Harry Potter RPG
 
-29%
Le deal à ne pas rater :
PC portable – MEDION 15,6″ FHD Intel i7 – 16 Go / 512Go (CDAV : ...
499.99 € 699.99 €
Voir le deal

 

 [Cerys + libre] Mais t'es pas là, mais t'es où ?

Aller en bas 
AuteurMessage
Augustus Rockwood
Membre du ministère
Augustus Rockwood


Localisation : Pré-au-lard
Emploi/loisirs : Langue de plomb

[Cerys + libre] Mais t'es pas là, mais t'es où ? Empty
MessageSujet: [Cerys + libre] Mais t'es pas là, mais t'es où ?   [Cerys + libre] Mais t'es pas là, mais t'es où ? Icon_minitimeMer 12 Juin - 16:03



Mais t'es pas là, mais t'es où ?

Cerys & Augustus


   
Un mois, c'était le temps qu'il m'avait fallu pour tasser les événements qui s'étaient déroulés, c'était surtout le temps qui m'avait été nécessaire pour venir à bout de mes sentiments ambivalents. Je n'avais plus la lettre de Cerys Wheeler depuis le jour où je l'avais reçu, elle était partie au feu comme mes projets la concernant. Il ne s'était strictement rien passé entre moi et cette fille, je n'avais rien à me reprocher. Pourtant, contre la logique des faits, j'avais ressenti sa dangerosité dès que j'avais tenu le parchemin entre mes mains. Il ne s'était rien passé. Elle pouvait toujours essayer de faire croire le contraire, il n'y avait rien à montrer. Si ce n'était dans mes fantasmes.

Je n'étais pas de ces hommes faisant leur crise de la quarantaine lorsque les premiers cheveux blancs et les douleurs lombaires faisaient leurs apparitions, je valais mieux que ça, j'en étais persuadé. Et puis le temps m'avait manqué, j'avais dû faire face au Seigneur des Ténèbres, reprendre mon train-train quotidien sachant pertinemment que suite à l'enlèvement de Weasley et Kevin, on allait me surveiller d'un peu plus près au ministère. Je devais me faire oublier, faire oublier mes incartades et mes bizarreries, c'était la raison pour laquelle, l'unique raison disais-je, que je ne revins au problème « Wheeler » que bien des semaines après.

L'esprit un peu plus serein, mais déterminé, je m'étais arrangé pour retrouver sa trace et découvrir quelques-unes de ses habitudes. La rafleuse se savait excellente dans son travail, elle ignorait sans doute que je l'étais tout autant. Si je ne savais pas où elle créchait, si tenté qu'elle avait seulement un toit fixe, j'avais en revanche découvert que j'étais loin d'être le seul homme pouvant se vanter d'être couvé par ses yeux doux, ses papillonnements de cils, ses sourires enjôleurs et son petit rire aguicheur. Je ne pouvais pas dire que j'en étais surpris, je l'avais noté comme un fait très probable dès notre première rencontre, lorsqu'elle se tenait à mes côtés sur le quai de la voie 9 ¾, pourtant en l'observant de loin, je n'avais pu m'empêcher d'éprouver une pointe d'exaspération. Une crise existentielle nous disions ? Non, sûrement pas. Quoi qu'il en soit, j'avais quelques petites choses à régler avec elle. Il était hors de question que je laisse croire à qui que ce soit qu'on pouvait m'empoisonner sans aucune conséquence, qu'on pouvait me trahir sans aucune conséquence, qu'on pouvait me menacer sans conséquence.

C'est un soir tard que j'avais quitté mon épouse, lui disant simplement que je devais régler une affaire avec un subalterne ayant trop pris ses aises. Ce n'était pas un mensonge. Sephira n'approuvait pas, nul mot n'avait été nécessaire pour que je le sache, mais elle comprenait la nécessité de mener à bien mes actions. Libre pour quelques heures avec l'aval conjugal, j'étais passé par la porte arrière pour transplaner à Londres, direction l'allée des embrumes. C'est dans cette rue que j'avais découvert les habitudes de la jeune femme, en particulier celle consistant à visiter un club à la moralité toute relative appelé « La Harpie » en raison de la race de sa tenancière. J'avais dans la théorie une chance sur deux pour que Cerys se pointe ce soir, mais mon instinct était sûr et certain que nous nous croiserions.

Je m'étais installé dans la salle, sur un fauteuil en velours d'une couleur méconnaissable dans la pénombre calfeutrée du lieu. Sur une minuscule table tenant plutôt du guéridon, un cocktail d'une couleur ocre me tenait compagnie. J'avais déjà repoussé les avances de deux catins aussi chichement que richement vêtues et assisté de loin à la réanimation d'un sorcier ayant basculé un peu trop profondément dans les limbes après avoir abusé de son narguilé de branchiflore, herbe qu'on m'avait vantée comme la meilleure de toute l'Angleterre (coucou mon autre moi !). Étant peu consommateur de tout ce qui m'était proposé ici, j'avais dû rassurer la harpie en personne et son sourire aux dents taillées en pointe sur mon intention de lui laisser en pourboires de quoi ne pas regretter ma venue. Distrait par les mélopées lascives qui se succédaient, j'attendais l'entrée sur scène de la seule blonde qui m'intéressait.
   
CSS par Gaelle

   

   
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



[Cerys + libre] Mais t'es pas là, mais t'es où ? Empty
MessageSujet: Re: [Cerys + libre] Mais t'es pas là, mais t'es où ?   [Cerys + libre] Mais t'es pas là, mais t'es où ? Icon_minitimeMer 12 Juin - 18:50

The darkest hour is just before dawn.
Un mois. Un mois que je n'avais plus de nouvelles. Un mois. Perdue entres vents et marées. Un putain de mois où je sombrais un peu plus en jours dans une folie nocive. Un mois où je couchais ici et là afin de me retrouver désespérément. Un mois que je souriais, à faire semblant d'exister. Mais on n'oubliait pas. On n'oubliait rien, on vivait avec. Ma première douleur de cœur. La véritable, fait toujours mal je l'avais compris, à mes dépends. J'avais visé trop haut, sur l'échelle de la gloire. J'étais revenue à l'état sauvage, comme ce que l'on attendait de moi. Fenrir m'avait accueilli sans hésiter, à me blottir entre ses bras réconfortants et le pseudo toit qu'il m'offrait, il avait vu, senti, le drame qui s'écoulait dans mes veines et ce que j'avais affronté, nous n'avions pas besoins de mot pour nous comprendre, nous étions un puzzle, nous nous complétions. Les peines de cœur étaient les plus cruelles tortures et parfois les plus insurmontables. Il n'était pas rare que je quitte la meute le soir où les loups devaient se réunir pour me ressourcer, parfois à de nouveaux endroits. J'étais une femme adorant découvrir les nouveaux lieux, et celui que mon petit patron, Orcus Wilkes m'avait faite découvrir était devenu mon préféré. J'avais même réussie à m'y intégrer bien plus facilement que je ne l'aurai imaginé. Dans cet établissement, j'étais dans mon élément. L'impression d'avoir quelques copines me rendait heureuse, et m'offrait la sensation que le seul contact positif féminin dont j'avais eu l'expérience, était avec une enfant. J'entrais enfin me dirigeant d'un pas conquérant vers le comptoir, saluant quelques visages familiers.

