurée, elle attrapa le verre et commença à le porter à ses lèvres quand soudain son amoureux se mit à rire. Enchantée par ce doux son, elle se déconnecta de la réalité un bref instant, sans quitter son verre pour autant. Il était si charmant ! Les yeux en cœur, elle observa son sourire, s’en imprégna et chavira quand il prit leur défense. Cet homme était un véritable Serpentard ! Prends ça dans les dents, Fenwick ! Victorieuse, elle lança un regard mauvais à ce dernier et à nouveau … déchanta.

- Vous … vous … vous partez ?

Mais ce dernier mot se perdit dans sa gorge. Il partait en plus sans sa bouteille…et surtout sans elle ! Pourquoi donc ? Elle aurait pu adoucir la mélancolie de son regard, sans compter qu’elle avait tout d’une princesse moderne pour l’accompagner ! Finalement, cette soirée finissait mal pour elle. Alors, au comble du désespoir, elle vida le verre cul sec en se détournant pour cacher son mal être. Millicent eut tout juste le temps de maudire son erreur que déjà, le charme opérait.

- Oh mon dieu ! OH MON DIEU ! gémit-elle en apercevant son reflet dans le verre.

Qu’elle se trouvait belle ! Qu’elle se trouvait charmante ! Comment avait-elle pu passer à côté d’une telle bombe, une telle déesse ?! Elle n’avait pas besoin de Lui, n’avait besoin de personne (en Harley Davidson), elle se suffisait amplement !Tant et si bien, qu’elle embrassa son reflet sur le verre, à pleines lèvres, avant de lui murmurer :

- Tu es parfaite, parfaite, parfaite !

Vite elle devait se trouver un miroir afin de se contempler et de s’aimer en paix.

- Est-ce que quelqu’un a un foutu miroir ? demanda-t-elle d'une voix forte sans plus faire attention à la honte que lui apportait ses ongles. Qu’on me donne un miroir, maintenant !!

Millicent se prit alors un petit cognard qui lui percuta la pommette. Elle cria plus sous le choc que sous la douleur. Fébrile, elle se tâta du bout des doigts le point d’impact. Son visage vira au rouge et elle se tourna vers sa besta, de l’autre côté de la table.

- POURQUOI AS-TU OSE FAIRE UNE CHOSE PAREILLE ? T’ES DEVENUE TAREE OU QUOI ? beugla-t-elle de tout son cœur.

We wish you a Merry Christmas

Eléanor ne savait pas grand-chose de l’amour. Elle doutait fortement que celui-ci puisse causer autant de déraison et de folie. Pourtant, une part d’elle était sensible aux agissements de la Serpentard, comme si pour la première fois, elle voyait une lumière dans ce Bouledogue grossier. Est-ce que cela excusait ses actes pour autant ? Sûrement pas. Quant à la Carrow, elle cristallisait sa haine pour les verts et argents. Si elle essayait de ne pas généraliser, il lui était compliqué de considérer les Serpentards comme pouvant être différents les uns des autres. Aussi leur présence la mettait dans un certain état de stress. Mais là, c’était le pompon. Elle tremblait de colère, aussi discrètement que possible. Ses joues étaient rouges et la honte apparut dans son regard au moment où son cher professeur de stage la rabroua. Regrettait-elle d’être intervenue ? Absolument pas. Même si, bien sûr, elle aurait préféré ne pas le faire devant Kevin. Il est vrai, toutefois, qu’elle s’était mêlée de choses qui ne la regardaient. Sauf qu’Eléanor n’était pas certaine que leur professeur de métamorphoses reçoive tout le soutien qu’il méritait. Enfin … s’il le méritait.

Les paroles de Kevin eurent le mérite de la rassurer un peu. Il était si compréhensif. C’était plus fort qu’elle, devant l’injustice, elle se devait d’intervenir. Sans compter que l’incident lui rappelait ce qu’elle avait mis de côté depuis le baiser qu’ils avaient échangé : les mangemorts, les morts, les accidents… L’élève qu’elle était estimait que ce n’était pas responsable. Et pourtant, elle appréciait ce qu’elle commençait à vivre un peu trop ou un peu trop tard.
Eléanor n’avait plus d’appétit. Elle essaya pourtant, et n’osa plus regarder ailleurs que vers Kevin ou son assiette. Plongée dans ses pensées à essayer de retrouver un certain esprit de Noël, elle sursauta brièvement à la proposition du Serdaigle. Une douceur coupable noya son regard et derechef, elle posa sa main sur son bras pour le rassurer.

