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 [Orcus] Fessée, au lit et pas de dessert !

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Echtra Wilkes
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MessageSujet: [Orcus] Fessée, au lit et pas de dessert !    [Orcus] Fessée, au lit et pas de dessert !  Icon_minitimeVen 5 Oct - 23:23


Fessée, au lit et pas de dessert !
1er décembre. La nuit venait tout juste de laisser place à l’aurore. Echtra ouvrit les yeux, un étrange pressentiment au ventre. Elle se redressa, lentement et regarda autour d’elle, sans trop savoir quoi chercher. Sa gorge était sèche. Elle n’avait pourtant pas abusé hier soir, pas plus que d’habitude du moins. Siobhan l’avait certes gardée de longues heures, insatiable. Mais ce n’était pas ce qui dérangeait la sorcière. Un rayon orangé pénétra la chambre et ses épais rideaux rouges. Avant même qu’elle ait pu avoir le temps d’interpréter ce signe, son elfe entrait en trombe dans la chambre, le journal en main. Prête à le réprimander, Echtra se tut cependant. Le visage de la créature était éloquent. Livide, ses lèvres tremblaient et ses yeux, globuleux, la suppliaient en silence. La mangemort tendit la main sans un mot et capta le journal tendu.

Les gros titres lui ôtèrent toute couleur tandis que du bout de ses doigts, elle caressait le visage de celle qui n’était plus. Interdite, sous le choc le plus complet, Echtra restait figée. C’était comme si elle attendait que la mangemort lui rapporte ce qui s’était passé. Sauf que Quinn Selwyn ne parlerait plus. Soudain, et sans crier gare – ce qui causa un large sursaut à l’elfe – elle se précipita au cœur de la Gazette. Orcus. La photo de SON fils l’observait avec arrogance et condescendance. Il aurait pu lui cracher sa victoire à la figure, l’effet aurait été le même. Il avait donc osé. Sa gorge se noua, sa main se referma autour du journal qu’elle manqua de froisser. D’autres rayons de soleil forcèrent alors le passage et éclairèrent le visage de l’auror. Lui. Elle aurait dû s’en douter ! Elle ne l’avait pas vu venir ! Le regard glacial et les lèvres pincées, Maman Wilkes referma sèchement le torchon et se leva. Derechef on vint lui apporter sa robe de chambre. La caresse de la soie ne lui apporta aucun réconfort. D’un pas qui ne laissait présager rien de bon, la sorcière atteignit les escaliers qu’elle descendit avec une lenteur horrifiante. Personne n’osait faire de bruit, le mobilier-même n’osait craquer. Une fois au salon, on lui apporta un verre de vin rouge, lequel elle but d’une traite. Un second lui fut resservi pendant qu’elle prenait place à la table pour lire les détails de cette double trahison.

Habituellement rapide à lire les nouvelles du jour, Echtra mit de longues, très longues minutes à parcourir l’article de Skeeter. Le nom lui importait peu car elle savait que toute vérité ou tout mensonge avait ses fondations. Et elle les connaissait plutôt bien. Sa main envoya alors valser son verre et elle se releva furibonde, le poing sur le cœur. Comment avait-il pu la lui arracher ? Après toutes les démonstrations qu’elle s’était forcées à faire, après les sacrifices qu’elle avait faits pour lui ! Son corps se plia en deux pour hurler sa rage et sa douleur. Ils allaient payer. Orcus comme l’auror. Ils lui avaient pris son deuxième enfant, son bouclier, et l’une des rares à compter pour elle. Et pourquoi ? De la jalousie, de la vengeance et de la fornication outrageante ! Skeeter avait raison, la mort appelait à la vengeance et Maman Wilkes serait la première à brandir les armes. Quelle folie !

Trente-six minutes et quarante-trois secondes plus tard, elle passait le seuil du Manoir et transplanait pour Pré-Au-Lard. D’un pas déterminé et rapide, elle remonta le chemin en direction du château. Marque des Ténèbres ou pas, on lui ouvrirait les portes, car elle était bien décidée à faire parler d’elle ! De son plein gré ou non, Orcus serait bien obligé de se montrer et d’assumer l’erreur fatale qu’il avait commise. Jamais elle n’avait été aussi furieuse contre lui, elle avait la désagréable impression que tout son être allait rugir de colère. Chaque pore de sa peau était tendu. C’était sa seule façon d’évacuer, sa seule façon de pleurer la disparue. Mais tandis qu’elle s’approchait de plus en plus du château, une fiole apparut dans sa main. Et sans qu’elle ne put l’expliquer, elle l’avala cul sec. Aussitôt la mangemort entama une transformation progressive. Ses bras, ses jambes, s’allongèrent ; son corps se recouvrit de poils ; sa tête fut multipliée par trois et à la place de Maman Wilkes se trouvait le sosie parfait de Touffu. Si usuellement Echtra se serait arrêtée pour s’offusquer ou détaler la queue entre les jambes, elle n’en fit rien. Rien ne l’empêcherait de confronter son Fils. En outre cette forme était parfaite pour l’occasion et duper l’ennemi. Plus tard, elle aurait le temps de se fustiger, mais maintenant, c’était l’heure de la guerre. Alors forte de ses quatre larges pattes, elle gagna les grilles et chercha à les franchir en vain. Barrières magiques obligent … Alors Maman Touffu hurla à la mort de ses trois énormes têtes jusqu’à ce que quelqu’un ait la bonne idée de venir lui ouvrir. Et alors ce serait comme lâcher le renard dans le poulailler.
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MessageSujet: Re: [Orcus] Fessée, au lit et pas de dessert !    [Orcus] Fessée, au lit et pas de dessert !  Icon_minitimeSam 6 Oct - 0:50

Fessée, au lit et pas de dessert !


*La nuit avait été longue, très longue pour le botaniste. D'abord, il avait fallu s'accorder avec Benjy, ce petit enfoiré qui le lui avait bien mis à l'envers jusque-là, au moins savait-il à quoi s'en tenir le concernant à présent, et au besoin... Ensuite, il avait fallu faire face à l'armée d'aurors et à leurs regards tantôt condescendants, tantôt suspicieux. Enfin et pas des moindres, il avait dû passer entre les griffes acérées de Rita Skeeter qui, à en juger par l'article paru ce matin, n'avait été que peu réceptive à son numéro de charme. Cette nuit avait vraiment été interminable.

Cette nuit avait surtout été celle de la privation. La privation de sommeil, l'impossibilité de vivre sa peine, de s'isoler et puis le manque de tout ce qui l'aidait à tenir debout. Il avait passé toute une nuit sobre, ce qui aurait pu être un mal pour un bien l'avait surtout mis un peu plus sur les nerfs en raison du manque. Dans la matinée, après un interrogatoire qui ne semblait jamais en finir, mais pour lequel il avait coopéré de bonne grâce pour ne pas lever plus de soupçons, il avait pu prendre une douche et se changer au ministère. Quand on travaillait au département des créatures magiques, mieux valait toujours avoir des vêtements propres sous la main. Avec tout ça, il avait peu pensé à Quinn, peu pensé aux sentiments qu'elle lui inspirait surtout. L'heure n'était pas encore à se laisser aller, pas tant que le moindre regard se porterait encore sur lui. Quant à sa blessure ? Toujours ouverte, il s'était senti incapable d'y apposer le moindre soin, comme s'il voulait étirer la dernière trace de Quinn.

