Localisation : Londres Emploi/loisirs : Gérante du Zoo & Bar Club
Sujet: Re: [Orcus & Naya] You can never plan the future by the past. Sam 2 Mar - 23:26
You can never plan the future by the past Orcus & Naya
- Vous m'en direz tant, s'amusa Naya, dont les lèvres s'étaient étirées en un fin sourire en coin énigmatique.
Elle se perdit brièvement dans ses pensées. L'idée lui paraissait plaisante, mais tellement utopique. Du moins, pour elle seule. Le marché de l'herboristerie n'existait plus depuis un certain temps à Londres, ou bien s'il perdurait c'était de manière plutôt rare et discrète. Naya devinait que bon nombre des dernières personnes à tenir à ces anciennes méthodes devaient en réalité être des sorciers. Qui eux, en principe, avaient la chance de pouvoir voyager où bon leur semblait pour trouver ce qu'ils désiraient. Des plantes médicinales de toutes sortes en l'occurrence. Si elle choisissait de se lancer à nouveau dans cette ancienne passion, elle savait pertinemment qu'elle n'aurait pas cette chance. Il lui faudrait prévoir de l'argent pour entreprendre de nombreux voyages à la recherche de ses propres produits à vendre, de l'argent qu'elle n'avait pas ou plus si on voulait être tout à fait précis. - Votre jardin d'hiver ? Vous possédez votre propre serre ?
Il ne le lui avait encore jamais confessé alors c'est (naïvement) intéressée que Naya rapporta toute son attention sur lui, la moue encore innocente pour avoir en grande partie éluder (encore une fois) les précédents propos d'Orcus. - Je trouve aussi.
Et ça, c'était plus ou moins une manière de se rattraper, maintenant restait à savoir si ce serait réellement efficace.
[...]
Le changement de teinte du visage d'Orcus ne lui échappa pas après un bref regard en sa direction. Les sourcils de Naya s'étaient légèrement froncés, loin d'imaginer encore qu'elle n'aurait pas à nourrir ses interrogations très longtemps. Ses lèvres se pincèrent un peu à la première question du sorcier, mais c'est la seconde assurément qui la décontenança le plus. Elle ne comprit pas comment son mini-monologue avait pu sonner comme ayant un lien avec Lorenzo pour Orcus de prime abord, raison pour laquelle elle se contenta de répondre hâtivement. - Non, bien-sûr que non.
En ce qui concernait sa relation avec lui elle avait plus ou moins des choses à cacher, ce qui dû se ressentir dans sa manière de lui répondre. Il n'était nullement question de honte ou d'un quelconque autre sentiment négatif, dans le cas présent c'était plutôt son instinct de préservation qui entrait en cause. Naya glissa ses mains à l'intérieur des poches de son manteau peu de temps après qu'Orcus lui ait lâché le bras, le regard rivé devant elle avec déjà une multitude de questions en tête. Ce dernier ne reprit la parole qu'après avoir craquée sa cigarette de manière aussi rapide qu'atypique. Elle l'écouta sans l'interrompre, seuls ses sourcils se froncèrent à nouveau de temps à autres, comme pour transgresser son apparente impartialité. - Je ne crois pas qu'ils soient aussi sauvages, commença-t-elle doucement en dodelinant de la tête. L'ombre d'un sourire amère passa ensuite sur ses lèvres et elle reprit. En tout cas, ils ne le sont pas tous. Bon nombre d'entre eux vous jugeraient sans même avoir apprit à vous connaître oui. L'homme n'aime pas être confronté à plus fort que lui, il n'aime pas non plus faire face à quelque chose qui dépasse tout raisonnement et tout entendement. Néanmoins je reste persuadée que bon nombre d'entre eux auraient besoin de connaître la vérité. Je suis sûre qu'avec du temps, ils pourraient finir par cesser de juger la magie afin de pouvoir au contraire l'accepter. Elle a toujours bercée notre monde d'une certaine manière. Et on en a tous déjà rêvé.
