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 William Lamb ~~ Libre : La vie en Rose.

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MessageSujet: William Lamb ~~ Libre : La vie en Rose.   William  Lamb ~~ Libre : La vie en Rose. Icon_minitimeMer 23 Jan - 9:52

La vie en Rose
Cerys & William

   

   

L'horloge de l'église tourne sur sa beauté céleste, la plus petite des aiguilles sonne le carillon des deux heures de l'après-midi. L'agitation du boulevard principal se fait sans scrupule. Je suis assise sur le toit d'une maison, j'observe de mon trône imaginaire mon globe terrestre vivre sans moi. Personne ne se soucie d'où est passé la petite Cerys. Et ça ... Cela me rendait si névrosée. Si nauséeuse. L'odeur de la nourriture toute cuite épousait mes narines et me laissait retrouver goût à l'humanité le temps d'une minute .

A deux pas de là lorsque je tournais la tête vers la place de la ville je pouvais observer à loisir une bagarre qui éclatait pour une demoiselle vaniteuse. Intérieurement je la déteste et je l'aime. Une pensée pour mon protecteur et j'arrive à m'apaiser et à passer outre, de toutes les épreuves que j'ai réalisé le sang froid est la plus difficile à gérer. Cependant, je n'oublie pas le bonheur que je reçois lorsqu'il me félicite. Se sentir aimée et importante aux yeux de quelqu'un, rien n'était plus important pour moi.

Prenant l'escalier de secours pour redescendre sur la terre ferme, mon Ukulélé dans les mains, adossée contre le mur interprétant La Vie en Rose je n'ai que devant moi le flou artistique qui coule dans mes veines et me rend bienheureuse. Les hommes arrêtent de se battre pour me contempler au plus grand damne de la jeune fille en fleur. J'avoue cela m'amuse encore plus que cela était possible. Ils s'approchent et s'installent devant moi. J'aime l'idée de les envoûter par ma mélodie.

La vie en rose

Mais, quand j'ai assez joué d'eux et qu'ils m'ennuient, j'arrête mon instrument pour poser la main sur l'épaule du premier homme qui me regarde charmeur, une main glissante que j'entreprends le regard envoûtant descendant celle-ci jusqu'à son fessier pour le flatter d'une caresse et discrètement lui ôter sa bourse de cuir de sa poche arrière. J'embrasse l'autre homme sur la joue histoire de finir la pauvre humaine qui doit probablement me maudire et je disparais sans laisser de trace.

À quelques mètres d'ici dans la même section, la devanture d'un magasin dont le but m'avait attirée «Neverland». Rien que le nom m'inspirait, moi pour qui le goût des choses offertes n'avait jamais eu lieu, j'avais pour ambition d'offrir à mon protecteur, un objet dont le souvenir le guiderait vers ma personne. Peut-être en prendrai-je un aussi pour Fenrir. Ce moldu paraissait assez riche vu le poids de sa bourse.

J'ouvre la porte du magasin, un petit bruit annonçant ma présence, mon sac à dos sur les épaules mon Ukulélé dans une main, ma bourse dans l'autre, je juge le décors puis je me dirige vers le vendeur un sourire toujours enjôleur peut-être même énigmatique envahi mon visage. Mes yeux bleus se posent sur l'homme dont le physique devait faire tomber toutes les femmes qu'il désirait.

-Bonjour Monsieur, puis-je vous déranger ?

Si je possédais un look spécial je ne manquais pas d'assurance en moi. C'est surtout ce qui jouait en ma faveur. Si j'étais souillon comme Cendrillon autrefois à présent mon apparence était tout ce que j'étais et reflétait mon succès. Habillée d'une longue jupe et d'un haut volant je ne me négligeais pas lorsque j'allais en ville.



   
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MessageSujet: Re: William Lamb ~~ Libre : La vie en Rose.   William  Lamb ~~ Libre : La vie en Rose. Icon_minitimeMer 23 Jan - 14:56

