[Orcus] rencontre fortuite ...

*Ses yeux s'écarquillèrent et il pouffa en t'imaginant un genou à terre devant lui. Il se retourna juste à temps pour voir ton regard changer soudainement. Un voile de tristesse t'envahit sans qu'il ne parvienne à comprendre pourquoi. En te voyant boire au goulot, il ne put retenir sa main qui se plaça doucement sur la tienne pour baisser la bouteille alors qu'il cherchait à capter ton regard. Il haussa un sourcil devant ton excuse, non tu ne l'avais pas dupé, mais il comprit que tu ne voulais pas t'attarder sur cette pensée, il fit un grand sourire enfantin.*

- Alors allons faire des folies !

*Il te suivit jusqu'à la piste

- C'est le fait qu'il y est des choses qui déraille en nous qui fait la beauté des êtres humains. Vous devriez prendre ça comme un compliment, avoir un psychique complexe fait de vous un être sensible et intelligent, même si ça vous condamne aussi à être plus malheureux que les simples d'esprits. Petit conseil, ne redites jamais ça en présence d'une femme ! Lorsque le duo est composé de danseurs, il n'en est pas un qui dirige plus que l'autre, l'harmonie vient de leurs ressentit et écoute respectifs !

*Il s'avança vers toi et saisit la main que tu lui tendais. Il suivit ton mouvement puis tira doucement pour que vous vous rapprochiez, lorsque tu fus près de lui il te glissa à l'oreille*

- J'aurais été déçu en effet.

*Il vous fit pivoter et tendit son bras pour vous éloigner à nouveau, un grand sourire sur les lèvres. Nouvelle pression pour te ramener près de lui. Il plaça alors sa seconde main tendue vers le bas, attendant de recevoir la tienne.*

*C'était plutôt une boule d'inquiétude et du remord, parce qu'il savait qu'il aurait pu au moins essayer de se battre plus fort contre la décision de sa mère. Elle n'en aurait probablement fait qu'à sa tête et pour bien le lui faire comprendre, aurait chargé ses elfes de le sortir du manoir à coups de pelles, mais il avait été trop lâche pour au moins essayer.
Face à face, ta main dans la sienne. Il marqua un léger tant d'arrêt pour entamer sa réponse.*

Je veux bien être qualifié de complexe, mais vous auriez tort de me voir comme un dépressif. Je vois plutôt le verre à moitié plein et je compte bien le remplir jusqu'à ce qu'il déborde. Et vous Mr Fenwick, à moitié plein ou à moitié vide ?

*Il se laissa attiré par ta poigne.*

Vous me faites du gringue et maintenant vous me donnez des conseils pour me recaser ? T-t-t, vous êtes d'une telle inconstance !

*Dit-il sur le ton de la plaisanterie.*

Il faudra que vous me montriez ça. On m'a toujours appris qu'il y avait des leaders et des suiveurs, dans la danse comme pour le reste. Enfin vous dites ça, mais vous semblez aimer diriger mes pas.

*Il prononça la dernière phrase plus bas alors que tu venais de lui chuchoter quelques mots à l'oreille. Il te confia toutes ses mains de bonne grâce.*

Ça ne me dérange pas... mais je dois reconnaitre que c'est toutefois une première. Pardonnez-moi d'avance si je vous marche sur les pieds, je vous promets que ça n'arrive jamais d'ordinaire.

- Oh mais je ne vous ai jamais vu comme un dépressif ! Hum … à moitié plein. Je crois en la vie et en l'humanité, certains y voient là de la folie (petite pensée pour Alastor), mais … je suis juste incapable de condamner quelqu'un et lui tourner le dos sur le seul prétexte qu'il a fauté.
- Ce sera avec plaisir ! Mais plutôt lorsque nous serons plus sobre, pour l'instant, amusons-nous !

*Il t'adressa un clin d'oeil en saisissant ta seconde main qu'il fit monter doucement. A ta remarque, il haussa un sourcil interrogateur*

- Oh mais c'était seulement le temps que chacun de nous apprivoise l'autre …

*Il te sourit avant de te faire tourner sous son bras. Tu avais sans nul doute réussi ton coup. Entre l'alcool et ta compagnie, le visage de Quinn avait momentanément déserté ses pensées. Elle l'avait quitté comme lui l'avait fait quelques heures auparavant, à un détail près : il l'avait laissé seule dans la forêt alors que lui était à présent en bonne compagnie. Il poussa un soupir d'aise alors qu'un sourire semblait s'être gravé sur son visage. A cet instant, il était heureux.*

- Changeons alors pour que vous soyez plus à l'aise !

