[Repas de Noël] We wish you a Merry Christmas !

Elève Localisation : Poudlard

Merry Christmas, they said.

Flora & co ;

La solidarité féminine n'existait plus dans ce genre de moment-là ! Les ongles de Millicent étaient déjà fraîchement décorés à l'effigie des Bouffondors lorsque le regard de Flora s'était posé sur eux. Pendant un instant, elle se demanda même si sa camarade n'avait pas voulu la piéger mais à en juger par sa réaction, la première surprise c'était elle. La blondinette ne traîna pas à tourner des talons pour rejoindre les toilettes les plus proches avant le début du repas. Ce faisant, elle ne put s'empêcher d'esquisser un sourire en coin, suffisamment fourbe pour se réjouir du malheur des autres, même s'il s'agissait de celui d'une camarade. Elle ne pouvait rien pour elle, personne ne pouvait rien pour elle et ce n'était certainement pas son problème ! La Serpentard se fit discrète en quittant la Grande-Salle afin de ne pas attirer l'attention de Peeves. Quelques minutes plus tard elle arriva au lieu désiré sans encombres.
Une quinzaine de minutes ensuite -dont la moitié au moins avaient été consacrées au lavage de ses mains-, elle constata qu'elle n'était pas revenue à temps pour voir le banquet apparaître. La plupart des personnes présentes avaient déjà commencé à manger, sauf une majorité de professeurs qui en étaient encore à l'apéritif. Ainsi que Millicent, qui venait soudainement de se lever de table. Si Flora ne considérait pas la brunette comme une amie proche, elle avait appris à la connaître au fil des années, assez pour savoir que la mine qu'elle arborait ne présageait rien de bon. Finalement, la soirée allait peut-être s'avérer beaucoup plus divertissante qu'elle ne le croyait ! Si Bulstrode tapait un scandale ce soir pour le cher et tendre qu'elle n'aurait jamais, Flora tenait absolument à être aux premières loges. Elle s'empressa donc de traverser le salle du côté Fenwick de la table afin de rejoindre sa camarade. Une fois derrière le concerné elle attrapa les premières serviettes de table qui lui tombèrent sous la main afin de commencer à essuyer celle de leur professeur sans même s'annoncer et surtout sans pré-avis.

- Excusez-là, Millicent est tellement maladroite...je vais arranger ça !

Bien-sûr, mise à part étaler le liquide sur la paume de la main de l'homme, elle ne fit pas grand chose jusqu'à ce qu'il l'ait repoussée.

- Par Salazar ! Je crois que je n'ai fais qu'empirer les choses, je suis tellement désolée...

Arme secrète on : le moment était plus que bien choisi. Flora arbora une moue naïve et un regard innocent, le tout surmonté d'un air profondément désolé. Elle alla même jusqu'à poser une main sur sa poitrine en grimaçant légèrement.

- Vous croyez que vous allez pouvoir vous en débarrasser ? demanda-t-elle avec un ton de voix inquiet.

A la première occasion elle jeta un rapide coup d’œil à Millicent, à qui elle décocha un malicieux sourire en coin. A ce moment-là, elle ne pensait déjà plus au bon comportement qu'elle s'était promis d'avoir pour ses parents et Hestia au détriment de sa volonté. Il fallait croire qu'elle était incorrigible. Une occasion aussi belle de semer des graines de discorde, ça ne se manquait pas !

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Morgane a un présent pour vous, il devra être utilisé immédiatement et pris en compte dans la poursuite de ce rp !

"Dobby sautillait partout, même après avoir brandit son petit poing malingre après que Peeves lui vola l'un des présents qu'il était chargé de remettre, risquant de mettre à mal sa mission très spéciale du jour. Heureusement, le vilain esprit frappeur remit son cadeau à l'intéressé, permettant à l'elfe de pousser un profond soupir de soulagement. Il put alors sereinement passer à la distribution suivante, sa hotte étant déjà bien plus légère qu'en début de soirée. L'être était si petit qu'il n'eut aucun mal à se faufiler entre la jolie blonde à l'esprit fourbe de Serpentard et le pauvre professeur de métamorphose auquel il tournait le dos. Il agita ses petites oreilles et remit entre les mains de la jeune fille ce qui était un gros baluchon en comparaison de sa propre taille. Ce dernier était emballé dans un vieux bout de tissu élimé un peu sale et contenait un jeu de fléchettes avec un portrait de Maugrey en cible.

- Bonne partie Miss !

Et il disparut à nouveau."

Elève

We wish you a Merry Christmas

Tendue, la Poufsouffle chercha à se concentrer sur Kevin et Kevin uniquement. De merveilleuses odeurs lui parvenaient, chaque plat dégageant un fumet appétissant qui lui mit l’eau à la bouche. Pour autant, elle ne pouvait faire abstraction de ce qui se passait à côté d’elle. Son regard se leva et croisa celui de son professeur de métamorphose. Comme voulu, Eléanor perçut le mouvement de tête. Malheureusement, sa timidité et sa tendance à se mettre sur la défensive biaisèrent son interprétation. La désapprobation, voici ce qu’elle crut percevoir. Aussitôt, elle posa sa main sur celle de Kevin, le regard sombre. Qu’avait-elle donc fait pour être ainsi désavouée par son professeur ? Cela la rendait triste. Mais fière comme un paon, la Poufsouffle n’en montra rien. Elle aurait une conversation bien assez tôt avec Benjy Fenwick. Quant à son second professeur et Maître de stage, elle l’observa avec suspicion. Tout ceci relevait d’une farce de mauvais goût, c’était certain. Où était donc l’esprit de Noël ? De toute évidence, pas à Poudlard. Heureusement, cela ne semblait pas affecter Kevin, ce qui la fit sourire avec une certaine tendresse. Tout bien considéré, lui seul, avec Dumbledore peut-être, profitait pleinement de la magie de Noël. Et c’était tant mieux.