Noir c'est noir, il n'y a plus d'espoir !
Le pinceau glissait sur le bois. La gueule du loup prenait vie sous ses doigts minutieux. Son esprit, lui, était ailleurs, loin du présent. Ces derniers jours avaient été tout particuliers. Tout d’abord, il avait dû se rendre à Scotland Yard et déclarer un vol de papiers. Le flic l’avait regardé d’un œil suspicieux car le-dit portefeuille avait déjà été retrouvé. Fort heureusement, il n’avait pas été trouvé près de son lieu de réveil. Non, le portefeuille avait été retrouvé à quelques pas de sa boutique, là où ses derniers souvenirs remontaient. Après quelques questions d’usage, il était sorti de là avec le sentiment profond d’avoir menti, d’avoir manqué à son honneur de citoyen anglais. Le lendemain, un article paraissait dans la presse. Un jeune couple et leurs deux enfants avaient été retrouvés morts, mutilés dans une forêt à une centaine de kilomètres de Londres. Lui-même s’était retrouvé loin, très loin de chez lui. Est-ce que cela pouvait être … Mais un terme l’interpela plus que tous les autres : « dévorés ». Il en avait été malade toute la journée, incapable d’arrêter la bile de se déverser de ses lèvres. C’était impossible. Tout ça était impossible. L’article disait qu’ils suspectaient une bête sauvage, qu’une enquête était ouverte sur les environs. William était convaincu d’être le responsable de ce quadruple meurtres, même s’il n’aurait su en expliquer le pourquoi du comment. La photo de cette famille ne le quittait pas. Il avait l’impression de sentir leur souffle sur sa peau, d’entendre leurs cris, leurs supplications. Il n’en dormait plus.

Une semaine après Noël, il s’était forcé à reprendre le travail et à rassurer sa famille sur son état. Lui-même peinait à se reconnaître dans la glace pour le peu de fois où il osait s’y confronter. Tant bien que mal, il avait cherché à trouver un sens à son tourment. Epuisé, il avait fini par se dire que tout ça n’était que le fruit de son imagination, qu’il avait tout inventé et que lui-même était une victime. On l’avait dépouillé de tous ses biens, probablement assommé et abandonné loin de la capitale. Cela tenait déjà bien plus debout, même si ça n’expliquait toujours pas le sang sur ses mains.

Le loup était enfin terminé. Brun et majestueux, les yeux d’un vert très sombre… La clochette de la porte d’entrée retentit. Aussitôt il leva la tête, le visage marqué par les cernes et le tourment. Une cliente… Un sourire plein de charme et de douceur découvrit ses dents entretenues. Contrairement à ce qu’on pourrait croire, son sourire montait bien jusqu’aux oreilles, vrai et sincère. Ses clients n’avaient pas à pâtir de ses problèmes. Et puis il les aimait, chacun d’entre eux. Les voir passer la porte de sa boutique le rendait heureux et fier. Même si certains repartaient sans rien. Au moins emportaient-ils avec eux une part de rêve et de magie.
William ne regarda qu’à peine la dégaine de la femme qui se présentait à lui. Il se moquait éperdument du style vestimentaire des gens. Seul le visage importait. Il y avait tant à lire dans un sourire ou dans un regard.

- Mais naturellement, Mademoiselle, s’enthousiasma-t-il en posant le loup sur le comptoir devant lui. Bienvenue au pays de l’imaginaire, lieu où l’on ne grandit jamais. Que puis-je faire pour vous ?

Comme l’on pouvait s’en douter, Neverland était rempli de jouets, pour la plupart colorés, tous faits main, tous de bois. Carrousels, chevaux à bascule, animaux de la forêt, villages, châteaux forts, trains, échiquiers, bateaux en tout genre, mais aussi des planeurs accrochés au-dessus de leurs têtes, en compagnie de montgolfières, il y avait tout un monde : son monde et celui de sa famille. William était fier de ses créations, fier de son atelier, à l’intérieur il se sentait à l’abri de tout, y compris des mauvaises rencontres. Quelle erreur !
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MessageSujet: Re: William Lamb ~~ Libre : La vie en Rose.   William  Lamb ~~ Libre : La vie en Rose. Icon_minitimeMer 23 Jan - 22:32

La vie en Rose
Cerys & William

   

   




L'ameublement me laissait dans un délire totale. Il y avait tellement d'objets que je n'avais jamais eu l'honneur de toucher pendant mon enfance que j'en étais perturbé. (J'étais déjà mal à l'aise dans les lieux clos...) Mais je travaillais sur ma concentration pour atteindre ma cible devant moi. Ce jeune vendeur si charmeur... Elles couraient, les rumeurs. Étaient-elles réelles? Ce que j'entendais à l'allée des embrumes, dans les bars, dans les bruits de couloirs des maisons closes…(Bon Ok j'abuses !) Je devais en avoir le cœur net. Si un moldu avait la capacité de devenir un être magique… Qui pouvait bien le comprendre mis à par moi ? Après tout, lorsque je n'étais qu'une enfant, le monde m'humiliait sans cesse et je sais à quel point c'est dur d'affronter le monde réel. Soudainement et pour attirer l'attention du beau brun, mes yeux bleuets ne le quittait pas.

- Merci pour votre accueil. J'ai été terriblement captivé par votre devanture, votre boutique est… Magique.

J'insistais sur le dernier mot, toujours en l'observant. Je commence à me promener devant les centaines d'articles disposés. Des articles ont déjà captivé mon attention, mais je suis curieuse de développer une conversation avec mon interlocuteur, je m'avance et dans un sourire très enfantin, j'annonce la raison de ma venue.