*Alors que la danse te ramène vers lui, il en profite pour te glisser à l'oreille, moqueur*

- Et puis je tiens à mes petits pieds délicats !

*Il laissa son corps se mouvoir sur la musique mais sans plus te guider, attendant gentiment que tu prennes les choses en main.*

Si en début de soirée vous m'aviez dit être un optimiste, je ne vous aurais pas cru !

*Face à face, il leva nos mains enlacées et posa ton autre main sur son épaule. Il posa sa paume droite sur le milieu de ton dos et se mordit la lèvre pour retenir encore un peu son rire.*

Dans ce cas, faisons ça dans les règles de l'art.

*Il fit quelques pas face à face, histoire de se calquer sur le rythme, puis leva son bras pour te faire tourner à son tour. Il te ramena vers lui, mais de sorte que tu lui tournes le dos. Il te guida alors vers sa gauche puis te fit revenir à sa droite avant de lever ses bras une nouvelle fois. Il tourna autour de toi et t'attira vers lui pour se retrouver les yeux dans les yeux. Il leva nos deux bras enlacés pour papillonner autour de ton corps avant de te repousser, ne te retenant plus que d'une main. Cette fois, il ne put s'empêcher de rire devant cette chorégraphie digne d'une comédie musicale, d'autant plus qu'il t'avait envoyé valser dans les plumes d'un volatile ayant dépassé l'âge de se trémousser sur ce genre de musiques.*

Pardon, c'est notre première fois.

*S'excusa-t-il en te contournant tout en caressant ta taille de son bras, t'invitant ainsi à suivre son mouvement. Il te ramena dans une position conventionnelle et reprit ses pas tout sourire jusqu'à la fin de la musique où la mélodie cadencée céda sa place à un air plus doucereux. Il s'éloigna de toi, haletant et s'inclina pour te faire un baisemain digne d'un conte de fée.*

Merci d'avoir accepté mon invitation, ça me touche de ne pas avoir eu besoin de vous ensorceler pour vous y contraindre.

*Il suivit tes moindres gestes, en une danse plus ou moins harmonieuse. Il rit lorsque tu positionnas sa main sur ton épaule et se prit au jeu en se déhanchant au rythme de la musique. Mais voilà que tu exploses de rire et l'envoies valser contre un pauvre vieux monsieur. Rouge de honte, il se releva un peu maladroitement en s'excusant avant de revenir auprès de toi.*

- Si vous ne voulez plus de moi comme partenaire dites-le tout de suite plutôt que m'envoyer dans les bras d'un autre !

*En revoyant la scène dans sa tête il ne peut s'empêcher de rire à son tour. Vous enchainez les pas, sans plus d'incident cette fois. La musique s'arrête, enfin ? déjà ? il ne saurait dire. En réponse à ton baisemain il fait une révérence de princesse, mimant une fausse robe mais sans te quitter des yeux, juste pour savourer le sourire qu'il voit sur ton visage.*

- Oh vous savez, il existe des centaines de façon d’ensorceler ! *petit clin d'oeil*





*Lorsque les premières notes raisonnèrent à son oreille, un petit sourire provocateur éclaira son visage. Il se rapprocha de toi et te glissa à l'oreille.*

- J'espère que vous n'êtes pas fatigué...

*Il recula alors doucement pour regagner le centre de la piste déserte où il commença quelques pas de danse contemporaine. Il n'était plus qu'un corps. Son esprit s'était envolé sur la musique tandis que son corps ne devenait que mouvement. Il variait ondulation et gestes saccadés, s'accordant à la mélodie. Il ne te quittait pas du regard, il faisait des gestes d'ouverture pour te laisser la possibilité de t’immiscer dans sa danse. Petite glissade vers toi, sa main part de ton épaule pour glisser le long de ton bras jusqu'au bout de tes doigts mais sans les saisir. Son mouvement l'entraîna à nouveau au centre de la piste où son corps effectua une torsion, tournant sous sa tête renversée. Viendra, viendra pas ? Il était bien incapable d'anticiper ta réaction. Oserais-tu venir le rejoindre ? ça en dirait long sur toi mine de rien, et il espérait vraiment que tu le rejoindrais.*

Je ne suis pas très possessif, mais ce n'était tout de même pas mon intention.

