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 [William & Naya] When I was young...

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Naya Caetana
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MessageSujet: [William & Naya] When I was young...   [William & Naya] When I was young... Icon_minitimeVen 1 Fév - 10:03




When I was young...
William & Naya
 
Premier jour de congé. Le soleil pointait à peine le bout de son nez derrière les vitres de la fenêtre de la chambre de Naya lorsqu'elle se réveilla. Les souvenirs de sa journée de la veille ne tardèrent pas à lui revenir à l'esprit si bien qu'à peine éveillée, un sourire se dessina sur ses lèvres. Elle sut dès lors qu'il lui faudrait un moyen d'occuper sa journée si elle désirait détourner ses pensées d'Orcus. Naya avait le besoin vital de ne pas en faire une obsession, la façon dont elle se sentait lorsqu'elle était avec lui chamboulait déjà suffisamment de choses en elle.
Elle fut donc rapidement préparée pour quitter une première fois son appartement ce matin-là. Il était à peine 8h00 lorsqu'elle alla courir. A son retour, l'horloge indiquait 9h30. Et ses pensées, à nouveau, divaguaient.

La jeune-femme comptait ses véritables amis sur les doigts d'une main si elle excluait les membres de sa famille. Parmi l'un d'entre eux il y avait William Lamb, qui avait été un client avant de devenir un ami. Naya appréciait sa compagnie et leur discussion. Il la touchait d'une manière qu'elle ne s'expliquait pas, ou bien pas réellement en tout cas. Le jeune-homme s'était confié à elle à plusieurs reprises avec un verre de trop dans le nez, et était toujours ré-apparu à un moment ou à un autre, soucieux de lui rendre la pareille.
Son parcours sans but précis à l'origine l'avait menée tout droit jusqu'à la boutique de jouets du concerné. Naya avait besoin de voir un visage amical, elle ne pouvait pas le nier. Qui plus est, elle n'avait encore jamais mit les pieds ici, alors qu'elle le lui avait toujours promis. Elle n'avait plus eues de nouvelles de William depuis des semaines, elle espérait pouvoir remédier à ça et qu'il serait agréablement surpris par sa présence. La jeune-femme était à mille lieux d'imaginer ce qu'il avait dû traverser depuis la dernière fois qu'ils s'étaient vus.

Le tintement d'une clochette annonça son entrée à l'intérieur de la boutique. Le comptoir était désert, mais elle entendit rapidement du bruit semblant provenir de la réserve qui se trouvait derrière lui. William ne se fit pas désirer bien longtemps, elle eut à peine le temps d'admirer ses créations. La dureté nouvelle de ses traits frappa aussitôt Naya, même si elle n'en montra rien, directement souriante.

- C'est une très belle boutique ! Je savais bien que je regretterai de ne pas être venue plus tôt.


Son sourire s'accentua, elle le lâcha du regard plusieurs secondes afin d'admirer à nouveau son travail. Pendant ce temps-là elle continua à approcher et ce n'est qu'une fois devant lui qu'elle reprit.

- Ta présence au club m'a manquée. Est-ce que tout va bien pour toi ces derniers temps ?



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MessageSujet: Re: [William & Naya] When I was young...   [William & Naya] When I was young... Icon_minitimeMar 5 Fév - 10:34

When I was young...


Il s’occupait à mettre une flotte de navires ainsi que deux bateaux pirates en boîte. Cordélia les lui avait réclamé pour l’Orphelinat dont elle s’occupait activement. Les enfants avaient besoin d’autres jouets et d’un peu d’action car le brouillard permanent et étrangement épais continuait de leur miner le moral. Il entendit soudainement la clochette au-dessus de la porte d’entrée, et laissa en plan le colis qu’il préparait.

- Bienvenue au pays de l’imaginaire,
annonça-t-il en franchissant le rideau qui séparait l’atelier de la boutique, lieu où l’on ne grandit jamais. Que puis-je faire pour vous ?

Il s’arrêta soudainement lorsque ses yeux se posèrent sur sa nouvelle cliente. Aussitôt, un large sourire fendit son visage, sincère et particulièrement chaleureux.

- Naya ! Hey salut ! Qu’est-ce que je suis content de te voir !


William était fier de la voir ici parmi toutes les créations de sa famille, tantôt colorées, tantôt uniquement vernies. C’était la première fois qu’elle lui rendait visite, et pour une fois, il sentit que les rôles étaient inversés. Aujourd’hui, c’était à lui de la servir.

- Tu viens trouver quelque chose en particulier ? Je peux te conseiller peut-être,
offrit-il en s’approchant.

Il perdit cependant tout sourire lorsqu’elle lui annonça la véritable raison de sa présence. Une question plutôt directe, qui avait le mérite d'annoncer la couleur... Mal à l’aise, le moldu se massa la nuque, gratta la naissance de ses cheveux et se força à étirer ses lèvres de nouveau. C’est vrai qu’il ne lui avait donné aucune nouvelle, depuis presque un mois maintenant, pour l’épargner avant toute chose. L’épargner de quoi ? Il n’en savait toujours rien, même si des flashs commençaient sérieusement à envahir ses rêves, pour ne pas dire à les traumatiser. La nuit dernière, ses mains habituellement ensanglantées dans ses rêves depuis Noël, s’étaient recouvertes d’un épais tissus de poils bruns, ses ongles courts remplacés par des griffes qui n’avaient absolument rien de commode. La vue de la chair encore fraîche sous l’un d’eux l’avait fait réveillé en sursaut.

- Je suis désolé Naya, s’excusa-t-il dans un soupir, j’avoue que je ne sais moi-même pas quoi te répondre. Je t’assure que je comptais venir, je ne rate jamais une semaine, mais…

Lui dire le peu qu’il savait ? Lui cacher ses peurs ? La mettre potentiellement en danger ? Garder pour lui ses secrets morbides ? La serveuse était venue là pour lui, pour prendre de ses nouvelles. Bien sûr qu’elle le lui avait promis, mais il n’était pas idiot : elle s’inquiétait. William poussa un râle de mécontentement et se détourna pour abaisser le store sur la porte d’entrée, signe que la boutique était désormais fermée. C’était la seule à qui il pouvait tout confier sans crainte… Forcé par les événements et ne pouvant clairement pas refuser la main qu’elle lui tendait si gentiment, William l’invita à venir s’asseoir avec lui, au sol, contre le comptoir.

- Figure-toi, chère amie, que ma vie est partie en vrille totale depuis la veillée de Noël. J’espérais bien passer le lendemain, tu vois, je suis même certain que je t’aurais dégoté un petit cadeau parce que c’est ce que font les gens normaux à cette période, mais tu vois, pendant que tu préparais ton bar pour l’une des plus somptueuses fêtes de l’année, moi je me réveillais nu comme un ver à une centaine de kilomètres de Londres.

Un léger rire lui échappa. Elle allait le prendre pour un fou. En même temps, elle venait tout juste de débarquer dans sa boutique et il lui contait déjà ses problèmes. Quel ami de pacotille il faisait ! En même temps, tout était simple avec elle. Il pouvait lui parler à s’en saouler la gueule sans qu’elle ne cherche à l’entourlouper ou à le virer à coup de pompes au derrière.

