(Orcus: Dîtes-moi que ce n'était qu'un cauchemar.)

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Personne n'est la victime de personne.

Je n'avais nuls souvenirs sur la grandeur du parc. Il me semblait interminable. Et la côte affreusement douloureuse. Je n'étais pas sportive pour une noise, rappelons-le. Qui plus est, mon corps était parfait en toute modestie je n'avais pas besoin de me remettre d'une quelconque malbouffe. Je ne prenais jamais un gramme. Assurément, fine. Ma tenue changée d'avant mon semi-kidnapping. Je portais une jupe blanche suivie d'un haut orangé. Mes cheveux étaient libres, mais je ressentais en moi une fatigue soudaine. Le contraste de changement de température auquel j'avais été actrice -Pour et contre mon gré- pendant mon aventure en était la cause.

Cela n'avait eu d'effet bénéfique sur mon corps. J'allais devoir passer à l'infirmerie pour attaquer convenablement demain. Je connaissais ce château par cœur. Je me souvenais des moindres recoins, des raccourcis, de toutes les scènes... Je croisais quelques élèves que je saluais dans un sourire sincère et un peu plus enjouée. Je commençais à reprendre déjà mes marques comme ci je n'avais jamais quitté ces lieux. J'allais jusque l'endroit désirée demandant à Mrs Pomfresh sa potion miraculeuse pour me redonner un coup de tonus. En discutant avec elle de mon nouveau contrat, je remarque sur son bureau : la Gazette du Sorcier, portant l'image de Jugson en première page. Neutre, je lui demande l'autorisation de le prendre. Elle accepte. Je le prends sous le bras, et je m'isole dans un coin du château afin d'entamer ma lecture.

« Il apparaît incontestable qu’Orcus Wilkes est une nouvelle fois victime des mangemorts, pourtant, on ne peut que s’interroger sur son rôle dans cette affaire : victime consentante et masochiste, ou éternelle victime au mauvais endroit au mauvais moment ?»

-Orcus Wilkes.

Soufflais-je de mes lèvres rouges glossées. Je remontais maintenant pour rejoindre le bureau des employés et connaître son emploie du temps. Il était plus de 21 heures et ne résidait pas au château, hélas. Suivant les informations inscrites, du moins. Ne pouvant attendre, j'accélère le pas. Mon enquête allait peut-être m'éclaircir plus vite que prévu. Je comprenais difficilement ceci dit, le rapport entre les Wilkes et Leila... L'idée que Jugson puissent confondre Leila avec tout le monde me fit l'effet d'une gifle mentale. Ni une, ni deux je prends la direction des serres. Benjy attendrait. Je devais absolument comprendre ce qui s'était passés. Avec un peu de chance, il était présent.

-... Monsieur Wilkes? Pardon? Vous êtes là?

Une fournaise. Les serres étaient chaudes à un point inimaginable. Où peut-être étais-ce que je n'avais pas eu le temps de me poser depuis le début de la matinée, que la journée était riche en rebondissement également ? Mes amazonites parcouraient le lieu que je connaissais particulièrement, nonobstant, je ne me rappelais pas que les serres étaient jadis, si bien entretenue. Une oeuvre du nouveau professeur sans aucun doute.

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Non, désolé.Megara & Orcus
Il avait enchaîné une journée de cours de plus, des journées qui lui paraissaient de plus en plus harassantes. À son grand étonnement, il aimait bien les gosses, les supportait convenablement, il n'avait même eu envie d'en écorcher qu'un ou deux en un an, une patience dont il ne se serait jamais cru capable avec la marmaille. Mais l'approche des examens de fin d'année, la chaleur printanière, l'excitation de la finale de la coupe de quidditch, tout cela avait rendu les élèves particulièrement infernaux. Au cours des dernières heures, il avait dû faire preuve d'une extrême vigilance et avoir des yeux partout pour empêcher une bagarre, un accident de sécateur, trois chutes de pots, une attaque de snargalouf et l'ingestion d'une baie d'aconit que Kevin Whitby avait confondu avec une myrtille. C'est exténué que le botaniste avait terminé sa journée, avachis sur une chaise, les manches relevées, la cravate de travers et deux boutons de sa chemise défaits, le regard aussi expressif qu'un strangulot.