*Il suivit du regard le vieux sorcier quitter la piste avec une légère boiterie, puis reporta son regard vers toi.*

Définitivement pas, mon idée secrète était de me débarrasser d'un potentiel rival bien sûr.

*Il se mordit la lèvre pour s'empêcher de rire alors que le sorcier lui lançait déjà un regard noir chargé d'éclairs. Il était claudiquant mais avait l'ouïe fine, le bougre ! Il ricana toutefois à ta fausse courbette. Il aurait des difficultés à te regarder dans les yeux lors du prochain conseil de classe.*

Fatigué, moi ? Jamais.

*Dit-il alors qu'il reprenait une grosse bouffée d'air. Oui bon, Orcus n'était pas un grand sportif. En dehors de ses périodes d'expéditions (et Merlin que les premières semaines étaient rudes !), le seul sport qu'il pratiquait assidûment en dehors de l'oisiveté était celui censuré pour les moins de 17 ans. Il observa tes pas pour le moins surprenant. Il arqua un sourcil durant sa contemplation, lui ne connaissait que les bonnes vieilles danses de salon enseignées dans les familles bourgeoises. Lorsqu'il sentit ta caresse sur son bras qui résonnait comme une invitation, il prit peur. Peur que tu le trouves ridicule alors même qu'il était connu pour n'avoir que peu de limites dans certains milieux. Il marmonna pour lui-même.*

A l'immédiateté...

*Il vola un shooter passant à sa portée sur le plateau d'une serveuse et le lui rendit vide aussitôt. Il prit une nouvelle inspiration, mais de courage cette fois et te rejoignit, te répondant sur un ton caressant.*

Dans ce cas, avec mon accord que vous avez déjà conquit, c'est à votre tour de m'ensorceler Mr Fenwick. Est-ce pour affuter vos talents de danseur que vous nous avez quitté pendant 15 ans ?

*Demanda-t-il avec une pointe de provocation, mais surtout pour utiliser son talent oratoire afin de camoufler son manque d'assurance.*

*Il perçoit ton hésitation, mais il ne saurait dire qu'elle en est la raison. Il s'amuse de ta surprise et le shooter que tu prends pour te donner du courage ne lui échappe pas. Toutefois, quand tu viens vers lui et relèves son défi il est aux anges. Il fait semblant de ne pas remarquer que tu ne sembles pas très à l'aise mais te tend tout de même sa main pour te guider. Lorsque vos mouvements vous rapproche il susurre.*

- Vous n'y pensez pas ? Après ce que vous venez de faire, jamais je n'irai voir ailleurs.

*Il s'éloigne à nouveau de toi, exécute quelques mouvements avant de poser dans un geste ample et lent sa main sur ton torse. Il tourne alors autour de toi, laissant sa main glisser. Elle passe sur ton pectoraux droit, glisse sur ton avant-bras, longe ton omoplate, le bas de ta nuque, ton second omoplate pour se retrouver à nouveau sur ton torse, non sans une dernière caresse sur ton bras. Il exerce ensuite une légère pression, il se cambre et passe son son propre bras. Sa main remonte vers ton épaule, où l'autre va la rejoindre. Elles glissent toutes deux le long de ton bras, alternant contact et simple effleurement. Arrivées à ta main, il poursuit son mouvement dans ton dos. Il glisse le dos de sa main à l'intérieur de la tienne, posée contre ton dos, tandis qu'il pose sa main droite sur ta taille pour que vous avanciez d'un pas, ensemble. Sa bouche et à hauteur de ton oreille lorsqu'il murmure*

- Je ne vous ai jamais quitté.

*Une note de rupture dans la musique et il s'éloigne rapidement de toi, te laissant à nouveau libre de tout mouvement.*

*Avec ton aide, il arrivait à peu près à trouver ses pas, puisant son inspiration dans les danses qu'il avait apprises chez un ami philanthrope cubain dont il avait tant tiré profit qu'il aurait dû s'en sentir honteux. L'alcool faisait le reste.*

T-t-t. Je ne me laisse pas bercer de paroles tendres si facilement Mr Fenwick. Vos promesses, fussent-elles aussi douce que la robe d'une licorne, ne saurait gagner ma confiance sans les actes.