-Je cherche un article spécial pour quelqu'un de très spécial. Une sorte d'offrande si vous voulez, pour un adulte qui n'a jamais eu de jouet étant gosse, auriez-vous des idées à me conseiller ? Est-ce bien vous qui fabriquiez tout cela ? C'est absolument remarquable. Vous possédez un atelier?

Me redressant face à mon vendeur, toujours le sourire à mes lèvres, je rougis, même si je joue, je ne reste pas insensible à la beauté des hommes ce qu'il était vraisemblablement. J'espérais simplement que notre petite discussion innocente finirait par une conversation un peu plus sérieuse. J'adorais les défis, j'étais joueuse et généralement si je me lançais des défis c'était aussi pour me faire une réputation, le nombre des rafleurs était grand et pour arriver au niveau des plus connus il fallait que je fasse des miracles. Je pose mon Ukulélé sur le comptoir du jeune homme et finit par me détendre un peu plus.

-Excusez-moi pour toutes ces questions, mais vous avez un talent assez incroyable et c'est surprenant que votre collection ne soit pas plus connue que cela.

Stop. Pas plus pas moins, d'abord la flatterie, j'étais sincère dans mes paroles, bien que j'espérais fortement ne pas le mettre mal à l'aise. Où seulement un peu pour m'amuser. J'étais un peu contradictoire dans mes pensées. Pour autant, je n'avais qu'une envie : Essayer tous ses petits jouets! Je ne pouvais mentir, tel l'enfant que j'étais resté mes yeux brillaient d'étincelles, j'étais ... Heureuse, qu'elle curieuse sensation! Si je le pouvais je m'installerais en mode petite indienne sur le tapis et je jouerais avec la toupie en bois peinte de toutes les couleurs de l'arc-en-ciel. C'est surement pour cela que mon regard s'attarde avec envie sur elle avant toute chose.

   
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MessageSujet: Re: William Lamb ~~ Libre : La vie en Rose.   William  Lamb ~~ Libre : La vie en Rose. Icon_minitimeJeu 24 Jan - 18:47

Noir c'est noir, il n'y a plus d'espoir !
- Magique. C’est à ce seul mot que se résume toute l’entreprise de mon grand-père et de mon père après lui. « Neverland » a pour vocation de faire naître la magie dans le cœur des plus aigris, de la raviver dans le cœur de ceux qui l’ont oublié, et de la perpétuer dans le cœur des enfants.

Il lui décocha un sourire aussi bienveillant que vendeur, loin de se douteur de la véritable nature de la jeune femme. Elle était belle, indéniablement. Une beauté originale et unique, sans aucun doute. Mais ce qu’elle ignorait, c’était qu’elle n’était ni plus ni moins la troisième femme à vouloir s’emparer de lui. Les deux premières avaient réussi, à cela près que la seconde l’avait aussi transformé en bête féroce. Ce qu’il n’apprendrait que trop tard bien sûr. Non, Cerys Wheeler n’était pas la première sorcière à franchir ce seuil. Et si William n’avait nulle conscience du monde parallèle au sien, ni de leurs capacités, il n’était cependant pas si candide. Il se méfiait des femmes qui passaient le seuil de sa boutique, surtout quand elles s’attardaient un peu trop sur son visage. On avait laminé son cœur et son corps à deux reprises, il ne fallait donc pas lui en vouloir.
En bref, comprendre le sous-entendu du terme « magique » … ce n’était clairement pas dans ses cordes.

Cependant, il aimait ce sourire enfantin. Il lui plaisait et le charmait. Malheureusement pas dans le sens premier du terme. William chérissait les enfants et ce sourire qui illuminait toute la boutique. Faire sourire un enfant, c’était faire entrer le soleil le temps d’un court et précieux instant. Voilà comment il voyait la jeune femme : une enfant qui venait illuminer sa boutique de son soleil. Prenant très au sérieux la demande de sa cliente, il s’avança vers ses jouets, pensif. Comment avait-on pu priver un enfant de jouet ? Ce n’était pas humain ! Le moldu tiqua néanmoins sur le mot « gosse ». Il ne collait pas à la douceur sauvage et apparente de la jeune femme. Il ne put s’empêcher de penser à Lara et à Amélia. L’une sauvage, l’autre douce comme une rose. Ces femmes le rendaient fou !