- Le Club a eu du succès ? demanda-t-il dans un sourire qui se voulait aussi amical que navré.

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Dernière édition par William Lamb le Lun 11 Fév - 9:37, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [William & Naya] When I was young...   [William & Naya] When I was young... Icon_minitimeJeu 7 Fév - 5:30




When I was young...
William & Naya
 
La boutique était d'une certain façon comme Naya l'avait imaginée, jusqu'à son odeur. D'agréables effluves de bois, de vernis et de peinture planaient dans l'air, bientôt accompagnées par celles du parfum de l'homme qui possédait les lieux. Tout ces objets et même ces murs selon elle, transpiraient William. C'est du moins la sensation qui la frappa aussitôt et assez fort pour la prendre au dépourvu d'une certaine manière. Ces jouets ressemblaient beaucoup à ceux qu'elle avait put avoir lorsqu'elle était jeune. Sauf que la plupart du temps on les lui avaient offerts en mauvais état, déjà usés par d'autres enfants. Parce qu'ils avaient été récupérés à la décharge ou bien donnés grâce à des œuvres caritatives aux gens de son village. Mais Naya les avaient aimés comme ça. Avec leurs défauts, abîmés par leur ancienneté, par leur histoire qu'elle s'était toujours plu à imaginer, sans pour autant envier ceux qui les détenaient en premier.
Mais ceux de William avaient l'air de dégager quelque chose de différent. Même ainsi exposés sur ces étagères ils semblaient avoir énormément à raconter, à l'égal de l'homme qui les avaient façonnés.

"Le pays de l'imaginaire"... A retardement, un sourire était revenu orné ses lèvres alors que William lui, perdait plus ou moins ses moyens durant ce temps-là. Elle avait vu le changement d'expression sur son visage, lequel l'avait aussitôt poussée à s'inquiéter davantage. Sourcils froncés, elle attendait une véritable réponse maintenant. Naya savait pertinemment qu'elle n'était parfois pas suffisamment démonstrative avec ses proches, en l'occurrence il y avait de grandes chances pour qu'elle se trouve être une bien piètre amie après les révélations de William. Lui révéler que sa présence au club lui avait manqué était une chose, mais la brésilienne ne pouvait absolument pas lui en tenir rigueur. Elle ne souhaitait à personne de côtoyer quotidiennement son établissement, surtout pas à un homme comme lui. William méritait tellement mieux que de devenir un pilier de bar, la jeune-femme aurait espéré qu'il ait pour une fois de belles histoires à lui raconter. Elle allait rebondir sur ses excuses, mais elle s'interrompit en le voyant faire volt-face pour aller verrouiller la porte de sa boutique. Elle sut alors qu'elle devait se taire et attendre qu'il lui fasse lui-même ses confessions. Naya s'installa auprès de lui, les jambes contre sa poitrine et ses bras entrelacés autour d'elles, le visage à moitié tourné vers celui du brun.

- Attends...comment ça ? Tu veux dire que tu as eues des ennuies ? Qu'est-ce qu'il s'est passé ?


Le Club était déjà bien loin de ses pensées après qu'il lui ait lâché une pareille révélation sans daigner lui en raconter davantage. Elle accepta nonobstant de répondre à sa question, pleine d'espoir quant au fait que ça l'aiderait à se confier davantage.

- Succès est un bien faible mot,
sourit-elle brièvement. Nous avons tous été surpris, Noël a été une véritable réussite. La soirée a plusieurs fois frisé le désastre, moins que pour le jour de l'an étrangement. Je n'y ai pas vus les mêmes clients et je pense bien...Que ça a un lien, confia-t-elle rapidement, ce après quoi elle se mordilla directement la lèvre inférieure.

Faisait-elle bien de parler de ce genre de choses avec William ? Elle ne l'avait jamais fait jusqu'à présent et lui ne lui avait jamais donné aucune raison de croire qu'il connaissait l'existence de la magie. Naya pensait donc difficilement pouvoir lui confier qu'elle pensait avoir servis bon nombre de sorciers aux intentions pas vraiment louables le soir du réveillon.

- As-tu quelque chose à boire, ici ? Ou bien es-tu un honnête commerçant et dans ce cas, nous devrons faire sans ? relança-t-elle sur un ton plus léger avant que la discussion ne prenne un tournant potentiellement radicalement différent.




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MessageSujet: Re: [William & Naya] When I was young...   [William & Naya] When I was young... Icon_minitimeLun 11 Fév - 10:05

When I was young...

Il lui jeta un regard en biais, inspira puis expira bruyamment.

- Figure-toi que c’est tout le problème. Je n’ai aucun souvenir de ce qui s’est passé. C’est le noir total.

Il hésita à lui dire qu’à son réveil ses mains étaient couvertes d’un sang qui n’était pas le sien. Ce n’était peut-être pas une chose qu’on confiait aux filles, pas plus qu’il ne le confierait à son meilleur ami. Edan étant flic, cela ne semblait pas être une idée lumineuse.

- Mais depuis je fais des rêves étranges, préféra-t-il ajouter à la place. Comme si mon corps se transformait en une chose méga poilue pendant que je dors.

Ses yeux se posèrent sur ses mains un bref instant. Elles avaient l’air on ne peut plus normales.

- Tu peux le dire, je suis carrément dingue. J’ai remarqué que je voyais mieux aussi, que mes oreilles étaient bien plus sensibles au bruit, et que les odeurs m’atteignaient plus. Peut-être que je devrais consulter. C’est peut-être qu’un fichu virus hivernal. Avec ce qu’on respire, ça ne m’étonnerait pas.

Voir un médecin, c’était peut-être la solution à ses problèmes. Sauf qu’une fois de plus, voir un mec en blouse blanche ne le bottait pas plus que ça. Gamin, on lui avait prescrit des médocs vraiment dégoûtants et jamais il n’en avait oublié leur goût immonde.
Les informations de Naya eurent le don de le faire sourire avec chaleur. Ce bar méritait réellement sa popularité, selon lui. Il était bien content de faire partie de la fidèle clientèle.

- Pas vus les mêmes clients ? C’est-à-dire ? s’étonna-t-il à des années lumières de la vérité. Ils ont détérioré le bar ? Ils t’ont approché ?

L’inquiétude finit par prendre place sur son visage. Derechef, il la regarda plus attentivement, comme s’il s’attendait à trouver une quelconque marque de violence. Ses muscles étaient déjà tendus, prêts à dire deux mots aux coupables.
La question suivante eut le don de le faire réagir et il fit signe à Naya d’attendre là. Lui se leva, contourna le comptoir pour se glisser dans sa réserve. Il en revint une minute plus tard, une petite bouteille d’eau neuve et un sachet à la main. Il se rassit à ses côtés et lui tendit ce qu’il était allé chercher.

- Bonbons au miel. Cordelia et moi, on en est carrément accro. Je sais pas si ça fait de nous des commerçants honnêtes. Je crois qu’on serait prêt à dévaliser un magasin rien que pour eux. Un paquet nous fait tout juste une semaine…

Il se pencha et chuchota.