Ça faisait 13h maintenant qu'elle s'était éteinte dans ses bras. Plus que tout au monde, il voulait un moment de calme. Il sentait la tension dans tous ses muscles, dans la moindre fibre nerveuse parcourant son corps. Ce matin il se sentait vieilli de 100 ans, il était au bord de l'explosion, il était à la limite de l'effondrement. C'est donc d'un pas rapide qu'il avait traversé Poudlard, officiellement pour prévenir qu'il aurait une absence de deux jours, officieusement pour récupérer quelques baies de belladone, dernier bastion de ses réserves personnelles en la matière. Il avait tracé et ignoré la voix de Millicent étonnamment fluette qui avait osé pour la première fois, et il l'espérait pour la dernière aussi, l'appeler par son prénom. Ses dispositions administratives comme les autres prises, il allait enfin rentrer chez lui, laisser sa colère, sa douleur et son dégout de tout et surtout de lui-même, exploser jusqu'à se consumer. C'était le plan, c'était ses projets pour les heures à venir et c'était parfait ainsi.

Alors qu'il arrivait à proximité des grilles et de sa libération, il dût ralentir son pas. Il tourna le visage vers la forêt et poussa un soupir suivi d'un juron comprenant l'un des nombreux synonymes désignant une femme à la petite vertu. Touffu, cette abominable créature était parvenue à s'échapper, rien ne lui serait donc épargné aujourd'hui ? Étant peu enclin à pousser la chansonnette, il jeta un sort faisant retentir autour de lui la mélodie venue se faire entendre dans on esprit. Il ne réfléchit pas au morceau, le parc était de toute façon désert à cette heure, tous étant en cours ou attendaient impatiemment de se remplir la panse. Il ouvrit enfin la grille et laissa passer l'animal.*

T'as pas intérêt à t'endormir là ou à chercher à me bouffer, ou je jure sur la tombe de mon père que je te transforme en viande hachée pour nourrir les Sombrals et les Augureys. Entendu ?

*Il lança alors un incarcerem, faisant apparaitre une corde allant de sa main au cou d'une des trois têtes. C'est alors qu'il marqua un temps d'arrêt, son regard ayant capté la pupille de l'animal où il crut discerner une lueur mélancolique, ou peut-être n'était-ce qu'imputable à la musique ? Il baissa le regard et ne dit plus rien, sa façon à lui de se montrer plus aimable envers la créature tandis qu'il capitulait, acceptant de faire un détour jusqu'à l'orée du bois.*
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MessageSujet: Re: [Orcus] Fessée, au lit et pas de dessert !    [Orcus] Fessée, au lit et pas de dessert !  Icon_minitimeDim 7 Oct - 11:35


Fessée, au lit et pas de dessert !
La musique s’éleva alors même qu’elle l’apercevait enfin. Aussitôt, elle cessa de geindre. L'homme de la situation, enfin ! Bien que furibonde et peu encline à la musique, celle-ci atteignit Echtra en plein cœur – enfin ce qui lui en restait, c’est-à-dire pas grand-chose -. Elle était insoutenable.
Sur son fils, la sorcière posa ses six yeux. Elle sut alors. Ou du moins la vit-elle, cette peine profonde, ce masque prêt à exploser tant il était fissuré. Qui mieux qu’elle pouvait le comprendre et le percevoir ? Une lueur de tristesse passa dans son regard. Qu’avais-tu fait… Pourrait-elle un jour te le pardonner ? Maman Wilkes en était difficilement convaincue. Mais surtout, elle était blessée. Son orgueil, plus particulièrement, l’était. Pour quelle foutue raison ne l’avais-tu pas appelée, elle ? Appeler un auror. N’était-ce pas la preuve que tu souhaitais la fin de Quinn ? Choisir celui-ci en plus... D'un goût particulièrement douteux si tu voulais son avis. Comment avais-tu pu croire une seule seconde, qu’elle, ta mère, avec tous les défauts qui allaient avec, l’aurait laissée faire ? Non, à ses six yeux, tu avais manqué de jugeote et jouer une nouvelle fois la carte du « fils le moins aimé du monde ». Regrettable vraiment.

Songeuse, donc, Echtra se laissa docilement faire, espérant pour toi que tu savais maîtriser la corde que tu venais de lui mettre. Un plaisir dont tu aurais grandement joui si tu avais su que c’était elle ! Enfin, dans un autre temps et dans d’autres circonstances. Car Maman Wilkes s’interrogeait en dépit de ses mauvais sentiments et cette pulsation incessante en elle. Serais-tu allé la voir ? Serais-tu venu t’expliquer en personne ou l’aurais-tu fuie encore une fois, toi qui étais chef en la matière ? Aurais-tu craint sa réaction ? Aurais-tu eu le moindre remord, la moindre culpabilité ? Avais-tu seulement songé à elle quand le crime avait été produit ? Pour la première fois depuis ta naissance, tu étais pour elle, un véritable mystère mais aussi un véritable étranger, pleinement reconnu et assumé cette fois. Vrai, elle avait cruellement manqué ton éducation.
Cette pensée fut celle de trop, et sans prévenir, elle donna un violent soubresaut à la corde pour te faire perdre l’équilibre. Elle aurait bien plaqué sa grosse patte sur toi pour t’immobiliser, mais dans sa sollicitude, elle craignait que son poids te fusse fatal. Dommage... Tu n'avais jamais eu une si grosse peluche à disposition. Poils soyeux, possibilité de se réfugier entre ses grosses pattes, de se lover contre son flanc pour avoir chaud, bref. Par conséquent elle s’en abstint et grogna profondément, d’un grognement qui n’était pas celui de la bête qui s’apprêtait à attaquer, mais celle d’une bête furieuse qui avait des choses à signaler. De toute sa hauteur – vraiment chic cette transformation ! – elle vint te toiser, le regard froid, mauvais, et terriblement annonciateur de mauvais présages. Ta liberté allait attendre. Tu aurais tout le temps d’en jouir après. En somme, tu étais bien chanceux. L’humeur plus mesquine et vengeresse, elle t’aurait fait parcourir tout Poudlard dans sa gueule pleine de bave ! Cette bave était d’ailleurs écoeurante, mais suffisant épaisse pour couler à grosses gouttes, y compris sur … toi, petit être minuscule.

Mais elle se recula à temps, d’un léger pas pour se mettre à aboyer de ses trois énormes têtes. Le son était fa-bu-leux ! Echtra s’en donna à cœur joie, c’était comme formuler tous ses reproches sans à y mettre de mots. Elle avait certes la voix qui pouvait porter, mais rien comparé à trois grandes gueules comme maintenant. Très pratique ! Une petite, infime part d’elle, espérait que le bruit rameuterait le fameux auror, car alors, elle l’aurait dévoré, littéralement.
Enfin, après avoir déversé son soûl et hurlé pour les dix années à venir, elle s’assit, silencieuse, dans l’expectative. C’était à toi de t’exprimer. Et elle avait hâte d’entendre ce que tu avais à lui dire, à lui reprocher. Car elle s’y attendait. L’un ne pouvait faire une bêtise sans le reprocher à l’autre. C’était leur jeu d’enfants à eux.

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MessageSujet: Re: [Orcus] Fessée, au lit et pas de dessert !    [Orcus] Fessée, au lit et pas de dessert !  Icon_minitimeDim 7 Oct - 22:46

Fessée, au lit et pas de dessert !


