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 [Benjy] On ne peut pervertir que les pecheurs, jamais les saints.

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Orcus Wilkes
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MessageSujet: [Benjy] On ne peut pervertir que les pecheurs, jamais les saints.   [Benjy] On ne peut pervertir que les pecheurs, jamais les saints. Icon_minitimeVen 10 Aoû - 0:44

On ne peut pervertir qu'un pécheur, jamais un saint.
*Des semaines s'étaient écoulées depuis la nuit qu'il avait passée en compagnie de Benjy, des semaines éreintantes pour le botaniste qui n'avait pas eu une minute à lui, au point qu'il avait délaissé les endroits les plus secrets de l'allée des embrumes qu'il aimait habituellement illuminer de sa présence. Il y avait eu les retrouvailles avec Quinn pour commencer. L'espace d'un instant, celle qui avait joué le rôle de grande-soeur dans sa petite enfance, lui avait fait entrevoir le visage tentateur de la grande-faucheuse. Orcus ne s'en était pas ému plus que ça, mais puisque le destin avait décidé que l'heure de sa fin n'avait pas encore sonné, il s'en était relevé avec une répugnance accrue pour le groupe de fanatiques sans cervelles qu'on avait voulu lui imposer en guise d'avenir.

Outre cette mésaventure, le moindre de ses faits et gestes avaient été épiés par sa nouvelle secrétaire et la collante Millicent Bulstrode, mais l'oeil que Maugrey gardait sur lui - pensait-il - était bien moins inoffensif. Il avait encore en tête la poigne de Fol-oeil se refermant sur sa blessure toute fraîche quelques mois auparavant, une provocation typique du vieillard sénile qui croyait voir un mangemort à chaque coin de rue. Son petit manège l'avait fait rire (jaune) plus qu'autre chose, jusqu'à ce que ses élèves commencent à relever la surveillance dont il faisait l'objet. N'étant pas aussi candide que les aurors, il savait qu'en prime Quinn quitterait bientôt sa cellule et qu'elle aurait autant la dalle qu'un chihuahua devant une charogne ou lui-même devant un champifleur.

C'était toutes ces raisons qui l'avaient décidé à jouer son joker plus tôt que prévu : Benjy Fenwick. L'énigme qu'il était devrait attendre de meilleurs auspices, Orcus avait besoin d'aide et pour ça il ne comptait que sur lui-même. Un auror qui passait la nuit avec une femme de peu dans les bas-fonds de l'allée des embrumes était typiquement le genre d'histoire que Rita Skeeter aimait à donner en pâture à ses lecteurs et s'il devait y avoir recours pour sauver son cul, le botaniste n'hésiterait pas une seule seconde. Ce n'était pas qu'il manquait de scrupules, mais de là où il venait, il n'avait jamais appris qu'on pouvait obtenir de l'aide sans passer par la menace et le chantage. La confiance, c'était une belle utopie réservée aux naïfs et aux rêveurs, or Orcus n'était plus ni l'un, ni l'autre depuis bien longtemps.

Malgré ses sombres desseins, le botaniste n'avait pas pu s'empêcher de faire une halte devant son miroir avant de se rendre en début de soirée au bureau de Benjy. Il avait replacé une mèche de ses cheveux et ajusté sa cravate, puis était venu frapper à la porte de son collègue et futur garde du corps / ennemi supplémentaire ?*

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Dernière édition par Orcus Wilkes le Sam 11 Aoû - 23:31, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [Benjy] On ne peut pervertir que les pecheurs, jamais les saints.   [Benjy] On ne peut pervertir que les pecheurs, jamais les saints. Icon_minitimeSam 11 Aoû - 11:56

*Benjy sursauta en entendant les coups sur sa porte. Par expérience, il avait appris que ça n'augurait rien de bon, à croire que ce bureau était maudit. Il poussa un soupir, qui pourrait bien le déranger à une heure pareille ? Il jeta un regard à sa fleur de lys et ressentit un pincement au coeur. Par mesure de précaution, il la rétrécit et la glissa dans son étui. Il dissimula celui-ci dans une poche de sa robe de sorcier avant de finalement se diriger vers la porte. Qu'elle ne fut pas sa surprise lorsqu'il ouvrit celle-ci ! Orcus Wilkes. C'était bien la dernière personne qu'il s'attendait à voir devant sa porte... Il ne s'était pas revu depuis ce fameux soir et puisque Benjy ne prenait jamais ses repas dans la Grande Salle, il avait pu éviter jusqu'à présent cette confrontation.*

- Bonsoir M. Wilkes, un souci ?

Une lumière tamisée et une sensation de douce chaleur accompagnaient une musique jouée par un petit orchestre un peu plus loin. Il revit le sourire d'Orcus avant d'entendre son rire résonner à ses oreilles. Ils dansaient ensemble, s'amusaient, alors que cette soirée avait si mal commencé pour notre auror. Il semblait léger, comme s'il était parvenu à oublier ses soucis, comme si le poids de son passé avait disparu de ses épaules musclés pour le laisser libre de tout mouvement.

*Le souvenir s'évanouit aussi rapidement qu'il était venu et Benjy s'effaça pour laisser entrer son visiteur. Il l'invita à s'asseoir sur l'un des deux fauteuils qui se trouvaient devant la fenêtre, avant de se diriger vers une étagère.*

- Je peux vous servir quelque chose ?

*Lui avait mortellement besoin d'un bon verre d'eau pour remettre ses idées en place.*
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MessageSujet: Re: [Benjy] On ne peut pervertir que les pecheurs, jamais les saints.   [Benjy] On ne peut pervertir que les pecheurs, jamais les saints. Icon_minitimeSam 11 Aoû - 23:30

On ne peut pervertir qu'un pécheur, jamais un saint.
*Orcus non plus ne s'était pas formalisé de ne pas te recroiser, ça lui avait laissé présager que sa petite vengeance avait fonctionné. Vous occupiez des étages distincts au ministère et il ne s'éternisait à Poudlard jamais plus que nécessaire, le château lui donnait toujours la nausée plus assurément que la liqueur de Snargalouf qu'il ingérait par litre. Mais l'haleine du botaniste était en cet instinct parfaitement fraiche, notons-le, une autre des coquetteries dont il s'était assuré avant de venir. Lorsque tu lui ouvris la porte, il se dandina légèrement sur ses pieds et t'offrit un petit sourire calculé.*

Bonsoir Mr Fenwick. Un souci ? Non. Une quantité serait plus juste et quoi de mieux que l'esprit subtil et perspicace d'un auror pour me secourir ?