- On n’en a pas moins de cinq paquets en réserve…


Puis il reprit après un léger rire :

- Désolé, je n’emmène jamais d’alcool au boulot. Tu sais ce que ça me fait. Je préfère rester clean ici. Mes problèmes restent sur le pas de la porte, et je les reprends avec moi en sortant. Alors il faudra vous contenter d’une simple bouteille d’eau, Mademoiselle.

William hésita un bref instant. Une question le taraudait. Il n’était pas certain de vouloir en connaître la réponse, mais une part infime de lui s’inquiétait de n’avoir plus eu de nouvelles depuis son accident. Où était-elle donc passée ?

- Tu as vu Lara ces derniers temps ? Au club, notamment.

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MessageSujet: Re: [William & Naya] When I was young...   [William & Naya] When I was young... Icon_minitimeJeu 14 Fév - 1:13




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- Je ne pense pas que tu sois dingue William, répondit-elle aussitôt en allant poser une main réconfortante sur son épaule. En revanche, je m'inquiète pour toi...ce n'est pas vraiment des symptômes courants, que tu me décris là. Et pourtant je crois pouvoir prétendre que je m'y connais encore plutôt bien.

Les lèvres de Naya se pincèrent et elle fronça doucement les sourcils. Son but n'était pas d'inquiéter William plus que de raison, mais elle se posait elle-même d'ores et déjà beaucoup de questions. Lorsqu'elle croisa son regard elle se força à sourire, désireuse de se montrer compréhensive et rassurante. Depuis leur rencontre elle s'était laissée être une oreille attentive pour lui, sans jamais rien demander en retour. La brésilienne n'avait jamais jugée aucune des confidences qu'il lui avaient faites, ce n'était pas aujourd'hui que ça allait changer. Seulement aujourd'hui il était question de rêves étranges et des cinq sens de son ami, qu'il prétendait améliorés. De poils, aussi. Pourquoi des poils ?
Puisqu'elle connaissait l'existence des sorciers, l'étrangeté de l'histoire de William la fit aussitôt penser à eux. Mais puisqu'elle ne disposait quasiment d'aucune information, Naya abandonna rapidement l'idée. Parmi toutes les choses qui lui avaient été révélées à leur sujet, jamais personne encore n'avait fait mention avec elle de l'existence de créatures magiques. La brésilienne avait eu la (quelque peu désagréable) surprise de rencontrer l'elfe d'Orcus, mais est-ce qu'elle devait pour autant se mettre à croire à toutes les légendes et à tous les contes qu'elle avait pu lire étant enfant ? Elle avait une part de rationalité en elle qu'elle n'était pas encore prête à abandonner, à tel point qu'il lui était plus facile de continuer à se fourvoyer au quotidien.

- Non, non, il ne s'est rien passé de tout ça, le rassura-t-elle une nouvelle fois avec un bref sourire. L'aura du bar était seulement...Quelque peu étrange, je ne saurais pas comment te l'expliquer. Et puis j'ai eu le droit à un cadeau sorti de nul part. Vraiment, sorti de nul part. Comme s'il était tombé du plafond.


Ses sourcils se froncèrent un peu tandis qu'elle reposait son regard sur William pour pouvoir aviser ses réactions.Soit il était encore plus curieux et elle risquait de compromettre le secret que le monde de la magie était censé être et resté, soit c'était elle qu'il traitait de dingue. Au fond, elle espérait qu'il choisisse la deuxième alternative. Auquel cas elle se contenterait volontiers d'approuver ses dires, sans plus chercher à se confier...elle tenait beaucoup à William mais Lorenzo allait littéralement lui tomber dessus si elle prenait le risque de lui dévoiler l'existence de la magie sans qu'il ne soit prêt à l'entendre.
Quelques instants plus tard à sa demande l'homme était revenu avec un verre d'eau qu'elle attrapa avec un sourire qui ne manqua pas de s'agrandir à la vue des bonbons au miel.

- Ce sera parfait, merci. Je suis plutôt fière de toi, ta sœur doit l'être aussi ! D'ailleurs, comment elle va ?


Naya n'avait encore jamais rencontrée personnellement la demoiselle, mais William lui avait suffisamment parlé d'elle pour qu'il lui tienne à cœur de s'enquérir de ses nouvelles.

- Lara ? Je crois l'avoir aperçue, une ou deux fois, répondit-elle tout d'abord avant de reprendre avec une légère moue. Mais elle n'est jamais restée et n'a jamais cherché à te demander non plus. Pour ce que j'en sais, en tout cas. La situation n'a toujours pas évoluée entre vous deux ?



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MessageSujet: Re: [William & Naya] When I was young...   [William & Naya] When I was young... Icon_minitimeSam 16 Fév - 12:41

When I was young...
- T’inquiéter ? Mais non c’est trois fois rien !

Bien évidemment, il n’en était absolument pas convaincu. Mais pour faire bonne mesure, il préférait éviter d’imaginer le pire. L’inquiétude de Naya était limpide, ce n’était pas ce qu’il voulait. Il avait juste confié ça pour être sincère, et sûrement pas pour récolter de l’attention de sa part. A son tour, William chercha à la rassurer par un sourire. Mettre un terme à cette histoire semblait plus que nécessaire. A force de repousser l’échéance, il se rendait ridicule. Dès demain, il consulterait : psy, docteur, hypnotiseur etc. Il les ferait tous pour en découdre avec ces rêves sortis de nulle part.

- « Etrange », finit-il par répéter.

Un mot qu’on employait plus que régulièrement ces derniers temps. Tout semblait étrange, anormal, ou dérangeant. Les chaînes télévisées n’arrêtaient pas de les utiliser à tout va, comme si l’inexplicable contrôlait leur monde. Ce qui était insensé. William soupçonnait l’entreprise douteuse de l’Association des amis des sorciers. Ils étaient prêts à tout pour faire croire n’importe quoi aux gens et obtenir de nouveaux partisans. Or le moldu ne comptait absolument pas tomber dans le panneau. Pourtant, ce mot, dans la bouche de Naya, l’intriguait. A ses yeux, elle ne pouvait être comme eux. Naya était douce, gentille, raisonnable. Jamais elle ne croirait à de telles sornettes. Ces grands yeux-là devaient rêver certes, mais pas à ce genre d’inepties frauduleuses.

- Un cadeau sorti de nulle part ? Genre du plafond, plafond ?
mima-t-il en montrant celui de la boutique.

Il la regarda avec sérieux, pendant une seconde, avant d’éclater de rire.

- J’ignorais que ton club était hanté ! s’exclama-t-il en lui donnant un très léger coup de coude joueur. Je veux bien croire que tu aies été surprise ! Tu crois aux esprits ?

Lui-même ne savait trop quoi en penser. Le surnaturel, niet. Mais les esprits ? L’errance des âmes … Il était plutôt apte à les envisager, même si cela sortait entièrement de sa zone de confort. Après tout, personne ne savait ce qu’il y avait après la mort. Un jour, il avait entendu deux vieilles dames s’exprimer sur le sujet. L’une disait à l’autre qu’elle pensait que les âmes assassinées perduraient dans ce monde car leur vie était inachevée. Pas dans le sens d’une mission à accomplir, non, elle entendait par vie inachevée, une vie arrachée. Et aussi étonnant cela pouvait paraître, William pensait l’interprétation plutôt bonne.