*Orcus tirait sur la corde en regardant droit devant lui, perdu dans le vide sans fond qu'était ses pensées à ce moment-là. Est-ce qu'il maitrisait les incarcerem ? Oui, plus d'une personne ayant partagé sa couche de manière éphémère pouvaient en témoigner. Est-ce que la situation aurait pu le faire rire ou au moins sourire s'il avait connu la véritable identité de ce qu'il trainait au bout de sa laisse ? Malgré l'insupportable situation, oui sans aucun doute. Il aimait trop le cynisme et l'ironie pour la bouder, même dans les pires moments. Loin des questionnements de sa mère auxquels il aurait pu répondre en toute franchise en quelques mots, il fut stoppé dans son allure de robot par le puissant sursaut de Touffu. Il se retourna en fronçant les sourcils.*

Quoi ?

*L'animal grondait, il avait presque oublié que le cerbère n'avait rien d'un gentil chien-chien, n'en déplaise au garde-chasse. Ses mâchoires se crispèrent, mais il ne recula pas, pas encore et ce malgré la forte envie qu'il avait de se carapater. Le botaniste avait passé des mois dans la jungle et des mois au département des créatures magiques, croiser des grosses bêtes antipathiques n'était donc pas une première, il avait suffisamment d'expérience pour savoir que la fuite n'était jamais une bonne option.*

Tu n'aimes plus la musique ? Tu veux que je te chante une berceuse peut-être ?


*Ou est-ce que les autres professeurs lui avaient raconté des cracs concernant la faiblesse de Touffu pour les mélopées doucereuses ?*

Bordel, j'ai pas l'intention de passer mon salaire en teinturier alors garde ça pour toi !

*Dit-il en réponse à la bave poisseuse et froide du chien. Qu'est-ce qu'ils avaient tous contre ses costumes aussi ? Quand Touffu aboya, cette fois Orcus recula d'un pas bras écartés. Puis les grosses fesses charnues du poilu se posèrent au sol, l'animal le regardant comme s'il attendait quelque chose de lui... lui servir de nourriture peut-être. Les notes de piano qui continuaient de retentir autour d'eux rendaient la situation encore plus ahurissantes.*

Ok. Tout doux... T'es aussi flippant que ton maitre, tu sais ça ?

*Il recula encore un peu plus, comptant bien attacher Touffu à l'arbre le plus proche et poursuivre sa fuite.*
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MessageSujet: Re: [Orcus] Fessée, au lit et pas de dessert !    [Orcus] Fessée, au lit et pas de dessert !  Icon_minitimeLun 8 Oct - 10:57


Fessée, au lit et pas de dessert !
Un mémo pour Naya ne serait pas alors de trop ! Mais heureusement pour tous deux, non seulement, Echtra n’avait nulle conscience des pratiques délicieusement douteuses de son fils, encore moins de son prochain rencart ! Chaque problème en son temps. Mais clairement, tu filais un bien mauvais coton !

« Aussi flippant que son maître », hein ? Morgane, seule, savait à quel point tu étais loin du compte. Maman Wilkes ne connaissait pas le dit-maître, et elle ne comptait absolument pas le connaître d’ailleurs ! Voir son fils dans une telle position d’incertitude, de malaise et de potentielle crainte la mettait de bonne humeur. Et pour cause, elle n’en avait eu que rarement ce plaisir. Généralement, c’était le père qui détenait cet honneur. Sauf qu’aujourd’hui, il était six pieds sous terre et elle, était bien là, puissante et forte de nouveaux objectifs. Orcus … Orcus … Orcus…
L’attente allait être longue. Cela faisait quoi ? Dix minutes ? Quinze peut-être, depuis que la potion avait été ingurgitée ? Le tout était de t’empêcher de fuir, encore. De toute façon, vu la qualité de ses pattes, et sa capacité, nul doute qu’elle te rattrapait avant que tu n’aies eu le temps de dire « Belladone ». Aussi tira-t-elle de nouveau sur la corde, pour te ramener à elle. Là elle allongea tout son corps poilu à tes côtés pour t’observer de ses six grands yeux bruns, ou plutôt te juger. Sa patte se leva alors et Echtra chercha à maîtriser sa force pour t’appuyer dessus et te faire asseoir. Ce qui en soi n’était pas gagné, mais elle éborgnerait son cher fils, n’est-ce pas ?

Quant à la musique, elle commençait sérieusement à l’agacer. Elle lui tapait sur le système et renforçait son humeur changeante. Car finalement, bien qu’elle rêvait de te dire ses quatre vérités, Maman Wilkes ignorait complètement comment procéder ? Elle allait crier, c’était chose certaine, mais par-dessus, tout, elle souhaitait comprendre. Contrairement aux apparences et à ce qu’elle laissait penser, ce rapprochement des dernières semaines lui avait relativement plu. C’était la première fois qu’ils avaient été aussi « proches ». Seulement, ton comportement faisait resurgir des choses en elle, des choses profondément enfouies. Echtra se sentait menacée : menacée par tes humeurs, tes propres objectifs et tes ruses. Autrement dit, te voir marcher sur ses plates-bandes ne lui plaisait guère, te voir agir de ton propre chef non plus. Pour sauver ta peau, serais-tu prêt à la sacrifier aussi ? Or s’il y avait bien une chose que redoutait Maman Wilkes en plus de la suprématie masculine, c’était bien la petite faucheuse si mesquine. Toutefois, ce n’était pas comme si elle n’avait pas été prévenue. Siobhan le lui avait répété maintes et maintes fois que le fils prodigue n’était pas digne de confiance, que la rancœur due au passé était encore bien trop présente. Ce sur quoi, la mangemort avait ri. Son fils, un danger ? Pour elle ? Inconcevable. Et pourtant…

Voilà ce qu’il y avait dans ses trois regards : le doute, l’interrogation, la circonspection, l’inquiétude et l’observation. Sacré cocktail. Même si elle les préférait plus corsés ! Un long soupir franchit ses truffes avant qu’un grognement sourd se fasse entendre. Peut-être qu’une berceuse ne serait pas de trop finalement.


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MessageSujet: Re: [Orcus] Fessée, au lit et pas de dessert !    [Orcus] Fessée, au lit et pas de dessert !  Icon_minitimeLun 8 Oct - 14:04

Fessée, au lit et pas de dessert !


*Pourquoi ne pouvait-on pas transplaner dans cette foutue enceinte ? Depuis des millénaires que le transplanage existait, n'avait-on pas pu mettre au point un enchantement offrant la permission de transplaner qu'à quelques uns au lieu de bloquer toutes les possibles disparitions bêtement ? Parce qu'entre sa fatigue, son stress, sa faim, ses yeux bouffis du manque, son second costume menacé de passer à la poubelle de la semaine et le chien visiblement souffrant d'un trouble cognitif lui faisant inverser le rôle de maitre et animal de compagnie, il avait bien besoin d'une bonne vieille volatilisation là tout de suite ! Au lieu de ça, il se retrouvait le cul dans l'herbe humide toisé par des babines plus ruisselantes qu'une bouche à incendie éventrée.