*Il te dépassa sur ton invitation silencieuse, un clin d'oeil achevant de ponctuer son entrée. Il se dirigea à pas lents jusqu'au fauteuil désigné, jetant un regard rapide autour de lui. Un intérieur en disait long sur ses habitants, or dans le tien, il ne semblait rien y avoir de vraiment personnel. Parvenu au dossier du fauteuil, il posa ses mains sur celui-ci et en caressa le tissu en soupirant par le nez. Sa présence n'était pas innocente, en éprouvait-il des remords ? Peut-être, mais rien qui ne méritait de remettre en cause son idée, il devait assurer sa propre survie avant tout. Il se décida à contourner le siège et s'assit galamment dessus. Orcus était en représentation ce soir. Il l'était toujours plus ou moins, mais ce soir tout particulièrement. Si séduction il y avait, elle n'était là que pour te faire avaler la pilule avec plus de douceur et non dans l'espoir trivial de briser sa solitude pour une nuit.*

Volontiers. Un whisky si vous avez ? Ou du vin ? De l'hydromel, hypocras... même une suze ferait l'affaire, tant que c'est alcoolisé.

*Il ne pipa plus un mot tant qu'il t'entendait t'affairer avec des bouteilles et autres verres, le regard tourné vers l’extérieur.  Il jurerait avoir vu un flocon de neige tomber, à moins que ce ne soit la plume d'une chouette. Ce n'est que lorsque tu revins en lui tendant un verre qu'il reprit les palabres.*

Vous n'avez pas pris de mes nouvelles suite à mon attaque, j'en ai été fort chagriné.

*Il adjoint à cette remarque une moue triste volontairement surjouée, c'était le début de son plan d'attaque, du moins l'espérait-il.*

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MessageSujet: Re: [Benjy] On ne peut pervertir que les pecheurs, jamais les saints.   [Benjy] On ne peut pervertir que les pecheurs, jamais les saints. Icon_minitimeLun 13 Aoû - 8:36

*"Une quantité", qu'est-ce qu'il avait dit, seuls les problèmes venaient toquer à cette porte ... Il l'aurait bien refermée avec violence d'ailleurs, fracassant par là-même le joli petit nez. ça aurait au moins eu le mérite de mettre un terme rapide à ce problème et il aurait éteint le sourire ridicule qui ornait tes lèvres.
Il fronça les sourcils et prit une inspiration pour se calmer. Certes, la dernière fois tu ne t'étais pas montré très ... correct ? quel euphémisme ! Il fit taire ses pensées en avalant un grand verre d'eau, ce qui contribua à le calmer. De la flatterie ... s'il y avait bien une chose qu'il exécrait par dessus-tout c'est qu'on cherche à le manipuler, que ce soit par le mensonge ou la flatterie. Il ne dit rien toutefois, et se montra impassible. Il te servit un whisky, hésita une seconde puis s'en servit un aussi. Derrière l'étagère, à l'abri de ton regard, il glissa doucement sa main vers sa poche. Distraitement, il laissa ses doigts entrer en contact avec la fleur de Lys. L'effet fut presque immédiat, la colère disparue peu à peu tandis que sa respiration s'approfondissait. Cette fleur était son point faible et en même temps son point fort. Il chérissait le souvenir de Lily, elle était à la fois son amie et sa confidente. Et lorsqu'il était prit de soudain excès de colère durant son adolescence, elle avait su trouver le moyen de le calmer.

Il revint vers toi et te tendit ton verre avant de s'asseoir à son tour. Devait-il dégainé tout de suite en soulignant le fiasco qu'avait été cet intervention ou devait-il boire son whisky d'abord en conservant son air de gentil ?*

- Sauf votre respect M. Wilkes, je vous retourne le compliment. Je savais que vous aviez une piètre estime des aurors mais de là à penser que parce que vous n'en avez pas eu vent, cela ne s'est pas produit ... c'est remettre en question ce qui est à la base de notre formation.

*Il t'adressa un petit sourire, comme s'il t'excusait par avance, et but une gorgée du liquide ambré en regardant dehors. La nuit était tombée depuis un petit moment, et la lune devait être caché derrière les nuages car aucune lumière ne filtrait l'opacité des ténèbres au-dehors. Il reposa doucement son verre sur la table à côté de lui et darda son regard instigateur sur toi.*

- Bien et si à présent vous me dévoiliez l'objet de votre visite ?
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MessageSujet: Re: [Benjy] On ne peut pervertir que les pecheurs, jamais les saints.   [Benjy] On ne peut pervertir que les pecheurs, jamais les saints. Icon_minitimeLun 13 Aoû - 11:23

On ne peut pervertir qu'un pécheur, jamais un saint.
*Il leva les yeux au ciel à tes premières paroles, l'agacement suintait de la moindre intonation de ta voix. Le botaniste aimait suffisamment embouser son prochain pour reconnaitre ce fait, sauf que d'habitude, l'agacement venait après qu'il ait utilisé son verbe comme une arme, non avant. Cependant, s'il avait pu lire dans tes pensées les termes de "joli petit nez", quand bien même c'était dans l'intention de le lui casser, il t'aurait pardonné dans l'instant toute ta mauvaise humeur.*

Je ne vous parle pas de lire des rapports, je vous parle de relations humaines, de prendre des nouvelles d'un ami sinon d'une connaissance. Vous savez, comme envoyer une de ses petites cartes pré-remplies souhaitant un prompt rétablissement. Par Morgane toute puissante, vous êtes plus drôle quand vous êtes ivre ! C'est amusant, en général c'est plutôt l'inverse. L'ivresse entraine une levée d’inhibition, ce qu'il en ressort est généralement ce que l'on cherche à cacher, sinon à contrôler. Vous contrôlez ce qu'il y a de plus charmant en vous, Mr Fenwick ?

*Et même si tu ne semblais pas d'humeur, il trinqua dans ton verre sans t'en laisser le choix. Il avala une gorgée de Whisky, se remit droit dans son fauteuil et croisa une jambe, preuve qu'il n'avait pas l'intention de décamper dans la seconde, aussi ronchon sois-tu. Il est vrai qu'à part les gens de son département, seul deux personnes avaient témoigné de l'intérêt pour son sort : Milicent Bulstrode et ses innombrables cartes en forme de cœurs et sa mère pour lui aboyer dessus par chouettes interposées.*

J'ai une "piètre estime" des aurors en effet, rien de ce que j'en ai vu jusqu'à présent ne m'a donné tort. Mais vu le regard chargé d'éclairs que vous me portez, je doute que vous ayez très envie d'entendre mon expérience à ce sujet. Ça vous fou en rogne que quelqu'un ne place pas sur un piédestal votre très chère organisation, n'est-ce-pas ? Vous devez en avoir si peu l'habitude.

*Il tendit son bras et te tapota brièvement la main de réconfort, un geste sarcastique évidemment.*

Cependant, avant que vous ne montriez les crocs, je ne manque pas de foi en vous-même, sinon je ne serais pas là en cet instant.

*Il pencha son visage, cherchant à accrocher ton regard. Sa seconde main s'était refermée elle aussi autour du verre comme une prière à l'Oh-bon-dieu-des-gueules-de-bois, le seul qui ne l'avait jamais trahi. Il baissa d'un ton aussi.*

J'ai besoin de votre aide Mr Fenwick, je ne demanderais pas ça à n'importe qui. Et puis vous m'en devez une.