- Crois-moi, il vaut mieux rester en-dehors de cette histoire. Profitons plutôt de ce que nous ont préparé les elfes. Tout semble délicieux, non ?

L’esprit tiraillé par tout ce qui se passait autour d’eux, ses yeux revinrent se poser sur la Bulstrode. Comme elle aurait dû s’y attendre, elle se prit une réflexion de plein fouet. Compatissante, elle se contenta de froncer les sourcils et serra davantage la main du Serdaigle.

- Ne t’en fais pas, tout va bien, tenta-t-elle de le rassurer avant d’observer à son tour la tournure que prenait les événements.

Les déductions de son beau Serdaigle l’amusèrent. Un léger rire se faufila hors de ses lèvres et elle tourna son visage vers lui. Son regard venait de retrouver sa douceur.

- Pas tout à fait. Le Professeur Wilkes est victime de l’amour de Bulstrode. Quant au Professeur Fenwick, je ne sais pas quelle relation il entretient avec Wilkes. Est-ce que Skeeter dit vrai ? Si c’est le cas, grand bien leur fasse. Peut-être te l’ai-je déjà dit, mais Fenwick m’a mise en garde contre le prof de botanique entre autres choses. Je ne sais toujours pas pourquoi. Une chose est sûre, il est dans le viseur de Millicent et elle ne lâchera pas son bout de viande facilement. Mais je ne veux pas que ça gâche ton Noël, alors ne nous en préoccupons p…

Trop tard. Tandis qu’elle s’apprêtait à boire son jus de citrouille, Eléanor perçut le mauvais tour des deux Serpentards. Bien qu’en colère vis-à-vis de son professeur, elle ne put souffrir d’être témoin de cette injustice plus longtemps. Sa paume frappa la table tandis qu’elle se mettait debout, excédée.

- Est-ce que vous allez laisser cet homme tranquille à la fin, bande de vautours ?! cria-t-elle à l’adresse des Serpentards. Tout ça pour un stupide article, une mort dont on ne sait rien, et une bonne femme qui cherche le moindre ragot pour en faire une bombe. Laissez-le-tran-quille et laissez-nous profiter de Noël en paix.

Sa poitrine se soulevait au rythme de sa colère. Ses joues étaient d’un rouge coquelicot tandis que ses yeux continuaient de lancer des éclairs que ce soit sur les Serpentards ou sur ses deux professeurs. Le sentiment de gêne n’était pas loin et après un silence de plomb, elle se rassit enfin, non sans murmurer un « Excuse-moi » au Serdaigle. Qu’avait-elle conseillé au Serdaigle déjà ? De ne pas s’en mêler ? Quelle ironie. Difficilement, elle porta une fourchette de purée de céleri jusqu’à ses lèvres. Elle n’avait désormais qu’une hâte : s’isoler avec Kevin loin de la Grande Salle et de ses tensions puériles.

Codage par Libella sur Graphiorum

*Mal-à-l'aise, Benjy prit une gorgée de jus de citrouille en se fourvoyant. Lui qui avait du faire un effort considérable pour tutoyer son voisin de table avait l'impression de se faire gronder comme un enfant. Il aurait mieux fait d'écouter son instinct et rester au vouvoiement. En voyant le regard qu'Eleanor lui lança, Benjy n'eut plus qu'une envie quitter immédiatement la table. Cette mauvaise blague ne finira donc jamais ? De toute évidence, il venait de rajouter deux sous dans le jukeboxe. Poussant un soupir il s'intéressa de nouveau au festin devant lui, peut-être que le repas parviendrait à racheter cette soirée mal commencée. Il était en train de boire une nouvelle gorgée de jus de citrouille lorsqu'Orcus eut la merveilleuse idée de lui susurrer à l'oreille. Manquant de s'étouffer il reposa vivement son verre et prit son temps pour essuyer délicatement sa bouche dans sa serviette. Il se pencha ensuite vers Orcus pour lui chuchoter sur le même ton de sorte qu'il soit le seul à l'entendre.*

- Navré mon cher mais il ne faut pas prendre votre cas pour une généralité, votre idylle avec cette élève est unique en son genre.

*Il appuya son propos en lançant un regard à Miss Bulstrode pour qu'il n'y ait aucune équivoque, un sourire tarquin sur les lèvres. Sauf que ... sa place était vide. Il n'eut pas le temps de la chercher des yeux qu'il fut bousculer par quelqu'un passant derrière lui tandis qu'un liquide peu agréable se répandait sur sa main. C'est à peine s'il eut le temps de voir l'air mauvais qu'affichait Miss Bulstrode qu'une autre personne fondait sur lui pour frotter énergiquement sa main avec une serviette, ne faisant que répandre plus encore le liquide. D'un geste sec il repoussa la main de la Carrow. Le petit manège de celle-ci ne fit qu'accentuer sa colère mais il n'eut pas le temps de répliquer qu'une main s'abattait avec colère sur la table non loin de lui. Après qu'Eléanor se soit rassise, il se tourna vers les filles et leur dit avec un sourire faux :

- Si vous désirez profiter pleinement de ce repas de noël, je ne saurais que trop vous conseiller de retourner à votre place.