*Il s'éloigna en même temps de toi et se dandina sur la musique lorsque tu le surpris à nouveau en le caressant. Il se laissa faire, immobile, il ferma même les yeux pour mieux savourer tes contacts tantôt appuyés, tantôt fuyants. Orcus était loin de s'imaginer que Fol Œil t'avait donné pour mission de le surveiller, doutant que le vieux fou s'était suffisamment engouffré dans sa paranoïa pour la partager avec d'autres. Que tes gestes soient sincères, intéressés ou le délire de l'ivresse, tu venais de mettre le doigt sur son plus gros point faible : il avait désespérément besoin qu'on l'aime, fusse le temps d'un jeu éphémère. Il frissonna lorsque tes doigts effleurèrent sa nuque et allait glisser ses phalanges entre les tiennes lorsque tu rompis tout contact, encore une fois.

Les yeux d'Orcus tournèrent dans leurs orbites jusqu'à l'elfe jouant de la trompette, comme s'il cherchait une réponse dans son regard globuleux. Il se retourna alors et s’avança vers toi en rythme sur la musique. Il te fit face sans te toucher, faisant des petits pas à gauche puis à droite en cadence, te suivant à chaque fois que ton rythme t'amenait à te décaler. Il finit par reprendre ta main, la tenant haute dans la sienne et glissa l'autre sur ta nuque. Il s'approcha de toi pour te glisser un aveu à l'oreille.*

Je dois vous avouer que je déteste les aurors.

*Il éloigna lentement sa bouche de ton cou jusqu'à capter ton regard le temps d'un battement de cil, puis posa ses lèvres sur les tiennes... Le petit elfe émit alors une énorme fausse note qui n'était pas sans rappeler la flatulence d'un troll.*

- Je vous aurez cru bien naïf si vous m'aviez accordé votre confiance derechef !

*Il réfléchit quelques instants avant d'ajouter*

- Et à travers quels actes pourrais-je gagner votre confiance ?

*Il continuait de danser, observant tes pas, tu te débrouillais bien pour quelqu'un qui hésitait à se lancer. Il s'arrêta net en sentant ta main sur sa nuque. Mais ce qui le surpris le plus c'était ta révélation. Non pas qu'il ignorait ce fait mais ... pourquoi le lui dire ça, maintenant ? Pourquoi le rappeler à sa fonction d'auror alors qu'il s'amusait enfin ? Les pensées qui se bousculaient dans son esprit furent brusquement interrompu par le contact de tes lèvres sur les siennes. C'était doux, et plutôt agréable. C'était une sensation nouvelle aussi pour lui qui n'avait encore jamais embrassé d'homme et que rarement des femmes. Auror. Ta phrase lui revient à l'esprit et l'image de Maugrey s'imposa à lui. Mais qu'était-il en train de faire ? Il posa doucement ses mains sur tes épaules, une façon de te faire revenir à la réalité. Il se détacha doucement de ton emprise et murmura.*

- Je crois que nous avons trop bu M. Wilkes...

*Il ne put s'empêcher de sourire en relevant les yeux juste à temps pour voir le regard de l'elfe sur eux.*

- Je crois que Monsieur l'Elfe est déçu de ne pas avoir été l'heureux destinataire de votre baiser !

*Il ajouta plus haut à l'adresse de l'elfe en question*

- Une prochaine fois peut-être *petit clin d'oeil*

*Rouge de honte ou de colère ? il détourne le regard et se remet à jouer derechef. Il quitta la piste de danse, te tenant toujours, la démarche incertaine.*

*Lorsque tu le repoussas, Orcus ne cessa de t'observer silencieusement. Son regard ne vrilla même pas d'un millimètre lorsque tu tentas de détourner l'attention sur le petit elfe. Il avait gardé la bouche entre-ouverte et finit par se mordre la lèvre. Il finit par reprendre la parole, un sourire de politesse étirant légèrement sa bouche.*

Vous avez peut-être trop bu, mais moi... j'ai à priori seulement oublié ce qui est de la séduction et ce qui n'en est pas. Veuillez m'excuser Mr Fenwick, je vous ai cru de ce genre là l'espace d'un instant.

*Il te suivit en dehors de la piste, ta raccompagnant jusqu'au bar pour que tu y trouves un appui plus sûr. Il allait devoir réaffuter son ensorcellement pour forcer des gens à danser avec lui, et bouse !*

J'espère que vous ne m'en tiendrez pas rigueur ? La rumeur qui dit qu'on ne doit jamais tourner le dos à un... disons "débauché", est fausse, je vous le promets.