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MessageSujet: Re: [Benjy] On ne peut pervertir que les pecheurs, jamais les saints.   [Benjy] On ne peut pervertir que les pecheurs, jamais les saints. Icon_minitimeLun 13 Aoû - 13:20

*En fait ... c'était exactement ça. Ils l'avaient poussés dans ses retranchements les plus profonds, dissimulé sous une couche épaisse de colère et de mauvaise humeur. Il s'était montré froid envers tout le monde, refusant toute main tendue et reniant la bonté et la gentillesse qu'on lui connaissait autrefois. C'était elle qui l'avait sorti de là, venant le voir et se contentant de s'asseoir à côté de lui, simplement. Il se souvient de la première fois qu'il a croisé ses deux iris vert, la pique acerbe s'était éteinte sur le bord de ses lèvres, et il s'était contenté de l'ignorer. Tout doucement, elle avait chassé la colère en lui faisant découvrir l'amitié. A présent elle n'était plus là, et parfois c'était cette colère qui ressurgissait sans qu'il ne parvienne vraiment à la contrôler. Elle était son masque, son armure, sa protection. Il poussa un petit soupir, cet homme face à lui parvenait toujours avec une facilité déconcertante à lui faire oublier toute sa formation d'auror : ne jamais laisser à l'autre la possibilité de voir nos émotions, au risque qu'il les utilise contre nous.

- Oui c'est vrai, j'oubliai que j'avais face à moi un homme dont l'amitié n'est plus à prouver. Mais dites-moi, vous aurais-je manqué ?

*Serait-ce du sarcasme ? probablement. Un souvenir amère sans doute. Il t'adressa alors un petit sourire cordial.*

- Navré mais ils ne sont pas des supers-héros, seulement des êtres humains, faillible par conséquent. Mais ...

*Il faillit te lancer une pique sur la corruption et autres trafics mais se souvint à temps d'une phrase que son mentor lui avait dite il y a bien longtemps maintenant.
Il retira sa main en te lançant un regard noir et reprit une gorgée de whisky. Il sentit ton regard chercher le sien et tourna la tête vers toi, le moment était-il enfin arrivé ? Son masque était en place, il était près, à nouveau professionnel après avoir traversé cette débandade d'émotions. Il eut d'abord très envie de rire. ça aurait été quelqu'un d'autre il aurait surement pris le cas au sérieux mais là ! Après autant de critique, il n'était pas forcément dans les meilleures conditions pour te venir en aide. Et puis vous m'en devez une cette phrase tiqua dans son esprit, serait-il en train de le menacer, pire, essayer d'user de lui à sa guise ?
Il était bien content d'avoir retrouvé son calme et son impassibilité, ainsi tu ne pouvais voir la trame de sa réflexion. Il posa deux doigts sur ses lèvres, réfléchissant alors que ses sourcils se haussaient.*

- Je ne vois pas trop en quoi je pourrais vous être utile M. Wilkes... Quel est votre problème ?
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MessageSujet: Re: [Benjy] On ne peut pervertir que les pecheurs, jamais les saints.   [Benjy] On ne peut pervertir que les pecheurs, jamais les saints. Icon_minitimeLun 13 Aoû - 15:29

On ne peut pervertir qu'un pécheur, jamais un saint.
*Il fronça les sourcils à l'entente du sarcasme, mais ne vrilla pas son regard. Orcus avait l'habitude des joutes verbales, il se roulait dedans bon gré mal gré depuis plus longtemps qu'il n'aurait fallu, aussi il n'en eut aucune crainte. Au contraire, tu le menais sur un terrain qu'il connaissait et maîtrisait parfaitement, car si la colère était ton masque, l'insolence et la désinvolture étaient les siens.*

Vous seriez surpris de découvrir à quel point je peux être d'une indéfectible fidélité Mr Fenwick. Pourquoi cette remarque ? Puisque vous soulevez la question, il est certain que moi en revanche, je ne vous ai pas manqué, peut-être déçu par contre ?

*Au moins ton reproche, bien que prononcé avec un humour acerbe, lui faisait un peu oublier ses propres problèmes pour éveiller sa curiosité. Il ne put réprimer un pouffement lorsque tu défendis les aurors, tu lui faisais penser à un enfant défendant bec et ongles son équipe de quidditch préférée contre toutes les autres, quand bien même il ne parvenait pas encore à prononcer le nom de ce sport correctement.*

Faillibles ? C'est tout, ils sont juste "faillibles" ? Mauvais, pédants, se prenant pour l'élite, pour le fin du fin de la société, les divins protecteurs du royaume, ils ont surtout la tête tellement enflée qu'elle ne rentre dont plus dans les miroirs pour se regarder en face ? Et est-ce à cause du gonflement excessif de leurs chevilles que leur cerveaux n'est plus assez irrigué pour prendre en compte les mises en gardes d'autrui ?


*Il sortit son étui à cigarette et en prit une qu'il garda coincé entre son majeur et son index, il te tendit l'étui ouvert.*

Si les aurors prétendaient que la terre est plate et que l'Etna est le fondement de Dieu, il faudrait les applaudir et nous mettre à confectionner des rouleaux de papiers cul géant car jamais ils ne reviendraient sur leur parole, quand bien même elle serait le comble de l'idiotie... Est-ce que vous me faites la gueule ? Je ne pensais pas que nous nous querellerions sur ce terrain aujourd'hui.

*Il porta la cigarette de filet du diable à ses lèvres et l'alluma d'un claquement de doigts.*

Vous avez de la chance que la colère vous rend attrayant, ça m'empêche de vous prendre en grippe. L'homme est faible.

*Il haussa les épaules et reprit plus sérieusement.*

Si vous avez lu aussi correctement ces rapports que vous vous en vantez, vous devez savoir que ma vie est un tantinet menacé en ce moment. Je souhaite... je voudrais que Quinn soit transférée dans une autre prison, une prison moldue s'il le faut, se serait en prime d'une ironie fort plaisante vous ne trouvez pas ?

*Il ne put s'empêcher de lâcher un petit rire sincère cette fois en imaginant Quinn chez les non-majs vêtue d'une combinaison orange. Il baissa les yeux sur ses genoux et fit glisser sa langue sur ses lèvres pour essayer de contrôler son sourire.*

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MessageSujet: Re: [Benjy] On ne peut pervertir que les pecheurs, jamais les saints.   [Benjy] On ne peut pervertir que les pecheurs, jamais les saints. Icon_minitimeMar 14 Aoû - 17:30

- Jolie pirouette mais ça ne répond cependant pas à ma question.

*Si lui ressemblait à un enfant, à quoi ressemblais-tu ? Cette avalanche de reproches fit sourire Benjy, on pourrait presque croire que tu les jalousais en vérité, et cette idée l'amusa grandement. Tellement qu'il ne se courrouça pas face à ces piques.*

- C'est bon, vous avez fini ?

*Il ne put s'empêcher de prendre un ton condescendant.*

- Allons-nous pouvoir discuter entre adulte ou préférez vous poursuivre cette querelle enfantine sans intérêt ?

*Benjy pouffa en t'entendant dire que la colère le rendait attrayant.*

- A vous entendre M. Wilkes, tout est attrayant chez moi ... il va falloir que vous arrêtiez car sinon je pourrais bien croire que Miss Bulstrode est en train de déteindre sur vous.

*Cette fois il n'était plus en colère, au contraire, il s'amusait. Cette petite joute verbale faisait briller une étincelle dans son regard et il était plus détendu. Il te lança un regard orné d'un demi-sourire, preuve qu'il ne fallait pas prendre ses dires au premier degré et s'en offusquer, c'était plutôt un "qui aime bien châtie bien". Toutefois, lorsque le sujet sérieux vint enfin, il haussa un sourcil face à la familiarité dont tu faisais preuve avec Quinn Selwyn.*

- Quinn ? Je ne savais pas qu'une mission de ce genre pouvait rapprocher ...

*il faillit envoyer une nouvelle pique très basse mais se retint à temps.*

- Pensez-vous réellement que l'envoyer dans une prison moldue l'empêchera de s'évader ? au contraire, elle le fera d'autant plus vite. Sans compter que son transfert augmenterai le risque d'évasion également. De toute manière, ce n'est pas moi qui me suis chargé de son cas, je ne peux donc en aucun cas intervenir à ce niveau.

*Il était occupé par une toute autre mission lorsque la missive était arrivé au département des aurors mais il se garderait bien de dire que la mission en question concernait ta très chère mère.*
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MessageSujet: Re: [Benjy] On ne peut pervertir que les pecheurs, jamais les saints.   [Benjy] On ne peut pervertir que les pecheurs, jamais les saints. Icon_minitimeMar 14 Aoû - 21:57

On ne peut pervertir qu'un pécheur, jamais un saint.
Vous ne répondez pas plus aux miennes, remarqua-t-il. Mais qu'importe la réponse que je pourrais vous fournir, si je vous dis "non" je passerai pour un détestable arrogant et si je vous réponds par un "oui" pour un mielleux hypocrite. Alors le mieux est peut-être encore que vous deviniez vous-même ce que je ressens. N'est-ce pas dans vos compétences ?

*Te dit-il avec défi. Jalouser ? Certainement pas, il leur en voulait pour ce qu'ils lui avaient pris et lui prenaient encore. Il les haïssait pour ceux qu'ils ne protégeaient pas, pour ceux qu'ils n'entendaient pas, pour ceux que l'on désignait sous les termes de "dommages collatéraux", pas plus signifiant à leurs yeux que les lapereaux d'un élevage de chair. Orcus était de ces autres laissés sur le bas-côté d'une justice dont la prétention ne trouvait son pareil que dans son inefficacité. Une expérience qu'à l'instar de tes homologues, tu ne semblais pas plus enclin à écouter, ankylosés dans votre gloire auto-proclamée.*

"Quand Dieu est sourd, le diable ne l'est pas."

*Acheva-t-il énigmatiquement, votre faiblesse n'était invisible qu'à vos propres yeux, d'autres savaient en trouver les failles et les exploiter en ce moment même, Orcus n'en doutait pas, il les connaissait trop bien pour ça.*

L'on est souvent prompt à déclarer haut et fort ce qui ne va pas, je trouve que les compliments et l'optimisme se font trop rares. Je tente de rééquilibrer le tout, mais je peux m'en abstenir avec vous si mes obligeances vous font tant souffrir... vous verrez qu'elles vous manqueront !

*Dit-il avec ironie. Si tu te détendais à ces échanges, lui s'en régalait. Rares étaient les personnes avec qui il aimait converser, il s'ennuyait profondément avec la plupart de ses condisciples, maniant fort heureusement l'art de faire semblant et d'écourter les conversations. En ta compagnie, son verbe s'animait spontanément et avec sincérité, quel dommage que sa méfiance et ses aspirations se conjuguaient mal avec le principe même d'amitié, raison pour laquelle il avait plus de facilité à rouler des pelles qu'à dévoiler son cœur. Lui aussi tiqua à ta réaction à l'évocation de Quinn, le flegme de notre botaniste ne le rendait pas moins prompt à remarquer les détails. De son enfance mutique, il y avait gagné un grand sens de l'observation et de la critique.*

Rapprocher quoi ?

*Il fronça les sourcils.*

Sauf si peu de personnes sont au courant, vous, moi, votre directeur de département. C'est un imbécile, mais je le crois honnête... Quinn est à Azkaban uniquement selon le bon vouloir du Seigneur des Ténèbres.

*Désignant le mage noir sous le sobriquet que lui donnaient les mangemorts. Il leva une main pour t'obliger à ne pas répliquer tout de suite. Il ferma les yeux quelques instants et poursuivit.*

Je sais que vous ne voulez pas l'entendre, mais les Détraqueurs ne sont plus sous le joug du ministère, ils jouent seulement la comédie. Je les ai rencontrés il y a encore 3 semaines, ils se sont montrés plus confiant et menaçant que jamais. Il y a eu des évasions ces dernières années qui n'étaient pas le fruit du hasard comme on veut le faire croire et il y en aura d'autres. Quinn voudra mon cul plus surement encore que celui de son mari, vous devez m'aider à empêcher ça.


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MessageSujet: Re: [Benjy] On ne peut pervertir que les pecheurs, jamais les saints.   [Benjy] On ne peut pervertir que les pecheurs, jamais les saints. Icon_minitimeVen 17 Aoû - 15:37

*Deviner ce qu'il ressent ? il en avait des belles le petit. Il avait rarement vu personnage aussi complexe. Il avait bien envie de dire que tu semblais l'apprécier mais peut-être n'était-ce là qu'apparence. Tout semblait mesuré chez toi, jusqu'au moindre tressautement de lèvres... Tu jouais un rôle, pour te protéger sans doute mais aussi pour contrôler l'autre. Tu lui montrais ce que tu voulais qu'il voit. Alors comment être sûr que cette affection soit réelle ? Tu pourrais juste vouloir te servir de lui. Comment parvenir à déceler la vérité parmi le mensonge ? Benjy soupira, il ne connaîtrait probablement jamais la réponse, du moins pas tant qu'une menace aussi grande pesait sur leur tête telle l'épée de Damoclès.*

- C'est un bien étrange propos que vous tenez là. On pourrait croire que vous imputez la responsabilité de toute les fautes à cette entité supérieure et dont l'existence dépend des croyances de chacun.

*Il but une nouvelle gorgée de son verre, savourant la douce chaleur qui se répandait dans son corps à chaque passage de l'alcool. souffrir Il tiqua sur le mot. Ainsi donc cette enfant le faisait souffrir ?*

- Oh mais on dirait que bientôt c'est vous que nous allons pouvoir nommer le noble saint avec une telle mission !

*Il haussa les épaules face à ta question.*

- Je ne sais pas, j'étais juste surpris que vous la nommiez par son nom, c'est comme si vous vous connaissiez.

*Il fut surpris par le nom que tu lui donnas. Non, tu ne pouvais pas être Mangemort car sinon pourquoi envoyer Quinn à Azkaban ? Il frémit à cette idée et se concentra pour percevoir les énergies que tu dégageais, recherchant la même sensation que celle qui l'avait étriquée la première fois qu'il avait croisé Quinn. Mais rien ne vint. Il attendit quelques instants supplémentaires mais ne put en soutirer autre chose que le simple fait que tu avais l'air plutôt joyeux en sa présence. Il referma son enveloppe, se protégeant à nouveau, un peu rassuré mais pas totalement convaincu encore, tu pouvais très bien le dissimuler. Tu semblais exceller dans cet art d'ailleurs. Il revint à la conversation et ne put s'empêcher de rire doucement.*

- Je crois que vous m'avez mal compris. Les détraqueurs sont à la solde de Voldemort, ça n'en fait aucun doute. Et croyez moi, nous sommes les premiers à nous en plaindre aux supérieurs mais ils ne veulent rien entendre, probablement parce qu'ils ont peur de ce que cela signifierait. Quant à Mme Selwyn ...

*Comment te dire ? Il serait ravie de la voir sortir, ne serait-ce que pour lui éviter de subir la présence des détraqueurs plus longtemps. Pour lui, personne ne méritait ce sort, pas même les pires criminels. La mort devait être une partie de plaisir comparé à l'enfer qu'était Azkaban.*

- Si nous la déplaçons, les détraqueurs le sauront et auront vite fait de transmettre l'information. Le chef du département croit naïvement qu'il n'y a pas d'endroit plus sûr qu'Azkaban donc il ne donnera jamais son aval. Quant à la prison moldue ... ça pourrait retarder son évasion, certes. Mais elle n'en serait que plus en colère et c'est sans compter sur le nombre de pertes moldues, les dégâts que ça va provoquer et sans doute l'évasion d'autres criminels moldus. Non, nous ne pouvons choisir cette option. Il y a bien le service de protection des témoins ... mais dans votre cas je vous le déconseille. Et puis ... je doute que de toute façon vous acceptiez !

*il esquissa un petit sourire en coin avant de se souvenir d'un terme que tu avais employé.*

- Je dois vous aider ? Heureusement que c'est vous, ça aurait été un autre je lui aurais ri au nez. Vous avez mener une opération sans auror parce que vous ne leur accorder aucunement votre confiance et à présent vous exigez mon aide ? Pour réparer votre bêtise ? Avouez qu'on est pas loin du comble de l'ironie. Au fait, rapport aux critiques que vous adressiez à mes pairs tout à l'heure. Sachez que oui, il y a des idiots qui pètent plus haut que leur cul, mais pas plus qu'ailleurs. En revanche, il y a aussi des individus qui comme vous ont envoyé des criminels à Azkaban puis les ont vu s'échapper. Ce risque ils l'ont acceptés car ils considèrent qu'il fait partie de leur métier. Et c'est la raison pour laquelle je prenais leur défense.

*Il s'arrêta enfin, et porta le regard sur son verre, songeur. Il fit tourner son poignet doucement, observant le mouvement hypnotique du liquide ambré dans son verre. Il hésitait. Devait-il te proposer sa protection ? Après tout, tu détestais les aurors et ne t'en cachais pas. De toute évidence tu préférais l'attaque à la défense mais plus il tournait le problème dans son esprit et moins il voyait de solution. Cette fois, il ne pouvait pas détruire le problème à la souche. A moins d'avancer subitement la date du baiser ... Le corps entier de Benjy frissonna à cette idée. Il avait appris quelques jours plus tôt qu'elle avait été fixée à la semaine suivante, et il n'avait pu s'empêcher de prier silencieusement pour qu'elle se soit évadée avant. Dans qu'elle situation s'était-il encore empêtré ? D'un autre côté il ne pouvait résolument pas la laisser commettre un nouveau crime. Encore moins celui de l'homme qu'il avait face à lui. Il aurait alors l'impression d'être complice. N'y avait-il pas quelque chose à sauver ? La vision de la fleur de Lys s'imposa alors à son esprit et son coeur se serra. Il avait déjà "fauté" une fois mais au fond de lui, il savait que s'il pouvait tout recommencer, il procéderait exactement de la même façon. Il avait chéri ces instants, et les chérissait toujours malgré la peine qui le tiraillait, malgré cette impression qu'il avait de l'avoir trahit elle. Il était trop tard, il s'était aventuré trop loin.
Trois gouttes du liquide s'envolèrent de son verre et atterrirent sur sa main ce qui eut le don de le ramener à la réalité. Il releva son regard et le posa à nouveau sur toi. Entre-ouvrit la bouche, hésita à nouveau quelques instants puis se décida enfin.*

- J'ai beau tourner et retourner le problème, la seule solution qu'il m'est possible d'apporter je pense c'est de vous garantir ma protection. Si vous l'acceptez bien sûr.
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MessageSujet: Re: [Benjy] On ne peut pervertir que les pecheurs, jamais les saints.   [Benjy] On ne peut pervertir que les pecheurs, jamais les saints. Icon_minitimeDim 19 Aoû - 1:43

On ne peut pervertir qu'un pécheur, jamais un saint.
Je ne l'ai utilisé que comme métaphore, je vous laisse deviner qui est Dieu et qui est le Diable.

*Il sourit avec amusement à ta remarque sur sa prétendue sainteté et n'y répondit que par un salut théâtral. Il ne s'attarda pas plus sur la question, revenant à Quinn.*

C'est le cas, nous avons été très proches. Quinn m'a toujours jalousé, plus qu'elle ne l'avouerait jamais, au point de s'en être pris à mon ex petite-amie dans le seul but de m'atteindre. Pas de chance, je l'avais déjà largué. Bref, sans cette rivalité, j'imagine qu'elle aurait pu devenir une toute autre personne, mais chacun est responsable de ses choix, n'est-ce pas ? Vous l'appelez Mrs Selwyn finalement ?

*Il réfléchit à tes propos, il est vrai que tu marquais des points. S'ils allaient la chercher à l'improviste, les détraqueurs bloqueraient leur passage sous le couvert d'un excès de zèle et s'ils les prévenaient, nul doute que les mangemorts en profiteraient pour leur tendre un piège, l'occasion de s'en prendre à un ou deux aurors isolés serait bien trop belle. Il murmura un juron entre ses dents, signe de son adhésion avec tes réflexions. Il ne semblait y avoir aucune solution, à moins que... Il laissa tomber la main et vida d'une traite son verre, sa cigarette tremblait entre ses doigts de sorte qu'il était difficile de savoir laquelle consumait le plus l'autre.*

Et aller m'enterrer dans un coin bouseux à végéter ? Non merci, je préfère encore que Quinn utilise mes intestins pour s'en faire un collier... il reste le baiser.

*Une réticence vrillait ses prunelles mais qu'il balaya le temps d'un lent battement de cil, ses rétines tournées vers la fenêtre alors même que par cette obscurité, il n'y avait rien à observer de plus que son vague reflet. Les paroles suivantes étaient autant prononcées pour toi que pour se convaincre lui-même.*

Elle l'a bien cherché après tout, elle ne peut s'en prendre qu'à elle-même. Sa présence à Pré-au-lard n'était de toute façon pas le fruit du hasard. Je suis persuadé que sa mission première était de se rapprocher du château pour s'en prendre au fils des Potter. Et à présent, si elle sort vivante d'Azkaban, elle n'aura plus rien à perdre.

*Cette constatation à peine achevée, il tourna son regard sur toi, sourcils froncés alors que tu semblais bien décidé à lui donner une leçon, une chose que même sa mère ne se permettait plus. Pour le coup, le bref moment de faiblesse qu'il venait de te montrer fut rangé au rang des regrets et Orcus rendossa son aplomb et son cynisme comme armure. Il attendit patiemment que tu termines ton laïus, achevant sa cigarette que, faute d'un cendrier, il vint achever les jours au fond de son verre vide. Accoudé au fauteuil, il reposa sa joue sur sa main et s'humidifia les lèvres avant de te répondre avec nonchalance.*

Je sais que les employés de la justice quittent rarement leurs quartiers, mais vous apprendrez que les autres départements ne sont pas que des grattes-papiers et n'attendent pas qu'un auror vienne leur tenir la queue à chaque fois qu'ils ont besoin d'aller pisser. Je suis le directeur du département de contrôle des créatures magiques, et à ce titre vous serez surpris d'apprendre que mon 1er devoir est de... contrôler les créatures et plantes magiques. C'est ce pourquoi je suis payé. Nous ne sommes pas censée recevoir des doloris ou nous faire égorger comme des porcs pour une simple vérification de permis. Mes brigades ont l'habitude de procéder à la capture de géants, de vampires ou de lycans, ils ne sont pas entraînés pour se battre contre d'autres sorciers. A vous entendre, on pourrait presque croire que ce qui s'est passé est de ma faute. Je n'ai jamais cherché à envoyer Quinn à Azkaban et pour info, l'exploit de son arrestation ne me revient pas. Enfin, si tenté qu'on puisse parler d'exploit quand on laisse un cadavre derrière soi. Rien de ce qui s'est passé ne me réjouit Mr Fenwick.

*Encore une fois, on cherchait à charger ses épaules de culpabilités. Orcus en avait endossé une si grande part durant son adolescence qu'elle avait fait de lui le jeune adulte qu'il était devenu, avec ses forces, ses qualités et ses innombrables faiblesses qu'il étouffait en multipliant les addictions que l'on ingère, que l'on inspire ou que l'on partage à deux ou plus dans des alcôves à l'odeur poisseuse. Ce jour-là encore, Quinn, loin d'être idiote, avait essayé de lui insuffler l'idée que le décès de son subalterne était sa faute plus surement que s'il avait tenu la dague venant lui trancher la gorge. Aujourd'hui, c'était ton tour. Le petit bout d'âme d'Orcus se referma comme une huitre et il redevint aussi froid et aussi faux qu'avec tous les autres. Il ne te laisserait pas l'atteindre, il ne te laisserait pas abimer un peu plus son cœur en rejetant sur lui ce qui n'était pas de sa responsabilité. Il s'empoisonnait déjà bien assez les veine pour trouver un peu d'oubli depuis qu'il avait dû annoncer lui-même le décès d'Atkins à sa famille quand Quinn, elle, ne s'apitoyait sans doute que sur elle-même.

Un silence s'étira, il était près à sortir son joker, mais pourquoi au juste ? Sa petite blague avec Elsa lui paraissait si vaine. Il ressentait un furieux besoin d'être seul pour digérer l'idée que sa survie allait se jouer prochainement. S'il avait déjà songé à rédiger son épitaphe, c'était tout à fait autre chose de laisser d'autres mains que les siennes lui ôter la vie. Et c'est à ce moment que tu le surpris, ce qui était clairement marqué sur les traits de son visage.*

Je vous demande pardon ? Vous voulez m'aider à me défendre ?


*Avouer tout haut que tu allais le protéger était un peu trop demander à son orgueil.*

Sans même que je vous fasse chanter ? Si j'avais su ! Je croyais que je devais accepter que jouer signifiait parfois perdre ? Si c'est ce que vous pensez, pourquoi ce revirement ? C'est Maugrey, c'est ça ?

*Demanda-t-il sur la défensive. Après tout ce que tu venais de sous-entendre, il était peu enclin à croire en une soudaine générosité envers sa détestable personne.*

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MessageSujet: Re: [Benjy] On ne peut pervertir que les pecheurs, jamais les saints.   [Benjy] On ne peut pervertir que les pecheurs, jamais les saints. Icon_minitimeMer 29 Aoû - 12:21

*Chacun est responsable de ses choix tu lui aurais planté une dague en plein coeur l'effet aurait été le même. Sa main se porta instinctivement sur sa poche, là où se trouvait sa douce fleur. Néanmoins ce fut la seule chose qui le trahit. Son air hagard était resté le même.*

- Comment ça finalement ? je ne vous savais si proche.

*Il se tendit comme un arc alors que tu mentionnas l'idée qui lui avait effleurée l'esprit juste avant.*

- Navré M. Wilkes mais je considère que personne ne mérite un tel sort. Quel que soit ses crimes. Cette fin est pire que la mort. La condamnation de Mme Selwyn est tombée il y a peu. Elle le recevra dans une semaine. Ne comptez pas sur moi pour faire avancer cette date. J'ai conscience qu'Azkaban doit être un enfer sur terre, mais le baiser ... est pire encore. Si vous parvenez à convaincre quelqu'un d'autre d'avancer la date, je ne vous retiendrai pas. En revanche, ne me demandez pas de le faire, car je serai dans l'obligation de refuser.

*Inconsciemment tu venais de toucher une corde sensible chez lui. S'en prendre au fils des Potter. Mais hormis peut-être à Voldemort lui-même, jamais il ne pourrait se résoudre à être complice d'un tel acte. Cette bonté le perdrait surement un jour, surtout en tant de guerre comme actuellement mais après tout, Lily avait toujours été d'une extrême bonté, et ça l'avait conduite à la mort, mais il restait convaincu que si elle avait le pouvoir de revenir en arrière pour revivre ce jour funeste, elle se jetterai à nouveau entre le sort et son fils.*

- Oubliez ce que j'ai dit. Mon intention n'était pas de vous faire culpabiliser, je sais exactement ce que vous devez ressentir en ce moment. J'avais juste besoin de comprendre ce qu'il s'était passé et comment cette tragédie a-t-elle pu se produire.

*Il ne put s'empêcher de rire face à ta réaction. Le faire chanter ? il pensait sérieusement y arriver ?*

- Tiens donc, vous aviez dans l'idée de me faire chanter ?

*Il haussa un sourcil toujours aussi amusé.*

- J'aurai peut-être du attendre un peu plus pour pouvoir mieux mesurer votre audace et vos tendances suicidaires !

*Par contre en entendant le nom du vieil auror il ne put s'empêcher de froncer les sourcils.*

- Maugrey comment ça ? Qu'est ce qu'il vient faire là encore ?

*Le ton de sa voix était un peu irrité, mais cette petite colère n'était pas contre toi. Au contraire, c'était après le rabougrit qu'il en avait. Il n'avait pas encore pu avoir de conversation privée avec lui depuis que Ron avait lâché le morceau mais ce n'était qu'une question de temps avant qu'il ne lui demande de rendre des comptes. Il était certes plus âgé que lui et aussi plus expérimenté, mais le surveiller lui ? c'était plus qu'osé. Il le savait suspicieux et parano mais il faisait tout de même partie de l'Ordre et avait l'entière confiance de Dumbledore, tout comme Rogue en fait, sauf que lui n'avait jamais embrassé les Ténèbres. Menteur. La voix de la conscience, toujours là pour lui rappeler ses fautes.*
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MessageSujet: Re: [Benjy] On ne peut pervertir que les pecheurs, jamais les saints.   [Benjy] On ne peut pervertir que les pecheurs, jamais les saints. Icon_minitimeMer 29 Aoû - 14:09

On ne peut pervertir qu'un pécheur, jamais un saint.
Vous l'appeliez "Quinn" il n'y a pas 5 minutes.

*Son regard avait suivi le geste de ta main. En cette soirée morose, dans cette pièce meublée et pourtant étonnamment vide, il n'y avait rien de plus à observer. En outre, Orcus était suffisamment doué avec le mensonge pour le reconnaitre assez aisément chez les autres.*

Quinn vous a pris en chasse ?

*Demanda-t-il sur un ton candide, le visage s'inclinant sous le poids de l'intérêt, avide de connaitre ta réaction à ses mots aux multiples significations. Quant au geste de ta main, il ne ferait pas mine de l'avoir relevé, pas encore en tout cas, mais son observation du "spécimen Fenwick" allait sérieusement se plonger dessus... si la vie lui en offrait la possibilité.*

Mmhh... C'est ce que mon père disait aussi. Il était mangemort également, mais je suppose que vous le savez déjà, il devait être sur votre liste lors de la 1ere guerre sans compter que son décès a été vanté comme victoire pendant des mois, faute pour le ministère d'avoir d'autres réussites à mettre en avant. Je dis ça sans aucune rancœur, je le comprends, même si ça a fait de ma vie un enfer. Mais peu importe à présent. Une semaine... il peut se passer tellement de choses en une semaine... Je doute que qui que ce soit d'autres de votre département m'accordera une aide.

*Dit-il sans masquer la pointe d'amertume cette fois. C'était un sentiment qu'il montrait volontiers, celui-là. Il baissa les yeux à tes excuses, plongeant son regard sur une grosse chevalière se trouvant à son index droit dont il venait frotter la pierre, elle masquait un concentré d'Ivraie Enivrante, pour les urgences. Trop peu habitué à la bonté ou à la sincérité, il était trop tard pour que le botaniste revienne en arrière, le revirement était trop rapide pour qu'il baisse à nouveau l'amure et fasse preuve de ce qui de son point de vue était de la faiblesse. Cependant, il savait mieux que quiconque que reconnaitre ses torts étaient preuve d'une grande force, après tout on excusait plus aisément les fautes des autres que les siennes. Il releva le nez pour t'offrir un bref sourire, c'était le mieux qu'il pouvait faire.*

Nos actes ont parfois des conséquences qui nous échappent.

*Heureusement, la discussion tournait à nouveau au jeu du chat et la souris.*

Audacieux et suicidaire, moi ?

*Il se pencha sur toi pour répondre d'une voix basse et rauque.*

Si vous saviez à quel point.

*Plaisanterie ou confession ? Le vaniteux et en apparence sûr de lui botaniste le savait parfaitement, mais la malice de son regard était créée pour brouiller les pistes.*

Bien sûr que j'avais dans l'idée de vous faire chanter ! Qui ne tente rien, n'a rien et moi je n'ai précisément rien à perdre... Je n'ai pas recroisé Elsa depuis, vous avez passé une bonne nuit ?

*Il fronça le nez comme si l'on venait de lui fourrer de la bouse de gobelin sous les narines.*

Maugrey me suit, mes élèves commencent à s'en rendre compte. L'une m'a dit ne plus vouloir me parler dans mon bureau à cause de l'espionnage dont je suis victime. Étant donné que vous êtes l'un de ses sous-fifres, mon imagination n'a pas besoin de pédaler outre mesure pour vous soupçonner de chercher à me faire rejoindre Quinn plutôt que de sauver mon derrière "de vermine".

*Maugrey allait-il (enfin !) avoir des problèmes ? Cette fois, c'est la main d'Orcus qui se dirigea légèrement tremblante de colère vers sa poche... celle où se trouvait sa fiole d'alcool ensorcelée. Si proche et tellement loin.*

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MessageSujet: Re: [Benjy] On ne peut pervertir que les pecheurs, jamais les saints.   [Benjy] On ne peut pervertir que les pecheurs, jamais les saints. Icon_minitimeSam 8 Sep - 16:02

*Benjy fronça les sourcils devant tant d'insistance. Ce n'était pas dans ses habitudes de l'appeler Quinn de toute façon donc de quoi parlait-il ? De toute évidence il semblait sûr de lui ... la lumière se fit enfin dans son esprit.*

- Ah mais oui ! Enfin non plutôt, en fait je ne faisais que répéter ce que vous aviez dit. J'étais simplement surpris que vous l'appeliez Quinn et non Mme Selwyn mais à vrai dire, j'ignorais tout de votre relation passée.

*Il haussa un sourcil.*

- Prit en chasse ? Non, je vous l'ai dit, j'étais sur une autre mission.

*Il paraissait toujours aussi détendu. Mais il portait à nouveau son masque, sa carapace, durement acquise et était désormais la seule encore capable de le protéger. Ceci n'était pas un mensonge alors tu ne pourrais le détecter.
Si vous saviez à quel point Benjy ne put s'empêcher de rire tandis qu'un éclair traversait son regard.*

- Sans aucun doute meilleure que celle que vous passerez la prochaine fois ... Mais il va sans dire que le réveil était un peu plus ... agité.