-Holà, Cerys, comment vas-tu? Tu viens bosser ce soir? Les clients arrivent vers minuit.

Dire que je ne m'étais jamais prostituer serait mentir, j'offrais mon corps à l'homme qui pouvait se l'offrir, parfois simplement pour me sentir désirer ou obtenir de l'attention, par amour pour l'or également, mais surtout pour m'enlever une certaine plaie de mon cerveau qui restait incrustée, peu importe mes choix, mes décisions. Je n'étais pas à titre-ment parlé une catin, je n'avais aucun supérieur hiérarchique, ici, dans cet établissement c'est moi qui choisissait et ça faisait toute la différence. Je n'avais pas eu la chance de naître avec une famille aimante, encore moins de trouver un riche compagnon. Non, je n'avais plus rien. Plus rien qui me retenais.

-Je ne sais pas, offre-moi plutôt une double Vodka, sans glaçons !

-A ton service ma jolie.

Et la barmaid s'activa à me servir avec une habitude et un professionnalisme que je lui connaissais. Posant mon bien que je regardais, descendant le liquide cul sec, c'était la règle d'or avant de pouvoir se faire resservir de toute évidence, que pouvait-il m'arriver ici même?

-Dis-donc je ne sais pas si tu as vu, mais le gars là-bas, il ne cesse de te mater !
-Ah oui ? Et c'est qu...

Me retournant dans un sourire, curieuse de découvrir un potentiel client, je me fige de stupeur. Mon verre glisse des mains et se brise sur le comptoir, par chance, mon alliée réagi au quart de tour et nettoie le tout à une vitesse folle.

-Hey, Cerys, mais fais attention.

Pas un mot ne sort. Je reste complètement figée perdue entre plusieurs émotions : L'envie, la crainte, l'excitation, la rancœur. Nous nous fixons et le temps s'arrête Ma tête tourbillonne sans pouvoir me décrypter, un nouveau verre arrive dans ma main et c'est ce qui semble me réveiller. D'abord attirée par l'envie de fuir mon démon exotique et l'autre par l'envie de tenter de renouer le dialogue, j'inspire profondément avant de me diriger vers lui.

-La violence n'est pas toléré dans cet établissement.

C'est la seule phrase qui me vint à l'esprit, que j'arrivais à dire, je n'avais pas oubliée qu'il n'avait pas hésité à me violenter lorsque l'occasion à lui se présentait. Je n'oubliais pas, je n'oubliais jamais, pourtant, pour les rares fois de ma vie, peut-être même pour la seule et unique fois de ma vie, ma gorge sèche se nouait avec une extrême difficulté.

-Je suis désolée.


:copyright: 2981 12289 0
Revenir en haut Aller en bas
Augustus Rockwood
Membre du ministère
Augustus Rockwood


Localisation : Pré-au-lard
Emploi/loisirs : Langue de plomb

[Cerys + libre] Mais t'es pas là, mais t'es où ? Empty
MessageSujet: Re: [Cerys + libre] Mais t'es pas là, mais t'es où ?   [Cerys + libre] Mais t'es pas là, mais t'es où ? Icon_minitimeSam 15 Juin - 22:53



Mais t'es pas là, mais t'es où ?

Cerys & Augustus


   
Une fois encore, mon instinct ne m'avait pas trompé, la belle rafleuse avait pointé le bout de son nez. J'ignorais tout de ses activités ici, j'imaginais un peu naïvement qu'elle se contentait de profiter du lieu, des produits proposés et d'arnaquer quelques clients, rien de plus. Était-ce réellement de la naïveté ou un besoin de se voiler la face ? Je la vis s'avancer vers le bar et se faire servir un premier verre. Elle avait l'air aussi à l'aise qu'un poisson dans l'eau, le fait ne m'étonnait pas. Entre la musique, même douce, les voix et les verres qui s'entrechoquaient, j'étais bien entendu incapable de percevoir le moindre son de la discussion qu'elle partageait avec la barmaid, mais mes yeux ne cessaient jamais de la fixer, encore moins au moment où elle se retourna et constata ma présence. J'étais ici pour régler mes comptes avec elle, rien d'autre, pourtant la tension monta d'un cran entre nous dès que nos rétines s’accrochèrent l'une à l'autre. Je poussais un soupir et le temps qu'elle se décide à m'approcher, comprenant sans doute qu'il ne lui serait pas possible de se dérober, et avalais une longue gorgée de mon verre aux reflets scintillants. Je le reposais tout juste quand elle prit la parole une première fois, encore debout devant moi.

- Si je voulais me montrer violent, je ne vous aurais pas attendu dans un lieu public, dis-je en avouant immédiatement ne pas être ici par hasard. Mes doigts se refermèrent sur mon poing reposant sur le guéridon à quelques centimètres du verre qui venait de quitter mes lèvres, faisant craquer mes phalanges, un son probablement inaudible.

Je lui fis signe de prendre un fauteuil et de venir me rejoindre dans ce petit espace presque confiné, une spécialité du lieu et signifiais à un serveur que toutes les consommations de la jeune femme étaient pour moi. Je connaissais son dossier, je connaissais ses compétences, je connaissais quelques-unes de ses habitudes, j'ignorais tout de son cœur. La claque que je lui avais mise n'était rien pour moi, un détail sans importance car l'intention n'avait pas été de la blesser, mais soyons honnêtes aussi, ce soir-là je m'étais fichu de la blesser, je n'avais en tête que mon objectif et n'avais vu en elle qu'un moyen de servir mes intérêts. N'était-ce pas le propre d'un rafleur, d'ailleurs ? J'ignorais encore à cet instant à quel point notre relation était inégalitaire. Elle avait vécu toute une aventure à mes côtés, je ne la considérais que comme un simple nom utile. Quelque chose en elle la rendait plus singulière à mes yeux que tous les autres, mais il n'y avait rien de plus. Nous avions partagé un moment dans un train, quelques regards, un effleurement de ma main sur la sienne et un repas gâché, rien d'autre. J'étais peut-être un homme intelligent en ce qui concernait la science, fomenter des plans ou sauver mes miches, apparemment j'avais la capacité intellectuelle d'un pois chiche en ce qui concernait la sensibilité des femmes.

- Je suis désolée.

- Il faudra expliciter vos paroles, Miss Wheeler. Êtes-vous désolée d'avoir rompu notre accord ? Pour l'esclandre que vous avez fait à Poudlard ? Pour les menaces déguisées dans votre dernière missive ? Ou tout simplement pour avoir essayé de m'empoisonner ? Peut-être tout ça à la fois ?


Je m'accoudais à mon fauteuil, ma main venant se lover contre ma joue pour soutenir le poids de ma tête, attendant une première réaction de la part de mon interlocutrice. Avec mes jambes venant se croiser l'une sur l'autre, j'avais tout l'air d'un homme détendu, il n'en était rien et l’électricité entre nous ne laissait la place au moindre doute. Après un court silence et sans rien changer à mon attitude, je pris la peine d'ajouter.