Elle s'arrêta en même temps que lui devant les grilles du parc. Si en reprenant la parole le sorcier éveilla une nouvelle fois un tas de questions en elle, ses derniers mots ne purent que lui arracher un sourire. Son regard s'anima d'une nouvelle lueur, après quoi elle mordit brièvement sa lèvre inférieure. - C'est à mon tour de vous dire que je ne comprends pas pourquoi vous teniez à ce que j'entende ça. Je ne voulais rien de plus...que me confier à vous, avoua-t-elle dans un demi sourire gêné en haussant les épaules. J'ai grandi dans la peur et l'hostilité. Mon frère et moi espérions pouvoir fuir ça avec notre arrivée à Londres, je me dois de l'avouer, mais nous avons rapidement réaliser que la peur était constante et partout où qu'on soient. Alors nous nous y sommes accoutumés, puisque nous avons eue une vie bien plus difficile que celle-ci. Seulement...
Elle peinait à trouver les mots adéquats pour se justifier. Elle sortit les mains de ses poches pour aller se frictionner les bras. Ses yeux se détournèrent d'Orcus et ses épaules s'haussèrent derechef lorsqu'elle passa le portail.
- J'ai toujours été quelqu'un...de plutôt compatissant, et la façon dont les autres se sentent face à tout ça ne me laisse pas indifférente. Et si je vous ai parlé de tout ça c'est parce que ces derniers temps...c'est malgré tout de vous dont je me sens le plus proche. Je veux que vous sachiez que vous n'avez pas à vous cacher de moi Orcus. Ce qu'il y a apprendre sur vous, je veux le découvrir par moi-même. Lorenzo n'est pas le plus impartial des hommes, mon frère non plus. Pourtant nous avons tous nos démons et nos secrets.
Un sourire subtil passa sur ses lèvres lorsque finalement elle reposa son regard sur lui.
- Oui, il se pourrait que je ne sois pas aussi innocente que je l'ai laissé paraître lors de notre premier rencard.
Sujet: Re: [Orcus & Naya] You can never plan the future by the past. Mer 20 Mar - 2:16
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Naya jeta à son tour pour la première fois un regard en arrière tout en écoutant les paroles d'Orcus. Elle aurait dû savoir que par les temps qui courraient, la meilleure chose à faire aurait été d'éviter soigneusement le Speakers' Corner. Tous les esprits étaient obsédés par ces phénomènes inexplicables et bien des âmes étaient en proie à la peur face aux malheurs qu'ils semblaient amenés. Elle ne pouvait pas s'imaginer être à sa place et savoir ce qu'il ressentait actuellement après avoir entendu un pareil discours. Avait-il peur des gens comme elle, tout comme eux avaient peur des gens comme lui ou bien les jugeaient-ils autrement ? Il n'y avait que très peu de choses qu'elle savait sur Orcus finalement, du moins sur ces plans là. Naya n'avait encore jamais eu à se demander de quel côté il se rangeait. S'il était blanc, gris ou bien noir. Tout simplement parce que ça n'avait encore jamais eue aucune importance à ses yeux. La jeune-femme était de ceux qui pensaient que personne ne naissait jamais totalement bon, ou bien totalement mauvais. C'était la vie, le destin, les choix que nous faisions qui finissaient par faire pencher la balance d'un côté. Ou bien de l'autre. Pourtant le monde offrait depuis la nuit des temps des millions d'alternatives pour quiconque s'en donnaient vraiment les moyens. Voilà en quoi croyait toujours son âme profondément altruiste, même après avoir vus des centaines d'hommes, de femmes et d'enfants être abattus comme des chiens par les différents gangs qui terrorisaient les Favelas, ou bien-même parfois par les forces de polices qui n'avaient alors aucune réelle considération pour les gens comme elle à Rio.
Puisqu'elle s'était perdue dans ses pensées, elle fut la première à engager le silence qu'Orcus continua de nourrir par la suite. Naya estimait que certains silences valaient bien mieux que des mots, surtout lorsqu'ils étaient trahis par des regards beaucoup trop explicites pour ne pas être compris. En ce qui la concernait, elle savait être un livre ouvert au besoin, tant que ça l'arrangeait. Encore à quelques mètres de lui c'est finalement une petite moue qui se dessina sur ses traits, puis elle hocha lentement de la tête pour donner raison à ses propos. Ce n'était pas vraiment un sujet sur lequel elle avait envie de s'étendre avec lui, du moins pas encore.