Qu'avaient-ils dit déjà ? De la flute traversière ? Non, ce n'était pas ça. Du tuba ? Non plus. C'était un instrument tout aussi chiant en tout cas... Du violon ? Ah oui ! Hagrid calmait touffu enchantant une harpe. Il n'avait pas de harpe, mais il avait ses mains. En quelques mouvements, il remplaça le piano par un tout autre morceau, espérant pouvoir enfin s'extirper des pattes de la bête et advienne que pourra pour les autres. Alors que les notes de harpes retentissaient dans l'orée de la forêt, il tenta de reculer à nouveau pensant que tes paupières allaient rapidement s'alourdir.*
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MessageSujet: Re: [Orcus] Fessée, au lit et pas de dessert !    [Orcus] Fessée, au lit et pas de dessert !  Icon_minitimeLun 8 Oct - 17:33


Fessée, au lit et pas de dessert !
Rien n'y faisait. Son charme n'opérait pas ! Tu étais parfaitement insensible à sa volonté de t'amadouer par le regard, insensible à ce qu'elle essayait de te dire. Mais bon sang, allais-tu enfin réagir ?! C'était peine perdue. On critiquait beaucoup la manière forte, soi-disant qu'elle serait trop brutale. Seulement, côté efficacité, elle n'avait pas son pareil ! Et voilà maintenant que tu recommençais avec ta musique à la noix. ( I love you ) Etait-elle vraiment censé aimer ça ? Ce chien n'avait-il donc aucun goût ? Raaaah c'était tout bonnement insupportable, et avec trois têtes, elle n'avait pas assez de pattes pour se boucher les oreilles.

Echtra en avait clairement ras les truffes de la situation. Rien ne valait sa forme normale pour soutirer des informations. Elle possédait clairement des atouts que le cabot n'avait pas ! Même si la tentation de lécher le visage de son fils avec toute sa bave était forte, très très très très ... très forte ! Te voir ainsi reculer, alors qu'elle pensait avoir mis les termes du débat au clair, l'agaça. Sa patte se leva et dans ton dos te ramena à elle, pour t'y coincer entre l'une de ses têtes et sa fameuse patte douce au possible. Si là, face à son oeil, tu ne parvenais pas à comprendre sa psychologie canine, alors vous étiez bons pour une petite sieste, le temps que son apparence reprenne ses droits. Tout compte fait, tu serais la peluche et elle, la maîtresse. Un petit câlin à Môman, cela ne se refusait pas, si ?

Finalement, connue pour son peu de patience quand il s'agissait de son rejeton, elle décida de tracer à l'aide de sa griffe, au sol, deux initiales : E.W.
L'heure de la révélation venait de sonner, de l'humiliation aussi, mais surtout de la vérité. Mais derrière son "sacrifice" - car elle sacrifiait sa fierté et sa dignité à l'instant même -, elle offrait surtout à son fils, une chance de s'exprimer, de lui expliquer tandis qu'elle serait réduite au silence le plus profond. Une première, oui... Le fils prodigue n'avait plus qu'à en faire bon usage !

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MessageSujet: Re: [Orcus] Fessée, au lit et pas de dessert !    [Orcus] Fessée, au lit et pas de dessert !  Icon_minitimeLun 8 Oct - 19:54

Fessée, au lit et pas de dessert !


*Encore une fois, la grosse patte de Touffu, plus grosse que sa tête, le retint dans sa timide tentative de fuite. Est-ce que cet animal aimait jouer avec sa nourriture ou était-il simplement complètement con ? En tout cas la musique ne fonctionnait pas, mais alors pas du tout, pas plus que le regard de strangulot mort fonctionnait sur lui d'ailleurs. Ou alors... l'idée lui traversa l'esprit, tandis qu'il se retrouvait à nouveau tiré entre les pattes du monstre, qu'il était peut-être son genre, tout simplement. Il se retourna pour te faire face à nouveau, prêt à t'embobiner sur le fait qu'il n'était hélas plus un cœur à prendre, quand ton comportement devint vraiment étrange pour un clébard. Les sourcils froncés, il se tendit en prenant appuis sur ses mains pour voir ce que tu fabriquais par-dessus ton pelage hirsute en pleine mue.*

E, W... W, W... Weasley ?

*Demanda-t-il d'un air perplexe.*

Tu as dévoré un roux ou... oooh ! Oh.

*L'air perplexe et interloqué, il se leva, épousseta ses fesses et se pencha pour plonger ses pupilles de camé dans ceux de la chose, notons qu'il n'était pas aisé d'observer 3 pairs d'yeux à la fois.*

Mère ? C'est vous ?

*Peut-être sans le vouloir, la nature canine était ainsi, la queue de Touffu balaya violemment le sol d'excitation. Orcus se redressa lentement et osa s'approcher. Il s'accroupit devant ta patte dont il inspecta les poils, ou plutôt dont il écarta les poils à la recherche de... et bouse. Une marque, un sous-poil roux et une haleine chargée en alcool, cela ne pouvait dire qu'une seule chose. Il recula tout à coup, mains sur les hanches.*

Je ne sais pas ce que vous venez accomplir comme mission, mais je ne vous y aiderai certainement pas ! J'ai déjà bien assez d'ennuis comme ça en ce moment et pour info, je n'ai pas changé d'avis. Je ne vous suivrai pas dans votre stupide choix de servir un pantin dégénéré. Surpuissant, mais dégénéré tout de même ! Imaginez qu'on vous reconnaisse ? Ou pire, qu'on me reconnaisse en votre compagnie.

*Il leva un index qu'il remua sous tes moustaches, étrangement c'était beaucoup plus facile de te gronder sous cette forme.*

Fichez-le camp d'ici tout de suite. Allez, oust !
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MessageSujet: Re: [Orcus] Fessée, au lit et pas de dessert !    [Orcus] Fessée, au lit et pas de dessert !  Icon_minitimeLun 8 Oct - 22:49


Fessée, au lit et pas de dessert !
Weasley. C’était le pompom. Mais dans ta bouche, encore pire. Tu osais côtoyer ces vermines et en plus, prononcer leur nom le plus nonchalamment du monde ?! C’était plus qu’elle ne pouvait supporter. Fort heureusement, la lumière se fit enfin dans l’esprit de son fils. Mieux valait tard que jamais ! Yeux dans les yeux, que c’était beau … Un long soupir franchit ses babines tandis qu’elle laissait sa queue affirmer pour elle, ce qu’elle ne pouvait dire tout haut. Oui, malheureusement, c’était elle. Charmé n’est-ce pas ? Sans bouger, Echtra le laissa vérifier sa théorie, non sans impatience. Et là … le drame. Non mais quel toupet avais-tu ! Comme si se retrouver dans un trou infesté d’aurors la ravissait ! Alors forcément, elle se redressa sur ses quatre pattes et te hurla dessus tout en postillonnant au passage. Pour qui te prenais-tu ?! Parler ainsi à ta mère, suggérer qu’elle venait pour autre chose que toi ! Allons !
Devant ton doigt menaçant, elle fit mine de le croquer, peu à même de plaisanter.

Quant à l’idée de rejoindre les mangemorts, Echtra savait pertinemment que ta place n’était plus au service de la cause commune. Dans le cas contraire, ton compte aurait été réglé suite à ta trahison. Papa Wilkes avait eu raison dès le début. En dépit de tous leurs enseignements respectifs, leur fils n’avait jamais été à la hauteur et ne le serait jamais. La déception était grande, mais elle vivrait avec, comme toujours, du moment qu’on lui épargnait ta tête en guise de repas mangemorien.
Le regard ô combien menaçant, elle termina de t’insulter en langue canine pour te jauger. Si tu croyais pouvoir éviter le sujet, tu te trompais lourdement. « Bien assez d’ennuis comme ça », quel euphémisme !