- Vous allez mieux, au fait ? Demandais-je à propos de sa crise que je considérais sois comme un caprice, soit comme une manifestation hystérique sans fondement.
   
CSS par Gaelle

   

   
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



[Cerys + libre] Mais t'es pas là, mais t'es où ? Empty
MessageSujet: Re: [Cerys + libre] Mais t'es pas là, mais t'es où ?   [Cerys + libre] Mais t'es pas là, mais t'es où ? Icon_minitimeLun 17 Juin - 18:50

The darkest hour is just before dawn.

Je ne dis rien dans un premier temps, un peu abasourdie sur le faite qu'il m'est recherchée. Comment savoir que je me rendais ici? Me suivait-il? Non pas que le concept me répugnais, mais j'aimais être libre de mes mouvements, je priais et prônais la déesse de la liberté, ce n'était certes pas pour me faire talonner, cependant, je voulais vraiment que lui et moi, éclaircissions l’obscurité de nos cœurs. Alors, je décidais de me taire. Je prenais cette fois ma baguette magique pour faire venir à moi un siège, ne nous cachons pas, même si j'étais absolument nulle en magie, je ne pouvais que m'améliorer et aux fils des jours, mon entraînement me permettait quelques bases de sortilèges simples. Je m'asseyais à mon tour, la conversation allait être longue, autant prendre le temps pour peser mes mots. Une fois en place, je prenais le temps qu'il me fallait pour le détailler, je me souvenais de chacun de ses traits, gravée dans mon état mental comme un désir vital. Plus que désirable, mon fantasme devenait torture. Il semblait différent de l'homme qui n'aurait pas hésité à me frapper le soir de mon tourment. Je ne savais presque rien de lui, et pourtant...Je lui accordais plusieurs facettes.

-Merci.

Ajoutais-je, dès lors des verres qu'il m'offrait. J'inspirais profondément une fois que je commandais une bouteille de Vin des Fées. Une petite tuerie. Un peu fruité, ce qu'il fallait, un délice. J'attendais que le serveur s'en aille pour d'un second mouvement de baguette, faire apparaître un cercle de rideau rouge, nous encerclant, permettant ainsi une discrétion infaillible.

-Les sujets que nous allions aborder, personne ne doit savoir. C'est le prix à payer de mon honnêteté. Les rideaux sont imprégnés d'un cercle de confidence magique, personne ne peut entendre. La beauté de cet endroit. En revanche, ils vont croire que vous m'avez consumée. Vous aurez donc des entrées V.I.P Félicitation !

Je ne peux m'empêcher un petit rire taquin chasser le naturel, il revient au galop. Enfin à l'abri des regards, je pose mon sac sur la petite table, l'ouvrant pour en faire découvrir quelques biens que je ne cachais pas:-Une poupée de chiffon qui était un Portoloin( Dû à notre première mission), Une photo de Scabior et de moi. Une toupie de bois d'une couleur arc-en-ciel, le fragment de miroir et 4 flacons incassables. Celui que j'attrapais avait l'élixir transparent.

-Oh, mais je compte bien tout vous conter MonSeigneur, en revanche puisque « Parole contre la mienne » n'arrange personne et que vous ne croirez pas un traître mot de ce qui va s'en suivre, je me sacrifie. Permettez ? Je suppose que votre intelligence captera ce qu'est cette potion ?

Et je verse dans mon verre, 3 gouttes de Véritaserum. Je savais ce que je faisais, mais j'en avais marre de mentir à celui qui était ma muse. Est-ce que au fil du dialogue, il comprendrait de lui-même? Ou allais-je réellement devoir le lui avouer?

-Nous allons reprendre point par point et je vais dans un premier temps vous raconter l'épisode Poudlarien, c'est le plus simple, je crois ? Vous voulez vraiment savoir si je vais mieux ? Je répondrais à vos autres questions plus tard...

Plus tard possible N'oublions pas qu'à présent, la vérité coulait dans mon sang. J'allais forcément me mettre à nue... (Ceci est un jeu de mot.)

-Peut-être que des choses ne vous plairons pas, MonSeigneur, je m'en excuse par avance, je ne veux pas vous blesser. Bien au contraire. Je ne déborde pas de confiance en moi, j'ai une seconde personnalité qui vient s'ajouter lorsque j'ai peur ou que je sors de ma zone de confort, parfois lorsque je suis en mission... Anne Bonny. Bonny fait partie intégrale de ma carapace, mais parfois elle s'absente, comme ce soir-là, ce soir où je cherchais mon meilleur ami partout à tel point que ma panique m'ait faite venir jusque dans l'antre du démon, je n'étais déjà plus vraiment moi-même, perdre ma magie c'était une épreuve. Je vis chez Fenrir Greyback en ce moment et la meute était en alerte rouge, je devais absolument trouver Scabior pour protéger le clan. Je rêve de devenir une des vôtres, MonSeigneur et sans magie je n'étais rien de plus que ce que mon géniteur m'accablait, lorsque la petite Ginny m'a sauvée de vous, je vous ai confondu avec celui qui me terrorisais, jadis. Peut-être que ces détails ne sont pas importants pour vous, mais si vous voulez vraiment des explications... Tout commence à partir de là.

Je marquais un temps d'interruption, sirotant mon verre, afin de m'accouder sur le fauteuil, d'habitude, j'arrivais à cerner et à calculer tout et là... Je m'étais volontairement immolée, je savais que je vendais mon âme au diable, il pouvait tout obtenir, je ne pouvais plus mentir.

-Alors non. MonSeigneur. Je ne vais pas mieux. Je suis gênée par votre beauté.

Et je baisse la tête, maudissant une fois de plus, la victimisation qu'offrait ce fichu sérum. Je devenais plus flexible, la drogue que je reprenais, le mélange de l'alcool, la potion et puis... Sa présence.


:copyright: 2981 12289 0
Revenir en haut Aller en bas
Augustus Rockwood
Membre du ministère
Augustus Rockwood


Localisation : Pré-au-lard
Emploi/loisirs : Langue de plomb

[Cerys + libre] Mais t'es pas là, mais t'es où ? Empty
MessageSujet: Re: [Cerys + libre] Mais t'es pas là, mais t'es où ?   [Cerys + libre] Mais t'es pas là, mais t'es où ? Icon_minitimeJeu 20 Juin - 22:01



Mais t'es pas là, mais t'es où ?

Cerys & Augustus


   
Je l'observais avec satisfaction accepter mon invitation muette à me tenir compagnie, je fus néanmoins surpris des dispositions prisent pour nous isoler totalement du monde. Je trouvais tous ces dispositifs superflus, le lieu était connu pour ne pas aimer les oreilles indiscrètes, autre particularité de la maison et raison pour laquelle je l'avais attendu ici plutôt qu'ailleurs. En outre, être vu me rassurait sans doute, m'assurant une certaine rigueur dans mes attitudes. Le vin des fées nous fut porté, un excellent cépage plutôt léger, parfait pour rester maître de mes actions, même lorsque j'aurais achevé mon cocktail. Comme promis, je réglais la note (salé !) de la bouteille, permettant à notre serveur de s’éclipser hors de notre bulle.