Les quelques personnes qui jusqu'alors passaient parfois entre eux pendant qu'elle ressentait le besoin de se justifier n'eurent plus le loisir de le faire dès lors qu'Orcus brisa leur proximité. Trahie par le froid mordant extérieur, elle en fit pâtir discrètement sa joue gauche jusqu'à sentir tout à fait les mains du sorcier dans son dos. Elle se laissa happer par sa chaleur et les différentes fragrances qui émanaient de lui, le menton dorénavant levé afin de pouvoir continuer à faire face à son regard. Ils connurent à ce moment-là leur premier silence véritablement pesant, sans doute. L'estomac de Naya se noua mais elle ne put s'empêcher de trouver la sensation agréable. Foutue cigarette oui, mais ça ne pourrait être que pour le mieux plus tard, n'est-ce pas ?
- Oui, il se pourrait que je ne sois pas aussi innocente que je l'ai laissé paraître lors de notre premier rencard, lâcha-t-elle à ce moment-là. La voix qui lui répondit n'était nullement à ses côtés. La brésilienne n'eut qu'à peine le temps d'échanger un regard perplexe avec Orcus. Il se sépara d'elle, elle fit volt-face. Le sortilège la percuta de plein fouet. Aussitôt elle sentit une douleur lancinante, inexorable, passer à travers tout son corps. Si elle était restée debout malgré l'impact du sortilège, ses genoux ne tardèrent pas à fléchir. En chutant d'abord sur eux au sol, elle ne put contenir plus longtemps les plaintes de douleurs qui menaçaient de franchir ses lèvres. Tout autour d'eux, les gens s'étaient mit à hurler. Les parents courraient jusqu'à leurs enfants pour les arracher à leurs manèges et s'enfuir avec eux. Les personnes âgées trottinaient à leur allure, les visages étaient horrifiés et tous déjà ne pensaient plus qu'à une seule chose : sauver leur peau.
Malgré toute sa bonne volonté, Naya ne put relever les yeux pour s'enquérir de l'état d'Orcus que lorsque la boule de feu qu'il avait formée entre ses doigts s'abattit de plein fouet sur l'étranger qui venait de s'en prendre à eux. Libérée du sortilège elle tenta aussitôt de se relever, mais la foule qui courrait tout autour d'eux lui rendit la tâche bien difficile. Entre bousculade et coups, elle se retrouva au sol plusieurs fois, jusqu'à ce qu'une bonne âme s'arrête sur elle.
- RELEVEZ-VOUS, VENEZ ! IL FAUT FUIR !
L'homme qui lui tenait les mains devait avoir la cinquantaine. Robuste, il commença à la tirer avec lui, si fort qu'il fallut plusieurs instants à Naya pour se défaire de son emprise après avoir aussi eu besoin de récupérer ses esprits.
- Lâchez-moi ! Je dois rester ! - Pauvre folle !
L'inconnu n'insista pas, fidèle à l'idée du peu qu'on pouvait attendre de son prochain en ce genre de circonstances. Tant bien que mal Naya tenta de rebrousser chemin, au moins pour avoir de nouveau un visuel sur Orcus, sans avoir la moindre idée de ce qu'elle pourrait faire lorsque ce serait le cas. Si elle n'était plus victime du sortilège qu'elle avait reçu un peu plus tôt, tout son corps gardait la sensation qu'une centaine de poignards venaient de transpercer sa chaire et ses organes. Pourtant elle fit tout pour se frayer un chemin au milieu de la foule, incapable de se résoudre à l'idée de laisser Orcus derrière elle et ce même si elle avait bien conscience que c'était l'un des choix les plus idiots qu'elle pouvait faire.