Son cher fils ne voulait pas être vu en sa présence. Tiens donc, on se demandait bien pourquoi. Pourtant en dépit de son déguisement excentrique, elle passait plutôt inaperçue. La preuve, tu n’y avais vu que du feu. Une mère n’avait donc pas le droit de rendre visite à son rejeton ? Et depuis quand ? Personne ne savait pour sa marque, quand bien même tous soupçonnaient son allégeance. Ils n’avaient plus qu’à prier que Fol Œil ne se pointe pas. Un détail qu’elle se ferait un plaisir d’éliminer sous cette forme.
Mais soit, Echtra finit par choper ton col par les dents, et t’emporta en direction de la forêt, à l’abri des regards indiscrets. Terminées les excuses ! Le pressing aurait au moins de quoi faire maintenant.
Elle te relâcha, une fois suffisamment enfoncée dans les bois et s’assit, le plus naturellement du monde, comme une mère attendant que son fils avoue ses bêtises.

Encore 25 minutes à tenir sous cette forme, et son poil qui commençait à la démanger sérieusement. Manquait plus que les puces...


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MessageSujet: Re: [Orcus] Fessée, au lit et pas de dessert !    [Orcus] Fessée, au lit et pas de dessert !  Icon_minitimeMar 9 Oct - 0:42

Fessée, au lit et pas de dessert !


*Si prononcer le nom des Weasley, qui étaient deux de ses élèves, te donnait déjà envie de le passer au menu à la place de tes croquettes, alors qu'en serait-il concernant son rendez-vous galant ? Quant au fait que tu serais là pour lui, la bonne blague ! Pourquoi venir précisément à Poudlard alors qu'il avait une maison où tu n'avais jamais foutu un pied d'ailleurs, des cafés où ils auraient pu se rejoindre, une invitation que tu aurais pu simplement lui adresser pour qu'il passe à ton affreux manoir ? Certes, il aurait fait semblant que le courrier avait été perdu dans ce dernier cas, mais passons sur ce détail. La logique ne voulait pas que tu sois là seulement à cause de lui, et encore moins pour lui. Sur ce point au moins, il ne semblait pas se tromper.
Il retira sa main lorsqu'une de tes puissante mâchoire claqua juste devant son doigt et croisa ses bras prudemment.*

Je doute vous plaire d'avantage en devenant manchot. A défaut du caractère, tâchez de rester au moins satisfaite de mon apparat. Encore que, je ressemble à mon père n'est-ce pas ?

*Le sujet Quinn ne venait pas et il ne viendrait pas tant que tu ne serais pas pourvu des cordes vocales te permettant de lui tirer les veracrasses du nez. En revanche, sous cette forme, il lui était étonnamment plus aisé de laisser filtrer ce qu'il ressentait, alors ce n'était peut-être pas sur le bon sujet, mais l'objectif était au moins à moitié atteint.*

ET CESSEZ DE M'ABOYER DESSUS, JE NE SUIS PLUS UN ENFANT !

*Il ferma les yeux et se pinça l'arrête du nez pour tenter de retrouver calme et lucidité, ce qui n'était pas chose aisée quand on étant en manque, éveillé depuis 36h, sortant d'un interrogatoire et coupable d'un meurtre. Il passa sa langue sur ses lèvres et posa ses mains sur les hanches, réunissant le peu de courage qui lui restait.*

Qu'est-ce que vous voulez ? Enlever quelqu'un ? Vous en prendre à un enfant ? Poser un objet ensorcelé pour Maugrey ? A part dans ce dernier cas, je m'y opposerai.

*Il s'approcha pour remettre une de tes oreilles droite dans un geste brusque. Ce n'était pas parce que tu étais à poils devant lui qu'il fallait négliger ton apparence.*

Je suis fatigué, je veux juste rentrer chez moi.

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MessageSujet: Re: [Orcus] Fessée, au lit et pas de dessert !    [Orcus] Fessée, au lit et pas de dessert !  Icon_minitimeMar 9 Oct - 12:15


Fessée, au lit et pas de dessert !
Rendez-vous galant avec une moldue ? Passible d’un empoisonnement à la ciguë ! Mais elle n’allait pas sacrifier son fils unique n’est-ce pas ? Quant à sa visite, à Poudlard, c’était à l’image de toutes ces mères se précipitant à l’école de leur enfant dès l’appel du directeur. En l’occurrence, elle ne venait pas sur ordre du vieux sénile, mais de Skeeter, ce qui en soi, revenait au même. Par la peau des fesses, elle venait te chercher. Les visites de courtoisie attendraient non seulement de meilleures circonstances, mais aussi l’obtention de ton adresse exacte. Car te connaissant, tu pouvais très bien la conduire chez une grand-mère acariâtre qui la prendrait pour sa fille disparue et soudainement ressuscitée. Très peu pour elle.

« Je ne suis plus un enfant », oh vraiment ? Echtra en doutait sérieusement. Quoi que, avec moins de mauvaise foi, elle te considérait davantage comme un ado en pleine crise existentielle. On en revenait toujours au même point : les espoirs pour l’adulte n’ayant pas eu lieu, tu ne pouvais tout bonnement pas avoir atteint l’âge de la sagesse. Chef du département du contrôle et de la régulation des créatures magiques forniquant avec un auror tueur de mangemort… Il y avait plus bel avenir et bien plus respectable. Une part d’elle craignait les conséquences de l’article de Skeeter, puisqu’elle-même comptait bien réclamer vengeance. Mais toi, quel sort allait te réserver le Maître ? Et si lui estimait que tu ne valais pas la moindre attention, en serait-il de même pour ses camarades ? Non seulement, tu venais compromettre leurs plans, faire sauter les couvertures de chacun, mais en plus, tu menais à la mort l’une des leurs. Si les partisans du Seigneur des Ténèbres ne manquaient pas, les mangemorts de qualité, eux, se comptaient sur les doigts d’une main. Devons-nous ajouter à cela, le lien sanguin vous unissant ? Elle non plus ne sortirait pas indemne de cet « accident de parcours ». Et il n’était absolument pas question qu’elle retombe dans la déchéance, à l’image de la famille Malefoy. Alors, si, cher fils, elle continuerait à aboyer, ce qu’elle fit rien que pour le plaisir de te rappeler qui commandait.

Pour ce qui était des possibilités s’offrant à elle, maintenant qu’elle se trouvait dans le parc de Poudlard, tes propos la tentaient de plus en plus. Elle eut un regard en direction du château. Effectivement, elle pourrait commencer par se venger sur les gamins ou même saccager le château, trouver le responsable de toute cette affaire et lui faire mordre la poussière ! Cesse donc de la pousser aux vices !
Puis vint cette dernière phrase, laquelle la désarçonna quelque peu. Bien qu’elle était tout sauf attendrissable, ses états d’âme actuels rendaient la mangemort particulièrement « réceptive » à ton désarroi. Maman Wilkes soupira et chercha à se râcler la gorge. Le son qui en sortit était presque humain. Enfin. Encore un peu de patience. De sa patte arrière, elle se gratta alors pour soulager ses démangeaisons. Foutu cabot ! Puis ses six yeux se reposèrent sur toi, et profitant de l’exceptionnalité de la situation, sa tête centrale vint poser sa truffe contre ton buste. Un geste « tendre » avant l’orage et qui ne se reproduirait pas de si tôt.
Tout le monde, en cet instant, aurait bien aimé se trouver chez lui. Bientôt, à l’en croire les poils roux apparaissant au fur et à mesure.