- Oh non, je te demande pardon. C’est cette histoire qui me préoccupe. Je ne voulais pas gâcher ton repas, mange donc autant que tu veux, même si je t’interdis d’être malade, le taquina-t-elle. Je vais emporter quelques prévisions pour après, d’accord ? J’ai promis de rendre ton premier Noël inoubliable, et je compte bien réussir !

Eléanor esquissa un sourire qu’elle voulait aussi rassurant que rayonnant, mais celui-ci ne monta pas complètement à ses oreilles. Il y avait pourtant de la sollicitude dans ses paroles, elle était sincère. Soudain, les gémissements de la Bulstrode la firent sursauter. Ce Noël tournait à l’orage. Aussi, la Poufsouffle déplia sa serviette et commença à y glisser des muffins au chocolat blanc, des sucres d’orge, des sablés et des fondants au chocolat. Pour faire bonne mesure, elle « emprunta » quelques pétards toute en discrétion. Fin prête, elle se tourna dos aux Serpentards pour ne voir que le Serdaigle et les Gryffondors qui remplissaient leur bout de table.

- Où veux-tu aller après ? interrogea-t-elle tout en patientant sagement. J’aurais bien aimé me promener sous la neige, mais peut-être qu’on serait plus tranquille …

Elle baissa la voix pour chuchoter :

- … dans la salle-sur-demande, non ?

Une fois l’estomac de Kevin suffisamment rempli, les deux tourtereaux se levèrent. C’était sans compter l’arrivée de Dobby. La Poufsouffle gratifia l’elfe d’un grand sourire avant de prendre la paquet, non sans une certaine hésitation. Vu ce que l’elfe leur avait réservé ce soir, elle n’était pas certaine de vouloir l’ouvrir. Pour autant, elle le remercia, recula un peu de Kevin pour poser le cadeau entre eux, sur le banc, et le déballa.

- Une mallette ?

Elle l’ouvrit, curieuse et resta bouche bée devant son contenu. Un rouge pivoine aux joues, Eléanor regarda paniquée à droite et à gauche, afin de vérifier que personne n’avait vu son contenu. Aussitôt, elle referma son cadeau et leva des yeux confus sur le Serdaigle. Devait-elle donner la valise à Dumbledore ? Si elle la conservait, elle enfreignait le règlement. Mais d’un autre côté, si cela venait de Dobby… Et puis, ils ne pouvaient pas se souler avec si peu, si ? Non non non, elle ne pouvait pas enfreindre le règlement le soir de Noël !

- Je …

Elle posa sa baguette sur la malette et murmura un reducto pour la glisser quelque part à l’abri.

- … suis une Ecossaise. Allons voir le Sapin, tu veux ? proposa-t-elle dans un sourire complice.

Codage par Libella sur Graphiorum

Prête à en découdre sauvagement avec Daphné, Millicent bondit vers sa meilleure amie avant d'être arrêtée nette par son reflet, miraculeusement apparu dans un plat vide. Derechef, elle se pencha dessus. Un ronronnement de plaisir se fit alors entendre. Ses joues étaient rouges de plaisir et d'amour. Doucement, elle passa un doigt sur le plat, comme pour caresser la joue de son reflet.

- Miroir magique sur la table, qui est la beauté parfaite et pure ? (elle prit une voix virile) C'est toi ma Millicent, toi et rien que toi !

A nouveau, elle ronronna de fierté, avant d'être interrompue sauvagement par ... un elfe de maison.

- Qu'est-ce que tu veux toi ? Tu veux ma photo c'est ça ? Je te comprends, je suis belle à tomber ! Un cadeau ? Pour moi ? Oh mais quelle merveilleuse attention ! Tu as raison, ma beauté devrait être loué ! OFFREZ-MOI DES CADEAUX BANDE DE LAIDERONS !

Elle ouvrit le sien, oubliant de se demander s'il ne venait pas de son Professeur Wilkes. Actuellement, cet homme n'existait plus, ni dans sa vie, encore moins dans son coeur. Heureuse de découvrir des chocolats somptueux - à sa hauteur ! - elle s'apprêtait à en manger un quand soudain tous s'envolèrent sans demander leur reste. Fort heureusement, les réflexes de Millicent n'avaient d'égal que sa gourmandise ! Elle réussit à en attraper un, l'enfourna dans sa bouche et hurla aux autres, la bouche pleine de chocolat :

- Meuaih reuv'nez !

Elle chercha bien à les attraper, sautant ici et là. Seulement Peeves s'était déjà mis en chasse pour en faire ses projectiles personnels. Aussi Millicent cria-t-elle avant de se couvrir de ses bras et de partir en courant de la Grande Salle. Personne ne toucherait à son visage ! Elle trouverait un coin tranquille pour s'observer, se parler et s'aimer, car elle seule savait y faire.