[…]

Evoquer ses tendances un brin alcoolique le gênait. Ce n’était pas quelque chose de glorieux dont il aimait se vanter. Will assumait ses travers, mais à petite dose.

- Crois-le ou non, Naya, mais je ne bois pas à toute heure du jour et de la nuit. La nuit me suffit amplement, tu peux me croire. Mon foie ne me le pardonnerait jamais sinon.

Il lui adressa un clin d’œil complice et goba un bonbon au miel.

- Elle m’en a voulu quelques jours pour avoir manqué Noël, mais son bon cœur a fini par prendre le dessus, comme toujours, raconta-t-il dans un sourire tendre. J’étais justement en train de lui préparer un paquet pour l’Orphelinat. Son bénévolat ne suffit pas, je la sens frustrée, tu vois. Cordelia veut révolutionner le monde, elle a tellement tellement de projets ! J’ignore comment elle fait pour être aussi vive, dynamique, ma sœur est un véritable ouragan. Un jour, je te la présenterai. Je suis certain que vous vous entendriez à merveille. Surtout en ce qui concerne mes travers !

Cette discussion, simple et légère, dans sa boutique rassurante, calmait ses nerfs. Depuis leur première rencontre, c’était ce qu’il aimait chez Naya. Elle avait le don de dégager une bienveillance rassurante. Ses problèmes étaient encore présents à son esprit, mais grandement atténués. William profitait de l’instant présent, de ce moment de partage. Il avait l’impression de s’être refermé de nouveau sur lui-même ces derniers temps, et il n’était pas grand fan de sa propre attitude. Il était chamboulé, c’était vrai, mais pas au point de s’arrêter de vivre non plus.
A la réponse de Naya, quant à la présence de son ancienne amante dans les parages, William n’aurait su dire s’il était soulagé ou non. En réalité, il ne savait plus quoi penser au sujet de Lara tout court. Peut-être que finalement, elle lui donnait l’air dont il avait besoin comme il le lui avait lui-même demandé.

- Si situation il y a. Je ne l’ai pas revue depuis notre attaque dans la forêt. J’étais seul à l’hôpital et elle n’était pas là. Je sais qu’elle est passée une fois, peut-être même plusieurs quand je dormais. Je lui avais dit avant tout ça de me laisser respirer.


Il haussa les épaules et passa une main dans ses cheveux pour les ébouriffer. Rien de plus qu’un réflexe de réflexion. Sa relation avec Lara était tissée de contradictions, ce qu’il détestait.

- Elle n’est pas du genre à renoncer, enfin, j’en sais rien. Je ne sais même pas si je tiens à la revoir. Elle me doit des réponses pour ce qui s’est passé dans cette forêt, car elle disparaît et là, trou noir et réveil à l’hosto. Mais peut-être que c’est elle qui m’a sauvé, va savoir. Elle pourrait avoir au moins l’obligeance de me le dire non ?

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MessageSujet: Re: [William & Naya] When I was young...   [William & Naya] When I was young... Icon_minitimeVen 22 Fév - 3:32




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Il fallait bien plus que deux/trois paroles en l'air pour rassurer Naya. C'est malgré tout avec une légère moue dessinée sur les traits de son visage que la jeune-femme accepta silencieusement de respecter la réserve de son ami. Elle savait que les hommes avaient leur fierté, également qu'il saurait où la trouver si un jour il s'avérait avoir véritablement besoin d'elle ou de ses conseils. La brésilienne n'était pas du genre à s'imposer, en tout cas pas sur ces plans là.

A la place, elle attendit donc la réaction de William face aux semi révélations qu'elle lui avait elle-même faites. Elle fut tout d'abord incapable d'appréhender sa réaction. Ses épaules s'haussèrent lorsqu'il désigna le plafond et avant même qu'elle ne puisse répondre, il éclata de rire. Naya s'était figée un quart de seconde peut-être, après quoi elle l'accompagna finalement dans son hilarité, surtout nerveusement.

- Eh bien moi aussi, figure-toi,
improvisa-t-elle dans un petit rire encore, avant de reprendre. Je serais tentée de te répondre qu'en principe, oui, j'y crois. Mais comme je n'ai jamais vue aucune manifestation susceptible de provenir d'un esprit...c'est difficile à dire. Et toi, est-ce que tu y crois ?

C'est ainsi qu'elle évita de remettre le sujet de son mystérieux cadeau sur le tapis, peu désireuse de tester les limites de William après la réaction à laquelle elle avait eu droit. Ce n'était pas pour ça qu'elle était venue, qui plus est. Aujourd'hui, Naya cherchait à pouvoir penser un peu à autre chose qu'à elle-même et au semblant de tournant que semblait vouloir prendre sa vie.

[...]

- Tu n'as pas à te justifier devant moi William. Je suis désolée si je t'ai rappelé à de vieux démons, je sais bien que tu vaux bien plus que ça. Je n'ai pas pour habitude de boire en journée moi non plus, mais je dois avouer que ces derniers temps je rechigne de moins en moins devant un verre "de temps en temps".

Pour autant il était très rare qu'elle boive seule. Naya n'avait jamais été du genre à considérer de potentielles addictions comme un bon moyen de résoudre ses problèmes, elle n'en demeurait pas moins en mesure de comprendre ceux qui le croyait. Elle ne jugeait pas, surtout personne après toutes les choses qu'elle avait put voir au cours de sa vie. Chaque personne l'appréhendait à sa manière et s'en sortait à sa manière, aussi.

William souriait pour Cordelia comme il souriait pour personne d'autre. Il n'avait rien de commun à Tiago pourtant elle reconnaissait son frère, dans ces moments-là. Et plus particulièrement cette affection débordante et ineffable dans leur regard.

- J'imagine qu'elle devait elle aussi être inquiète pour toi,
commença-t-elle avec un bref sourire. C'est un gros paquet ? Je pourrais t'aider, peut-être ? Je le ferais avec plaisir, surtout si ça me permets de jeter un œil de plus près à ce que tu fais. Ce fut à son tour de lui asséner un léger coup de coude accompagné d'un sourire agréable, après quoi elle reprit une gorgée de son verre. Mais j'y comptais bien ! Les concernant, on va pouvoir en déblatérer des heures !

Naya adressa à nouveau un sourire taquin à William avant d'aller piocher à son tour dans le paquet de bonbons au miel. Elle savait le sujet Lara sensible, mais Naya le pensait surtout classé depuis la dernière fois qu'ils s'étaient vus. Ses sourcils se froncèrent rapidement lorsque le propriétaire de la boutique lui révéla qu'elle était avec lui la nuit de son accident.

- Tu ne l'as vraiment pas revue depuis ? ... en effet, je pense que tu mérites des explications. Vous étiez seuls ce soir-là ? Parce que si c'est bien elle qui t'a sauvé, je ne comprends pas qu'elle n'ait pas daigné te le dire. Il y a de meilleures façons et de meilleurs timings pour prendre du recul.