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MessageSujet: Re: [Orcus] Fessée, au lit et pas de dessert !    [Orcus] Fessée, au lit et pas de dessert !  Icon_minitimeMar 9 Oct - 14:51

Fessée, au lit et pas de dessert !


*Il se raidit en sentant ton énorme truffe humide contre son torse, peu habitué à tes cajoleries. Plus tendu qu'une toile d'acromentule ayant piégé un troll, il ne sut que faire exactement, empoté tel un adolescent. Après hésitation, il leva sa main pour te tapoter la babine, remarquant au passage que tes moustaches rétrécissaient à vue d'oeil. Une fois le niveau de flatterie minimum requis, il recula et se passa une main derrière la nuque en regardant ailleurs. Se pourrait-il finalement que tu sois là pour lui, comme une mère normale et saine d'esprit ? Finalement, il préférait encore une bonne engueulade à un geste tendre, un terrain bien connu au moins.

Ta transformation s’accélérait, lorsqu'il releva le nez sur toi il assista à un étrange numéro. Tes poils étaient tachetés de roux du moins là où il en restait, les truffes ressemblaient de plus en plus à des nez humains, 2 de tes 6 regards étaient devenus bleus, une tête était plus petite que les autres et un pied humain pendait à l'une de tes pattes. Seule ta queue demeurait inchangée, lui faisant souhaiter l'espace de quelques secondes que tu la conserves à vie, il aurait même été prêt à sacrifier 6 mois de ses revenus pour vivre ce petit bonheur ! Tu changeais encore et encore, c'était un spectacle fascinant pour lui qui n'avait jamais rien vu de tel, il était subjugué entre admiration pour cette magie et ton apparence hideuse, lorsque la disparition croissante des poils lui fit comprendre que tu étais en train d'apparaitre nue sous ses yeux.

Le teint rougit et le regard exorbité, il se retourna tout à coup, sous le choc de ce qu'il avait entraperçu. L'enfant naissait des entrailles de sa mère, il n'y avait pas plus grande intimité et pourtant, Merlin avait fait en sorte que le bambin n'en garde aucun souvenir. C'est qu'il y avait une raison à ça, une nécessité de préserver la santé mentale du nouveau né. Pour Orcus, c'était hélas à présent foutu et aussi déliquescent soit-il, il venait de perdre en cet instant une innocence dont il n'avait pas même soupçonné l'existence jusqu- là. Cette nuit, journée, semaine, était un véritable cauchemar. Au diable le risque d'être vu, il fouilla dans sa veste jusqu'à sentir sous ses doigts le métal réconfortant de sa fiole d'alcool dont il s'abreuva avec autant de frénésie qu'un homme découvrant une oasis au milieu du désert. Tremblotant, il maintint sa fiole entre les dents, récupéra ses clés et son étui à cigarettes, puis jeta son manteau quelque part derrière lui. L'alcool et sa folie naissante le tiendrait au chaud.*

De grâce, ne me sautez pas sur le râble avant d'avoir enfilé ceci.


*Il unit ses deux mains et leva les yeux au ciel, implorant miséricorde. Puis, parce qu'il savait qu'on était jamais aussi bien servi que par soi-même, il porta une cigarette à sa bouche qu'il fuma frénétiquement.*
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MessageSujet: Re: [Orcus] Fessée, au lit et pas de dessert !    [Orcus] Fessée, au lit et pas de dessert !  Icon_minitimeMar 9 Oct - 19:58


Fessée, au lit et pas de dessert !
Quelles étranges sensations. Tous ces picotements, les tremblements de son corps, la disparition de certains de ses membres, non sans bruit douteux. Echtra se sentait mal, très mal. Une nausée comme elle n’en avait jamais connue la prit aux tripes. Cette mutation était affreuse. Elle retrouvait sa petite taille, ses forces minimes, et son merveilleux corps. Seul point positif de son retour à la normale. Sa voix, elle le sentait, mettrait quelques heures avant de s’en remettre. Une chose, cependant, demeurait : ces démangeaisons. Une douche s’imposerait, et le plus tôt serait le mieux. Une fois sa forme normale retrouvée, elle enfila rapidement le manteau qui lui était offert, sans discussion. Et pour cause, Maman Wilkes dut se précipiter à quelques pas pour recracher l’alcool ingurgité. Ecoeurant.

Telle une dryade du deuxième âge  - nous bannirons quiconque ose parler de troisième âge – elle s’avança vers son fils, la tête en feu comme une vilaine cuite. Echtra porta la main à ses tempes et boutonna le manteau, magiquement. Cette humiliation avait suffisamment duré ! Elle t’observa boire à foison et fumer comme une salamandre en manque. D’humeur désormais exécrable, Maman Wilkes lâcha de son ton le plus aimable et rauque.

- Veux-tu bien cesser de te comporter comme une mijaurée, pendant deux minutes ?

Le temps d’une longue minute, à la limite de l’interminable, elle te contempla. Pauvre enfant traumatisé. Mais depuis le temps, tu devais bien y être habitué, non ?

- Vas-tu enfin m’expliquer quelle nouvelle connerie tu as encore faite ?!  Vas-tu m’expliquer comme Quinn a-t-elle pu mourir en ta présence, ou dois-je utiliser la force pour ça ? Et par pitié, épargne-moi tes fornications insultantes. As-tu seulement pensé aux répercutions ?! tonna-t-elle enfin, avant de se gratter vigoureusement la nuque.

Maman Wilkes se mit alors à faire les cents pas, peu préoccupée du bruit qu’elle pouvait faire. La fureur la reprenait. Te voir ainsi, presque penaud et défait, la mettait hors d’elle-même. Elle aurait préféré te voir rire, jouer l’indifférence et l’arrogance. Mais non, elle avait parfaitement conscience que tout ça t’avait dépassé autant que cela la dépassait maintenant. Echtra s’arrêta, et te pointa du doigt, accusatrice.

- Tu vois, j’ai toujours su que toi et elle, ça ne fonctionnerait pas. Vous vous jalousiez tous les deux que ne pas vous entendre vous chamailler était devenu un miracle. Mais de là à l’envoyer à Azkaban, puis la tuer … Non je n’aurais pas cru ça de ta part. Imbécile, persifla-t-elle en posant finalement ses mains contre ses hanches. Alors quoi, elle t’a volé un jouet et il a fallu que tu te venges ? Elle m’a prise à partie et tu ne l’as pas supporté ? PARLE, Orcus !

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MessageSujet: Re: [Orcus] Fessée, au lit et pas de dessert !    [Orcus] Fessée, au lit et pas de dessert !  Icon_minitimeMer 10 Oct - 0:34

Fessée, au lit et pas de dessert !


*Se pourrait-il finalement que tu sois là pour lui, comme une mère normale et saine d'esprit ? Définitivement, non. Il te tournait toujours le dos, ne retirant la cigarette à ses lèvres que le temps de courtes phrases.*

Désolé mère. Toutes les nudités ne me procurent pas du plaisir.