- Ma parole - la mienne - est d'or Miss Wheeler. Je sais tenir ma langue, vous êtes plutôt mal placée pour en douter.

Une petite pique pas démérité, prononcée d'un ton nonchalant preuve que je conservais totalement mon sang froid, ma tête reposant toujours sur ma main, histoire de lui rappeler tout de même que je restais assez irascible concernant nos derniers échanges et que je n'étais pas là que pour le plaisir de lui payer des verres. Je ne pipais mot à son sous-entendu sur ce que les autres pouvaient s'imaginer concernant nos activités derrière ce rideau, mais un sourire naquit sur ma bouche et je me détendis, allez comprendre pourquoi.

- J'ai presque l'âge d'être votre père, Miss Wheeler,
dis-je en relevant mon regard vers elle, ce petit sourire en coin toujours en place, flatté quoi que j'en dise.

Sagement, j'attendais en observant l'étalage de ses quelques possessions, reconnaissant au passage l'autre rafleur, garde-chasse à Poudlard, catastrophe ambulante, alcoolique notoire et bon-à-rien de renommée mondiale, le tout confirmé par ma femme, raisons pour lesquelles j'avais jeté mon dévolu sur Cerys pour la rafle du petit Weasley. Et seulement pour la rafle du petit Weasley ! Elle avala une bonne rasade de veritaserum, à moins d'être un occlumens accomplie, ce dont je doutais fort, elle était à présent prête à me servir son âme sur un plateau. Je me mordis la langue plusieurs fois durant son récit, finissant lentement mon cocktail que je sirotais à chaque fois que l'envie de la reprendre se faisait sentir. Lorsqu'elle se tut une première fois, le silence se brisa sous le choc de mon verre contre la table.

- Ma beauté ? Miss Wheeler, ce genre de remarque n'est pas nécessaire, je ne suis pas... dis-je sans achever mon idée sur mon visage particulier, et nous n'avons qu'une heure pour mettre les points sur les "i", achevais-je après un raclement de gorge. L'effet de la potion de vérité ne durerait guère plus de 60 minutes. Vous savez ce que moi j'ai vu ce soir-là ? Qu'avec votre assistance, nous avions une occasion de renverser une bonne fois pour toute le pouvoir en place, de mettre fin à l'asservissement des personnes comme vous et moi.

Je prenais soin de choisir mes mots, de l'intégrer à ce "nous" qui étions les sorciers, car malgré sa faible puissance, elle restait une élue de dieu et comme tous les magiciens, sa vie était particulièrement précieuse à mes yeux. Aucun mage ne devrait jamais se sous-estimer. Je  remplis deux verres à pied avec le vin commandé et en tendait un à la rafleuse, gardant le second pour moi-même.

- Je n'aurais pas dû vous gifler. Je manque parfois de tact Miss Wheeler, je suis peu familier des manières douces, sauf avec ma famille, pensais-je. Je ne prétends pas que j'aurais été capable de vous raconter une fable de celle que la gamine vous a servi pour vous faire sortir de votre crise, mais si j'avais su que la force ne fonctionnait pas, je n'en aurai pas usé, pas comme ça et à ce moment-là en tout cas, car il me reste bien des griefs contre vous. Vous m'avez empoisonné, aujourd'hui encore je n'en comprends pas la raison. Vous aviez ma confiance, après vos exploits je désirais ardemment poursuivre notre collaboration et vous m'avez ensorcelé avec un philtre d'amour, sérieusement ? Si au moins vous aviez utilisé une potion utile comme du veritaserum, une potion d'amnésie ou que sais-je pourquoi d'ailleurs ? Vous défaire de moi ? Je vous ai toujours laissé le choix Miss Wheeler, seule la trahison entraînerait des conséquences.

Je me reculais dans mon fauteuil, croisant mes jambes en levant mon verre à hauteur de mes lèvres.

- Je suppose que vous comprenez bien pourquoi. Je crois que les rafleurs savent que quand on joue, parfois on perd, parfois on gagne, dans les deux cas il faut en accepter les retombées.

   
CSS par Gaelle

   

   
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



[Cerys + libre] Mais t'es pas là, mais t'es où ? Empty
MessageSujet: Re: [Cerys + libre] Mais t'es pas là, mais t'es où ?   [Cerys + libre] Mais t'es pas là, mais t'es où ? Icon_minitimeSam 22 Juin - 9:40

The darkest hour is just before dawn.

La pique m'offrit une sensation de douche froide sérieusement désagréable. Je comprenais à présent qu'il n'avait vu en moi qu'une rafleuse capable de travailler pour lui, mais surtout capable de l'arnaquer lui.

-Si je puis me permettre, je parlais de moi, c'est moi, qui est fauté, c'est à moi de rétablir la vérité.

Nous avions décidément bien du mal à nous comprendre, mais ma dose de courage ce soir pour tout lui révéler était bel et bien présent. Quelque part, j'étais soulagée aux vus de ses réactions précédentes qu'il n'avait pas compris les sentiments que je lui portais, ça me laissait une petite chance de le convaincre que je pourrais être pour lui, une dose de rêve, j'y croyais encore. À part mes deux amis, je n'avais personne à qui me confier. En soit, ça ne me manquait pas tant que ça, au moins, ma vie secrète était ainsi bien à l'abrit des oreilles indiscrète. Encore un bon point pour moi, à la vision de l'homme marié.

-L'âge n'a que faire dans le monde des désirs, MonSeigneur.

Je soutiens alors mon regard m'imprégnant du sien cette fois sans provocation, il allait forcément finir par me comprendre mais visiblement il allait falloir que je sois plus convaincante , aux paroles suivantes j'étais bouche-bée ! Comment avait-il pu croire que je pensais à l'arnaquer ? N'avais-je donc pas été aussi dévouée ? Je comprenais alors mieux ses réactions et j'eus un rire nerveux qui s'échappait de ma gorge. Le fossé qui nous séparait allait bientôt disparaître.

-N'avez-vous vu en moi qu'une personne capable de vous arnaquer ? MonSeigneur, avez-vous idée que la récompense m'est servie à créer ce repas que j'attendais avec impatience ? N'avez-vous jamais compris dans mon regard que je vous admirais et aujourd'hui encore avec une force inégalée, que je peux vous offrir tout le peu que je possède sans hésitation? N'avez-vous donc pas compris à quel point je vous respecte ? Vous m'êtes apparu comme un ange, ce soir-là de notre rencontre à King's Cross, vous ne comprenez toujours pas ?

Au fur et à mesure que le sérum parlait, je comprenais tout doucement que je m'étais piégée toute seule. Je comprenais ce que je redoutais depuis notre rencontre, j'étais tombée amoureuse, les hommes avec qui je couchais n'avaient pas autant de valeur que lui, mon cœur semblait s'ouvrir et battre à un rythme affolant, une larme s'échappait sans que je lui donne l'autorisation. J'étais aussi faible que ma mère. Amoureuse d'un homme qui n'en avait  que cure de moi, pourtant je jurais que quoiqu'il advienne, je ne serai jamais aussi soumise,  je ne perdrai jamais ma liberté de vivre, jamais !