Mené de front deux boulots aussi prenant n'était pas une sinécure et il tardait tout autant à l'adulte qu'aux élèves d'être enfin en congé. C'est pourtant courageusement qu'au lieu de rentrer chez lui, il entreprit la correction des devoirs de la semaine, enchaînant les parchemins qu'il gribouillait de rouge à toute vitesse, c'est qu'il s'était grandement amélioré à l'exercice. C'est deux heures plus tard, dans un château qu'il devinait presque désert, que son estomac se rappela à son bon souvenir, le poussant à arrêter pour aujourd'hui et à rejoindre un troquet quelconque pour s'y sustenter. Il était en train de ranger les rouleaux des 3ème années quand il entendit une porte grincer. Craignant qu'il s'agisse encore de Millicent Bulstrode, il accéléra ses mouvements, ramassa sa veste et entreprit de partir sur la pointe des pieds en passant par l'autre porte.

- ... Monsieur Wilkes? Pardon? Vous êtes là?

Ce n'était pas la voix claironnante de Miss Bouledogue, comme l'appelaient ses camarades. Le regard allant de droite à gauche trahissait les pensées conflictuelles de l'homme : quitter sans demander son reste ou avoir une chance de découvrir l'identité d'une des personnes venant régulièrement se servir dans ses mandragores. Au pire, il pourrait éliminer un suspect de plus. Il se retourna et se déplaça à pas de loup dans la verrière plongée dans la pénombre qu'il connaissait comme sa poche.

C'est planté entre deux fougères étrangleuses camisolées qu'il observa la nouvelle professeur de sortilège. Les vols dont il était victime ayant débuté il y a bien des mois en arrière, il ne pouvait s'agir d'elle, c'est donc finalement dans son dos qu'il fit son apparition.

- Bonsoir. J'étais en train de tout fermer et de partir. Je peux vous aider... vite fait ?
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Personne n'est la victime de personne.

Il y avait ceux qui avançaient sans savoir où ils allaient et ceux qui réfléchissaient avant d'agir.
J'étais de ceux de la seconde option. Jugson m'avait ouvertement avoué son crime, j'avais de quoi l'appâter, l'enfermer pour de bon. Sûre de moi, j'allais en faire de la pâtée pour Sombral. Il m'avait coincé une première fois, la deuxième fois, il sera mon trophée. J'étais bien décidé à lui ruiner sa petite vie. Le chasser allait être un jeu auquel j'allais m'abonner pour mon plus grand plaisir. Toutefois il était hors de question que je prévienne mon supérieur. Cette affaire: était mienne. Je l'avais décidé. Et puis cette « Leila » … M'obsédais. Allait m'obséder. M'obsédais déjà. Flou.

Je n'imaginais pas encore à quel point elle allait m'obséder. Au point de ne plus pouvoir me regarder dans un miroir sous peine de la confondre avec mon propre reflet. Leila était à la fois ma Némésis et mon alliée. Je devais la sauver coûte que coûte, qui savait ce que Jugson avait pu lui faire ? L'étrangler, la tuer, la mettre en cage, l'enfermer, la torturer... Il avait montré son côté obscur trop rapidement pour que je ne puisse douter d'une partie bonne en lui. Ne pas conjecturer ses crimes est une pure sottise. J'avais assez accumulée pendant cette soirée déjantée. Un léger sursaut en me retournant un peu trop vivement pour ne pas qu'il ne l'analyse. De mon toc, je mordais ma lèvre inférieur afin de calmer ma respiration sous l'effet de la surprise.

-Bonsoir Monsieur Wilkes... Toutes mes excuses pour vous importuner un soir qui plus est...Mais. J'ai besoin de votre témoignage. Pour rendre justice.

La commissure de mes lèvres s'étirent alors que mon regard amazonite s'enfonce dans ceux de l'homme en face de lui à présent. Je ne quittais pas cet air de malice qui me liait à lui. Jugson allait payer. J'étais pour la droiture, j'allais le retrouver, coûte que coûte. J'allais libérer cette Leila, peu importe que son âme soit sur terre ou dans une seconde ère.

Je fis une pause, laissant un peu de suspens avant d'annoncer l'arme que je déposais. La roue tournait, toujours. Un pas en arrière que j’exécutais puis, je tournais un peu sur moi-même dans le but de m'assurer qu'aucunes autres présences n'étaient en ces lieux.

-La tête de Jugson, sur un plateau d'or ou d'argent? Cette idée, puisse-t-elle être propice à plus d'attentions de votre part, Monsieur Wilkes?

Cette fois, mon air malicieux quitte mon visage pour un air beaucoup plus détaché. Je devais absolument connaître son point de vue pour pouvoir agir par la suite et coffrer ce malade tatoué. Sa douceur ne me surprenais plus un simple coup de chance suite à son ivresse. Je vénérais la justice, et Orcus avait subit de lourds dégâts. Injustement attaqué pour le plaisir ou parce que lui aussi avait un lien avec la douce défeinte ?