- Oui, c’est bien moi. Je tiens cet art de ma famille. L’atelier se trouve dans l’arrière-boutique. Travailler le bois demande beaucoup d’espace et un endroit sans distraction. Or tous ces jouets sont une perpétuelle distraction pour mon âme d’enfant, s’amusa-t-il dans un sourire rayonnant. Alors voyons, pour quelqu’un qui voudrait voyager, je lui conseillerais un carrousel, c’est pour moi-même un véritable échappatoire. Mais j’opterai peut-être pour plus symbolique, un animal peut-être ou un bateau ? Tout dépend du caractère ou du manque éprouvé par votre adulte. Les enfants adorent les ours et les loups généralement. C’est ce qui se vend le mieux, ajouta-t-il en allant chercher sa dernière création. Sinon, je peux parfaitement vous fabriquer quelque chose sur-mesure selon vos désirs.

Un miracle, oui c’était un terme de circonstance. Car si William était touché par la flatterie, il n’en restait pas moins un vendeur habitué à les entendre. Les enfants adoraient ce lieu, et chacune de leur flatterie était pour lui une récompense. Sa cliente allait cependant devoir faire bien plus pour attirer ne serait-ce que son attention. Il était un homme marqué, et pas qu’un peu. Désormais, il connaissait un peu trop bien la chanson.

- Elle est connue dans tout Londres, c’est déjà une grande chance pour nous. Beaucoup de familles viennent nous rendre visite et nous livrons également. Chaque jour est une récompense pour ma famille et moi, ne vous en faites pas. Vos compliments me font cependant chauds au cœur,
ajouta-t-il en posant la main à l’emplacement de son organe.

Les yeux verdoyants de William suivirent ceux de la rafleuse. Un sourire amusé fleurit sur ses lèvres et il prit la toupie en main. Elle avait moins d’un an, mais ne faisait pas vraiment la joie des enfants qui préféraient davantage les planeurs. Aussi la tendit-il dans le creux de ses mains à sa jeune cliente.

- Tenez, je vous l’offre. Lire une telle envie dans un regard aussi beau que le vôtre est un prix largement satisfaisant. Je vous en prie, prenez-la et soyez une enfant à chaque fois que vous la contemplez.

Puis son regard tomba enfin sur le Ukulélé. Il pencha légèrement la tête, se retenant de toucher l’objet en bois.

- Je n’ai jamais vu personne en jouer. Vous me faites une démonstration ? Si vous le souhaitez bien sûr,
se précipita-t-il de préciser pour ne pas paraître impoli.

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Dernière édition par William Lamb le Sam 26 Jan - 20:40, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: William Lamb ~~ Libre : La vie en Rose.   William  Lamb ~~ Libre : La vie en Rose. Icon_minitimeVen 25 Jan - 22:40

La vie en Rose
Cerys & William

   

   




Rien d'anormal à ce mot signifiait -il pour autant de l'ignorance ? Rien n'en était moins sûre pour moi ? Ses paroles étaient débordante d'amour. Je me méfiais. Rien n'était plus rare que les gens honnêtes, la manipulation était que trop banale. Les gens étaient tous des hypocrites, ce qui n'était pas mon cas. Moi, même si je jouais je m'arrangerais pour ne pas être une lâche. Jamais je n'autoriserais qui-que ce soit de m'interpeller ainsi, j'étais une sorcière. Une véritable sorcière. À n'en point douter contraire à ma magie…

Je ne souhaitais pas me perdre en terme d'amour face au beau Moldu. Je n'appartenais à personne, je n'étais pas un toutou et encore moins celui d'un mâle. Jamais ô grand jamais je ne serais une femme soumise, j'étais indépendante, reine et indéniablement sauvage actrice de ma propre vie. Sauvage mais pas forcément dangereuse. Pas physiquement parlant. Je n'aimais pas la torture, je n'étais pas mangemort et je n'avais rien à voir avec ces gueux. Moi je connaissais mes propres valeurs, celles qui me définissaient

Mon sourire enfantin n'était plus pareil. Il se transformait soudainement en tristesse. Pourquoi n'avais-je pas eu droit à un si bon jouet ? Personne n'avait jamais eu envers moi un acte d'amour si fort au point d'offrir quelque chose. Mise à part Scabior qui avait su se montrer présent et attentionné. C'est pour cela qu'il était devenu le centre principale de ce que j'appelais «ma famille». Quant à mes hommes….

Mes hommes? Je n'avais jamais aimé qui-que ce soit d'un amour sincère et véritable. Jamais. … Vraiment Jamais ? C'est ce que je me forçais à croire. Pour autant rien ne définissais ce que je ressentais pour mon protecteur. Au-delà de tout ce que je me confortais, rien ne semblait m'attendrir et pourtant j'étais bien plus faible que je ne le pensais malgré ces années à travailler en solitaire. Mais l'heure n'était pas à l'interrogation sentimentale.