-Est-ce que vous pouvez arrêter rien qu'une minute de me rejeter la faute ? Si j'ai choisi le filtre d'amour c'est parce que vous êtes le facteur qui trouble mes rêves, la nuit et celui qui perturbe mes songes le jour.

J'inspire un long moment, laissant échapper une seconde larme, que je chassais cette fois, il pouvait s'enfuir si la vérité lui était impossible à encaisser, mais je ne le pensais pas lâche à ce point, il n'était plus un adolescent, nonobstant... Rien ne le retenait, si ce n'était la possibilité de m'achever définitivement. Pour m'occuper les mains, je range mes affaires et je porte mon verre afin de boire une bonne gorgée, je me masse la nuque sans oser le regarder.

-Je n'ai pas joué avec vous, j'ai joué avec tous les autres, mais pas vous. Mon cœur ne me le permet pas. Je n'ai pas choisi de succomber à vos charmes, je voulais rester forte et me prouver que je maîtrisais la situation, mais quand il s'agit de vous, je ne maîtrise rien.



[Cerys + libre] Mais t'es pas là, mais t'es où ? Tumblr_nepjpp8IFE1s3cboeo4_r1_250




:copyright: 2981 12289 0
Revenir en haut Aller en bas
Augustus Rockwood
Membre du ministère
Augustus Rockwood


Localisation : Pré-au-lard
Emploi/loisirs : Langue de plomb

[Cerys + libre] Mais t'es pas là, mais t'es où ? Empty
MessageSujet: Re: [Cerys + libre] Mais t'es pas là, mais t'es où ?   [Cerys + libre] Mais t'es pas là, mais t'es où ? Icon_minitimeMar 25 Juin - 1:56



Mais t'es pas là, mais t'es où ?

Cerys & Augustus


   
Je fis tourner le vin dans mon verre en poussant un soupir et en soutenant son regard.

- Je ne suis pas un "monseigneur" Miss,
lui dis-je à défaut de savoir quoi lui répondre sur son prétendu désir pour moi. Il ne s'agissait, selon moi, que d'un besoin de se trouver un pygmalion ou un papa de remplacement, ne venait-elle pas d'avouer m'avoir confondu avec lui lors de sa crise ? Mon recadrage était pourtant bien timide, la faute à cette foutue quarantaine.

Plus je l'écoutais et plus elle m'apparaissait versatile. Les femmes étaient des êtres intensément compliqués, des mystères ambulants qui vous apprenaient à aimer les énigmes en échanges de leur sourire et du dévoilement de leur peau. Mais si les femmes étaient des énigmes, Cerys était les ténèbres : insondable et dangereuse, probablement plus qu'elle ne le soupçonnait elle-même.

- Ce sont les menaces que vous avez vous-même couché sur papier. Que je me souvienne, n'avez vous pas écrit que "vous étiez incapable d'être fidèle" ou encore que vous aviez "peur de me trahir un jour ou l'autre" ? C'est vous qui m'avez écrit ça et aujourd'hui devant moi, vous me dites que vous êtes incapable de m'arnaquer. Dites-moi Miss Wheeler, à laquelle de ces deux versions dois-je croire ? Quelle est celle qui vous arrange le plus aujourd'hui ?

Je relevais un sourcil interrogateur, attendant une réponse ou au moins une réaction prouvant que j'avais fait mouche et qu'elle cessait de s'entêter sur ce chemin. Si je ne comprenais pas les raisons de ces revirements, le résultat était qu'ils n'avaient fait qu'attiser la méfiance en moi. Je n'étais pas un lapereau de 3 semaines pour avaler stoïquement toutes les fadaises qu'on pouvait me servir, c'était ma vigilance frisant la paranoïa qui m'avait permis de m'en sortir jusque-là, aussi je ne comptais pas baisser ma garde, même pour un joli minois.

Je la vis à nouveau perdre pieds alors qu'une première larme perlait sur sa joue. Se pouvait-il qu'elle soit perturbée au point de s'embourber elle-même dans ses pensées ? Quoi qu'il en soit, je ne souhaitais pas qu'elle sombre dans la folie à nouveau et j'avais bien appris ma leçon, laquelle je comptais mettre en application dès à présent. Je reposais mon verre de vin resté presque intact et pris celui entre les mains de la jeune femme pour en faire de même. Je me levais doucement, brisais la courte distance qui nous séparait et vint m'agenouiller devant elle en prenant ses mains jointes dans les miennes.

- Cerys ? Gagner les faveurs d'un homme par le poison et pire que de ne rien obtenir de lui. Je n'étais pas moi-même ce soir-là, s'il s'était passé quoi que ce soit entre nous dans ces circonstances, c'est d'un autre qui n'existe même pas que vous auriez reçu les égards. Dois-je également vous rappeler à quel point il est immoral d'abuser d'une personne ? Je vous ai vus flirter avec suffisamment d'hommes pour savoir que vous n'avez pas besoin de ça pour obtenir de la compagnie.

Je relâchais ses mains pour venir poser mes paumes sur chacune de ses joues avec douceur, la forçant à ravaler sa larme pour me regarder.

- Je ne suis pas un ange. Je crois en Dieu, je crois au bien et au mal et si je crois en mes actes, je sais aussi qu'ils me mèneront à ma perte. Que Dieu me pardonne les horreurs que j'ai commises et que je commettrai encore comme je lui pardonne l'enfer qui m'attend en punition de mes péchés. J'ai choisi les flammes pour permettre à d'autres de jouir d'une vie plus juste, j'ai accepté les limbes par amour pour ceux qui me sont chers. Je ne suis pas un ange, je suis le diable Miss Wheeler. Ce que vous croyez aimer de moi n'existe probablement pas.


Je me tus quelques instants, mes rétines d'encres plongés dans la douceur océanique des siennes, laissant le temps à mes mots de faire leur chemin. Je repris la parole pour ne pas lui laisser le temps de répliquer tout de suite.

- Je suis un homme marié, je ne vous l'ai jamais caché. En dépit de mes choix pour remporter cette guerre à n'importe quel prix, je fais tout ce qu'il m'est possible de faire pour offrir ce qu'il y a de meilleur en moi à ma famille. La seule chose que j'ai pour vous, c'est ce qu'il reste, c'est le pire.

J'essuyais ce qu'il restait de la larme avec mon pouce et repoussais quelques mèches de ses cheveux derrière ses oreilles.

- Je voulais que vous soyez mes yeux, mes oreilles et ma main là où je ne peux agir. Acceptez ou non les missions que je vous aurais données est un droit que je vous aurais laissé, dis-je en venant effleurer du revers de mes doigts sa joue une dernière fois avant de retirer mes mains et de me lever, restant devant elle le temps d'ajouter mes derniers mots. Ne parlez plus jamais de me trahir ou veillez à ce que ce soit la dernière chose que j'entende avant de rejoindre cet enfer qui m'attend.
   
CSS par Gaelle

   

   
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



[Cerys + libre] Mais t'es pas là, mais t'es où ? Empty
MessageSujet: Re: [Cerys + libre] Mais t'es pas là, mais t'es où ?   [Cerys + libre] Mais t'es pas là, mais t'es où ? Icon_minitimeJeu 27 Juin - 18:13

The darkest hour is just before dawn.