*Il jeta alors un regard à Crabbe et Goyle en train de s'empiffrer à l'autre bout de la table. Sans leur prêter plus attention, il se retourna et observa sa main. Ses ongles avait pris une teinte d'un blanc pur. Il ne déteste aucune maison, par conséquent le pauvre vernis n'avait eut d'autre choix que la seule teinte qui représente l'absence de couleurs. Lançant un sortilège de récurvite, il se remit ensuite à manger comme si rien ne s'était passé. Malgré son apparence détendue, son esprit ne cessait de ressasser la scène : Eleanor se levant pour prendre sa défense. Son intervention lui apporta à la fois soutien et confiance. Lui qui se sentait plus que jamais seul après cette histoire, elle venait de lui insuffler un souffle de vie, une petite aide pour retrouver le courage d'affronter tout ça. "Une mort dont on ne sait rien". Le pire fléau de l'existence c'est l'ignorance. Devoir affronter la mort de Quinn avait altérer son raisonnement. Sa tristesse avait pris le dessus et il s'était laissé emporter, refusant de faire face à la situation, refusant de croire que tout cela était réel.

Il remarqua alors Peeves, s'approchant dangereusement de l'endroit où il se trouvait. Par chance, il se contenta de donner un cadeau à Orcus avant de repartir aussitôt. Se tourna vers le concerné, il observa curieux l'emballage. Qui pouvait bien lui offrir un tel présent ?*

We wish you a Merry Christmas !
*Aussi perspicace qu'un strangulot quand il s'agissait des adolescents, Orcus répondit au regard noir de Millicent par un sourire de politesse, certain qu'elle cherchait à le saluer discrètement. Il remarqua ensuite les regards énamourés qu'échangeaient les deux comédons ambulants, alias Kevin et Eleanor, ce qui pour une raison qu'il préféra ne pas analyser, le mettait encore plus chafouin. La mauvaise humeur du botaniste allait donc en grandissant lorsqu'il reçut un cadeau tombé du ciel, un tout petit paquet le forçant à mettre son verre de whisky de côté. Se pouvait-il que sa mère lui offre une fiole de goutte de mort vivante, espérant recevoir son avis de décès en guise de cadeau de fin d'année ? Absorbé par l'ouverture de la boite, il ne prêtait aucune attention à Millicent et Flora s’avançant vers Benjy, surpris d'y découvrir non pas du poison, mais une fiole de chance liquide, le doré de la fiole ne laissait aucun doute. Peut-être était-ce un peu imprudent, mais il vida la fiole d'une traite dans son gosier. S'il s'agissait tout de même de poison, à qui manquerait-il de toute façon ?

D'abord il ne sentit rien et se dit qu'avec sa veine, on lui avait sûrement offert une contrefaçon de Felix Felicis venue de Chine, alors il reprit son verre de Whisky entre les doigts et le leva jusqu'à ses lèvres... quand il sentit toute sa mauvaise humeur s'envoler comme par magie, un grand sourire venant étirer ses zygomatiques.*

- Je me sens...

*Il écarta les bras, sa main gauche venant s'agripper à la chemise de Benjy et la droite tenant le verre buter entre les seins de Millicent, inspirant une bouffée d'air avec un air aussi planant que lorsqu'il s'enivrait de champifleurs. Il se tourna vers la jeune fille.*

- Merci encore pour la bouteille. Je sais que vous êtes encore mineur, mais je suis sûr que personne ne verra d'inconvénient à ce que vous preniez une gorgée de whisky, juste pour goûter, dit-il avec un clin d’œil sans savoir vraiment lui-même pourquoi il te disait ça, n'étant pas du genre à partager sans une bonne raison.

- Mon Père en entendra parler !

*Orcus se mit à rire. Il trouvait tout à coup le chapeau de Kevin hilarant. Il se pencha ensuite de gauche et de droite, évitant sans peine les projectiles de Peeves et de la colom... Daphnee tour à tour. C'était comme si plus rien ne pouvait l'atteindre, comme si toute sa vulnérabilité n'était plus qu'un vieux cauchemar. Il loucha alors sur la main de Benjy toute engluée de vernis.*

- Ce n'est rien mesdemoiselles, ce sont des choses qui arrivent. Miss Branstone, veillez vous rasseoir et ne pas gâcher l'esprit de Noël pour un simple incident. Amusez-vous tous ensemble, faites une trêve dans la guéguerre des maisons et soyez heureux par ~~Toutatis~~ Merlin !

*Dit-il avec un sourire bienveillant à toute l'assemblée, sûr de son pouvoir de persuasion. Il fronça les sourcils, titillé par son instinct et choisit un pétard surprise dans une pile au milieu de la table. Ses relations avec Benjy étant toujours aussi étranges malgré leur dernière discussion, il décida de l'ouvrir avec un autre de ses chouchous, Neville Londubat resté à Poudlard car sa grand-mère s'était cassée le col du fémur en voulant monter à balai malgré son âge. Ils y découvrirent des graines de cricrasse qui enchantèrent le jeune gryffondor, une dragée surprise qui se révéla être à la myrtille, sa préférée, et un bonnet de Noël rouge et blanc. Suçotant toujours la confiserie, Orcus fourra dans les bras de Benjy le bonnet.*

- Je sens qu'il vous sera utile. Si vous voulez bien m'excuser, je ne tiens pas à... enfin bref, bonne soirée à tous !

*Il prit un cake pour la route et sortit comme un prince de la grande salle, sachant que la scène de ménage avec Benjy allait convaincre tout le monde. Leur couple ne serait bientôt plus qu'un souvenir.*
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Admin

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"Dobby poursuivait sa tournée, mais le présent qu'il avait dans les mains était une autre paire de manches. Beaucoup plus lourd que les précédents, il dégageait en plus un parfum entêtant qui lui rappelait de mauvais souvenirs. N'osant faire fit des consignes malgré son instinct et parce qu'il n'était pas destiné à son ami Harry Potter, l'elfe tangua sous le poids du paquet jusqu'à Benjy Fenwick.

- C'est pour vous Monsieur. Dobby n'est pas responsable de vos cadeaux, j'espère que Monsieur s'en souviendra.