*♫ Toutes, toutes, toutes les femmes sont belleuh ! ♪ Mon cul ouais ! Ce qu'il avait vu n'était ni beau, ni laid, juste écœurant et contre nature. La brève vision le conforta dans son choix d'envoyer balader toutes les lois des sangs-purs. Quitte à ce qu'il ait des enfants cracmols même, si tenté qu'il en ai un jour, une alternative fortement improbable à la vue de sa personnalité et de ses désirs de grandeurs que la mort de son amie d''enfance n'avait même pas égratigné. Peut-être qu'il avait besoin d'un peu plus d'affection finalement, mais c'était tout !... D'accord, beaucoup plus d'affection, mais il resterait maître de ce qu'il donnerait et de ce qu'il prendrait, l'amour devait pouvoir se maitriser, comme toute chose, non ?

Il se tourna lentement vers toi, le visage crispé et le regard froid. De la fumée s'échappait presque autant de son nez que du museau d'un dragon en colère.*

Quelle connerie j'ai faite ? Je me suis défendu pour rester en vie contre votre chère favorite, l'enfant parfaite que vous n'avez pas eu quand le diable, dans son ironie, a eu le sadisme de vous donner ça à la place.

*Dit-il en se désignant bien entendu. Cigarette terminée et vite expédiée. Il la jeta un peu plus loin sans plus de cérémonie, il n'avait aucune envie de se soucier d'un bout de papier maintenant.*

Je veux bien entendre que nous étions jaloux l'un de l'autre, nous n'avons pas vu le jour dans la bonne famille, ni elle ni moi. Mais c'était il y a une éternité. Je ne peux vous en vouloir de l'ignorer, je ne fais plus parti de votre vie depuis bien longtemps, mais l'eau glouglouss à couler de la fontaine depuis ! J'ai fait ma vie, mon chemin. J'ai mes réussites, mes peines et mes casseroles. Les miennes ! Tout ne se limite pas à des rivalités enfantines, je ne me limite pas à mes aspirations enfantines auxquelles, déjà à l'époque, vous ne compreniez rien d'ailleurs. Votre adorée Quinn a détruit quelque chose à laquelle je tenais par jeu, sans se soucier de moi mais s'agissant d'elle, personne n'avait rien à en redire ! J'ai égratigné en retour ce qu'elle aimait, la seule chose qu'elle n'ait jamais aimé en réalité : son orgueil. Le reste ne dépendait que d'elle, c'était ses choix, ses gestes, ses actions, pas les miens !!!


*Au fur et à mesure du monologue, sa voix s'était fait de plus en plus forte au point qu'il avait presque crié les derniers mots. Ses poings, quant à eux, étaient fermés si fort qu'il en faisait blanchir toutes les jointures. Vous étiez définitivement les mêmes, elle et toi, à insister encore et encore pour qu'il prenne sur ses épaules les conséquences de vos actions. Ce discours commençait vraiment à lui sortir par les yeux, il était à deux doigts de sortir de ses gonds et étrangement, ce n'était pas en usant de sortilèges ou de sarcasmes qu'il avait besoin d'exploser. Pousse-le un peu plus à bout sur ce terrain et tu le verrais comme jamais il ne s'était comporté. Il s'approcha de toi pour te cracher ses prochains mots au visage d'une voix beaucoup plus basse mais non moins coléreuse.*

J'ai pensé à la première des répercussions oui, à savoir moi finissant dans un feu de joie si Sanguini n'était pas intervenu juste à temps. Quant au reste ne vous en faite pas pour moi, j'en assumerai les conséquences.

*Il recula d'un pas pour te toiser.*

Je les assume déjà on dirait bien. Navré que ce ne soit pas le bon de vos enfants qui ai survécu. Pouvez-vous quitter cette école maintenant ? Je veux. Rentrer. Chez moi.
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MessageSujet: Re: [Orcus] Fessée, au lit et pas de dessert !    [Orcus] Fessée, au lit et pas de dessert !  Icon_minitimeMer 10 Oct - 18:01


Fessée, au lit et pas de dessert !
Et comment ! Parce que de vous deux, c’était de toi qu’elle avait attendu le plus de jugeote ! TU étais son sang, non Quinn, quand bien même elle avait chéri cette gamine plus que toi. C’était toujours la même chose, la même litanie, un jeu de ping-pong qui ne semblait jamais vouloir prendre fin. Finalement, ce fut elle qui sortit de ses gonds en premier lieu. Sa main partit et laissa sa marque de fabrique sur ta joue.

- Tu vas me parler sur un autre ton, jeune homme et cessez tes enfantillages ! prévint-elle le regard vibrant de colère. Il n’y en a jamais eu un pour rattraper l’autre, mais de toi, avec ce qui est en jeu, autrement dit nos vies, j’attendais plus. Tu es allée la chercher Orcus, tu es parti te venger. Et pour quoi ?

Elle rit à gorge déployée. L’orgueil. Cela t’allait si bien. Ni l’un ni l’autre n’était blanc comme neige, mais de là à vous entretuer ? Risible.

- Regarde-toi dans un miroir mon pauvre garçon. Vous étiez tous deux aussi orgueilleux l’un que l’autre ! A tel point que quoi ? Ah oui, tu as fait suivre ta propre mère par ton amant ! M’envoyer un auror pour me tourner autour et m’arracher les vers du nez !

Echtra applaudit et d’un air hautain, reprit :

- Je croyais que toi et moi étions d’accord. Je limitais mes activités tandis que toi, tu te faisais discret ? Faut-il toujours que tu te mettes en travers de mon chemin, comme ton père en somme ?!

De toute évidence. Car l’information qui lui avait échappée, lui parvint enfin. Sous l’emprise de sa frustration, Echtra avait entendu mais pas écouté. Or la pièce manquante du puzzle était là, et cette fois, son regard se fit d’un noir de geai. Oh tu souhaitais te mettre en colère ? Cela tombait très bien, elle aussi était sur le point d’exploser. Son corps même était en position de défense tant les émotions lui pesaient. Lui mettre des bâtons dans les roues, lui ôter un être cher, passait encore, mais entraver ses rêves de gloire ? Non !

- Qu’as-tu dit ? Sanguini ?!

A nouveau, elle porta les mains à ses tempes pour soulager la douloureuse migraine qui était la sienne.

- Et moi qui pensais qu’une fois débarrassée de ton père, je pourrais laisser libre cours à mes projets. Mais non, il a fallu que mon rejeton vienne encore se mêler de mes affaires ! Qu’est-il arrivé à Sanguini ?! REPONDS ORCUS ! … QUI VAS-TU M’ENLEVER LA PROCHAINE FOIS ?!


Un nouveau rire franchit ses lèvres, cette fois-ci détraqué. Maman Wilkes commençait à fatiguer et ses paroles ne semblaient suivre que la seule logique de ses pensées. Comment allait-elle rebondir ? Comment allait-elle sauver la situation ? Toi et ton pathétique auror. Quelle déchéance ! Quel raté !

- Dis-moi, cher fils, entre deux fornications, est-ce que tu comptes demander à tes gardiens de me tuer aussi ? Après tout, le premier obstacle à ton orgueil, celui qui entache ta réputation et tes « pseudo rêves » de grandeur, n’est-ce pas moi, ta mère ?!

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MessageSujet: Re: [Orcus] Fessée, au lit et pas de dessert !    [Orcus] Fessée, au lit et pas de dessert !  Icon_minitimeMer 10 Oct - 22:49

Fessée, au lit et pas de dessert !


*Ta main en pleine figure fut la goutte d'eau qui fit déborder le vase. Il en avait assez que Quinn, Benjy et maintenant toi lui reprochiez les meurtres de la mangemorte quand personne ne la blâmait elle, seulement parce qu'il avait mis son nez dans son affaire et demandé 3 papelards pour l'embouser. Il assumait ses choix, lui, mais surement pas ceux des autres. Qu'en plus il s'en prenne une sonnait le glas de la fin. Sans réfléchir, sa propre main se leva et frappa ta joue à son tour. Orcus n'était pas violent, il ne l'avait jamais été, mais sous le coup de la colère et d'un profond ras-le-bol de servir encore de bouc-émissaire, il n'éprouva pas le moindre remord pour son geste. Il aurait pu se défendre, mais de toute façon tu ne l'écoutais pas plus que les autres. Orcus Wilkes devait être détesté pour les crimes d'une tiers personne ? Soit. Mais dans ce cas, allez tous vous faire foutre ! Bis repetita placent, 15 ans plus tard on reprend la même et on recommence.
Il se mit à rire avec cynisme à ta seconde accusation fantaisiste, beaucoup plus divertissante au moins.*

Vous croyez les délires de Skeeter, vous ? Je n'aurais jamais deviné que vous faisiez partie des lectrices de sorcière hebdo. Navrée, mais c'est aussi votre enfant chérie qui se tapait Fenwick, pas moi.

*Il recula d'un pas et se pencha en avant pour une révérence.*

De rien pour le scoop, un authentique celui-là.

*Benjy aussi pouvait aller se faire foutre ! Orcus était persuadé à présent que s'il était arrivé plus tôt, il n'aurait pas hésité à le sacrifier pour les caprices de son cyclope. Il voyait leurs différentes rencontres sous un jour nouveau, apparemment l'auror intransigeant était loin d'être une blanche colombe éprise de justice et de sincérité. Il fronça les sourcils, d'où connaissais-tu le vampire ? Qu'est-ce que ton esprit détraqué et malade comptait faire de lui ?*

Sanguini m'a protégé pendant que votre angélique Quinn me lançait le sortilège de mort. Inutile de le chercher, il est déjà loin à l'heure qu'il est, officiellement il a même quitté le pays hier après-midi. Je vous aurais bien dit être le seul que je peux encore vous enlever, mais je n'ai jamais compté assez pour ça.

*Il s'approcha à nouveau de toi, cette fois son ton allait se faire beaucoup plus doux, beaucoup plus calme, surtout encore plus froid. Il glissa le revers de ses doigts sur la joue encore rougie.*

Vous ? Un obstacle ? Mon orgueil n'est rien à côté de votre mégalomanie chère mère, vous n'êtes rien pour moi. Ni obstacle, ni attache, rien.


*Ses doigts glissèrent jusqu'à ton menton, le saisissant pour te contraindre à le regarder dans les yeux jusqu'au bout. Il n'avait sans doute jamais autant ressemblé à son père qu'en cet instant. S'il en avait eu conscience il se serait sans doute détesté pour ça.*

Allez savoir si je ne me tape pas Dumbledore et le ministre en personne, dans le doute vous devriez ficher le camp avant que mes pseudos amants ne vous trouvent. DEHORS !

*Hurla-t-il suffisamment fort pour qu'on entende sa voix jusque dans le parc.*
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MessageSujet: Re: [Orcus] Fessée, au lit et pas de dessert !    [Orcus] Fessée, au lit et pas de dessert !  Icon_minitimeJeu 11 Oct - 20:00


Fessée, au lit et pas de dessert !
La gifle la heurta, dans tous les sens du terme. L’horreur glissa dans son regard avant que la haine, à son stade le plus pur, ne la remplace. C’était un geste qu’elle ne pardonnerait certainement pas. Lever une main masculine sur elle, mais qui plus est son fils ? Plus que les mots, ce geste-là venait de signer la fin de leur relation. Echtra n’écoutait plus. Avait-elle donc raté vos deux éducations ? De toute évidence. Mais cela ne se passerait pas ainsi, non ! Ses mains tremblaient d’une fureur ineffable. Jamais elle n’avait autant voulu te détruire qu’en cet instant. Son visage, d’habitude si parfait, se fissurait et trahissait toute sa détestation. Elle avait essayé, maintenant, c’était terminé. Ses idées se précipitaient alors que ton geste restait suspendu dans son esprit. Elle se laissa approcher, et finalement une fois son menton entre les mains de son fils, elle lui cracha au visage et le repoussa de toutes ses forces.

- ASSEZ ! Tu te crois meilleur qu’elle, meilleur que ton salaud de père, mais tu leur ressembles plus que tu ne le penses. Même une bâtarde comme elle était cent fois plus digne qu’un pathétique garçon, pleurnichard et …

Mais les mots se perdirent. L’envie de détruire, de torturer, de tuer la démangeait. Elle rêvait d’un massacre, elle rêvait de vengeance et de déverser l’intégralité de sa haine sur quelqu’un, quelque chose, un village entier peut-être. La magie ne l’aiderait pas à se défouler. Même placer les mains autour du cou de son fils lui paraissait davantage satisfaisant, car la raison en était toute simple. Elle ne le voyait que trop en toi. Sauf qu’il n’était pas question que tu prennes l’ascendant à ton tour, que tu contrôles ce qu’elle avait mis des années à construire. Elle ne pouvait pas le permettre, elle ne pouvait pas l’accepter. Elle avait tué toute sa famille pour être libre, et toi, tel un opportuniste, tu venais réclamer quoi ? Ton dû ? Ton héritage ? Sa reconnaissance ? Son estime ? Quoi ?! Cela la rendait folle, littéralement, folle. On n’avait pas inventé suffisamment de mots pour traduire ce qui la rongeait en cet instant, cela dépassait l’entendement, cela dépassait tout ce qu’elle avait pu imaginer et prévoir.

- Sois donc la putain de qui tu veux, ton père aussi aimait se soumettre ! Tu veux la guerre et couper le cordon maternel une bonne fois pour toutes ? Ainsi soit-il. Je te répudie, ce que j’aurais dû faire il y a très longtemps déjà !

Sa gorge était nouée et elle sentait sa faiblesse. Elle était palpable. Rien ne parut cependant, seule la détermination régnait. Le dos droit, le menton relevé, elle te jeta un dernier regard de dédain et ramassa sa baguette au sol, tombée durant sa transformation. Elle se détourna alors, non sans proférer sa menace, alors que derechef les crépitements de son bout de bois se faisaient entendre.

- Entoure-toi de tes chiens, nous arrivons et je te conseille de ne pas te mettre sur notre chemin. Ni eux, ni moi n’aurons de pitié. Tu n’as jamais rien été , tu ne seras jamais rien. La fois prochaine, je me contenterai que d’un article.

La main sur sa joue, Echtra inspira brutalement et se mit à courir. Ce n’était plus le moment qu’elle se fasse attraper. Il fallait être sourd pour ne pas avoir entendu leurs cris et tout le tapage allant avec. Les élèves commençaient déjà à sortir dans le parc, aussi la mangemort pressa-t-elle le pas, jurant qu’un jour, elle reviendrait et obtiendrait vengeance. Elle s’arrêta pourtant deux secondes et pointa sa baguette vers le ciel. Comme un hommage à la mémoire de l’enfant chérie, elle incanta un Morsmordre.
Aux grilles, elle disparut enfin dans une fumée noire pour le manoir, sans plus aucun regard en arrière. En moins de 24h, elle venait de tout perdre, ou presque.

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