-D'accord, MonSeigneur.

Répondis-je, un peu provocante. Il aura beau dire ce qu'il souhaite il sera toujours «MonSeigneur», mes pensées douces seront envers lui, le soir en m'endormant. Plus je perdais pieds et plus j'étais humaine. C'était rare. Ma déclaration n'avait pas été prise au sérieux. Je l'entendais bien. Incapable de transmettre plus d'émotions je tentais cependant de rétablir le contact que  nous avions perdus contre mon gré.

-Non, MonSeigneur.

Je pouvais être plus sérieuse, même si c'était un cas rare.

-J'étais en colère contre vous, en colère contre votre femme qui vous trompe et qui ne vous mérite pas. Je lâchais cette bombe non pour atteindre Augustus, mais parce que je ne croyais pas au Mariage et je croyais les femmes comme hypocrites, lorsqu'elle se disaient fidèles à un homme. J'étais plus rationnelle, j'aimais aujourd'hui, mais un jour la flemme cessera de brûler, si j'attendais trop longtemps., en colère contre le monde entier. Je ne suis pas une bonne personne, mais je sais reconnaître la valeur de mes sentiments. Même si j'en avais eu l'occasion, jamais je ne vous aurais arnaqué. Malgré ma colère, je connais mes sentiments pour vous...

C'était dit. Nonobstant à l'explication d'Augustus j'ouvris la bouche hébétée. Moi qui pensait tout savoir....

« -Cerys? Gagner les faveurs d'un homme par le poison et pire que de ne rien obtenir de lui. »

-Mais je...
« Je n'étais pas moi-même ce soir-là, s'il s'était passé quoi que ce soit entre nous dans ces circonstances, c'est d'un autre qui n'existe même pas que vous auriez reçu les égards »
-Je...

Une gifle mentale venait de traverser ma joue. Scabior m'avait apprit que la vie n'était qu'un terrain de jeu. Puis son regard bienveillant vint enfin m'apaiser, comme me libérer d'un lourd fardeau, traîné depuis longtemps. Il me semblait n'avoir jamais été aussi sincère qu'à cet instant. Ma main vint caresser sa joue timidement. Je commençais doucement à comprendre.

«La seule chose que j'ai pour vous, c'est ce qu'il reste, c'est le pire.»

-Je prends.
(..)
- Je suis vraiment désolée. Pardonnez-moi. Je ne vous ferai plus le moindre mal. Excusez-moi...

Encore une fois, sa caresse me fait fermer mes lucarnes lagons, quand il se lève, je suis le mouvement en le prenant dans mes bras pour le serrer contre mon corps fin. Je comprenais mes fautes et ne comptais plus les répéter. Je me permettais simplement de caresser sa nuque avant de m'interdire d'aller plus loin, je captais ses pupilles dans les miennes lorsque je me reculais de lui, il pouvait y lire une sérénité qui était plus que rare me concernant.

-Laissez-moi une seconde chance, s'il vous plaît. Je travaillerais gratuitement pour vous, je veux me rattraper.


Avant, je lui aurais sauté au cou, je lui aurais volé un baiser, me fichant de ce qu'il pouvait penser. Mais il venait indéniablement de gagner tout mon respect et ma confiance. S'il était plus heureux avec sa femme, pour le moment, je le laissais s'en aller, il savait qu'il n'avait plus qu'à m'appeler pour que j'intervienne jouer en sa faveur dans n'importe qu'elle situation.

:copyright: 2981 12289 0
Revenir en haut Aller en bas
Augustus Rockwood
Membre du ministère
Augustus Rockwood


Localisation : Pré-au-lard
Emploi/loisirs : Langue de plomb

[Cerys + libre] Mais t'es pas là, mais t'es où ? Empty
MessageSujet: Re: [Cerys + libre] Mais t'es pas là, mais t'es où ?   [Cerys + libre] Mais t'es pas là, mais t'es où ? Icon_minitimeVen 28 Juin - 15:35



Mais t'es pas là, mais t'es où ?

Cerys & Augustus


   
- J'étais en colère contre vous, en colère contre votre femme qui vous trompe et qui ne vous mérite pas.

Je n'aurais pas dû croire en de telles paroles, je n'aurais même pas dû avoir le moindre doute, pourtant mon cœur manqua un battement. Lorsque ce dernier se remit à tambouriner dans ma poitrine, je me rendis compte que j'étais également resté en apnée. Sephira ne me ferait jamais ça, jamais... Et pourtant, Cerys venait de faire germer la graine du soupçon, c'était bien malgré moi que j'allais devenir plus suspicieux à l'encontre des fréquentations de ma femme sans me douter encore qu'une trahison se mettait bel et bien en place avec un homme et des motivations que j'étais à milles lieux d'imaginer.

- Pourquoi dites-vous ça ?

Est-ce que la première mission que j'allais lui donner allait finalement être plus personnelle ? Suivre Sephira... Non, par Merlin tout puissant je ne pouvais pas m’abaisser à ça. J'étais un homme plutôt jaloux et possessif, mais ça faisait maintenant près de 9 ans qu'elle me prouvait chaque jour que je pouvais baisser ma garde et lui faire confiance. Depuis près de 9 ans... Mais n'était-elle pas plus lointaine depuis quelques temps ? Ne l'avais-je pas vu détourner le regard d'un air gêné plus d'une fois ? Nos étreintes ne s'étaient-elles pas raréfiées ? Je me mordis la lèvre et me giflais mentalement, me forçant à mettre toutes ces questions de côté pour le moment. Je ne pouvais pas accorder plus de confiance à Cerys qu'à mon épouse, pas encore, me dis-je alors que je me trouvais secrètement dans un établissement regorgeant de prostituées avec une jeune femme alimentant mes rêveries.

Rassuré au moins pour un temps sur ma relation avec la rafleuse, j'acceptais de l'enlacer à mon tour, cette proximité me permettant de retrouver un visage neutre à l'abri de son regard. Je repoussais difficilement le frisson prenant naissance sur mon échine aux caresses sur ma nuque quand nos corps se séparèrent juste à temps pour faciliter ma détermination à conserver l'adultère au rang des fantasmes à ne jamais consommer. Je lui offris un léger sourire, le premier qui fut pour elle depuis le début de notre entretien.

- Tout travail mérite sa récompense Miss Wheeler, je sais me montrer juste. Et il faut bien que quelqu'un vous permette de gagner l'argent dont vous avez besoin pour le dépenser dans des endroits comme celui-ci.

Je finis par mettre un terme définitif à notre proximité en me retournant pour récupérer mon verre. Autant soulagé qu'ayant besoin de réconfort, c'est toujours debout et lui tournant le dos que j'y plongeais mes lèvres. Si je n'avais toujours pas confiance en la jolie blonde, je voulais croire en sa sincérité et qui sait, peut-être finirais-je par faire d'elle mon bras droit, pour le meilleur et sans doute pour ce pire que je lui avais promis et qu'elle serait capable de me rendre en retour.
   