Puis il s'enfuit, mais malgré ses paroles, alla se frapper 12 fois d'affilé avec le casque d'une armure. La boite contenait
une petite pensine accompagnée du souvenir de la torture de Alice et Frank Londubat. Le liquide de la pensine a été ensorcelé pour, qu'une fois la tête de la personne sortie de l'eau, son visage soit marqué d'un tatouage temporaire sur le front avec écrit "Je sers le maître des ténèbres"."

Santa, donne-moi Orcus !

L’aide inespérée de Flora la mit en joie. Son sourire était carnassier. Vite vite vite ! Tout près du Professeur Wilkes, son cœur palpitait, ses joues étaient cramoisies et elle faisait tout pour cacher ses ongles. Dans quelques secondes, il prendrait conscience qu’elle seule pouvait le satisfaire. La mascarade de l’auror tomberait à l’eau ! Il ne pouvait plus fuir ni mentir !
A tout instant, elle s’attendait à voir la maison des Serpentards apparaître sur ses ongles. Personne n’aimait les serpents, la maison qui regroupait le plus de mangemorts et de partisans au Lord. Mais rien ne se passa. Rien. Voilà maintenant qu’il les menaçait. Que n’aurait-elle pas donné pour lui décocher un uppercut et lui exploser ses belles dents. Furieuse, Millicent se mordit la langue pour ne pas répliquer. C’était une mauvaise blague !! Dans sa tête, elle l’insultait de tous les noms. Comme tous les aurors, Fenwick était hypocrite et lâche. Elle n’avait cependant pas dit son dernier mot ! Son attention fut alors rappelée par son professeur de botanique. Contre sa poitrine, elle sentit alors une étrange sensation. Les yeux étincelants, ça ne pouvait être que la main de son professeur ! Elle n’osa pas baisser le regard pour confirmer.
Elle comprit bien vite qu’elle se fourvoyait, laissant un voile de tristesse éphémère dissimuler son regard. Celui-ci disparut aussitôt sous le sourire et la complicité soudaine qu’elle partagea avec son professeur.

- Je … Je … Je…

Elle bégaya. « Buvez, Professeur, buvez » pensa-t-elle les yeux obnubilés par lui. Mais elle déchanta bien vite à sa proposition. Elle boire de l’alcool ? Elle boire son propre Whisky ? Non ! Mais pouvait-elle seulement refuser ? Partager le même verre que son professeur … D’une main peu assurée, elle attrapa le verre et commença à le porter à ses lèvres quand soudain son amoureux se mit à rire. Enchantée par ce doux son, elle se déconnecta de la réalité un bref instant, sans quitter son verre pour autant. Il était si charmant ! Les yeux en cœur, elle observa son sourire, s’en imprégna et chavira quand il prit leur défense. Cet homme était un véritable Serpentard ! Prends ça dans les dents, Fenwick ! Victorieuse, elle lança un regard mauvais à ce dernier et à nouveau … déchanta.

- Vous … vous … vous partez ?

Mais ce dernier mot se perdit dans sa gorge. Il partait en plus sans sa bouteille…et surtout sans elle ! Pourquoi donc ? Elle aurait pu adoucir la mélancolie de son regard, sans compter qu’elle avait tout d’une princesse moderne pour l’accompagner ! Finalement, cette soirée finissait mal pour elle. Alors, au comble du désespoir, elle vida le verre cul sec en se détournant pour cacher son mal être. Millicent eut tout juste le temps de maudire son erreur que déjà, le charme opérait.

- Oh mon dieu ! OH MON DIEU ! gémit-elle en apercevant son reflet dans le verre.

Qu’elle se trouvait belle ! Qu’elle se trouvait charmante ! Comment avait-elle pu passer à côté d’une telle bombe, une telle déesse ?! Elle n’avait pas besoin de Lui, n’avait besoin de personne (en Harley Davidson), elle se suffisait amplement !Tant et si bien, qu’elle embrassa son reflet sur le verre, à pleines lèvres, avant de lui murmurer :

- Tu es parfaite, parfaite, parfaite !

Vite elle devait se trouver un miroir afin de se contempler et de s’aimer en paix.

- Est-ce que quelqu’un a un foutu miroir ? demanda-t-elle d'une voix forte sans plus faire attention à la honte que lui apportait ses ongles. Qu’on me donne un miroir, maintenant !!

Millicent se prit alors un petit cognard qui lui percuta la pommette. Elle cria plus sous le choc que sous la douleur. Fébrile, elle se tâta du bout des doigts le point d’impact. Son visage vira au rouge et elle se tourna vers sa besta, de l’autre côté de la table.

- POURQUOI AS-TU OSE FAIRE UNE CHOSE PAREILLE ? T’ES DEVENUE TAREE OU QUOI ? beugla-t-elle de tout son cœur.

Codage par Libella sur Graphiorum

Elève Localisation : Poudlard

Kevin n'était pas un grand amateur de ragots, il s'était donc contenté d'acquiescer tout en continuant d'avaler les premières choses qu'il attrapait à l'intérieur de son assiette.

- Mon père en entendra parler !
- J'espère bien pouvoir tout goûter avant que ça ne dégénère !

Il sentait bien qu'Eléanor était tendue, mais il ne savait pas trop comment y remédier pour le moment. Le brun ne pouvait que s'évertuer à essayer de lui changer les idées en attendant qu'elle soit moins distraite par tout ce qui se passait autour d'eux. Pour ce qui était de Bulstrode & Cie, Kevin se doutait tout aussi bien que la situation n'était pas aussi simple qu'il l'avait dépeinte, mais il ne comprenait pas vraiment pourquoi Eléanor se mêlait des histoires d'une Serpentard et d'un professeur dont elle n'était qu'en grande partie parvenue à dire du mal. Maintenant qu'elle en parlait, il se rappelait de l'article de Skeeter.