Les lèvres de Naya se pincèrent légèrement finalement. Toute cette histoire était vraiment bizarre. Elle avait envie de poser tant de questions à William, mais elle craignait aussi de l'embarrasser et de se mêler de choses qui ne la regardaient pas vraiment.

- Je crois que tu devrais essayer de la revoir. Au moins une fois, pour avoir des explications. Elle ne va pas éternellement continuer à t'observer dans l'ombre, si ?



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MessageSujet: Re: [William & Naya] When I was young...   [William & Naya] When I was young... Icon_minitimeJeu 28 Fév - 19:19

When I was young...

- Je n’en sais rien. On entend de ces trucs ces derniers temps, que ça donne juste envie de se barrer quelques mois d’ici jusqu’à ce que les choses reviennent à la normale, déclara-t-il songeur en laissant son regard se projeter sur la devanture de sa boutique. Est-ce que nos âmes continuent d’exister une fois le corps mort ? Peut-être. Tu me diras, je suis pas pressé de le savoir. Entre les trucs paranormaux et ceux qui prétendent à voir vu tantôt une soucoupe volante tantôt quelqu’un disparaître dans un claquement de doigts, je sais plus où donner de la tête. Mais dans toutes ces conneries, je trouve que l’histoire des esprits et des fantômes est celle qui est la plus plausible. Delà à croire qu’il y a une vie après la mort ou qu’on se réincarne ? C’est bon pour berner les désespérés ou ceux qui n’ont plus rien à quoi se raccrocher. Aujourd’hui, on est prêt à nous faire avaler n’importe quoi. Bientôt la sorcellerie deviendra une religion et il faudra reprendre les offrandes de l’ancien temps pour avoir les bonnes faveurs.

Il eut un petit rire désabusé. Clairement, William n’était toujours pas prêt. Et il n’était pas absolument pas certain qu’il le soit un jour.

[…]

Elle rechignait de moins en moins devant un verre de temps en temps ?! Cette révélation le surprit, jusqu’à l’en faire froncer les sourcils. A nouveau son corps se tendit, laissant apparaître son instinct protecteur, décuplé depuis sa première transformation.

- Tu as des soucis, Naya ? Des problèmes qui te préoccupent et dont tu voudrais parler ? Tu sais que tu peux tout me dire, n’est-ce pas ? Enfin je veux dire que nous sommes amis et que je t’ai déjà raconté une bonne partie de ma vie, donc je suppose que tu as largement le droit de confier la tienne. Si tu en as envie, précisa-t-il pour ne pas paraître maladroit.

A sa proposition intéressée, William secoua négativement la tête. Il prit un énième bonbon au miel et répliqua dans un soupir.

- Vous les filles, vous aurez un jour ma peau. Et pour ce qui est du paquet, non, n’y compte pas. Cet atelier est un antre typiquement masculin.

Il arqua un sourcil taquin, et ajouta dans un léger rire.

- Cordélia peut être un vrai garçon manqué quand elle veut. Mais ne lui répète pas ! chuchota-t-il dans un clin d’œil, avant de reprendre : Un jour tu verras l’arrière-boutique, et ce jour n’est pas encore arrivé. Il va falloir que tu sois patiente. Quel vendeur je serais si dès tes premiers pas ici, je te montrais déjà l’envers du décor ? Non, je suis dans le regret de t’annoncer qu’il va falloir que tu reviennes !

Il était difficile de parler de Lara en étant détendu, d’une part parce qu’il était conscient que ce sujet suggérait à Naya de nombreuses questions, d’autre part parce que lui-même ressentait une certaine lassitude concernant la louve. Plus il y pensait et en parlait, plus William ressentait l’envie ou plutôt le besoin de se séparer totalement de la sorcière. Au moins le temps d’y voir plus clair dans sa vie.

- Je l’ignore. Je suis parfaitement incapable de répondre à tes questions, parce que moi-même je n’en sais rien. Et de toute évidence, elle n’est pas décidée à faciliter les choses. Je ne veux surtout pas qu’elle te cause d’ennuis. Si elle traîne près du club, je ne suis pas sûr que ce soit très net. Elle a tendance à être … possessive, je crois
, lança-t-il dans un rire mi-amusé mi-jaune. Faut voir les regards qu’elle lançait aux filles qui me regardaient d’un peu trop près. J’espère que ton frère gardera un œil sur elle, on ne sait jamais, sans vouloir te faire peur. Mais tu as raison, je vais aller la confronter. C’est le mieux à faire.

Puis le moldu ajouta, dans une volonté de détendre l’atmosphère et de rassurer Naya :

- Tu devrais te trouver quelqu’un, ça la rassurerait !


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MessageSujet: Re: [William & Naya] When I was young...   [William & Naya] When I was young... Icon_minitimeJeu 7 Mar - 1:40




When I was young...
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C'est d'abord avec une légère réserve que Naya écouta les paroles de son ami, le regard fixé sur un point invisible devant elle. De temps à autres elle avait accompagnés ses dires d'un léger hochement de tête, mais ses derniers mots ne purent que la faire grimacer.

- Tu es dur, surtout si tu penses que tout ceux qui croient au paradis sont désespérés. C'est ça ou l'Enfer, c'est bien de ça dont tu parlais ? Quelle autre vie après la mort pourrait-il y avoir ? Croire qu'il y aura autre chose après tout ça est un choix, il appartient à tout à chacun et je ne juge pas mais...ce n'est pas pour autant que je ne plains pas toutes ces personnes qui ne croient en rien. Ne se raccrocher à rien...je trouve ça d'une tristesse.

Ses lèvres se plissèrent un peu et elle finit par tourner à nouveau son visage en direction de William, en grande partie pour pouvoir aviser ses réactions. La brésilienne pensa à lui décocher un sourire amical, dans l'espoir qu'il adoucirait l'impact de ses mots, qu'elle n'avait pas forcément mesurés ni dirigés personnellement contre le propriétaire de la boutique.

- J'espère tout comme toi que ces histoires se calmeront avec le temps...

Elle ne se voyait pas rebondir davantage sur les réflexions de William. Naya n'excellait pas forcément dans l'art de mentir, en grande partie parce qu'elle n'aimait pas ça, sauf lorsqu'il s'agissait de préserver un secret. En l'occurrence, que cela lui plaise ou non, l'existence des sorciers était censé en être un. Mais elle ne comptait pas s'enfoncer davantage dans le mensonge sous son regard plus ou moins averti.

[...]

La réaction plus ou moins immédiate de William eut le don de lui faire lâcher un petit rire. Elle secoua la tête vivement et ne reprit la parole qu'après avoir avalée une autre gorgée d'eau.

- Non, tout va bien pour moi ne t'en fais pas ! C'est promis. Mon cousin a dû me forcer à prendre mes congés alors tu vois, rien de bien nouveau de mon côté,
décida-t-elle de plaisanter, désireuse encore d'éviter toute pente glissante pour le moment. Et pour tout te dire, je ne sais pas encore ce que je vais faire de mes vacances. J'ai deux longues semaines devant moi alors je vais tâcher d'en profiter.