-Me montrais-je insolente Monsieur si je vous demande de me montrer votre atelier? Bien sûre, je comprendrais que l'endroit y est interdis ! L'idée du carrousel me plaît beaucoup je pensais à quelque chose de plus petit, qu'il pourrait considérer comme un porte-bonheur, vous voyez ? Par exemple… Ne faites-vous pas d'animaux féeriques en statuette ?

J'étais assez fière de moi, non seulement j'invoquais mon meilleur ami, mais aussi je taquinais ma joyeuse victime. J'écoutais la réponse de l'homme, mais le geste qui vient à la suite fut tout autre pour moi. Touchée en plein cœur, un sentiment d'angoisse m'envahit. Ma respiration devient difficile et mes larmes me gagnèrent. Comment pouvais-je mériter un si beau présent sans le payer ? C'était inouï. Inespéré. Je retenais avec une grosse difficulté un sanglot. Mon visage était devenu mélancolique. J'observais la toupie dans ma main incapable de la bouger par peur qu'elle ne se casse. Ensuite? Je fus incapable de déceler le moindre mot en conséquence de la situation. Ma gorge était nouée, une boule dans le ventre se formait douloureusement et de peur de ne craquer je tournais le dos à mon vendeur. Mon cœur allait-il arrêter de battre ? Allais-je mourir ici? Vaincue part la bonté de l'amour ? Mon cœur et mon cœur appelait Scabior au secours, j'étais à deux doigts de m'évanouir. Je tremblais, voyait flous, le monde n'avait soudain, plus aucun sens. J'avais le vertige. La terre tremble soudain. Je tombe. Je fonds au sol. Dans l'inconscience.
 
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MessageSujet: Re: William Lamb ~~ Libre : La vie en Rose.   William  Lamb ~~ Libre : La vie en Rose. Icon_minitimeSam 26 Jan - 21:16

Noir c'est noir, il n'y a plus d'espoir !
Son atelier ? C’était bien la première fois qu’on le lui réclamait. Pour autant, il secoua la tête dans un sourire malicieux.

- Je crains que ce ne soit pas possible. Aucun artiste ne révèle ses secrets. Si je vous laissais passer le rideau derrière moi, la magie s’envolerait. Votre regard d’enfant est bien plus agréable à contempler,
répliqua-t-il avec une douceur charmeuse.

Il se montra toujours des plus agréables et doux pour sa clientèle. S’il le pouvait, il leur parlerait même dans un murmure, comme pour leur conter une histoire et les transporter dans un monde qui n’était pas le leur. Avec certains enfants, il se le permettait, jouant son rôle de comédien à la perfection.

- Des animaux féériques ? répéta-t-il en cherchant le sens de cette expression. Oh, vous voulez parler de licornes ? Il doit m’en rester un ou deux exemplaires, près des fées. Elles plaisent beaucoup aux mamans, je dois dire.

Will guida sa cliente vers l’étagère des êtres mythiques. De petites maisonnées trônaient fièrement, toutes avec des toits différents ou des formes différentes. Certaines semblaient même biscornues tant elles étaient façonnées avec grande attention. Au-dessus, planaient deux fées, dont l’une possédait deux anneaux sur le corps.

- Certaines jeunes filles aiment les passer à leur doigt pour donner l’impression que la fée vole, explique-t-il avec fierté. Ah ! La voici !

Il prit la dernière licorne, laquelle n’était pas bien grande, mais suffisamment pour ne pas tenir dans une poche. D’une certaine manière, à l’image des animaux mythiques, elle était un objet de collection. Bien loin des idées farfelues de la rafleuse !

[…]

Le visage détourné de Cerys, William était loin de s’imaginer ce qu’il venait de provoquer. Comment aurait-il pu ? Son métier n’était-il pas d’apporter de la joie aux petits et grands enfants ? Et puis ses yeux étaient rivés sur l’instrument de musique. Inconscient de ce qui se tramait sous son nez, il réitéra sa question, bien décidé à faire jouer la demoiselle. Un gros boum lui répondit. Ses mains agrippèrent le comptoir de présentation pour apercevoir Blanche-Neige. Sous le choc, mais réactif, William hésita à appeler les urgences.

- Merde ! Merde ! Merde !

Il voulait d’abord vérifier qu’elle n’était pas morte ou qu’elle n’avait pas fait une attaque. Il devait prendre son pouls ! Le moldu se précipita alors au chevet de la malheureuse princesse et maudit sa sœur de ne pas se trouver dans l’arrière-boutique aujourd’hui. Elle y était deux fois par semaine … C’était elle l’infirmière, pas lui !
Doucement, il posa ses deux doigts froids contre la gorge chaude de la rafleuse. Les sourcils froncés sous la concentration, il chercha un indice sur son état de santé. Quel ne fut pas son soulagement lorsqu’il sentit les battements réguliers sous sa peau ! Prêt à se redresser pour appeler les urgences, il s’arrêta et préféra plutôt s’asseoir pour la prendre dans ses bras. Il se prendrait un savon de la part de sa cadette, c’était certain. Mais lui-même détestait les hôpitaux ! Il pouvait bien essayer de la réveiller d’abord non ? La calant dans le creux de son bras, il donna de très légères tapes contre sa joue.

- Mademoiselle, réveillez-vous. Mademoiselle ? Mademoiselle ?

Il ne pensa même pas à regarder davantage ses traits. Elle devait se réveiller ! La panique commençait à le prendre. Le souvenir du sang sur ses mains lui revint, et son cœur se mit à battre, excessivement fort.

- Je vous en prie, Mademoiselle ! Faut revenir !

Il accentua ses tapes, sans non plus la gifler bien sûr, refusant tout bonnement de lui donner le baiser du Prince. Fallait pas pousser le bouchon trop loin non plus…

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MessageSujet: Re: William Lamb ~~ Libre : La vie en Rose.   William  Lamb ~~ Libre : La vie en Rose. Icon_minitimeDim 27 Jan - 22:00

La vie en Rose
Cerys & William

   

   



Il était petit, le monde. Tout petit et si étrange. Du haut de mon endormisse-ment forcé par mon inconscient, je reprenais un souffle aisé. Je revenais un peu à moi et mes paupières clignaient difficilement avant de s'ouvrir une fois pour toutes. J'avais honte de mon comportement. Par ailleurs mes quelques minutes me semblaient importantes pour réflexion d'une échappatoire mentale. Je restais néanmoins dans les bras du vendeur. J'étais bien et peu pressée de me lever pour l'instant je devais récupérer et trouver la force de communiquer mon état.
Une pression légère sur son bras pour le rassurer pour commencer. Mes yeux se promènent sur les licornes et un sourire fin vient prendre place sur mes lèvres.

-Je vais bien, je suis désolée, j'ai des étourdissements à cause de … D'insomnies. Pardon de vous avoir effrayé. Et ... Un grand merci pour la toupie.

Au début ma voix était faible et légèrement enrouée. Mais le temps passait, je ne devais pas m'éterniser. D'une part parce que c'était impoli, d'autres part parce que ça contribuait à faire suspect. Rassemblant toutes mes forces, je me dirige lentement vers la hauteur pour dominer à peu près mon monde. Un instant vertigineux et la seconde d'après, la normal-attitude revint subséquemment. Je me retourne pour offrir un sourire qui se veut rassurant sur ma santé, considérant mon acte comme une banalité de quasi-tous les jours… Or. S'il savait seulement que je prenais à cœur le jouet comme une preuve d'affection et j'espère toucher autant mon protecteur lorsqu'il découvrira le présent que j'ai pour lui. Toute fois je ne suis pas sûre que les licornes lui plaisent. Un peu titubante, je déambule dans les allées. Remplissant mes poumons d'un maximum d'air à chaque bouffée afin de me remettre pleinement. Quand enfin, mon regard se porte sur ce que je cherchais depuis le début…

Un petit fer à cheval de bois. Je le regarde longuement, on dirait celui d'un Sombral, je suis impressionnée par la qualité du travail. Je le prends dans ma main libre me retournant vers le Moldu, en me contentant d'avoir des gestes lents. Probablement le reste de mon étourdissement.

-Je souhaiterais vous acheter ce fer à cheval s'il vous plaît et… Je m'appelle Cerys. Pourrais-je vous offrir un verre plus tard pour vous remercier et me faire pardonner de cette intrusion ?

Chaque chose dans son temps. Gagner sa confiance n'allait pas se faire aussi facilement et il n'allait certes pas se confier à moi sur son lieu de travail. Je devais trouver un autre moyen. Nonobstant, il faut poursuivre. Je m'intéressais doublement plus à l'homme qui était à mon goût d'une générosité sans faille. S'il s'agissait d'une attitude neutre pour lui, pour moi… C'était la découverte de l'humanité. J'étais réellement toujours touchée par cet acte. Il fallait que je m'en détache assurément et je comptais sur Scabior pour m'y aider. Même si j'étais une professionnelle je n'étais pas sans cœur comme beaucoup d'autres. Je n'avais pas cette haine envers les Moldus. Ma seule haine était contre mes frères et mon père. Ma vie se vouait à leur destruction. Mais pas d'une simple mort. Ils méritaient le châtiment suprême. J'écrivais un plan rigoureux dans ma tête qui m'offrait la possibilité à chaque instant de passer des heures un peu plus paisible.