- Je ne vois pas pourquoi Fenwick serait avec Wilkes s'il t'a déjà dit de t'en méfier. Ce serait un peu paradoxal, non ? Surtout si tout le monde pense que c'est la vérité maintenant.

Il jeta un regard au concerné, approché par Millicent et l'une des jumelles Carrow. Ses sourcils se froncèrent mais Eléanor fut beaucoup plus réactive que lui. Elle lui arracha un premier sursaut en frappant de la paume sur la table, un second -bien que plus léger- en se levant brusquement ensuite. Il ne s'était pas vraiment attendu à une réaction aussi excessive de sa part. Prit au dépourvu, il se tenait tout de même prêt à intervenir s'il le fallait. Ce n'est qu'au bout de plusieurs secondes qui parurent à Kevin interminables qu'Eléanor daigna s'asseoir à nouveau. Ses lèvres étaient pincées et ses joues légèrement rougies, il se sentait honteux de n'avoir pas su quoi faire ou dire.

- Mon père en entendra parler !
- Tu n'as pas à t'excuser, répondit-il aussitôt dans l'espoir que ça suffise à la rassurer. A voix plus basse, il reprit. Terminons vite de manger, on se fichera bien d'eux après !

Pourtant, tout ça commençait sérieusement à éveiller sa curiosité. L'un de ces hommes était son maître de stage certes, mais ça ne justifiait pas aux yeux de Kevin que la blondinette soit autant touchée par les conflits. Elle parut davantage tendue après la réflexion d'Orcus, ce qu'il put aisément comprendre cette fois. Lui-même n'avait pu réprimer un regard noir en direction de leur professeur.
Puis rapidement, il culpabilisa en réalisant qu'il se goinfrait à côté d'une Eléanor qui ne faisait plus que picorer.

- Tu veux t'éclipser maintenant, peut-être ?

Admin

Morgane a un présent pour vous, il devra être utilisé immédiatement et pris en compte dans la poursuite de ce rp !

"La hotte de Dobby était presque vide, c'était un véritable soulagement pour le petit elfe qui :
1. redoutait les réactions des sorciers insatisfaits ;
2. avait hâte de retourner astiquer la salle commune des Gryffondors, son passe-temps favoris.

Plus rassuré que lorsqu'il s'adressait aux verts et argent, il apparut cette fois entre Kevin et Eleanor en train de se mamourer les mains sous la table, son nez dépassant tout juste de la nappe.

- Joyeux Noel Miss !

Il s'agissait d'une mallette emballée contenant diverses miniatures d'alcool."

Elève

We wish you a Merry Christmas

Eléanor ne savait pas grand-chose de l’amour. Elle doutait fortement que celui-ci puisse causer autant de déraison et de folie. Pourtant, une part d’elle était sensible aux agissements de la Serpentard, comme si pour la première fois, elle voyait une lumière dans ce Bouledogue grossier. Est-ce que cela excusait ses actes pour autant ? Sûrement pas. Quant à la Carrow, elle cristallisait sa haine pour les verts et argents. Si elle essayait de ne pas généraliser, il lui était compliqué de considérer les Serpentards comme pouvant être différents les uns des autres. Aussi leur présence la mettait dans un certain état de stress. Mais là, c’était le pompon. Elle tremblait de colère, aussi discrètement que possible. Ses joues étaient rouges et la honte apparut dans son regard au moment où son cher professeur de stage la rabroua. Regrettait-elle d’être intervenue ? Absolument pas. Même si, bien sûr, elle aurait préféré ne pas le faire devant Kevin. Il est vrai, toutefois, qu’elle s’était mêlée de choses qui ne la regardaient. Sauf qu’Eléanor n’était pas certaine que leur professeur de métamorphoses reçoive tout le soutien qu’il méritait. Enfin … s’il le méritait.

Les paroles de Kevin eurent le mérite de la rassurer un peu. Il était si compréhensif. C’était plus fort qu’elle, devant l’injustice, elle se devait d’intervenir. Sans compter que l’incident lui rappelait ce qu’elle avait mis de côté depuis le baiser qu’ils avaient échangé : les mangemorts, les morts, les accidents… L’élève qu’elle était estimait que ce n’était pas responsable. Et pourtant, elle appréciait ce qu’elle commençait à vivre un peu trop ou un peu trop tard.
Eléanor n’avait plus d’appétit. Elle essaya pourtant, et n’osa plus regarder ailleurs que vers Kevin ou son assiette. Plongée dans ses pensées à essayer de retrouver un certain esprit de Noël, elle sursauta brièvement à la proposition du Serdaigle. Une douceur coupable noya son regard et derechef, elle posa sa main sur son bras pour le rassurer.

- Oh non, je te demande pardon. C’est cette histoire qui me préoccupe. Je ne voulais pas gâcher ton repas, mange donc autant que tu veux, même si je t’interdis d’être malade, le taquina-t-elle. Je vais emporter quelques prévisions pour après, d’accord ? J’ai promis de rendre ton premier Noël inoubliable, et je compte bien réussir !

Eléanor esquissa un sourire qu’elle voulait aussi rassurant que rayonnant, mais celui-ci ne monta pas complètement à ses oreilles. Il y avait pourtant de la sollicitude dans ses paroles, elle était sincère. Soudain, les gémissements de la Bulstrode la firent sursauter. Ce Noël tournait à l’orage. Aussi, la Poufsouffle déplia sa serviette et commença à y glisser des muffins au chocolat blanc, des sucres d’orge, des sablés et des fondants au chocolat. Pour faire bonne mesure, elle « emprunta » quelques pétards toute en discrétion. Fin prête, elle se tourna dos aux Serpentards pour ne voir que le Serdaigle et les Gryffondors qui remplissaient leur bout de table.