Elle fit légèrement la moue lorsque sa proposition fut déclinée. Naya avait vraiment espéré pouvoir en découvrir davantage aujourd'hui, alors elle se consola en jetant un nouveau regard aux étagères de la boutique afin de pouvoir zyeuter les diverses créations.

- Bon eh bien...je m'y tiendrais ! Et s'il faut que je débarque en jogging pour ça, j'en serais capable ! Tu me reverras ici, sois en sûr ! D'ailleurs, je compte bien t'acheter un ou deux articles aujourd'hui. Je te dois bien ça avec toutes tes visites au Club. Puis je dois avouer que certaines de tes créations me rappellent vaguement mon enfance.

Sur ces paroles elle se leva pour aller en observer quelques unes de plus près. Elle s'arrêta devant des chevaux sculptés en bois, lesquels lui arrachèrent un sourire attendri rapidement effacé par les nouveaux dires de William dans son dos au sujet de Lara. Ses sourcils s'haussèrent et elle fit lentement volt-face pour l'observer à nouveau.

- Tiago a déjà remarqué ses visites, ne t'en fais pas. Mon cousin lui a raconté certaines choses sur elle, je crois. Alors il s'en méfie, mais il est loin d'être toujours au Club. Quoi qu'il en soit, ne t'inquiètes pas pour moi William, enchaîna-t-elle sur un ton plus sûr, le tout avec un sourire qui se voulait rassurant. Si d'aventure elle venait à ma rencontre, je lui dirais la vérité. Que tu es un ami et que tu n'es pas vraiment mon type. Sans vouloir te vexer.

Une lueur taquine passa dans ses yeux, puis elle lui tourna à nouveau le dos pour terminer son verre. La dernière réflexion du propriétaire des lieux l'avait faite légèrement se tendre. Il y avait de meilleures façons d'amener le sujet à son goût, mais elle décida de ne pas s'en formaliser après quelques secondes de silence.

- J'ai rarement été chanceuse en amour alors je compte bien prendre mon temps pour le ou la prochaine. Néanmoins... tu seras sans doute ravi d'entendre que j'ai rencontré quelqu'un il y a quelques semaines. Je crois que je l'apprécie beaucoup, mais c'est encore tôt pour me prononcer. Selon mon frère je ne choisi jamais les bons, alors je ne lui en ai encore jamais parlé. J'aime l'idée que ce que je suis entrain de vivre n'appartient qu'à moi...et qu'à cette autre personne bien-sûr.


Ses épaules s'haussèrent doucement, tandis qu'un léger rictus attendri était passé sur ses lèvres sans qu'elle ne s'en rende véritablement compte.

- Combien pour ce petit cheval ? demanda-t-elle finalement, doigt pointé vers le concerné sur son étagère.



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MessageSujet: Re: [William & Naya] When I was young...   [William & Naya] When I was young... Icon_minitimeVen 8 Mar - 18:44

When I was young...

Dur ? Ce qualificatif l’étonna. Peut-être s’était-il mal exprimé sur ses pensées. William ne blâmait pas les désespérés mais plutôt la manipulation dont ils faisaient l’objet. Pour autant, il ne s’offusqua pas des paroles de Naya, pour la seule raison qu’il ne se sentait absolument pas concernée par ses derniers mots.

- L’important est de croire en la vie, Naya et en ce qu’elle peut nous apporter. Penser à l’après, si tenté qu’il puisse y en avoir un, c’est laisser filer le présent. Or à quoi bon croire en une vie après la mort si c’est pour passer à côté de celle qu’on a présentement ? Franchement, tu peux me trouver dur, comme tu dis, mais la vie a bien plus à offrir que l’au-delà. Refuser de croire en elle, c’est refuser de se battre, quand d’autres l’ont vu s’éteindre sans en avoir profité. Je ne vois pas l’intérêt. Cela dit, tu as raison, c’est le choix de chacun. Personnellement, la vie pourra être une chienne, je la troquerais pour rien au monde et sûrement pas pour une promesse sans aucune consistance ni valeur.

A son tour, il lui sourit, d’un sourire presque taquin, dépourvu de tout jugement. William n’était pas réputé pour son tact. Ses idées étaient parfois bien arrêtées et il ne s’en cachait absolument pas, malheureusement.

- Mais rassure-toi, on a encore pas mal de temps devant nous, et je compte bien en profiter au maximum. Ce n’est pas les opportunités qui manquent !

[…]

- A ta place, je me tirerais d’ici ! T’as quinze jours pour visiter le monde. Fais ton sac et pars à l’aventure ! Tu aimerais visiter quel coin du globe dis-moi, interrogea-t-il soudainement enthousiaste à l’idée de partir de Londres.

Par les temps qui couraient, lui aussi aurait aimé pouvoir quitter Londres et l’Angleterre. Au moins quelques mois, peut-être un an. William se sentait de plus en plus oppressé et rêvait de s’échapper, de vivre de nouvelles expériences loin de ce que son pays natal lui avait apporté. Il ne supportait plus d’entendre parler de politique à tout bout de champ ou de faits trop souvent qualifiés d’étranges. La Une des journaux l’insupportait de plus en plus tout comme les conversations des gens qu’il lui arrivait de surprendre. Le moldu avait le sentiment de se trouver dans un cercle malsain, duquel il n’arrivait pas à sortir.

- Je crois que le jour où Cordelia choisira son voyage humanitaire, je la suivrai. Tous les gamins ont besoin de rêver, pas seulement les petits Anglais bien lotis, et j’aimerais bien le leur donner. C’est une expérience qui mettrait de l’ordre dans ma vie et dans ma tête.

Il détacha alors son regard de Naya pour observer l’ensemble de sa boutique : son bien le plus précieux.

- L’héritage de mon grand-père mérite aussi qu’on l’expatrie. Alors tu as raison, il faut que tu en profites et que tu viennes plus souvent ! s’exclama le fabricant de jouets. Et non, tu ne me dois absolument rien. Mais je serais honoré de te faire revivre un peu de ton enfance. Parfois j’oublie que tu n’es pas d’ici. C’est vrai, ajouta-t-il en se levant à son tour, tu fais partie de mon paysage quotidien depuis un bon moment maintenant ! Alors dis-moi ce qui te ferait plaisir !

D’ordinaire, il n’était pas aussi loquace. Seulement, avec Naya, tout était simple. Ils pouvaient parler de tout, de rien, du sujet le plus sérieux, comme du sujet le plus léger. Il n’avait pas besoin de réfléchir, alors il se laissait aller à garder la parole, à combler les silences ou à la chahuter. Sous ses mots, il mima tout à coup une fausse vexation, la mine choquée, la main venant sur le cœur tandis que le genou heurtait violemment le sol.

- Tu me fends le cœur ! se plaignit Will.

Une fois debout, à nouveau, il se concentra pour l’écouter parler de son nouveau prétendant ou de sa nouvelle prétendante. Que de mystères ! Elle le forçait à se questionner, à froncer quelque peu les sourcils sous la réflexion avant de se détendre dans un sourire ravi.