   
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MessageSujet: Re: William Lamb ~~ Libre : La vie en Rose.   William  Lamb ~~ Libre : La vie en Rose. Icon_minitimeLun 28 Jan - 12:39

Noir c'est noir, il n'y a plus d'espoir !
Par St Georges, elle se réveillait enfin ! Naturellement, il était soulagé, mais il était avant tout, bel et bien traumatisé ! Face à un simple évanouissement, il s’était imaginé le pire, pensant même être coupable du péché d’exister. Après tout, force était de constater, qu’il avait depuis quelques mois, si ce n’était des années, la poisse. Elle lui collait au corps comme une sangsue comme pour le punir d’il ne savait trop quoi. William faisait un effort fou pour dissimuler le tremblement de ses mains, et il y arrivait tant bien que mal. Les jurons continuaient de défiler dans sa tête, intarissables, tandis que son faciès lui, était neutre quoique bienveillant bien sûr.

- Je vous en prie, prenez votre temps surtout, ne soyez pas trop brusquerépondit le moldu dans un sourire. J’espère que cette toupie vous apportera la paix nécessaire à votre sommeil. Je ne suis pas un grand spécialiste en hypnose, mais peut-être pourrait-elle suffire.

Lui-même n’y croyait pas spécialement. Probablement que l’hypnose résoudrait ses problèmes pourtant. Qu’en savait-il ? Cordélia le lui conseillerait. Sa sœur était une superstitieuse là où lui préférait le concret, la matérialisation des choses.
En douceur, il aida la jeune femme à se redresser. Un regard attentif aurait peut-être pu y voir une certaine baguette, mais William n’était pas ce genre d’homme. Il ne regardait ni les formes des femmes, ni la grâce de leur démarche, sauf s’il sortait avec. Là alors, il se le permettait, à petite dose. A son tour, il se releva, massa sa nuque et se mit à suivre de près sa cliente. Cette fois, si elle retombait, il la rattraperait !
Il eut un demi-regard pour le fer à cheval. Les femmes aimaient bien les symboles, porte-bonheur et autres grigris. Amelia aussi les adorait. Certains ne la quittaient même jamais.

- Bien sûr, venez.

Il l’amena jusqu’à la caisse où il la fit régler patiemment.

- Cerys, c’est un joli prénom. J’ai bien peur que le mien soit plus traditionnel, s’amusa-t-il après quelques secondes d’hésitation. William, pour vous servir.

La délicate proposition le surprit et le mit particulièrement mal à l’aise. Ce n’était pas vraiment le bon moment pour des rencontres. D’une part parce qu’il était hanté par il ne savait trop quoi, d’autre part parce qu’il commençait sérieusement à se méfier de la gente féminine et des effets qu’elle avait sur lui. Elle avait l’air honnête, là où Lara s’était montrée plus secrète. La flamme dans leur regard respectif était diamétralement opposée. Les deux femmes qui avaient, pour le moment, partagé sa vie, ne cessaient de tourmenter son esprit fatigué. Finalement, cette proposition était peut-être ce qu’il lui fallait. Dans tous les cas, il ne voulait pas vexer la cliente qui lui faisait face.

- Ce sera avec plaisir, finit-il par acquiescer. Même si nous sommes très loin de l’intrusion. Je ferme la boutique entre 18h et 19h selon l’affluence. Mais faisons comme cela vous arrange, je ne voudrais rien vous imposer. Etes-vous certaine de vous sentir mieux ? Je peux éventuellement vous raccompagner jusqu’à chez vous pour plus de sûreté, proposa-t-il galamment. Cela ne me dérangerait aucunement.

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MessageSujet: Re: William Lamb ~~ Libre : La vie en Rose.   William  Lamb ~~ Libre : La vie en Rose. Icon_minitimeMar 29 Jan - 10:56

La vie en Rose
Cerys & William

   

   



Funestement, il était difficile de savoir si on avait un excellent Karma ou non. J'y croyais soit dit en passant, au Karma. Le mien était mauvais et me pourchassait au fil du temps, alors quand quelque chose d'agréable m'arrivait il était rare que je ne défaille pas. Et cette offre de jouet pour moi était approximativement aussi importante qu'une demande en mariage. J'aimais beaucoup voir la bouille que tirait mon Angelot. Il avait une mine adorable, paniqué, soulagé mais délicieux avant toute chose.

-L'hypnose dites-vous? J'y songerai, ça peut peut-être m'aider.