- Où veux-tu aller après ? interrogea-t-elle tout en patientant sagement. J’aurais bien aimé me promener sous la neige, mais peut-être qu’on serait plus tranquille …

Elle baissa la voix pour chuchoter :

- … dans la salle-sur-demande, non ?

Une fois l’estomac de Kevin suffisamment rempli, les deux tourtereaux se levèrent. C’était sans compter l’arrivée de Dobby. La Poufsouffle gratifia l’elfe d’un grand sourire avant de prendre la paquet, non sans une certaine hésitation. Vu ce que l’elfe leur avait réservé ce soir, elle n’était pas certaine de vouloir l’ouvrir. Pour autant, elle le remercia, recula un peu de Kevin pour poser le cadeau entre eux, sur le banc, et le déballa.

- Une mallette ?

Elle l’ouvrit, curieuse et resta bouche bée devant son contenu. Un rouge pivoine aux joues, Eléanor regarda paniquée à droite et à gauche, afin de vérifier que personne n’avait vu son contenu. Aussitôt, elle referma son cadeau et leva des yeux confus sur le Serdaigle. Devait-elle donner la valise à Dumbledore ? Si elle la conservait, elle enfreignait le règlement. Mais d’un autre côté, si cela venait de Dobby… Et puis, ils ne pouvaient pas se souler avec si peu, si ? Non non non, elle ne pouvait pas enfreindre le règlement le soir de Noël !

- Je …

Elle posa sa baguette sur la malette et murmura un reducto pour la glisser quelque part à l’abri.

- … suis une Ecossaise. Allons voir le Sapin, tu veux ? proposa-t-elle dans un sourire complice.

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Elève Localisation : Poudlard

Merry Christmas, they said.

Flora & co ;

Bien contente d'avoir pu ajouter son grain de sel, Flora s'apprêtait à faire volt-face pour retourner à sa place lorsqu'elle tomba nez à nez avec Dobby. Une grimace déforma aussitôt les traits de son visage.

- Est-ce que je suis vraiment obligée de le prendre ? Non parce que si c'est pour finir comme Greengrass ou Bulstrode...

La blondinette se résigna à l'attraper en voyant qu'elle n'avait suscitée aucune réaction particulière chez l'elfe. Elle fit pousser les élèves qui étaient assis à sa gauche -le tout en s'excusant à peine bien-sûr- pour pouvoir y poser le modeste baluchon qu'elle ouvrit du bout de ses doigts bagués. Elle découvrit bien rapidement la cible avec le visage de Maugrey, ce qui eut le don de lui faire esquisser un sourire satisfait. Enfin... presque.
Ses yeux se reposèrent sur Eléanor, baveuse comme une limace devant son Aiglon. Elle était le visage présent que Flora appréciait le moins ce soir. Si quelqu'un pouvait lui permettre de réellement bien profiter de son cadeau, c'était elle.

Flora se mit donc à chercher partout Colin Crivey, qu'elle était persuadée d'avoir vu un peu plus tôt. Elle n'eut qu'à suivre ces insupportables flashs de lumières provoqués par son appareil photo pour le trouver.

- Tu photographierais Branstone pour moi, le blondin ? ... Quoi, quelque chose en échange ? Hm...disons simplement que j'éviterais de faire de ta vie un enfer. Allez, c'est qu'une petite requête de rien du tout...

Si son visage faisait la moue, ses yeux disaient clairement "tu n'as pas intérêt à me dire non". Le Gryffondor céda, jugeant finalement que c'était plutôt un bon compromis pour une simple photo. Il arriva vers Eléanor et Kevin avant qu'ils ne se soient levés du banc, suivi de près par la Carrow.

- Cheeeeeeese ! Clip ! fit l'appareil photo de Crivey, aveuglant au passage tout le monde à moins de 15 cm devant eux.

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Elève Localisation : Poudlard

- Tu n'as rien gâché du tout Eléanor, rassure-toi.

Au reste de ses paroles, le garçon se contenta d'acquiescer. S'il était d'un naturel gourmand, il comptait bien laisser ses provisions à la blondinette dans la mesure où il ne l'avait vue que très peu manger jusqu'à présent. Elle continua à picorer jusqu'à la fin du repas, déroulé plutôt silencieusement de leur côté. S'ils avaient continué à échanger quelques sourires et quelques gestes tendres sous la table, aucun d'entre eux ne semblait avoir trouvé quoi dire pour les exempter de ces moments parfois un peu pesants. Ce qui comptait avant tout pour Kevin, c'était de s'assurer qu'Eléanor sache qu'il se fichait bien de tous les autres ce soir. La soirée était à peu près comme il l'avait imaginée, jusqu'à présent. Il fuyait le regard des autres pour se permettre de rester dans son monde, avec elle. Rien d'autre ne comptait pour lui. Si elle n'avait pas été là, ce soir et bien avant ça, il n'aurait certainement pas été là pour partager ce repas de Noël avec les autres.
Le Serdaigle était entrain de terminer sa part de fondant au chocolat lorsqu'il entendit son chapeau reprendre la parole en même temps qu'Eléanor. Il se tendait à chaque fois qu'il l'entendait, hormis ça il s'y était plutôt rapidement fait finalement.

- Les autres voudront certainement rester au chaud alors si on s'éclipse assez tôt...on pourra peut-être faire les deux, qu'est-ce que tu en dis ?