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Non, désolé.Megara & Orcus
Il ne lui avait jamais parlé. Elle avait pris son poste récemment, il ne s'en était pas soucié comme il ne se souciait guère des aurors en général. Il en avait approché un, ça lui avait amplement suffit. En outre, Orcus ne mangeait jamais dans la grande salle, n'y avait pas d'appartement et fréquentait peu la salle des professeurs afin d'éviter conjointement Benjy, Maugrey, Millicent et la sensation d'être pris de bouffées de chaleurs à chaque fois qu'il était dans ce maudit château. Il était donc assez surpris de la voir en train de le chercher lui, mais étant botaniste, il commençait à avoir l'habitude qu'on vienne lui réclamer une plante ou deux à l'occasion. Il en était exaspéré à chaque fois, non qu'on le sollicite, mais d'être obligé de fournir des plantes gratuitement, c'était une perte de revenus potentiels considérable, surtout au regard des quantités astronomiques que lui réclamaient Rogue et Pomfresh. Néanmoins, il aurait encore préféré ça à ce qui allait suivre.

- Mon témoignage ?

Les sourcils froncés, il écouta religieusement la jeune femme parler de Jugson. Plutôt fin psychologue et toujours prompt à juger autrui rapidement, il comprit aussitôt que sa vision du monde ne serait jamais à partager avec elle, mais capable de se montrer aussi faux que la perruque de Lockhart, il se mit à lui sourire poliment. Orcus se fichait de Jugson comme d'une guigne, il n'avait pas même eu une seule pensée pour son agresseur depuis qu'il était sorti du département de la justice magique après sa déposition. Cela pouvait paraitre étrange, la plupart des personnes agressées devenaient obsédées par leur assaillant, mais pas lui, tout simplement parce qu'il avait d'or et déjà compris que le mangemort n'avait été qu'un instrument.

- J'ai déjà raconté tout ce qu'il s'est passé à Hyde Park à vos collègues Miss... Bouc ? Demanda-t-il toujours avec ce même sourire un brin condescendant malgré lui. Longuement. Il ne m'est revenu aucun détail depuis qui pourrait vous aider à "faire justice", ajouta-t-il, toujours conscient qu'il y avait une part de chance pour que la demoiselle vise aussi sa propre tête, comme nombre de ses collègues. Wilkes était à la fois un nom trop connu et trop peu apprécié. Orcus se méfiait des aurors presque autant qu'il se méfiait du Seigneur des Ténèbres.

- Je suis vraiment navré de ne pas être en mesure de vous aider. Je vous raccompagne jusqu'à la porte ?

Ou comment se débarrasser de quelqu'un avec courtoisie. Il reboutonnait déjà sa chemise et s'apprêtait à ajuster sa cravate, persuadé que leur entrevue s'arrêterait là. Ce n'était pas encore aujourd'hui qu'il prendrait le risque de se trahir pour un auror rêvant d'obtenir une promotion sur sa tête.
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Personne n'est la victime de personne.

Et c'était bien normal qu'ils ne s'étaient jamais parlés puisque je venais tout juste d'être embauchée. Parfois par rapidité, comme auror je manquais probablement de tact, mais j'étais convaincue de la bonté de Wilkes Junior dans cette affaire du moins après avoir rencontré Seigneur Jugson il fallait bien que je trouve un allibi. Si Wilkes n'en faisait qu'à sa tête : Moi aussi.

-Bouc ? Vous êtes sérieux ?

Un éclat de rire franchi mes lèvres, ça n'avais rien de spécialement hilarant mais j'étais la première à l'auto-dérision et ce n'était pas un détournement de nom qui allait m'offusquer. Je n'étais plus en maternelle depuis longtemps.

-Brooks en réalité.Vous avez suivi la loi et vous vous êtes rendu auprès de mes collègues pour déposer plainte, belle initiative, mais si vous voulez des résultats ce n'est pas ainsi qu'on procède, maintenant si vous vous en foutez comme d'un nouveau né, permettez moi d'insister en échange d'une promesse de service, le bureau des aurors donne accès sur plusieurs dossiers, parfois ils peuvent tomber par mégarde... Ne sait-on jamais sur qui vous auriez besoin de renseignements...

Non, je n'étais pas prête à le lâcher sauf s'il me mettait à la porte, je partirais dans ces cas-là, je n'étais pas de celles qui le collerai, mon obsession pour Jugson était déjà assez présente pour ne pas m'encombrer d'un Wilkes en plus.

-Pourquoi vous a t'il choisis vous ? Quel est votre rapport avec Leila ? Je veux simplement ces deux réponses et je vous laisse tranquille, nullement besoin de me raccompagner à cette porte, ne vous en faites pas, je suis une grande fille.

Je ne voulais pas me servir des pouvoirs qui m'était politiquement desservie pour le faire parler. Avant même qu'il prenne la parole je poursuivis, une dernière fois.