Mais, la vérité est que je n'en voulais pas d'idées. Mon insomnie était ma force de survie et me promettait surtout une résistance face aux attaques nocturnes. Je vivais le danger à chaque seconde ma vie ne pouvait pas être de tout repos et les fois où je fermais les yeux, ce n'était jamais dans un sommeil lourd. J'étais toujours sur la défensive. On me l'avait appris. J'étais rassuré de savoir que l'homme épousait ma suite, même si au fond de moi, je savais qu'une fois la surprise passée je n'aurais plus de maux. J'avais même retrouvé le sourire. Ma toupie dans mes mains que je gardais amoureusement. Jamais plus elle ne me quitterait. Bien loin de se douter de ce qui allait se poursuivre dans la suite de ce conte, j'observais tendrement William et j'exécutais une courbette amusée, un peu maladroite dans mes gestes en signe de respect. Sortant la bourse de cuir de dragon que j'avais dérobé autrefois. Je dépose la somme sur le comptoir, prenant dans mes mains : Le Fer à cheval pour mon ami Scabior, ma jolie toupie et mon Ukulélé. Mon sourire se propage lorsque j'entends la présentation.

-Il n'en est pas moins charmant également. Merci encore pour le cadeau et votre soutien.

Mon invitation était parfaitement innocente et je n'avais pas pour le moment aucune idée en tête. Ni celle de le pervertir (Coucou Augustus). Je souhaitais simplement remercier celui que j'étais venu traquer au départ. Je regrettais de ne pas avoir de chez moi à proprement parlé. J'étais royalement pauvre et à part ma chambre au Chaudron Baveur… Je ne possédais rien. Puisque de toute façon je passais le plus clair de mon temps à rafler. Nonobstant,  je ne désirais pas le mettre mal à l'aise alors je secouais négativement la tête avec un sourire un peu timide.

-C'est vraiment très gentil à vous, mais je vous assure que tout va bien. De plus je dois continuer… Quelques petits achats.

Je haussais mes épaules l'air de rien, un peu rêveuse avant de réfléchir.

-Je vous laisse la surprise de quand je viendrai vous chercher après la fermeture un de ses prochains soirs et si jamais le soir où je viens vous ne pouvez pas, alors vous me devrez deux soirées en votre compagnie.

J'offre un ultime sourire, mes affaires en main prenant bien soin de ne rien oublier je prends la direction de la sortie.

<3


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Moldu
William Lamb


Localisation : Baker Street
Emploi/loisirs : Fabricant de jouets en bois

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MessageSujet: Re: William Lamb ~~ Libre : La vie en Rose.   William  Lamb ~~ Libre : La vie en Rose. Icon_minitimeMer 30 Jan - 19:23

Noir c'est noir, il n'y a plus d'espoir !
Tant de compliments, de gratitude. William avait le sentiment de lui avoir offert le monde sur un plateau d’argent, ce qui le réconforta. Cette jeune femme était pétillante de vie, de ce qu’il pouvait en apercevoir. Pourtant, il aurait juré, à deux reprises, avoir vu deux ombres se faufiler dans son regard, comme si tout n’était que mascarade pour mieux se cacher, se protéger. Mais c’était peut-être là un simple effet de son imagination. Ces derniers temps, elle était débordante.

Peu regardant, Will ne vit pas la bourse, et surtout pas sa matière. Une peau de dragon… Il ne l’aurait pas cru. Au contraire, il aurait ri, pensant tout bonnement qu’elle le faisait marcher. Un dragon … Et puis quoi encore ? Des lutins, des trolls et des fées ? Insensé.

- Alors je vous laisse à vos occupations,
accepta-t-il un peu moins soucieux. J’espère que vous y trouverez votre bonheur.

Littéralement d’ailleurs. Cette fille-là ne semblait pas être heureuse tous les jours. Comment le savait-il ? Mystère. Même pour lui. Nous dirons donc que c’était l’instinct. A nouveau, le moldu se massa la nuque, avant de lui rendre son plus beau sourire.

- Très bien, marché conclu.

Il eut un bref temps d’hésitation et renchérit.

- Si vous ne me trouvez pas ici, essayez le Zoo & Bar club. Un phare en pleine nuit qu’on ne peut guère louper.

Pour ne pas dire qu’il y avait grandement ses habitudes. C’était d’ailleurs là qu’il comptait se rendre une fois sa journée terminée. Une discussion entre amis s’imposait, Naya devant s’interroger sur son absence. Il ne passait pas une semaine sans y aller généralement. Or cela faisait maintenant dix jours qu’il n’y avait pas mis les pieds, notamment à cause de son blackout.
William se précipita ensuite vers la porte, en bon gentleman et la lui tint.

- Passez une agréable journée, Cerys. Surtout évitez les ponts, ils ont une fâcheuse manie de s’écrouler en ce moment. Soyez vigilante.

Et il l’observa partir, le sourire satisfait et bienheureux… Sur l’instant, il avait oublié chacun de ses tourments. Une échappée plutôt agréable quand on y réfléchit.

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