CSS par Gaelle

   

   
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



[Cerys + libre] Mais t'es pas là, mais t'es où ? Empty
MessageSujet: Re: [Cerys + libre] Mais t'es pas là, mais t'es où ?   [Cerys + libre] Mais t'es pas là, mais t'es où ? Icon_minitimeSam 29 Juin - 6:53

The darkest hour is just before dawn.

Cet instant de tendresse eut le don de m'arracher un sourire. Les muscles d'Augustus déterminaient sa force et sa bravoure, une sensation de sécurité envahissait tout mon esprit lorsque ma tête blonde nichait dans son cou et qu'il acceptait l'ombre d'un instant une étreinte de réconciliation. Je poussais un soupire de soulagement. Doucement, je lui montrais que l'herbe était plus fraîche ailleurs.

« Pourquoi dîtes-vous ça? »


J'étais sous Veritaserum mais il ne pouvait rien contre mes propres croyances aussi dur que du fer, ou peut-être bien que l’élixir commençait à s'évaporer. Qui pouvait dire? L'espace qui nous sépare à nouveau m'étais plus facile à accepter après ce moment de douceur que j'aspirais tellement. Et je lâchais un visage neutre. Pendant que mes iris étaient devenues encore plus bleus qu'à l'accoutumer. D'un bleu si intense que de lagons, ils devinrent bleu égyptien. Ma voix devenait douce également. Je n'abandonnais jamais. Augustus avait raison, pour lui, j'étais les ténèbres le pire, mais surtout, une carte pour pimenter sa vie monotone et fade sans moi!

-C'est la vérité. Je ne peux mentir. Les femmes sont des énigmes, MonSeigneur, elles savent mentir, mais ne savent pas vivre de fidélité, ne vous laissez pas avoir par ce que votre cerveau vous réclame, ou ce que votre cœur désir. Les femmes sont des êtres de Satan, surtout celles qui ne l'assument pas.


J'étais bien sûre de moi, mais je refusais de voir la tristesse sur le visage d'Augustus, il était ma faiblesse et ma force. Je devais absolument le sortir de cette horreur qu'était « Le Mariage. ». Je me contiens de l'enlacer à nouveau plaçant simplement ma main sur son épaule lorsqu'il tourne le dos. Je savais ce qu'il pensait, j'avais suffisamment vu d'hommes en détresse.

-Je peux vous en apporter de solides preuves MonSeigneur. Si vous voulez savoir la vérité, vous aurez besoin de moi.

Me rendre indispensable, étape numéro 1:Fait ; Semer le doute étape numéro 2 : Fait. Mes yeux pétillaient de malice à l'idée de travailler de nouveau pour lui, qui plus est sur sa vie privée. S'il l'acceptait le moindre détail allait être détourné et amplifié. On ne volait pas impunément, le premier crush d'une rafleuse. Rafler Augustus était pour moi un défi, mais le défi le plus dur de ma vie. Cette rafle là n'était pas un jeu.

-En parlant de cet endroit...

J'entre-ouvre la fermeture éclair du devant de ma robe jusque la naissance de ma poitrine. J'enlève un élastique de mes cheveux pour les mettre en bataille  à l'aide de mes deux mains, j'avance à nouveau vers mon chevalier noir.

-Permettez ?

Je passe une main délicate dans la chevelure d'Augustus pour mettre ses cheveux en pagaille, un petit sourire en coin, sans quitter son regard j'en profitais pour déboutonner le premier bouton de sa chemise.

-Je vous rappelle que vous êtes sensé m'avoir fait l'amour ici même. C'était notre contrat.


J'avais repris un peu plus d'assurance, attendant la réponse de mon futur concernant sa femme. Et mes fesses prirent place sur le guéridon pendant que je sirotais mon verre. L'ambiance était revenu parmi nous, ce soir je n'aurai pas besoin de me venger sur un innocent.

:copyright: 2981 12289 0
Revenir en haut Aller en bas
Augustus Rockwood
Membre du ministère
Augustus Rockwood


Localisation : Pré-au-lard
Emploi/loisirs : Langue de plomb

[Cerys + libre] Mais t'es pas là, mais t'es où ? Empty
MessageSujet: Re: [Cerys + libre] Mais t'es pas là, mais t'es où ?   [Cerys + libre] Mais t'es pas là, mais t'es où ? Icon_minitimeMar 2 Juil - 23:25



Mais t'es pas là, mais t'es où ?

Cerys & Augustus


   
Je repoussais le verre loin de ma bouche quand je sentis la main de la rafleuse se poser avec légèreté sur mon épaule. Mon regard braqué droit devant moi, j'écoutais ses paroles, mais n'y accordait que peu de crédit car je ne voyais pas les femmes ainsi. Cerys allait trop loin et trop vite dans ses paroles, surtout  lorsqu'il s'agissait non d'une simple femme, mais de la mère de mon enfant, la plus précieuse de toutes.

- Nous sommes tous tentés par Satan, mais à votre place je me garderais bien de comparer ma femme au diable,
dis-je en reprenant une gorgée de vin. Je...

... pesais le pour et le contre ? La suspicion était née, ne demandant qu'à grandir dans mon cœur trop possessif, mais faire suivre mon épouse était un acte perfide auquel je n'étais pas encore prêt à m'abaisser. J'avais besoin d'aiguiser mon sens de l'observation au sein de mon propre foyer, espérant sans doute me rassurer avant d'envisager un tel recours. J'aurais probablement dû m'en défendre avec fougue, prouver avec autorité que la simple idée de surveiller mon épouse était une idée absolument abjecte et inacceptable, pourtant je ne fus même pas capable de répondre par un vrai "non" afin de la dissuader d'enquêter même sans mon accord.

- Ça ira Miss Wheeler, c'est à moi de régler ce problème, s'il y en a un, espérais-je silencieusement en tournant simplement ma tête de côté pour lui dévoiler mon profil.

Je vidais mon verre, le reposais sur la table et me retournais enfin pour nous retrouver face à face. La main de la jolie blonde quitta mon épaule dans ce même mouvement, pour venir se loger au creux de son décolleté. Interloqué, c'est avec un sourcil relevé que je suivis des yeux le mouvement de ses doigts venant dévoiler l'échancrure de son corsage. Comprenant ce dont il était question et sortant de mon hébétude, je détournais le regard, le relevant quelque part sur ma gauche avant qu'elle ne soit parvenue au bout de son geste.

- Permettez ?

- Je ne crois pas...


Je n'eus pas le temps de protester que ses doigts étaient déjà passés dans ma chevelure et venaient s'octroyer un droit sur le premier bouton de ma chemise. Ce dernier défait, je pris ses mains dans chacune des miennes pour l'écarter de mon corps.

- Il n'y a pas que les femmes que l'on vient consommer ici, Miss, et vous n'êtes pas une catin.


"Faire l'amour", c'était si joliment dit que je ne réussis pas plus que précédemment à manquer d'indulgence pour ses audaces. Ce ne fut qu'à ce moment là que mes poings libérèrent ses poignets pour venir ramasser ma veste reposant sur le fauteuil. Je lui laissais le vin, me doutant que si ma soirée prenait fin, la sienne ne faisait que commencer.