*Benjy observa amusé ta réaction alors que tu prononçais le nom de Maugrey puis rit franchement lorsque tu le soupçonna d'être un espion.*

- Et qui d'après vous ferait surveiller ses propres espions, hum ? Oui, figurez-vous que j'ai appris il y a peu que le vieux chnoque me surveillait. Il semblerait qu'il me soupçonne également de vouloir rejoindre l'autre camp. Plutôt ironique comme situation n'est ce pas ?

*il poussa un petit soupir et haussa négligemment les épaules.*

- Faites comme bon vous semble, après tout je ne peux pas vous obliger à accepter mon aide. Mais si ce n'est pas cela que vous vouliez, alors qu'êtes vous donc venu chercher ici ?

*Il haussa un sourcil sarcastique et un brin provocateur puis remarqua lui aussi ton léger tremblement et ta main se portant à ta poche.*

- Ne faites donc pas tant de chichi et prenait ce qu'elle contient. Sans vouloir vous vexer, vous semblez vraiment en avoir besoin.
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MessageSujet: Re: [Benjy] On ne peut pervertir que les pecheurs, jamais les saints.   [Benjy] On ne peut pervertir que les pecheurs, jamais les saints. Icon_minitimeDim 9 Sep - 16:29

On ne peut pervertir qu'un pécheur, jamais un saint.

Hmm... Alors tout s'explique. C'est donc votre trop grande empathie pour moi qui vous aura fait l'appeler par son prénom.

*Il inclina légèrement la tête avec un petit sourire, le même que celui que tu avais détesté un peu plus tôt. Cependant, il n'ajouta rien de plus, un homme qui faisait du jardinage était forcément patient. Son sourire se fit plus doux, moins contrôlé.*

Je ne passe pas de nuit avec Elsa, des soirées éventuellement, mais pourquoi m'en voudrait-elle ?

*Elsa était une de ses nombreuses noctambules qu'il croisait régulièrement et ne serait-ce que pour lui avoir livré un freluquet bien propret sur lui et qui n'avait rien fait d'autre que ronfler à ses côtés, en toute logique elle devrait le porter plus encore dans son cœur. Elle avait été généreusement payée pour ce service, en prime.*

Maugrey vous surveille aussi ? Vous ?

*Il pinça ses lèvres l'une contre l'autre en courbant la nuque, essayant de contenir, sans y parvenir, le sourire goguenard qui étirait ses zygomatiques. La lutte était vaine et il finit même par en rire doucement tant l'idée lui paraissait saugrenue. Tu étais certes doté d'un capital sympathie et d'une verve qui te faisait jurer avec les autres aurors, mais tu restais d'un bois qu'il avait lui-même eu du mal à écailler ne serait-ce qu'un peu le temps d'un instant.*

Excusez-moi, ne le prenez pas mal mais vous n'avez strictement rien d'un mauvais garçon. Je crois que l'estropié débloque sérieusement. Vous devriez vous pencher sur les modalités d'admission en maison de retraite, quelqu'un devra bien s'occuper de lui trouver un endroit plus approprié où laisser vagabonder sa paranoïa.

*Il passa une main dans ses cheveux, ferma les yeux et retrouva son sérieux. Boire devant toi pour marquer un peu plus sa défaite sur lui-même ? Surement pas.*

Je venais seulement pour ça Mr Fenwick. Seulement, je n'imaginais pas que mes beaux-yeux suffiraient à vous convaincre. Mais vous êtes très occupé, si je vous envoie mon patronus, vous y répondriez vraiment dans la minute pour venir me secourir ? Vous deviendriez une sorte de... oh, de prince charmant ? Ça vous va bien, mieux que la panoplie du mangemort en tout cas.

*Il te fit un clin d'oeil et se leva. L'entretien devait se terminer pour qu'il puisse laisser craquer son armure un bon coup, loin du regard dangereux d'autrui.*

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MessageSujet: Re: [Benjy] On ne peut pervertir que les pecheurs, jamais les saints.   [Benjy] On ne peut pervertir que les pecheurs, jamais les saints. Icon_minitimeLun 10 Sep - 10:38

*Benjy fronça à nouveau les sourcils.*

- Si ça peut vous amuser de croire que nous sommes plus proches que de simples étrangers.

*Répliqua-t-il, en haussant les épaules négligemment. Après tout il s'en moquait. Il balaya l'air de la main, faisant fit de tes autres remarques.*

- Il semblerait que par les temps qui courent les personnes sur qui nous pouvons réellement compter se font rares.

*Il te regarda droit dans les yeux alors qu'il annonçait cette dernière phrase, s'assurant que le message soit passé. A ta remarque, il eut un petit sourire diabolique et un éclair de malice brilla dans son regard.*

- Je jouerai volontiers le prince charmant si cela pouvait me permettre de vous voir vêtu d'une ridicule robe de princesse pour enfant, ornée de dentelles et de paillettes.

*Il reprit son air sérieux et se leva pour répondre.*

- Si lorsque vous vous retrouvez face à elle vous m'envoyez votre patronus j'arriverai sur le champ. Mais je compte toutefois sur vous pour ne pas faire de vagues. Ce serait à vos risques et périls.
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MessageSujet: Re: [Benjy] On ne peut pervertir que les pecheurs, jamais les saints.   [Benjy] On ne peut pervertir que les pecheurs, jamais les saints. Icon_minitimeLun 10 Sep - 20:20

On ne peut pervertir qu'un pécheur, jamais un saint.
Rares ? Je dirais inexistants. Tout comme les gens avec lesquels on peut jouer quelques farces, Mr Fenwick.

*Il te fit un petit clin d'oeil en récupérant sa veste qu'il passa sur son bras.*

Vous avez d'étranges fantasmes, mais soit, je ne les juge pas, j'en ai expérimenté des bien pires. Permettez simplement qu'en échange, vous m'assurez que vous ne viendrez pas me secourir en armure, c'est bien trop épais et trop trivial à mon goût. Votre moue de preux chevalier et votre glaive levé bien haut seront plus qu'assez. Je parle bien sûr d'une arme contondante et non de...

*Il baissa les yeux rapidement pour se faire comprendre.*

Pas de ça entre nous.

*Le regard pétillant, il s'approcha de toi, posa une main sur ta joue et déposa un baiser paternel sur ta tempe avant de s'écarter vite fait. Il te regarda non sans fierté, il adorait mettre mal à l'aise les gens pour les pousser dans leur retranchement et les surprendre là où ils ne l'attendaient pas.*

Je suis la discrétion même, voyons.


*Ce qui n'était pas tout à fait faux, Orcus travaillait plutôt dans l'ombre qu'en pleine lumière. Son talent se situait dans la ruse et le calcul, dans l'avancée de ses pions et non dans les coups d'éclats relayés par la gazette. La publicité que lui avait fait Quinn, d'ailleurs, il s'en serait bien passé.*

Je n'espère pas vous revoir bientôt, hélas.

*Et sur ce, il quitta ton bureau et transplana pour Londres dès qu'il fut hors des barrières de Poudlard. Quelques heures plus tard, Quinn était libre.*

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