*Il reprit place sur son tabouret et eut la bonne surprise de voir qu'un cocktail semblable au premier avait été posé à son intention. Il tourna la tête vers la prostituée puis vers le barman, ignorant auquel des deux il devait des remerciements. Puis, s'adressant à toi.*

Vous habitez vers quel coin ? Je ne sais pas si vous serez en état de transplaner, mais sachez que même torché, je ne me suis jamais *rarement* desartibulé. Quant à votre question de tout à l'heure sur la confiance... partons simplement sur une base de temps et de bienveillance.

*Il vida presque entièrement son verre et chercha à tâtons son étui à cigarette dans sa veste.*

*En reportant son regard sur toi il sent qu'il a merdé. Mais entre l'alcool et la danse sa tête lui tourne comme dans un moulin et c'est non sans difficultés qu'il parvient à s'assoir au comptoir.*

- Ce, ce n'est pas une question de bord si c'est ce que vous voulez dire. Mais il se trouve que je ne vous connait que depuis peu... et ... évidemment le manque de confiance est réciproque. Au fond je ne sais pas qui vous êtes même si je doute que vous soyez un être foncièrement mauvais et ...

*Il s'interrompit en te voyant boire aussi vite le contenu de ton verre. Puis il pinça l'arrête de son nez entre son pousse et son index, dans une vaine tentative de retrouver les idées claires.*

- Mais co... comment faites-vous ? Vous ... vous avez bu plus que moi mais vous ne semblez pas en subir les conséquences ...

*ça lui tournait vraiment trop, il laissa dodeliner sa tête de gauche à droite ce qui le soulagea un temps seulement. Il bondit sur ses pieds, pensant que s'il canalisait son énergie sur quelque chose ça l'aiderait mais ...

1-2 : il trébuche et s'affale face contre terre, un peu assommé.
3-4 : il trébuche, tu tentes de le rattraper mais vous finissez tous les deux allongés sur le sol.
5-6 : il s'affale sur toi et s'endort sur ton épaule

Le membre 'Benjy Fenwick' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

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'Dé' :

Je vous l'ai dit, je tiens très bien l'alcool. Vous omettez dans votre décompte, les verres que vous avez pris avant que je ne vienne vous extraire de votre morosité. En réalité, c'est vous qui avez bu deux fois plus que moi. Rassurez-vous, je le suis peut-être moins que vous, mais je suis ivre tout de même, sinon jamais je n'aurais osé vous embrasser.

*Et il acheva son verre. Il aurait tout de même besoin d'une potion anti-gueule de bois le lendemain, laquelle, chaque poivrot le savait bien, ne fonctionnait pas.*

Je ne vous demande pas d'explications. Mais de mon expérience, on vit à une époque où ouvrir son cœur est plus dangereux qu'ouvrir ses cuisses. Si vous devez connaître parfaitement l'autre, alors vous ne devez vraiment pas souvent vous envoyer en l'ai... Mr Fenwick ? Mr Fenwick ???

*Tu t'étais endormi, affalé sur son épaule. Orcus pencha la tête pour t'observer, un sourire qui avait quelque chose d’attendri embellissant son visage. Il chuchota à ton inconscient.*

Vous pourrez toujours faire appel à moi si d'aventure vous aviez besoin de divertissement...

*Il tourna ensuite la tête du mieux qu'il put pour balayer la salle, tout mouvement étant périlleux. Il se remémora la présence du troll dans son dos et s'imagina lui demander de te porter tel un sac à patate, avec toute la douceur qui lui était propre, jusqu'à te jeter dans le caniveaux en guise de petite vengeance. Mais le botaniste se mit mentalement une tape en se traitant de "vilain Orcus !". En outre, il prenait le risque de t'abimer ce qui serait vraiment dommage. Il poussa un soupir et demanda de l'aide à Elsa, la catin. Ensemble, ils te soulevèrent et te menèrent jusqu'à une chambre à louer pour la nuit. Ils te déposèrent au mieux sur le lit, lui se penchant une dernière fois sur toi, repoussant avec tendresse une mèche de tes cheveux.*

Je suis heureux de vous avoir fait rire.

*Il papillonna des cils avec ce même sourire énigmatique puis rejoignit la prostituée à l'embrasure de la porte. Il lui murmura quelques mots tout en lui glissant quelque chose dans la main.*

C'est un auror, veillez à ce qu'il ne reçoive rien de plus qu'un jus de citrouille à son réveil. Vous avez trouvé un client pour la nuit.