- Je vous recontacterai bientôt,
dis-je en inclinant la tête.
   
CSS par Gaelle

   

   
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



[Cerys + libre] Mais t'es pas là, mais t'es où ? Empty
MessageSujet: Re: [Cerys + libre] Mais t'es pas là, mais t'es où ?   [Cerys + libre] Mais t'es pas là, mais t'es où ? Icon_minitimeSam 6 Juil - 9:03

The darkest hour is just before dawn.

Et Gnagnagna et vas-y que ma femme c'est la plus belle et Gnignigni vas-y qu'c'est pas le diable et Gnégnégné vas-y qu'elle est intelligente. Bientôt il allait sortir qu'elle s'habillait mieux que Cristina Córdula.  Dieu savait à cet instant à quel point je me retenais de relever mes iris aux cieux. L'envie de secouer Rockwood me brûlais la peau. Je détestais, Mrs Rockwood. Je la haissais de tout mon être, de toute mon âme. Elle me volait l'homme que j'aimais, m'interdisais de l'avoir dans mes bras, je jurais de songer à un moyen de me débarrasser d'elle. La jalousie était enfin née lorsque j'avais compris mes sentiments. Quand j'avais eu l'occasion de l'avoir contre moi. Elle était l'ombre de mon bonheur. Heureusement, je suis très bonne comédienne et je reste avec un visage des plus neutres.

-Méfiez-vous, c'est tout ce que je peux vous dire.

Mais je voyais bien que j'avais réussi à faire naître en mon BOSS quelque chose qui sommeillait. Le doute était probablement la pire des destructions dans un couple. Ça allait le ronger et les tuer à petit feu, quand Augustus serait  au bout du rouleau, je serai prête à l'accueillir. Je ne pouvais qu'espérer que ça fonctionne en mon sens.

-N'hésitez pas, sachez aussi que je suis déjà sur une autre piste pour vous. Je remets à plus tard notre contrat... Ainsi que le serment inviolable.

Un fin sourire se dessinait sur mon visage en le regardant de mes lucarnes lagons. J'étais à présent prête de mûrs réflexions. J'aimais lui montrer à quel point je voulais lui faire plaisir. Lui plus qu'un autre, je sais que Scabior serait dans un état de folie s'il me voyait me plier en quatre pour un mangemort, c'était juste plus fort que moi, il m'avait envoûté, par sa beauté, sa grandeur, son intelligence(Sa moustache!). J'avais toujours un peu peur de lui, mais mes sentiments décuplés n'attendaient que de pouvoir évoluer.
Pendant que mes mains étaient tenues de ses forts poings, j'eus un sourire amusé avant de pencher la tête sur le côté pour l'observer, ses paroles étaient douces à lui également.

-Non, MonSeigneur, je ne suis pas une catin, je ne considère pas l'ambition d'être dans vos bras comme être de la prostitution, bien au contraire. Vous devriez y aller, avant que je ne réponde plus de moi.

Présentement, assise sur le guéridon, bouteille en main qu'il me laissait: je relevais le rideau de ma baguette magique. Quelques regards se posèrent sur nous, sachant qu'aucun homme à part Scabior peut-être aurait pu satisfaire complètement mes besoins de femme. C'est vers le rafleur que je partirais à nouveau à la recherche de soins, soit pour finir la bouteille de vin et une seconde que je prends au passage pour une partie de rigolade, soit pour... -censured-.


:copyright: 2981 12289 0
Revenir en haut Aller en bas
Augustus Rockwood
Membre du ministère
Augustus Rockwood


Localisation : Pré-au-lard
Emploi/loisirs : Langue de plomb

[Cerys + libre] Mais t'es pas là, mais t'es où ? Empty
MessageSujet: Re: [Cerys + libre] Mais t'es pas là, mais t'es où ?   [Cerys + libre] Mais t'es pas là, mais t'es où ? Icon_minitimeDim 7 Juil - 22:41



Mais t'es pas là, mais t'es où ?

Cerys & Augustus


   
Je passais ma veste autour de mes épaules quand mes sourcils se froissèrent. Laissant là pour le moment mes craintes concernant mon mariage, je fus déconcerté à l'idée que la rafleuse pouvait travailler sur "une piste" pour moi sans que je n'ai rien demandé. Ma femme ? Non, non, j'avais dit que je laissais de côté ces questions pour le moment. J'allais rentrer chez moi bien assez vite pour me laisser envahir par ma jalousie et mes doutes. Peut-être n'était-ce que de l’esbroufe, un moyen de plus d'attirer mon attention ? Nonobstant, un peu par crainte de ce qu'elle me réservait encore et beaucoup par jeu, je décidais de ne pas lui poser plus de questions. Si elle avait été sincère, elle avait à nouveau ses preuves à faire et j'étais curieux de la voir se mettre à l'oeuvre toute seule. Si elle ne l'était pas, elle disparaîtrait de la circulation aussi aisément que la dernière fois pour retourner batifoler auprès de quelques-unes des nombreuses conquêtes que je lui avais déjà comptées. Jaloux d'eux ? Jaloux de n'être qu'un parmi d'autres ? Non voyons, mon indulgence ne visait que mes propres intérêts, je devais rester en bons termes avec les rafleurs pour le bien de mon avenir parmi les mangemorts et c'était tout. Il n'était certainement pas question de me prouver que je pouvais encore séduire à travers les yeux d'une jeune et jolie femme...

- Je croyais qu'il n'était plus question de serments entre nous, Miss.

Je passais une main dans mes cheveux pour les remettre un peu plus en ordre et franchissait la barrière qui nous séparait encore du reste du monde. C'est au dernier moment, déjà à moitié submergé par la foule éparse de noceurs et de femmes à demi-nues, que je lui jetais un dernier coup d’œil.

- Vous devriez y aller, avant que je ne réponde plus de moi.

- Vous êtes incorrigible. Soit dit en passant, j'espère que les clients de ce troquet ont conscience que vous êtes beaucoup trop talentueuse pour être une catin.


Nous disions donc que je restais naïf quant à ce qui l'amenait ici ? C'est en tout cas sur cette note que je quittais définitivement le bouge, non sans glisser quelques pièces d'or dans la main grisâtre de la Harpie comme il en avait été convenu.
   
CSS par Gaelle

   

   
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





[Cerys + libre] Mais t'es pas là, mais t'es où ? Empty
MessageSujet: Re: [Cerys + libre] Mais t'es pas là, mais t'es où ?   [Cerys + libre] Mais t'es pas là, mais t'es où ? Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
[Cerys + libre] Mais t'es pas là, mais t'es où ?
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Non mais allô, j'te cause plus. [Lavande]
» On recherche une Maman Weasley ? Mais où est-elle ?
» Kara. / "T'es Bonne! Mais qu'est-ce que t'es ....."./ Retour 1 an en arrière.
» A l'orée de la forêt - mais pas trop près ! [Kevin]
» [Scabichou] Le courage n'est pas l'absence de la peur, mais la capacité de la vaincre.

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Devil's Snare :: Londres :: Allée des Embrumes :: Pubs, cabarets et autres endroits malfamés-
Sauter vers: