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 [MOLLY] A Window to the past -- Août 1980

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Alastor Maugrey
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MessageSujet: [MOLLY] A Window to the past -- Août 1980   [MOLLY] A Window to the past  -- Août 1980 Icon_minitimeMer 6 Fév - 22:14

A window to the past
Août 1980 – 21h13
Viviane et lui transplanèrent sur la colline qui donnait vue sur le Terrier. Elle le soutenait, sa jambe de bois lui faisant un mal de chien. Ses yeux l’observaient avec inquiétude, comme s’il était en sucre, la bonne blague !

- Garde ton regard de chiot pour quelqu’un qui en a besoin, grogna-t-il sans gentillesse.

Ses lèvres frémirent, prêtes à répliquer. Elle était tout aussi mal fichue que lui, blanche, les mains encore quelque peu tremblantes. Sa tignasse était loin d’être incapable et son regard voilé ne laissait aucune place au doute malgré ses traits aussi durs que les siens. Viviane avait pleuré, de façon idiote. Mais il ne pouvait pas le lui reprocher. Lui-même ne ressentait rien. C’était tout juste s’il était prêt à affronter ce qui l’attendait dans cette maisonnée château-branlante. Mais le devoir le lui incombait, une certaine forme d’amitié aussi. C’était le mieux placé, point à la ligne.

Les traits d’Alastor Maugrey étaient tirés. Le dictame avait fait son effet : les plaies étaient refermées, mais les cicatrices, elles, restaient enflammées. Son œil magique tournait comme un fou, inspectant les moindres recoins, la moindre particule d’air. Ils avaient tout juste eu le temps de remplir la paperasse, de ramener leurs morts au Ministère. Les pertes avaient été nombreuses. Trop nombreuses. Ils avaient tous cherché à riposter, sans vraiment de succès. Pouvaient-ils estimer avoir gagné la bataille ? Pas vraiment. Ce matin-là, le soleil s’était levé, rouge. Rouge d’un sang qui avait été répandu durant la nuit noire, cette nuit pluvieuse qui les avait tous aveuglés et trompés à tour de rôle.

- Alastor, laisse-moi t’accompagner,
plaida-t-elle d’une voix douce.
- Non. Rentre au Ministère. Quelqu’un doit gérer ce bordel.

Une voix bourrue, sans appel. Elle ne chercha pas à discuter, par manque de force peut-être. Il lui fut reconnaissant, lui qui n’aimait déjà pas tergiverser pour un oui ou pour un non. De sa poigne, il se défit et se décida enfin à descendre la colline. Chaque pas, lent, lui arrachait une grimace de douleur. Il avait l’étrange et désagréable impression d’avoir le corps brisé, ce qui n’était pas loin de la vérité. S’il ne s’en plaignait pas d’ordinaire, lui-même ne pouvait s’empêcher d’éprouver de la douleur, à tout point de vue. Il était infaillible, personne ne pouvait en douter. Mais cette bataille l’avait tout bonnement vidé. Pourtant il savait que le pire était à venir.
De longues, très longues minutes plus tard, il frappa à la porte du Terrier. Il donna le mot-de-passe à Arthur, car en tout temps, en tout lieu, même dans pareille situation, la vigilance devait restée constante.

- Molly, finit-il par lancer dans l’air, son œil magique cherchant déjà l’ombre de sa présence. Molly ? répéta-t-il d’une voix forte alors qu’Arthur se tenait bien droit, la mine grave.
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Molly Weasley

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MessageSujet: Re: [MOLLY] A Window to the past -- Août 1980   [MOLLY] A Window to the past  -- Août 1980 Icon_minitimeMer 6 Fév - 23:58

A window to the past
Août 1980 – 21h13
Comme un verre qui se brisera, comme une douleur qui ne disparaîtra pas, comme deux larmes qui allaient la transpercer. Molly, ce soir-là, avait veillé dans la chambre de Ron, cherchant à faire dormir son dernier des fils. Elle se balança sur une chaise à bascule, l'enfant contre elle, murmurant une petite chanson afin de l'endormir. Arthur l'avait aidé à coucher ses autres garçons. Ce soir-là, Fred et George avaient une nouvelle fois créé des problèmes, ils avaient déjà un an, mais ils restaient toujours aussi chiant. Quand ils arrivaient à en coucher un, si l'autre avait le malheur de couiner. Celui qui s'était endormi se réveillait aussitôt. Et c'était repartit pour un tour supplémentaire à essayer de les calmer .

La mère de famille, avec le temps, avait trouvé une solution. Pour bill, Charlie et Percy, Arthur leur faisait la lecture une fois sur deux le soir, quand le père s'occupait de trois garçons, c'était Molly qui s'occupait des jumeaux et maintenant de son dernier bout d'amour, Ronald , son petit Ron. Celui-ci se présenta, comme tout le reste de sa famille avec des cheveux roux. En journée, Molly leur proposait des activités de fortune, mais ça n'en resta pas moins des moments passés avec eux. Bill était son plus âgé, il aura bientôt cinq ans. Et à son plus grand plaisir, il montrait déjà des signes de magie. Charlie n'en menait pas loin avec ses quatre ans et pas plus haut que trois pommes, il galopait dans la maison la journée. Il essaya d'aider sa mère de bien de façon. Il essayait ... c'était déjà bien ! Au lieu de cela, il mettait du bordel partout, mais ce n'était pas grave. Et puis percy était un enfant sage.

Arthur était un amour, il ne l'avait pas repoussé quand elle voulait des enfants. Il supervisait ses enfants, comme un chef, ou plutôt il se fait superviser par ses garçons. Car Arthur se montrait souvent trop délicat et trop papa poule . Bien que Molly lui reprochait de temps en temps, mais il trouvait toujours l'excuse du travail.

-Mais Mollynette, je ne les vois pas de la journée, il faut bien que je profite d'eux un maximum le soir . Non ?


Molly était une femme mariée et comblée, non vraiment. Elle savait des fois se montrait râleuse, mais sans ses monstres et son adorable mari. La jeune femme ne serait pas ce qu'elle est maintenant, vraiment, elle voyait les jours s'allonger, mais elle profitait de sa famille au maximum. Avec des souvenirs écrits, des photos et puis des courriers qu'elle conservait.

Tout en berçant son dernier, Molly continua à chantonner. Par malheur, Fred et George venaient une nouvelle fois de débarquer dans la chambre de Ron. Ils souriaient, de leur futur bêtise ? Peut-être. Mais un soupire s'échappa de ses lèvres. Par chance, Ron avait trouvé enfin le sommeil, après avoir très bien mangé. George commença à ouvrir sa bouche et Molly fit le signe magique, celui de se mettre le doigt devant la bouche en annonçant un Chuuut. Fred fit le même mouvement. Les garçons ne firent pas de bruit. Elle déposa doucement son bébé dans le berceau, avant de récupérer les mains des garçons, pour les raccompagner dans leurs lits.

Fred minauda un M'annn un peu fatigué, il se grattait les yeux. George semblait un peu plus en forme, mais lui aussi montrait des signes de fatigue. Il marchait comme un petit crabe. Quand elle les recoucha, les deux garçons lui donnèrent le livre. Oui, une histoire qu'ils appréciaient énormément. Molly donna un signe d'avertissement. Cela faisait la troisième fois dans la soirée qu'ils venaient la déranger pour une histoire.

- Je vous préviens les garçons, c'est la dernière fois que je lis cette histoire. Normalement, Tonton Fabian et Gideon devraient passer demain. D'accord ? Demanda-t-elle sur un ton un peu plus doux. Alors, dépêchez vous de vous endormir mes anges .


Les garçons hochèrent la tête, avant de se remettre sous leurs couvertures. Son instinct maternel la rendait aussi douce, que difficile avec les garçons quand ils faisaient des bêtises. Mais, elle avait appris aussi qu'avec ses jumeaux, si elle usait d'une voix sévère au coucher, les garçons ne s'endormaient pas. Reprenant l'histoire, cette histoire avec les trois frères, un conte de Beedle Le Barde. Elle usa de sa voix douce, pour finir d'avoir ses deux petits monstres.

Elle crut entendre un échange en rez de chaussé. Des fois, il arrivait qu'Arthur parla à voix haute pour se souvenir de quelque chose ou bien, pour l'appeler aussi. Elle ne s'inquiéta pas plus que ça. Quand son prénom retentit une deuxième fois, celle-ci se fit plus forte. Non,ce n'était pas son mari , mais un ami de la famille. Maugrey Alastor. Il était tard! Que faisait-il à cette heure-ci au terrier ?


Fred commença a rouvrir un œil, malgré la fatigue. Avec quelques papouilles sur le visage, dans les cheveux et un gros bisou sur son front. Molly venait enfin de gagner la partie . Tous ses enfants dormaient . Elle aurait un peu plus temps pour elle . Insonorisant chacune des chambres à l'aide d'un sortilège. La rousse ne descendit qu'une fois après avoir terminé. Où en effet son ami, Alastor l'attendait . Il semblait fatigué, exténué par une bataille qui semblait s'être passé ce soir . Inquiète, elle se précipita vers son ami en lui ordonnant de s’asseoir et de discuter au d'un verre.

- Alastor! ne crie pas comme ça voyons, tu vas réveillé les monstres! Oh et puis, installe toi! Tu connais la maison quand même . - s'exclama-t-elle surprotectrice vis à vis de son ami.

Mais quand un "Molly, s'il te plait " sortit de la bouche de son mari. Cela n'était pas bon signe. Elle savait que Fol' oeil ne prenait jamais de thé ou de tisane. Non, il préférai un verre d'alcool souvent un Whisky pur feu . Tout naturellement, Molly partit chercher un verre à whisky.

Son mari abordait toujours cette mine grave et attristé. Qu'est ce qui s'était passé ? Quand la patronne de la maison ouvrit sa bouche. Alastor la coupa bien vite .

- Alastor, Que se ...