*Il glissa une main sur la joue de la jeune femme et embrassa sa tempe. Il sortit aussitôt en évitant un dernier regard vers l'homme souffrant d'un coma éthylique. "Vilain Orc... chut !". Elsa te rejoignit, nue comme au premier jour, venant se coucher contre toi afin que le lendemain, des questionnements sur ta belle moralité te fassent plus souffrir encore que la migraine à laquelle tu n'échapperais pas. Le botaniste rentra chez lui, à 300 mètres de là, l'esprit presque serein.*

*Benjy se réveilla en sursaut le lendemain, et pour cause, il n'était pas dans son lit. Il ouvrit les yeux et constata avec effrois que la pièce qui l'entourait n'était effectivement pas sa chambre... A peine eut-il soulevé la tête pour en voir plus que la douleur la lui fit retomber sur l'oreiller. Il avait l'impression qu'elle était prise dans un étaux. C'est seulement à ce moment là qu'il sentit une présence à côté de lui dans le lit. Elle vint se coller à lui et passa une jambe sur le siennes. Il écarquilla les yeux et tourna la tête pour découvrir avec horreur le visage endormi d'une femme inconnue. Il tenta de se dégager mais ne parvint qu'à réveiller la femme qui le regarda avec ses yeux de biches aguicheurs. Elle posa ses mains sur son bras et déposa un baiser sur sa joue en murmurant.*

- Bonjour mon bel auror !

*Benjy récupéra son bras et se redressa, furieux qu'en plus elle sache qu'il est auror. Il s'assit au bord du lit et prit sa tête entre ses mains, tentant en vain de se remémorer la soirée d'hier. "C'est impossible ... une chose pareille n'aurait jamais pu se produire." La femme revint simplement couverte du drap, avec verre de jus de citrouille à la main et le lui donna. Il haussa un sourcil et la regarda un temps avant qu'un flash de la soirée d'hier ne lui revienne à l'esprit. La prostitué ! Il se souvenait clairement de son visage à présent quand elle était venue se frotter contre lui. Mais alors c'est pire que ce qu'il ne pensait... Il venait vraiment de passer la nuit avec une prostituée ? Il ne pouvait se résoudre à cette idée. Lui, un débauché ? Mon dieu l'horreur ... Et si ça venait à se savoir ? Un auror dans les bras d'une prostituée ? Sûr qu'il serait chassé du ministère à coup de pied ... Il jeta un regard circulaire à la pièce, à la recherche de ses vêtements. Il n'avait aucune envie de rester plus longtemps dans cette situation tellement compromettante. Il ne savait même pas quelle heure il était... Vêtements ? Une lumière se fit dans son esprit alors qu'il baissa son regard vers son corps, recouvert de ses habits. Il avait passé la nuit complétement habillé. Ce qui signifiait que ... Il releva la tête vers la fille qui enfilait ses bas et oubliant momentanément son mal de tête fonça dessus. Il la saisit et la plaqua contre le mur en mesurant sa force. Elle lui adressa un regard surpris avant de murmurer.*

- Oh je vois, monsieur est de ce bord ...

- Il suffit !

*lui répliqua-t-il sèchement, ce qui suffit à la faire taire. Il la maintint contre le mur en la regardant droit dans les yeux.*

- Qui vous a payé pour passer la nuit dans ce lit ? Qui ?

*voyant qu'elle n'était pas décidée à lui répondre il murmura à son oreille.*

- Puisque vous savez que je suis auror, je peux très bien vous faire arrêter pour prostitution ... et puis je pourrais même ajouter que vous m'avez drogué pour ensuite abuser de moi librement ...

*C'était petit. Il détestait se comporter ainsi et menacer cette femme. D'autant plus que ça lui était facile. Il s'en voulut de s'être emporté ainsi et relâcha immédiatement la femme avant de s'éloigner d'elle en lâchant d'une voix à peine audible un "désolé". Il partit chercher sa veste, et sortit quelques billets de son portefeuille. Il lui devait bien ça, après tout, elle n'y était pour rien dans cette histoire. Honteux, il baissa le regard et fit demi-tour pour repartir. Juste avant qu'il ne franchisse la porte, une voix s'éleva du fond de la pièce, douce comme une caresse.*

- C'est Orcus Wilkes.

*Il se figea sur place, en entendant ce nom des souvenirs de la soirée lui reviennent par flash. Il releva la tête pour un dernier regard vers la prostituée, la remerciant silencieusement. Il ne connaissait pas même son nom. Puis il franchit à nouveau la porte, se faisant la remarque que sa cape à capuchon lui manquait affreusement.*