-Si vous ne le faites pas pour vous, faites le pour cette inconnue qu'il a probablement tué de ses mains, pour moi qu'il a agressé dans la soirée au point de me confondre pour cette fille, j'ai bien conscience que vous vous en fichiez, Monsieur Wilkes mais si je veux sauver ma peau, j'ai besoin de votre aide. A titre d'échange. Et il serait dommage que je parle de vos petites plantations... Alors que nous pouvons en tirer un arrangement... Mutuel.

Mon sourire mutin s'élargit. Comment savais-je? Mes pupilles venaient de se poser droitement sur les mandragores, je prêchais le faux pour savoir le vrai, à la façon dont les feuilles étaient découpées bien vulgairement, mon analyse me prédisait que de toutes évidences quelqu'un faisait son marché ici.(Coucou Scabior. <3)

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Non, désolé.Megara & Orcus
- Brooks, désolé, dit-il en fermant les yeux et en agitant une main devant lui. J'ai parfois du mal à garder en mémoire tous les noms des gens que je croise dans une seule journée, finit-il par s'excuser à sa manière.

Il continuait de lever le regard sur elle par intermittence, le tout accompagné de quelques faibles sourire ici et là alors qu'il continuait d'ordonner ses affaires, en particulier ses effets personnels et les quelques parchemins attendant toujours d'être corrigé. Qui sait, s'il était pris d'une insomnie nocturne qui se solderait par un excès de zèle plutôt que par un excès de champifleur. Orcus restait aimable et faisait bonne figure, habitué à être faux depuis sa plus tendre enfance, c'était là sans doute son talent le plus aiguisé, mais il n'en pensait pas moins. À commencer par le modèle de citoyen qu'il avait été en portant plainte alors qu'il n'avait simplement pas eu le choix. Secouru par les aurors, ce n'est pas comme s'il avait pu s'en sortir avec une poignée de mains avant de rejoindre tranquillement un troquet moldu qui lui aurait été pourtant plus agréable de fréquenter. Il était près à mettre la main sur son cœur en jurant qu'il n'avait fait que son devoir, quand la jeune femme émit enfin des paroles qui sonnaient douces à ses oreilles.

- Vraiment ? Dit-il en se redressant, abandonnant là son petit rangement pratiquement achevé de toute façon. Et vous dites ça à un directeur de département ? Certes, pas de la justice, mais je suis tout de même hiérarchiquement votre supérieur. Je saurais m'en souvenir mademoiselle, dit-il sans lui laisser la possibilité de savoir si c'était du lard ou du cochon. Si elle manquait de tact, elle manquait aussi de prudence. Heureusement pour elle, elle n'était pas tombée sur le plus honnête des hommes. Il poussa un soupir, son regard porté par-dessus l'épaule de la jeune femme. Il croisa également les pieds, le tout lui donnait un air plutôt ennuyé. Je n'en ai aucune idée. C'est un mangemort, leur en faut-il pour s'en prendre à un haut fonctionnaire du ministère ? Je ne le connais pas et qui plus est, la politique que je mène au sein du département est plutôt pro-créatures magiques, ça ne plait guère aux racistes. Quant à cette "Leila", que je me souvienne... Il croisa ses bras, se tapotant le menton d'un doigt, le regard levé au ciel en passant en revue toutes les femmes qu'il avait croisées cette année dans des circonstances plus ou moins douteuses. Non. Ça ne me dit rien. Ou alors je ne connais pas son prénom. Vous avez une photo ? Une description ? Quel est le rapport entre elle et mon agression ?

Il avait besoin de plus de détails pour être capable de sortir la moindre infos sur le mage noir, information que s'il avait su un jour, devait remonter à sa petite enfance. Il décroisa les bras, ramassa ses copies et s’avança à pas feutrés vers la jeune femme. Son sourire était plus suffisant que jamais. Il s'arrêta à une courte distance, baissant le regard sur la toute petite sorcière.

- Il vous sera difficile d'accuser un botaniste de faire pousser des plantes au sein d'une serre prévue à cet effet, Miss Brook. Si j'ai une piètre mémoire pour les noms, je n'oublie en revanche jamais non seulement ce qu'on me dit, mais encore moins les personnes qui viennent me menacer sur du vent. C'est dommage, j'ai presque été tenté de croire à votre petit laïus sur mon exemplarité, pour un peu j'en aurais versé une larme. Au nom de cette "inconnue", avez-vous vérifié si son prénom apparait dans le dossier de Jugson, au moins ? Parce que quoi que vous en pensez, je ne tiens pas un bottin mondain sur les potentielles victimes des mangemorts.
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