Sujet: Re: [Orcus & Naya] You can never plan the future by the past. Ven 22 Mar - 0:55
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D'abord majoritairement retenue par le mouvement de foule, elle ne parvînt à se frayer un passage qu'après que la majorité des gens se soient enfuis. Les dernières personnes à lui barrer la route furent les plus âgées, qu'elle prit malgré tout le temps de pousser jusqu'à la sortie du parc avant que son regard ne tombe sur la scène qui se déroulait au loin. Son premier instinct fut de s'approcher encore de quelques pas, mais la peur noua soudainement ses entrailles lorsque les sortilèges des sorciers s'entre-choquèrent dans un grondement sourd et qu'une nuée de cendres s'en découla. Pendant un instant, elle fut assaillie par ses souvenirs de Rio, par le bruit des balles qui fusaient et par celui des hurlements qui s'en découlaient, confondus avec ceux qu'on pouvaient encore entendre au loin aujourd'hui. Ils avaient beau être à plusieurs mètres de distance, Naya comprit clairement ce que lui demandait Orcus. Tant à travers son regard que son geste rapide avant qu'il ne fasse volt-face pour envoyer un nouveau sortilège à son adversaire. La brésilienne sursauta mais s'avança encore d'un pas. Fuir ? Abandonner un être qui lui était cher ? Elle ne le pouvait pas.
Soudainement, elle crut entendre son frère appeler son prénom. Mais lorsqu'elle se retourna, personne n'était derrière elle. Sa main se porta aussitôt sur le pendentif qu'elle portait autour du cou, un présent de Maîtresse Nayara, seule sorcière qu'elle ait jamais connue -inconsciemment- avant son arrivée à Londres. Elle avait toujours été de bons conseils pour elle, comme une seconde maman. Mais surtout, maîtresse Nayara lui avait permis de ne plus se sentir impuissante face aux dangers qui rôdaient à Rio. Elle lui avait permis de se trouver une place, un rôle, une importance certaine. Ce n'était plus rien qu'elle avait aujourd'hui, pas face au monde magique en tout cas. Que pouvait-elle faire, si ce n'était obéir à la requête d'Orcus ? Elle était littéralement impuissante et elle détestait ça. A un point inimaginable.
Naya dût ravaler la vague de souvenirs et d'émotions qui menaçaient de l'envahir, le moment était plus que mal choisi. D'autres priorités s'imposaient à elles, beaucoup plus cornéliennes. Elle n'espérait pas d'aide de la part des gens comme elle, persuadés qu'ils tireraient à vue sur les deux hommes s'ils devaient intervenir. Et il allait lui falloir au moins une dizaine de minutes même en courant à toutes enjambées pour prévenir Lorenzo au Club. Il pouvait se passer énormément de choses en dix minutes. Pourtant, elle n'avait guère le choix. Si elle restait, elle se condamnait autant qu'elle condamnerait Orcus d'une certaine manière. Elle croisa une nouvelle fois son regard tandis qu'elle engageait ses premiers pas en arrière. Il lui parut plus vulnérable que jamais. La vision la secoua, mais lui donna aussi le déclic nécessaire pour qu'elle se décide finalement à faire volt-face, une nouvelle fois. Elle eut beau s'éloigner à vive allure, il fut impossible pour elle de luter contre son envie de se retourner jusqu'à ce que la zone de l'agression soit hors de son regard. Comment pourrait-elle se pardonner ce qu'elle était entrain de faire ? D'autant plus si aujourd'hui, était la dernière fois qu'elle voyait Orcus ? La peur de manquer de temps, à bien des échelles, s'insinua aussi rapidement en elle qu'elle se mit à enchaîner les enjambées.
Sujet: Re: [Orcus & Naya] You can never plan the future by the past. Jeu 4 Avr - 16:51
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Bénies soient les semelles plates qu'elle portait et qui lui permirent d'arriver au Zoo & Bar Club plus vite qu'elle ne l'avait estimé. Naya avait couru sans même s'arrêter, bousculant des piétons au passage s'il le fallait. Sur son chemin, elle avait croisées plusieurs personnes au visage encore horrifié, eux aussi entrain de courir pour fuir cette scène inimaginable. D'autres s'étaient arrêtés à quelques mètres de l'Hyde Park, sans doute pour attendre les secours et espérer obtenir leur droit de regard ensuite. Personne ne se souciait réellement de ces deux hommes entrain de se battre. La surprise, la lâcheté, l'horreur et la haine semblaient être les seules émotions capables de régir ses semblables. Et parce qu'elle avait été lâche, plus que jamais, Naya se sentait comme eux. Incapable et insignifiante. Trop petite pour un monde dont elle venait de découvrir le côté le plus sombre.