Il avait clairement envie d'un grand bol d'air frais lui aussi, il ne pouvait pas vraiment s'en cacher. Ils avaient beau être en petit comité ce soir, c'était toujours plus que ce dont Kevin avait l'habitude. Se mêler autant aux autres lui donnait rapidement la sensation d'étouffer, mais il semblait avoir réussi à dépasser ça ce soir, non sans une certaine fierté silencieuse. Après s'être entendus les tourtereaux se levèrent et furent aussitôt interrompus par la ré-apparition soudaine de Dobby. Si Kevin s'en serait volontiers prit à l'elfe les premières minutes passées après la réception de son cadeau, il comprenait bien maintenant que la pauvre créature n'y était pas pour grand chose en réalité. En jetant un rapide coup d'oeil au contenu de la mallette d'Eléanor, il ne put s'empêcher d'hausser les sourcils. A la fois surpris et un peu jaloux sur le coup, sans doute. En tout cas, il eut la désagréable sensation de se sentir encore plus idiot avec ce bonnet sur la tête. Heureusement, ces émotions là furent de courte durée.

- J'ai en effet un petit paquet à aller chercher pour toi !

Le garçon arbora un charmant sourire en coin, même s'il paraissait déjà très peu à l'aise à vue d’œil. Il avait décidé de ne pas en dire plus pour le moment, histoire de se donner des airs mystérieux. Il ne regretta pas du tout lorsqu'ils furent de nouveau interrompus par l'agressif flash de l'appareil photo d'un garçon qu'il ne connaissait pas. En revanche, le visage derrière lui lui était beaucoup moins étranger grâce à Eléanor.

- Tu n'as personnes d'autre à aller importuner, Carrow ? Je sais que ta vie est vide de sens, Eléanor le sait aussi et tu le sais certainement tout aussi bien ; c'n'est pas une raison pour nous le rappeler à tout bout de champs.

Il força un sourire pour la Serpente, mais ses yeux à lui aussi disaient tout autre chose. Sa main attrapa celle d'Eléanor et il la tira avec lui pour contourner Flora sans un mot ou même un regard de plus. Il savait qu'elle n'était pas libre de se donner en spectacle ici, la meilleure chose à faire à ses yeux c'était de ne pas perdre davantage de leur temps en lui portant de l'intérêt.
Il avait visiblement fait le bon choix puisqu'ils purent arriver jusqu'au sapin cette fois. Kevin chercha des yeux son paquet, qu'il ne traîna pas à retrouver et à tendre à Eléanor. Ils entendirent qu'ils ouvriraient leurs cadeaux en même temps plus tard, lorsqu'ils seraient dans la Salle sur Demande afin de pouvoir quitter la Grande Salle au plus vite et sans davantage d'encombres.

Admin

Morgane a un présent pour vous, il devra être utilisé immédiatement et pris en compte dans la poursuite de ce rp !

"Plus que deux. Il ne restait plus que deux cadeaux à distribuer avant que Dobby puisse retourner se détendre en travaillant toute la nuit. Sa joie fut pourtant de courte durée lorsqu'il se rendit compte à la lecture des étiquettes, que les deux paquets étaient destinés aux serpentardes arroguantes du début de soirée. C'est tremblant et près à transplaner à la première main levée qu'il offrit son second présent à Daphnee, lequel contenait une bouteille de Whisky bas de gamme et dégueu. Avant de laisser le temps à la jeune blondinette de dire "quidditch", il se tourna vers Millicent en train d'admirer son reflet dans un plat vide pour lui tendre une boite de vifs d'or en chocolats qui s'envoleraient à l'ouverture du paquet jusqu'à ce qu'ils soient attrapés pour être mangé."

Santa, donne-moi Orcus !

Prête à en découdre sauvagement avec Daphné, Millicent bondit vers sa meilleure amie avant d'être arrêtée nette par son reflet, miraculeusement apparu dans un plat vide. Derechef, elle se pencha dessus. Un ronronnement de plaisir se fit alors entendre. Ses joues étaient rouges de plaisir et d'amour. Doucement, elle passa un doigt sur le plat, comme pour caresser la joue de son reflet.

- Miroir magique sur la table, qui est la beauté parfaite et pure ? (elle prit une voix virile) C'est toi ma Millicent, toi et rien que toi !

A nouveau, elle ronronna de fierté, avant d'être interrompue sauvagement par ... un elfe de maison.

- Qu'est-ce que tu veux toi ? Tu veux ma photo c'est ça ? Je te comprends, je suis belle à tomber ! Un cadeau ? Pour moi ? Oh mais quelle merveilleuse attention ! Tu as raison, ma beauté devrait être loué ! OFFREZ-MOI DES CADEAUX BANDE DE LAIDERONS !

Elle ouvrit le sien, oubliant de se demander s'il ne venait pas de son Professeur Wilkes. Actuellement, cet homme n'existait plus, ni dans sa vie, encore moins dans son coeur. Heureuse de découvrir des chocolats somptueux - à sa hauteur ! - elle s'apprêtait à en manger un quand soudain tous s'envolèrent sans demander leur reste. Fort heureusement, les réflexes de Millicent n'avaient d'égal que sa gourmandise ! Elle réussit à en attraper un, l'enfourna dans sa bouche et hurla aux autres, la bouche pleine de chocolat :

- Meuaih reuv'nez !

Elle chercha bien à les attraper, sautant ici et là. Seulement Peeves s'était déjà mis en chasse pour en faire ses projectiles personnels. Aussi Millicent cria-t-elle avant de se couvrir de ses bras et de partir en courant de la Grande Salle. Personne ne toucherait à son visage ! Elle trouverait un coin tranquille pour s'observer, se parler et s'aimer, car elle seule savait y faire.