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MessageSujet: Re: [MOLLY] A Window to the past -- Août 1980   [MOLLY] A Window to the past  -- Août 1980 Icon_minitimeJeu 7 Fév - 13:38

A window to the past
Août 1980 – 21h13
Une trentaine d’heures maintenant qu’il n’avait pas fermé l’œil. Et il n’était pas certain qu’il puisse le faire ce soir non plus. La bataille, même datant de la nuit dernière, était encore trop fraîche dans son esprit. Même les démons savaient le trouver. Il hésita avant de prendre place. Son œil magique chercha les dits-monstres avant de se rappeler les bambins. Il grogna, tout ça était à des années-lumières de lui.
Oui, il connaissait bien la maison. Contre toute attente, il y était souvent invité. Il l’était d’autant plus depuis que la guerre avait commencé. Aucune famille ne serait épargnée. Et il en avait encore eu la preuve quand aux toutes premières lueurs du matin les frères de Molly étaient tombés au combat. S’en voulait-il ? Difficile à dire. Toute bataille emportait son lot de chair, comme une offrande à la guerre. Il savait que certains tomberaient, il n’avait pu l’éviter alors même qu’il avait cherché à reformer les rangs, à veiller à ce que personne ne soit isolée. Echec cuisant.

Il sentit le regard d’Arthur se poser d’abord sur lui, puis sur Molly. Alastor Maugrey ne venait jamais à l’improviste. Il veillait parfois au loin, ni plus ni moins. Aussi sa présence ici n’était pas anodine, et Arthur le savait. Le verre de Whisky fut apporté, et il le contempla de longues secondes. Il n’aimait pas boire ou manger ce qu’il ne connaissait pas, mais souvent, il avait fait exception pour cette famille-là. L’auror porta le verre à son nez, huma l’alcool brûlant et le porta à ses lèvres. Il les trempa juste suffisamment pour goûter, vérifier qu’il était sain. Il l’était. Alors il en prit une grande gorgée, cherchant dans un même temps, les mots qu’il lui fallait employer. Molly s’apprêtait à l’interroger, il intervint, de la manière la plus brutale, comme on pouvait s’y attendre.

- Molly, ils sont tombés.

Son poing, de colère, heurta violemment la table, faisant tressauter le verre. Il revoyait distinctement la scène de son œil magique, alors qu’il voyait chacun d’eux en prise avec d’autres mangemorts. Qu’avaient-ils loupé ce soir-là pour être aussi défaits de la sorte ? Maugrey grogna et leva ses deux yeux sur la jeune mère au foyer. La mort ne l’affectait pas ou peu, pourtant, là devant elle, il se sentait impuissant, à l’image d’un oiseau de malheur.

- Je suis désolé Molly, essaya-t-il de dire de sa voix bourrue. Nous n’avons rien pu faire, nous avons été dépassés en nombre, aurors comme membre de l’Ordre.

Il n’était pas certain de devoir rentrer dans les détails. Il espérait ne pas avoir à le faire, même si, d’une certaine façon, il y était déjà préparé. Naturellement, il avait les noms. Naturellement, il traquerait ces ordures une par une. Dès ce soir, il ferait réserver des cellules chaudes à Azkaban.

- Nous avons ramené leurs corps au Ministère, ajouta-t-il enfin en veillant soigneusement à la réaction de la sœur cadette.

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Dernière édition par Alastor Maugrey le Jeu 7 Fév - 17:08, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [MOLLY] A Window to the past -- Août 1980   [MOLLY] A Window to the past  -- Août 1980 Icon_minitimeJeu 7 Fév - 15:40

A window to the past
Août 1980 – 21h13
Voyant le manège d'Alastor, elle remarqua bien assez vite qu'il essaya de gagner du temps. Il essaya de trouver une phrase qui ne la détruira pas. Ce vieux ronchon d'ami essayait de faire un effort pour rendre la chose moins difficile. Le temps de sentir son whisky, avant de s'en délecter. Ce bon vieil ami avait appris avec le temps à leur accorder une confiance. Pourtant, la mère de famille la lui avait aussi donné en retour, cet auror hors du commun, d'un tempérament bien particulier et d'une psychologie a s'en arraché les cheveux, faisait de lui un homme accepté par une famille Weasley.

Le temps qu'il vérifie son whisky, c'est quelques petites secondes d'attentes se transformèrent en un stresse qui montait. Son regard brun se porta entre Arthur, avec sa mine grave qui en devînt désolé. Et le comportement d'un vieux bougre qui cherchait avec subtilité des mots. Chose rare venant de sa part, mais encore plus inquiétante. Merlin, elle aurait préféré avoir une pique de sa part et devoir s'engueuler sur des sujets de discussion que d'attendre.

-Molly, ils sont tombés.

Quatre petits mots,
Quatre petits mots qu'elle mit du temps à assimiler .

Revoyant le visage de ses frères, la veille . Ils lui avaient promis de passer un peu plus de temps avec eux. Bien que d'excellent sorciers, ils se montraient des fois être de piètre oncles. Mais, Molly ne demandait jamais à une personne d'être parfaite, non, elle aimait leurs côtés fous, bordéliques et surtout humoristiques. Car ce lien-là, celle d'une fratrie, ce lien de protection, avait conduit la jeune sœur à leur remonter les bretelles plus d'une fois dans leurs vies . C'est d'ailleurs et souvent sur le sujet de la plaisanterie que Fabian ajouté " un jour, ce n'est pas la guerre qui nous tuera mais c'est bien Molly" et Gideon rajouté toujours cette phrase " C'est un vrai dragon notre soeur ! Pire qu'une femelle dragon, tu meurs!"

Ses voix, elle les entendait encore, elle s'attendait à ce qu'ils passent le pas de la porte, comme après chaque bataille de mené. Une habitude qu'ils avaient prise pour la rassurer et pour lui montrer. Où qu'ils aillent,Gideon et Fabian reviendraient toujours au point de départ, leur point d'encrage : Molly, ce petit foyer, tous ses neveux et cet amour.

Pourtant, c'était la guerre qui les avait emportés. Les frères de Molly ne passeraient plus jamais le pas de cette porte. Fabian ne manquerai plus de tomber en se prenant les pieds avec je ne sais quel objet et Gideon ne s'amusera plus à raconter des histoires aux garçons, des missions qu'il pouvait faire, non sous l'oeil noir de la soeur cadette. Intérieurement, Molly essaya d'assimiler ce que venait de lui dire Fol oeil. Non, il devait mentir, c'était une blague ! Mais la petite voix de la confiance lui rappelait, que s'il était assis à ta table, que s'il cherchait ses mots, que s'il venait d'éclater son poing contre la table. C'était la réalité.

- Je suis désolé Molly, essaya-t-il de dire de sa voix bourrue. Nous n'avons rien pu faire, nous avons été dépassés en nombre, aurors comme membre de l'Ordre.

Les paroles d'Alastor, suivant ses quatre petits mots, lui firent monté les larmes. Sa petite tasse à thé s'échappa de sa main avant de s'éclater contre le sol. Arthur se rapprocha rapidement sa femme pour l'encercler de ses mains et la forcer à s'asseoir. Les murmures de son mari, elle ne les entendit pas. Merlin savait comment Molly les aimaient ses deux débiles deux frères. Fol oeil et Arthur connaissaient cet attachement entre ses trois Prewett. Son regard était resté figé, dans les yeux du sorcier. Son coeur aurait voulu entendre que ce n'était pas vrai, mais Alastor avait fait le déplacement pour lui annoncer personnellement, il avait pris son courage pour lui annoncer,peut-être comme se le devait un ami, mais aussi un membre de la famille, la mauvaise nouvelle. Elle ne remettra donc pas la parole en doute de Maugrey.

La rousse essaya tant bien de mal de réprimé cette colère ; cette tristesse qui l'envahissait. Un monde était en train de s'effondrer sous ses pieds, une enfance, une vie d'adolescence et surtout une vie d'adulte. Juste à l'idée de savoir que ses frères ne verront pas grandir leurs neveux. La mère réprima une nouvelle fois ses larmes, mais celle-ci semblaient prendre le gauche . Elles décidèrent de s'échapper de ses yeux marron cochon, laissant aussi aller la douleur qui lui écrasait la poitrine . Une phrase de Gideon et Fabian lui revint en mémoire . Elle réussit à articuler quelques phrases.

- Ils disaient souvent que n'importe où ils iraient, ils continueront à défendre et emmerder ses mangemorts...


Si ses quelques phrases furent difficile à répéter. Molly avait toujours son tempérament de guerrière, quelque part caché en elle. Avec une voix à peu près maîtriser, la cadette allait demander quelque chose qui finira de la faire s'écrouler. Une chute dans les enfers d'une douleur, celle qui n'en s'envolera jamais.

- Nous avons ramené leurs corps au Ministère, ajouta-t-il enfin en veillant soigneusement à la réaction de la sœur cadette.

- Alastor ..commença-t-elle avec une voix pénible et douloureuse, que s'est-il passé ? Je veux tout savoir, tout ... tout dans le moindre détail. Est-ce une embuscade? Ont-ils souffert? Alastor Maugrey. Raconte-moi tout.

La voix d'Athur lui parvint cette fois-ci à ses oreilles. Et par colère et tristesse, sa femme leva sa main pour lui indiquer de se taire, mais elle garda son attention sur Fol oeil. L'auror connaissait bien Molly et son tempérament. Il savait qu'elle lui demandera des explications, il savait que même si elle ne se remettra jamais de la perte de ses frères, Molly avait besoin de comprendre et de savoir . Elle était leur sœur que ce soit pour entendre le pire et le meilleur d'eux.

- Molly, chérie, tu ...

- Arthur! J'ai besoin de savoir. Laisse- moi au moins ça. Alastor, sache que quoi qui s'est passé, je te serai éternellement reconnaissante , ce n'est pas de ta faute. Maintenant raconte moi et dit moi les noms des assassins de mes frères ...


Sa voix se fit murmure, un murmure douloureux qui l’entraînera dans un deuil que la cadette ne fera jamais et tout cela, avec les explications qui n'allait pas tardé à suivre.
Les larmes s'échappèrent toujours, mais par dignité envers sa fratrie, elle essaya de les contenir. Fabien et Gideon avaient horreur de la voir pleurer. Après tout, qui aime voir pleurer une fille. Personne ! Ils n'auraient pas voulu cela. Mais plutôt qu'elle continue à parler d'eux pour rester dans les mœurs et les histoires .