Elle avait ouvert la porte de l'établissement de son cousin à la volée, sans même se soucier des clients présents. Tiago, au bar, la regarda filer jusqu'aux appartements de Lorenzo, suffisamment prit de court pour être impuissant. Elle l'entendit simplement l'appeler au bout de son ascension dans les escaliers mais déjà, Naya avait refermée la porte de ces fameux appartements derrière elle. Assis à son bureau face à cette dernière, Enzo leva aussitôt le menton puis le reste de son corps devant la mine effrayée de Naya. - Verrouille cette porte, s'il-te-plaît. Personne ne doit nous entendre.
La main encore posée sur la poignée de cette dernière, elle ne la lâcha qu'après avoir entendu le bruit du verrou. La voix de Tiago se fit entendre derrière, mais son cousin l'ignora aussi bien qu'elle. Venu jusqu'à elle pour la faire s'asseoir il lui ordonna de reprendre avant toute chose son souffle, une main sur son épaule et le postérieur appuyé sur son bureau.
- Ne me dis pas que tu viens de l'Hyde Park ? questionna-t-il malgré tout bien assez vite, l'air soucieux. - Tu es déjà au courant ? - Je viens de recevoir une note de la part du Ministère, oui. Comme ce n'est qu'à quelques rues d'ici, ils ont cru bon de me tenir au courant, au cas où la situation dégénérerait jusqu'ici. Qu'est-ce que tu faisais là-bas, Naya ? - Je...je suis venue te prévenir. J'ai vu tout ce qui s'était passé. L'homme qui a été attaqué était innocent. Le Ministère doit lui venir en aide, le plus rapidement possible ! - Ils sont déjà sur le coup. - Alors j'y retourne ! s'exclama-t-elle aussitôt en s'appuyant sur les deux accoudoirs de sa chaise afin de se relever. - Pardon ? Il est hors de question que je te laisses faire ça ! Avec la main qu'il avait toujours sur son épaule, il la força à se rasseoir. - Tu ne peux pas m'en empêcher, Lorenzo ! - Bien-sûr que si, je le peux. J'estime même que c'est un devoir. Je ne te laisserais pas te mettre en danger, Naya. L'un de ces hommes représente-t-il quelque chose pour toi ?
Le regard de la brésilienne envoyait des éclairs, sa bouche s'entre-ouvrit mais aucun son ne parut résolu à en sortir, cette fois.
- Ça n'a aucune importance dans l'immédiat, de toute manière. Tu n'y retourneras pas. Et crois-moi bien quand je prétends que c'est pour toi que je fais ça. Une fois que les employés du Ministère seront sur place, ils s'intéresseront à tous les moldus qui ont été présents. Et s'ils découvrent que tu étais proche de l'un de ces sorciers, je ne donne pas cher de tes souvenirs. - Dans ce cas, tu dois y aller pour moi. Je dois savoir ce qu'il s'est passé. Et...ne me demande pas de t'expliquer. Pas aujourd'hui. - Pas aujourd'hui, alors.
[...]
Son cousin s'était éclipsé sans plus attendre et était revenu à peine une dizaine de minutes plus tard. Il annonça à Naya que la parc était entièrement vide, des deux sorciers rivaux en tout cas. Le Ministère était bien arrivé sur place et avait prit en charge Orcus, toujours en vie à leur arrivée. C'était tout ce dont Naya avait voulu s'assurer. Lorenzo la raccompagna ensuite jusqu'à chez elle, le trajet se fit dans un silence mortel jusqu'à ce que la jeune-femme soit devant la porte de ses appartements.
- Profite du reste de tes vacances et évite de te mettre en danger.
Bien avant qu'elle n'ait ouvert sa porte, Lorenzo s'était déjà à nouveau éclipsé. Et une fois dans ses appartements, la première chose que fit Naya c'est se mettre à la recherche du petit bout de papier sur lequel Orcus lui avait inscrit son adresse personnelle.
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Sujet: Re: [Orcus & Naya] You can never plan the future by the past.
[Orcus & Naya] You can never plan the future by the past.