- Te prononcer ? Et sur quoi veux-tu te prononcer ? Personne ne peut te demander de choisir la bonne personne, le tout est de te protéger autant que faire se peut et de vivre. Crois-moi, tu ne devrais pas te poser de questions. Il te plaît ? Profites-en. Tu ne veux en parler à personne et le garder pour toi ? Tu es libre de le faire. Les regrets, c’est nul. Cueille l’instant !

Evidemment, il nota le petit sourire hautement significatif, mais respectueux, Will préféra ne rien dire. Il avait l’étrange sentiment que cet inconnu possédait une importance encore insoupçonnée pour la barmaid, et d’expériences, il savait que les premiers émois étaient les plus précieux. Aussi n’insista-t-il pas pour qu’elle en conserve égoïstement toutes leurs saveurs.

- 13 livres sterling, Mademoiselle. Mais pour vos jolis yeux, je me contenterai de 10 ! Le patron n’en saura rien, c’est promis !
ironisa-t-il, joueur. Le cheval représente un symbole particulier pour toi, Naya ?

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MessageSujet: Re: [William & Naya] When I was young...   [William & Naya] When I was young... Icon_minitimeVen 15 Mar - 21:32




When I was young...
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- La vie aura toujours plus à offrir, c'est certain. Mais pour ma part je pense qu'on peux faire les deux. Et aux yeux de mes parents c'était plus qu'une possibilité, ils considéraient ça comme une obligation.

Son regard se perdit dans le vide durant quelques instants. Naya ne parlait que très rarement de son passé, alors de ses parents...en compagnie de William, il s'agissait d'une première. Le simple fait d'avoir fait mention d'eux lui rappela très rapidement pourquoi elle s'abstenait autant. Ses lèvres se pincèrent un peu avant qu'elle ne reprenne la parole.

- Ils étaient très croyants. Nous l'étions tous. Et nous en avions énormément besoin, tu sais. Quand la peur rôde partout autour de toi et que tu ne sais jamais à quoi ressemblera le lendemain, ou même s'il y en aura un, tu serais prêt à croire en n'importe quoi pour te rassurer. Et quand tu commences à voir s'éteindre plusieurs personnes que tu as pu aimer, le besoin de croire qu'ils s'en sont allés pour une seconde vie meilleure devient plus fort encore.

Ils auraient pu discuter de leurs divergences d'opinions à ce sujet-là pendant des heures encore. Naya s'était toujours intéressée à la façon dont ses proches percevaient le monde, en particulier depuis qu'elle était arrivée à Londres. Chacun grandissait et évoluait selon ses propres expériences, après la vie qu'elle avait menée on ne pouvait pas dire que l'âme de la brésilienne n'était pas celle d'une battante, pourtant ça ne l'empêchait pas de penser régulièrement à la mort et à tout ce qu'elle avait pu engendrer dans sa vie. Et même quand elle faisait ça, elle n'avait pas l'impression d'oublier de vivre pour autant. Bien au contraire.


[...]

- Si seulement c'était aussi simple ! sourit-elle doucement, après quoi elle secoua brièvement la tête. J'ai certes quelques économies de côté, mais je préfère les préserver au cas où il me prendrait une bonne fois pour toute un jour l'envie de reprendre, ou plutôt de commencer des études. Alors je crois bien que l'Australie et la Nouvelle-Zélande m'attendront encore un peu, confia-t-elle dans un petit rire avant de reprendre. Je me contenterais des environs de Londres en attendant, ce sera déjà très bien !

Pour la première fois depuis plusieurs minutes ses yeux se reposèrent sur William. Naya dodelina de la tête de haut en bas, comme pour acquiescer silencieusement ses paroles.

- Ce serait très généreux de ta part ! Et je suis sûre que ta sœur adorerait que tu l'y accompagnes. Vous en reviendriez avec une multitude de souvenirs en tête mais aussi changés, c'est certain.

Naya savait pertinemment que ce genre de voyage ne pourrait que faire du bien à William, lui qui avait le cœur sur la main. Les seules exceptions étaient les antipathiques, des personnes dont la typée veillait à ne pas s'entourer généralement. Elle se tourna vers lui lorsqu'il se leva et toute sourire, pleine de fausse modestie, elle s'exclama :

- Je sais, mon accent est irréprochable ! (Il faut rendre à César ce qui est à César, il l'était)

Les yeux de la jeune-femme se re-baladèrent sur les étagères, jusqu'à ce qu'un petit rire franchisse ses lèvres.

- Si seulement ! décida-t-elle de le taquiner en réponse à sa fausse accusation, le tout sur un ton léger après quoi son regard se concentra à nouveau sur les créations de William pendant qu'elle se confiait. Quand il eut terminé de lui donner son opinion, son sourire s'était agrandit. J'y compte bien Will, merci.

Elle attrapa ensuite le petit cheval en bois avec précaution, le tout avec un air attendri.

- Une petite, peut-être, répondit-elle d'abord en haussant les épaules, le regard encore habillé par des lueurs d'amusements. Pour tout te dire je n'ai pas eue la chance de beaucoup en voir lorsque j'étais enfant. Mais j'ai toujours su que leur principale symbolique était la liberté et j'ai plusieurs fois rêver que je chevauchais une belle jument Arabe sur les plages du Brésil...toujours au soleil couchant généralement, rit-elle doucement avant de reprendre. Mais j'ai surtout beaucoup joué avec ce genre de jouets lorsque j'étais enfant. Lorsque de généreuses personnes comme ta sœur faisaient tout pour nous en apporter. J'avais un petit cheval, à peu près comme celui-là...mais beaucoup plus ancien. Je l'ai encore chez moi, d'ailleurs. Qui sait, peut-être que ton grand-père l'a sculpté lui-même ? Quoi qu'il en soit, je le prends !


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MessageSujet: Re: [William & Naya] When I was young...   [William & Naya] When I was young... Icon_minitimeDim 24 Mar - 20:24

When I was young...

Il posa sa main sur son épaule, avec douceur, comme pour la rassurer. Son sourire se fit conciliant. William acquiesça, essayant de voir cette croyance au travers des yeux de Naya. Son nihilisme n’y entendait que peu. Aussi, le moldu préféra montrer son respect plutôt que de continuer sur un sujet qu’il trouvait de plus en plus bancal au regard des réactions de son amie. Cela ne faisait décidément aucun doute : Naya s’entendrait parfaitement avec Cordélia.

- Sache que je respecte entièrement la philosophie des tiens, Naya, même si je ne la partage pas ni ne la comprends. Je suis navré de t’avoir blessée si tel est le cas.

[…]

- Oh mais Mademoiselle a des projets d’envergure ! Londres n’est donc pas suffisamment ensoleillée pour toi ?
la charia-t-il dans un sourire taquin. Je valide totalement tes destinations si tu veux tout savoir. Et quelles études voudrais-tu donc faire ?