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MessageSujet: Re: [MOLLY] A Window to the past -- Août 1980   [MOLLY] A Window to the past  -- Août 1980 Icon_minitimeJeu 7 Fév - 18:30

A window to the past
Août 1980 – 21h13
La tasse se fracassa au sol, comme la pluie s’était fracassée sur eux. Alastor tira sa baguette, et dans un geste sec, répara l’objet brisé, lequel, ensuite, vint délicatement se reposer sur la table de bois. Il était si simple de réparer les choses, même les corps étaient réparables, à l’image du sien. Mais il n’y avait aucun sort, en revanche, pour réparer la mort. Patient, l’auror attendait, spectateur de ce chagrin profond que lui-même n’avait jamais éprouvé. Il ne connaissait que la douleur physique, celle de l’âme lui était parfaitement inconnue. Tout du moins n’en avait-il plus aucun souvenir.

Raconter. Il n’était pas certain de savoir ce qu’il y avait à raconter. Les gens avaient toujours cette volonté de connaître tous les détails, comme si les connaître allait leur donner le pouvoir de changer les choses. Une attitude profondément ridicule aux yeux de l’auror. Pourtant, il acquiesça et tira une seconde chaise à lui pour y déposer sa lourde jambe de bois. Il l’avait depuis six mois environ, peut-être un peu plus. Lui et les dates … Il massa le haut de sa cuisse non sans un certain râle de douleur et hocha finalement la tête pour donner son assentiment.

- Très bien.

Ses deux yeux se reportèrent sur les Weasley et il inspira profondément avant d’entamer son récit fatidique.

- L’Ordre a reçu l’info qu’un groupe de mangemorts se donnait rendez-vous régulièrement à quelques lieux de Londres. On savait qu’ils préparaient d’autres tortures. On savait également qu’un membre du Ministère était retenu quelque part, avec probablement femme et enfants pour le faire parler. L’Ordre s’est regroupé, du moins ceux qui n’étaient pas en mission ailleurs, et faute de baguettes suffisantes, les aurors nous ont rejoints sur mon commandement et celui de Scrimgeour.

Il reprit une longue gorgée de Whisky et frappa son poing sur sa poitrine, avant de reprendre de cette même voix bourrue et morne.

- L’info était bonne, ils étaient sept, peut-être huit sur place. Seulement, lorsque les combats commencèrent, d’autres se joignirent aux présents, sûrement parce que l’un d’eux avait réussi à filer pour prévenir la cavalerie. On avait perdu l’avantage de l’effet de surprise. Il faisait nuit noire jusqu’à ce que la pluie se joigne à la bataille. Bien sûr, elle provoqua un profond bordel dans les deux rangs. Les formations furent rompues et il était évident qu’on ne pourrait pas les capturer. Eux voulaient en découdre et nous en finir avec cette connerie. On n’avait aucune notion du temps et les duels n’en finissaient plus. D’Arexy et Williamson m’entouraient et on essayait de faire le ménage. Sauf que, dans notre dos, un autre combat avait lieu. Ils étaient cinq autour d’eux, Molly.


Fol Oeil lui laissa le temps d'enregistrer chacune de ses paroles et reprit, d'une voix lente et respectueuse.

- Ils se sont battus comme des héros, implacables et tenaces. Nous avons fini par nous débarrasser de ceux qui nous attaquaient, mais il était trop tard, Molly.

Ils n’avaient pu qu’épargner leurs corps de l’acharnement qui les attendait. Maugrey jeta un coup d’œil bref à Arthur puis reporta son attention sur Molly. Contre toute attente, et même contre sa propre attente, il attrapa le poignet de la sœur Prewett. Ce n’était pas un geste tendre, ni un geste de réconfort. Mais un geste qui lui intimait de rester debout, droite et forte.

- Je m’occuperai personnellement de les traquer, Molly.


Il refusa cependant d’évoquer les noms, n’y voyant nul intérêt. En son for intérieur, il se doutait qu’il ne s’en tirerait pas à si bon compte, mais il ne voulait pas élargir la plaie béante qu’il constatait déjà chez la mère Weasley. Alors, sauf avis contraire et à y être forcé, Maugrey comptait bien faire de ce double meurtre, une affaire personnelle.

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MessageSujet: Re: [MOLLY] A Window to the past -- Août 1980   [MOLLY] A Window to the past  -- Août 1980 Icon_minitimeVen 8 Fév - 2:43

A window to the past
Août 1980 – 21h13
Les paroles d'alastor étaient importantes . Elle savait que pour son ami, cela était inutile, presque idiot de demander mais pour être franc, cela l'importé peu. Car la jeune sœur savait aussi que Maugrey lui expliquerai tous les détails. Du pourquoi elle en a perdu ses frères. Ses larmes continuèrent de couler comme un petit nuage versant toutes ses gouttes d'eau. Malheureusement, pour la plus jeune des prewett, ce nuage n'était que cauchemar. Cherchant à les éponger le long du récit avec sa manche, comme son cerveau enregistra toutes les informations, en passant du pourquoi la mission avait mal tourné au désastre ultime.

Cinq mangemorts contre ses deux frères, cinq personnes pour réduire ses deux premiers hommes de sa vie à des corps sans âme. Cette phrase lui revint une nouvelle fois dans sa tête , comme leurs voix qui lui annonçaient fièrement : N'importe où nous irons, nous continuerons à défendre et emmerder ses mangemorts... Molly hocha de temps en temps la tête, ne voulant pas l'interrompre. Il aurait pu lui dire non, pour la protéger. Mais il savait que son amie avait un sacré caractère. Elle ne le laissera pas sous silence. Durant son oral, il n'annonça pas les mangemorts, les assassins des frères Prewett. Quand il en termina son récit, Molly finit par craquer, craquer de colère, pleurer de souffrance, de lâcher cette boule qui compressait son sternum et cette torsion qui lui tiraillait le ventre.

Ils tenaient toujours leurs paroles, et ils l'ont tenu jusqu'au bout. Elle n'en voulu pas à l'auror, comme elle n'en voulu pas aux membres de l'ordre et aurors qui se trouvaient dans cette bataille. Malgré leur perte, elle réussit à échapper un léger sourire, presque petit rire aux paroles de son ami.

- Ils se sont battus comme des héros, implacables et tenaces. Nous avons fini par nous débarrasser de ceux qui nous attaquaient, mais il était trop tard, Molly


Gideon et Fabian étaient d'excellent sorciers, et même si ils se sont battus tous les deux. L'un avec l'autre contre ses cinq assassins. Le nombre les avait peut-être tuer mais Molly était fière, fière que ses grands frères tiennent contre un groupe de mages noirs. Ils avaient du cran, et ils ne s'étaient pas dispersés pendant le bataille . Quelque part, et dans le fond, Molly savait aussi qu'un jour arriverai où, ils finiraient par mourir dans une guerre. Ils avaient leurs valeurs, et malgré les remontrances de leur jeune soeur. Ses deux abrutis de frères défendaient des valeurs, résistaient au seigneur des ténèbres et tuaient parfois des partisans du mage noir. Ils s'étaient engagés au risque de leur vie . Ils avaient vaincu.

Molly Weasley n'en était pas moins brisée. Car son cerveau comprit une fois que le retour n'était plus possible .

Fabian et Gideon ne reviendrai plus au terrier .
Ses frères n'étaient plus de ce monde maintenant .

Arthur voulu serrer sa femme contre lui, car il savait que son épouse était en train de glisser vers les abîmes des profondeurs du désespoir. Il voyait bien aussi qu'elle essaya de lutter contre ses émotions, de ne pas pleurer. Car ce n'était tout simplement pas le genre de ce petit bout de femme qu'il avait épousé. Elle était passé par 6 accouchements, dont un le plus récent , celui du petit ron. Mais pour cela Molly avait donné la vie. Là, on lui apprenait que le destin lui avait pris deux vies importantes. Pourrait-elle remonté ? En tout cas, son mari ferait tout pour l'aider à passer cette épreuve. Alastor le devança.

La jeune soeur Prewett essaya tant bien que de mal de contrôler. Le geste qui suivit les paroles toucha énormément la sorcière et mère de famille du terrier. Le meilleur auror de cette guerre était en train de faire une promesse , celle de venger ses défunts frères. Molly lui faisait énormément confiance. Il avait envoyé de nombreux mage noir à Azkaban, et il continuerai de le faire.

- Je m’occuperai personnellement de les traquer, Molly.

Tant bien que de mal, elle prit une inspiration pour se calmer avant de souffler . Finalement sa deuxième main se posa sur celles de son ami. Molly reprenait un peu le contrôle de ses émotions mais pour combien de temps. Elle ne le savait . Se raclant légèrement la gorge pour prendre une voix plus sûr plus déterminée. Elle voulait transformer cette perte en quelque chose qui la ferai avancer. Ses frères aînés ne voudraient pas la voir pleurer. Elle ne le savait que trop bien .


- Alastor Maugrey. Traque les jusqu'à la fin . Et avant tout, le jour où ils seront tous abattus ou emprisonnés. Viens me voir en me disant qu'ils sont vengés . Tu es le meilleur auror que je connaisse. Je te fais confiance . Je me relèverai , comme je ferai en sorte d'être celle qui te brisera tes méninges de vieil homme rabougri, grognon,  à t'en rendre fou et t'en faire retourner dans ta tombe!


Molly sourit tant bien que de mal. Son regard, bien que brillant, montrait une certaine force, une envie de vengeance, mais avant tout aussi une envie de vaincre. Ce regard là, c'était le même que ses défunt frères. La matrone avait cette étincelle de ses yeux que nul ne pouvait enlever à un Prewett. La fierté d'une famille et l'envie de vaincre. Elle reprit doucement la parole, après s'être levé en gardant les mains d'alastor dans les siennes. Sa main gauche vint doucement tapoter celle de Fol oeil. Malgré les yeux brillants et le vide s'était installé. Molly rompit le contact, connaissant l'amour du contact qu'avait l'auror soit le minimum requit, et encore!


- J'ai quelque chose pour toi, vieux ronchon va ...


Elle récupéra une fiole dans un placard, une potion pour réduire sa douleur physique. Elle n'était pas dupe. Fol oeil souffrait, ses traits tiraillés le prouvait . la matrone lui donna en main propre au principal concerné. La sorcière s'attendait déjà à ce qu'il lui râle dessus, avec sa fameuse phrase. Vigilance constante, mais de toute façon personne ne m'écoute et une autre phrase, assez septique du contenu de la potion . Cette fois ci, c'est Molly qui allait prendre soin de lui, et qu'il le veuille ou non . De toute façon , il n'avait pas le choix.

- Prend ça, quand tu rentres ce soir vieux fou ... je veux que tu la prennes. elle réduira tes douleurs, annonça-t-elle avant de claquer la langue pour éviter que son ami la coupe, et tu peux ronchonner au temps que tu veux. Je l'ai déjà testé, je n'en suis pas morte. Elle est fiable . Et avant tout, merci Alastor, merci pour ta franchise. Rentre et essaye de te reposer un peu.
Tu es toujours le bienvenu au terrier vieux dragon va .


Molly ne savait comment le remercier. Oui, elle était brisée en mille morceaux, mais avant que ses larmes ne reviennent de nouveau . Car cette boule était toujours présente au creux de son ventre, sa poitrine toujours aussi compressée et un cerveau qui ne demandait qu'à faire sortir toute cette horreur et ce cauchemar.

- J'irai dès demain au ministère, afin de préparer l'enter ... enfin entamer les procédures pour les garçons. reprit-elle à mi-voix étouffée . Je vous ferai parvenir la date de ...la date tout simplement .


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Alastor Maugrey
Directeur des Gryffondors
Alastor Maugrey


Emploi/loisirs : Ex auror à la retraite / Prof de DFCM

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MessageSujet: Re: [MOLLY] A Window to the past -- Août 1980   [MOLLY] A Window to the past  -- Août 1980 Icon_minitimeVen 8 Fév - 14:05

A window to the past
Août 1980 – 21h13
Il hocha la tête, imperturbable. Même les surnoms ne le faisaient plus grogner. Sur ce plan, Viviane et Molly se ressemblaient, toujours à lui rappeler sa nature d’être insensible et aigri. Mais c’était aussi pour cette raison que beaucoup se tournaient vers lui en cas de besoin. Il était neutre, impartial et direct. En revanche, concernant ses méninges, il était certain que dans un avenir proche ou lointain, les Weasley le feraient devenir chèvre. Fort heureusement, il avait une carapace suffisamment épaisse pour retarder l’inévitable. Le retourner dans sa tombe … Et quoi d’autre encore ?!

Le plus gros était fait. Il en avait terminé. Avec un peu de chance, il pourrait fuir cette maison avant qu’on ne lui pose davantage de questions. Les Weasley avaient bon cœur, peut-être trop d’ailleurs, mais ils étaient forts, Maugrey le reconnaissait sans mal. L’adversité les touchait mais ils savaient se remettre à la seconde près. C’était ce qu’il aimait chez eux, comme une petite part de lui qu’il voyait ailleurs.
Le contact enfin rompu, il se leva pour en finir. Avant qu’il ne puisse sourciller, une fiole apparut dans sa main. La Mère Weasley testait vraiment sa patience et sa confiance. Une fiole inconnue …

- Hum, ronchonna-t-il avec l’impatience d’un enfant qui souhaite qu’on lui foute la paix.

Il n’en dit pas plus. Maugrey posa sa main brièvement sur l’épaule de Molly puis sur celle d’Arthur et s’en retourna vers l’entrée. Il manqua de dire un mot pour les gamins, mais aucune idée de convenance ne lui vint. Viviane était bonne pour ces choses-là, pas lui.
A peine avait-il fait cinq pas, qu’il perçut du mouvement derrière lui. Forcément…

- Alastor.

Il s’arrêta, l’œil magique rivé dans son dos. Bien sûr qu’il s’y attendait ! Molly avait cédé les armes trop rapidement. Tous deux savaient que ce n’était pas bon signe, et d’un côté, il n’était pas question qu’on vienne le réveiller en pleine nuit pour avoir ces foutus noms ! Lourdement, il se tourna vers Arthur Weasley, venu à sa hauteur.

- Donne-les moi Alastor. Molly est trop bouleversée pour te les réclamer à nouveau, mais tu sais comme moi qu’elle le fera.


- Et que fera-t-elle de ses noms hein ? répliqua-t-il sur un ton sec. Elle ne peut rien contre eux. Restez en dehors de cette guerre, Arthur, cela vaut mieux pour tout le monde.

- Nous savons que c’est déjà trop tard. Les frères de Molly ont été tués, Alastor, plaida Arthur Weasley d’une voix calme. Cette guerre nous concerne autant que toi.

- Je ne crois pas non,
s’impatienta l’auror son œil magique reprenant ses virées à droite, à gauche et derrière. Vouloir ces noms n’est ni plus ni moins un caprice ! Vous avez des gamins à protéger et le Terrier manque d’enchantements. Il serait grand temps de s’en occuper !

- Alastor … Je t’en prie, donne-les moi.

Las, l’auror arrêta les frais et décida qu’après tout, la suite des événements ne le regardait pas. Enfin qu’à moitié … A chacun ses responsabilités après tout !

- Très bien. Très bien. Mais interdiction de quitter cette foutue maison ! Pas de traque, pas de vengeance rien ! Vous laissez l’Ordre s’en charger, compris ?

Oui parfaitement, à chacun ses responsabilités …
De toute façon, le nom de meurtriers était d’ores et déjà noté dans la paperasse qu’ils avaient remplie aujourd’hui. Il n’avait fait que gagner du temps pour éviter toute pulsion vengeresse de la sœur Prewett, espérant peut-être vainement, pouvoir accomplir seul cette mission, sans personne sur le dos.
Maugrey se retourna, prêt à repartir et donna le fin mot de cette histoire.

- Dolohov, Wilkes, les frères Lestrange et Nott.

Quelques mètres plus tard, il disparaissait dans la nuit étoilée, cette fois.

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Molly Weasley

Molly Weasley


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MessageSujet: Re: [MOLLY] A Window to the past -- Août 1980   [MOLLY] A Window to the past  -- Août 1980 Icon_minitimeSam 9 Fév - 6:25

A window to the past
Août 1980 – 21h13
Bien qu'un simple geste pour appuyer l'épaule de Molly. Ce  poid la pesa de plus en plus et de seconde en seconde. Elle ne pleurera pas devant son ami, elle ne pleurera pas devant ses enfants. Ses garçons, en y pensant, comment annoncera-t-elle leurs morts ? Comment s'y prendre ? Ce n'était pas elle qui comptait les histoires d'habitudes, mais Gideon. Sauf que là, il ne pourrait leur expliquer comment on lui a pris la vie...Comment on a pris leurs vies ...

Elle n'eut pas le courage, pas la force de dire au revoir. Même si dans le fond, elle ne le pensait pas. La politesse était quelque chose d'important. Un bonjour, merci et au revoir, c'était la base pour rencontrer, échanger et apprécier des personnes. Mais ce soir, elle n'eut plus la force de dire quoi que soit. Ses frères étaient tombés et ils emmenaient avec eux, une partie d'elle. En mourant, leur soeur perdait ses premiers moments de vie, de joie, de pleurs et de disputes avec eux. C'était toute sa vie avant Arthur qui partait en feu . Si Maugrey ne pouvait pas grand chose face à ses pleurs. Il avait été juste et il rendrait justice le moment venu. Elle n'eut aucun doute là-dessus. Molly Prewett, épouse d'Arthur baissait pour la première fois les bras devant un tel chagrin, dont l'ampleur de celui-ci la fit exactement exploser après que son mari soit sorti dehors. Pourquoi faire, elle ne le savait pas. La cadette savait une chose, elle était en train de se laisser à des larmes de souffrance, de la dure réalité et d'un combat qui a emporté ce qu'elle avait de plus cher... un combat qu'elle devait maintenant mener seule.

Comme des voix qu'elle se remémore en bouche, comme des gestes intentionnels venant de sa fratrie avant de partir au combat . " Ne t'inquiète pas Molly, nous reviendrons toujours" . Non, ils ne reviendront pas. Non, ils ne sont plus de ce monde. La cadette explosa littéralement en pleurs. Elle ne pouvait plus contenir ses larmes, ni même son chagrin. Celle d'une sœur qui ne reverra ses frères que pour un enterrement . Un dernier adieu avant de les voir définitivement disparaître physiquement. La sorcière était une bombe à retardement . Maintenant que la mort les avait pris, cette fichu guerre était devenue la sienne. Pour l'instant, elle devra faire étape par étape. Passer les pleurs et l'enterrement, Molly essayera de se reconstruire du mieux qu'elle pourra et une fois qu'elle sera suffisamment assez forte. Elle rentrera dans l'ordre. Elle se devra d'aider Fol oeil . Rien à faire, si ça le dérange !

Ses larmes coulèrent, elle fut prise de sanglots, si elle pouvait le faire, elle aurait hurlé, hurlé toute cette douleur qui envahissait le moindre de ses souvenirs . Ses sanglots emmenèrent Molly a lâché le peu de résistance qui lui restait. Voilà, là, elle pleurait définitivement. Là, elle était au fond des abîmes du chagrin. La fille et sœur qui sommeillait en elle, était en train de lâcher prise et disparaître avec eux . Cette petite sœur devra continuer à vivre. Et Gideon et Fabian, ils l'attendront de l'autre côté la porte.

Personne ne pourra les ramener. On ne ramène pas les morts à la vie, mais par contre la mort amène le chagrin et emporte avec lui le bonheur de la vie. Molly laissa aller les larmes dans un chagrin si fort et des sanglots silencieux, contre ses mains qui maintenaient son visage. Des larmes de deuil qui s'écrasèrent contre la table.

Mais rien y faisait.

La douleur resterai pour une vie entière.

C'était fini .



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