Il ne s’y attendait pas vraiment. William voyait en Naya une barmaid hors pair. Egoïstement, il ne la voyait pas évoluer dans un autre domaine, et surtout, il ne se voyait pas se passer de ses services, de ses conseils et de ses sourires réconfortants à chaque fois qu’il prenait un verre. Toutefois, il se garda bien de le lui dire. Naya était à ses yeux une rêveuse qui avait grand besoin de donner plus d’importance à sa vie et à ses rêves. Lui-même ne s’en sentait pas si différent.

- Argh c’est pas franchement de la générosité tu vois, mais plutôt une nécessité. J’ai grandi dans une famille qui accordait une place importante aux rêves, aux passions et à la frivolité de nos âmes. Ces gamins ont besoin de connaître les petites choses de la vie qui forgent des souvenirs heureux. Ils le méritent autant que nous. Peut-être qu’au final, on vadrouillera dans pas mal de pays avant de rentrer. Le confort c’est bien, agréable, mais ça ne nous empêche pas de souffrir, alors finalement à quoi bon ? On vivra avec le nécessaire et on offrira ce qu’on peut aux enfants que le monde a oublié.

Enfin c’était le plan jusque-là. Sa nouvelle condition allait pourtant causer quelques problèmes désormais. Lara, une fois de plus, venait de lui prendre une partie de ses rêves sans qu’il ne le sache encore.
Ne pas en savoir davantage sur le bel inconnu et les projets de Naya était frustrant. Pourtant, il lui avait tendu une main volontaire, une oreille à laquelle souffler des secrets. Mais rien. Naya restait aussi muette qu’une huître. Ne restait plus qu’à espérer que cet homme ne la ferait pas souffrir.

Refoulant sa curiosité, il se concentra alors sur le petit cheval et son rapport à la barmaid. Les souvenirs de la jeune femme le touchèrent. Ils étaient mélodieux à son oreille, jusqu’à le rendre, d’une certaine façon, mélancolique. Naya n’avait pas eu la vie facile, il le savait, et à chaque fois qu’elle lui rappelait – même subtilement -  il ne pouvait pas s’empêcher d’éprouver un pincement au cœur suivi d’un élan de compassion. Le monde n’était qu’inégalité permanente. Il ne se plaignait pas de son confort, bien sûr, mais il était pleinement conscient de sa chance, et par conséquent pleinement reconnaissant.

- Les rêves sont faits pour être réalisés, Naya. Un jour tu chevaucheras cette jument sur les plages du Brésil, et tu poursuivras le coucher de soleil, il faut que tu t’en donnes les moyens, c’est dans l’ordre des choses. Crois-en un fabriquant de jouets, issu d’une famille qui se refuse à grandir. Y es-tu déjà retournée ? [...] Grand-père mettait toujours un petit N doré sur ses créations, N pour « Neverland », confia-t-il dans un petit clin d’œil complice.

Puis il l’amena vers la caisse pour encaisser son bien, loin de ses propres problèmes.

- Souhaites-tu autre chose chère amie ? Ou on peut aller se balader si tu veux , je ne suis pas contre une menthe à l’eau ! A moins que ton admirateur secret t’attend quelque part,
la taquina-t-il dans une moue innocente, et alors je ne m’imposerais absolument pas !

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MessageSujet: Re: [William & Naya] When I was young...   [William & Naya] When I was young... Icon_minitimeJeu 28 Mar - 20:11




When I was young...
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- Tu ne m'as pas blessée William, ne t'inquiètes pas pour ça.

Le sujet fut clos avec un énième sourire de sa part, lequel se voulait sincère et rassurant.

[...]

- A l'évidence, non, s'amusa-t-elle à son tour avant d'hausser rapidement les épaules. Pour tout te dire j'ai un tas d'autres destinations en tête, je rêve de pouvoir voyager depuis que je suis toute petite. Ça m'est un peu passé avec le temps mais il y a des promesses que je me suis faites à moi-même que je me dois de tenir... ses lèvres se pincèrent un peu, puis elle enchaîna. Vouloir est encore un bien grand mot ! Mais je n'omets pas l'idée de commencer un jour des études de médecine. Je dois avouer qu'être au service des gens me manquent un peu, mais j'appréhende aussi beaucoup. Les notions que j'ai me serviront certainement très peu en Angleterre alors je ne sais pas, je me dis que je pourrais aussi être déçue au final. Pour le moment, mon travail au Club me convient très bien de toute façon. Je ne suis pas prête à quitter le cocon familial, avoua-t-elle d'un ton plus bas et avec un fin sourire revenu habiller ses lèvres.

Naya pensait vraiment que ces excursions avec sa sœur ne pourraient que faire le plus grand bien à William. Elle ne connaissait pas la demoiselle mais il lui avait toujours dit qu'elle s'entendrait très bien avec elle, fait en lequel la brésilienne avait toujours cru. Elle appréciait déjà sincèrement William, elle n'avait donc nulle crainte quant au jour où elle rencontrerait Cordélia.

- Bien-sûr que c'est de la générosité, William. Tout le monde est loin de penser comme toi, ou bien encore comme ta sœur. Tous ces enfants vous en seront à jamais reconnaissants. J'espère vraiment que tu auras l'occasion de faire ce voyage ! son regard se reposa sur le propriétaire de la boutique, à quelques mètres d'elle. Et qui sait, peut-être qu'un jour je vous emmènerais moi-même à Rio ! En tout cas, tu peux être certain que j'y retournerai oui.

Tiago n'aimerait pas forcément entendre ce genre de discours, mais Tiago avait tendance à vouloir ignorer ce qui le touchait vraiment pour pouvoir se la jouer grand gaillard intouchable entrain d'assumer son rôle de grand-frère. La vérité c'était que ni lui, ni Naya, n'avaient la certitude que leur père était bien décédé peu de temps après leur départ. Et l'ignorance avait tendance à ronger peu à peu la jeune-femme, même si c'était à petits feux et dans l'ombre.

Elle céda le petit cheval à son ami pour qu'il puisse le passer en caisse, après quoi elle le glissa soigneusement dans son sac.

- Je sais que tu as raison. Et je ferai tout pour y arriver, compte sur moi, lâcha-t-elle avec un sourire subtil et le regard pétillant. Je te remercies encore une fois William. Gravés d'un "N" ? Alors ça ne me dit absolument rien.

Une petite moue déforma ses traits cette fois. La coïncidence aurait peut-être été grosse mais l'idée avait pendant un court instant plu à Naya. Quoi qu'il en soit, elle pourrait toujours se consoler avec sa première création gravée sous le sigle familial.  

- Je ne voudrais pas t'arracher à ton poste de travail ! répondit-elle d'abord pour le taquiner, tout en récupérant rapidement son sourire. Je ne suis attendue nul part non, pas même par mon admirateur secret. Il s'agit d'un homme assez occupé, enfin je crois, s'amusa-t-elle alors avant de commencer à faire quelques pas en arrière pour se diriger vers la sortie de la boutique. Une menthe à l'eau, donc ? Et pourquoi pas ?

Sur ces bonnes paroles William rassembla ses affaires, puis ils quittèrent ensembles sa boutique pour commencer à marcher dans les rues plutôt animées de Londres en cette belle journée.

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MessageSujet: Re: [William & Naya] When I was young...   [William & Naya] When I was young... Icon_minitime

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