Codage par Libella sur Graphiorum

*Benjy regarda sans comprendre le bonnet qui se trouvait entre ses mains. A quoi cela pourrait-il bien lui servir ? il n'avait aucune envie de jouer les pères noël ce soir. C'est alors que Dobby s'approcha avec un cadeau volumineux qu'il lui tendit. Surpris, Benjy le saisit délicatement, je ne saisissant pas les propos de l'elfe. L'ouvrant doucement, il vit une pensine s'élever dans les airs pour flotter juste devant lui. Qui pouvait bien lui offrir un tel présent ? C'est alors qu'un boulet de canon lui frôla l'oreille tandis que la Miss Bulstrode se remettait à hurler. Revenant à la réalité, il s'aperçut que Miss Branstone avait quitté la table en douce avec le jeune serdaigle. Un sourire étira alors ses lèvres. Tous les cadeaux de la soirée comportaient une farce, mieux valait donc se montrer prudent. Mais en même temps, cet objet attirait sa curiosité depuis qu'il s'était aperçu qu'il contenait un souvenir. Préférant s'isoler loin de ce vacarme, il se leva et emporta son cadeau ainsi que le bonnet de noël dans une salle juste à côté de la Grande Salle. Il lança plusieurs sortilèges sur l'objet, cherchant à obtenir des indices sur ce qu'il pouvait contenir ou qui pouvait être son expéditeur mais sans résultats. Alors, il finit pas se dire que de toute façon aucun objet dangereux n'aurait pu franchir les grilles du château, au pire, il subirait une mauvaise farce. La curiosité piquée à vif, il finit par se pencher au-dessus de la pensine.

Entouré par les ténèbres, il vit alors apparaître un à un Bellatrix Lestrange et Barty Croupton Jr. Tous deux lui tournaient le dos. Le bruit étouffé de deux corps percutant le sol déchira alors l'espace tandis que Benjy se déplaçait pour comprendre ce qu'il se passait. La vision qu'il eut alors l'effraya et il recula, cherchant à sortir de ce souvenir sans y parvenir. En voyant ces quatre protagonistes il avait compris, et il ne voulait surtout pas assister à cette scène. Il avait parfaitement conscience que jamais il ne parviendrait à s'en remettre. Après plusieurs tentatives vaines, il compris avec horreur qu'il était bloqué, piégé dans ce souvenir et condamné à le vivre jusqu'au bout. Franck fut le premier à hurler. Mais en voyant qu'elle n'obtenait rien, Bellatrix se tourna vers Alice cherchant à faire fléchir Franck en la torturant elle. Les jambes de Benjy cédèrent et il s'écroula au sol sans ressentir la douleur. Les mains plaquées sur ses oreilles, les yeux fermés, il s'était replié sur lui-même afin d'échapper à tout ça, en vain. L'image des corps d'Alice et Franck se tortionnant sous l'effet de la douleur s'était gravée au fer rouge sur ses rétines. Et même si ses mains atténuaient les hurlements, il continuait de les entendre. Il ne saurait dire combien de temps cela dura. Tout ce dont il se souvient c'est qu'une fois la tête sortie de la pensine, il s'était écroulé au sol, incapable du moindre geste. Les images défilaient toujours devant ses yeux tandis que les hurlements de douleur résonnaient dans sa tête. Poussant un cri à son tour dans l'espoir de les faire taire, il se rendit bien vite compte que ça ne l'aidait en rien.*

Elève Localisation : Poudlard

Merry Christmas, they said.

Flora & co ;

- C'est ça, faites nous le plaisir de partir ! Je sens déjà l'air qui se purifie, marmonna-t-elle à moitié tout en serrant des poings.

Flora mangeait les plats de ses vengeances aussi bien chauds que froids. Ces deux là ne perdaient rien pour attendre et auraient bien évidemment de ses nouvelles après s'être ouvertement crus supérieurs à elle. Pour le moment, elle avait ce qu'elle voulait et pas vraiment le cœur à perdre davantage son temps.

- Tu me feras parvenir la photo dès que tu auras développée ta pellicule, le plus vite sera le mieux, tu t'en doutes.

Elle adressa à Crivey l'ombre d'un faux-sourire avant de le laisser derrière elle pour retourner auprès de son cadeau, là où elle en profita pour se servir une part de dessert finalement. Une multitude de soupirs n'avaient cessés de franchir ses lèvres tant elle s'ennuyait. Elle se voyait déjà retourner à la Salle Commune, seule mais bien accompagnée du coup, lorsque le raffut de Millicent qu'on ne pouvait pourtant que remarquer depuis plusieurs minutes attira son attention. Si elle avait fait preuve de solidarité avec elle un peu plus tôt -plus pour son propre plaisir que pour sa camarade, certes-, elle ne put s'empêcher de se réjouir un peu du nouveau spectacle qu'elle lui offrait cette fois. Il fallait être idiot pour ne pas comprendre que Millicent s'était faite avoir par son propre piège. Fort heureusement pour elle, il ne semblait plus y avoir de professeur Wilkes à l'horizon. Bientôt, Bulstrode suivie les premiers départs, confirmant sa pensée qu'il était tant pour elle d'en faire de même. Son cadeau contre la poitrine, elle s'échappa à son tour, bienheureuse déjà une fois dans les couloirs. Elle passa devant la salle dans laquelle se trouvait Fenwick pile au moment où il s'écroula au sol. Le bruit attira son attention, la poussant à revenir sur ses pas pour arriver à l’entrebâillement de la porte.

- Par Salazar, monsieur Fenwick ! Vous êtes mort ?

Son professeur poussa un cri juste après. Une main sur la poitrine, Flora s'approcha pas à pas de lui, peu sûre d'elle. Devait-elle l'aider ou le laisser là ? Telle était la question qu'elle se posait bel et bien actuellement. L'éducation de ses parents lui menait la vie dure et semblait commencer à payer. Néanmoins, elle n'en demeurait pas moins une jeune-femme avec un cœur. Du moins, pour le moment. Après quelques secondes d'hésitations elle s'était finalement accroupie à sa hauteur, une main fermement posée sur son épaule afin de tenter de le calmer. Elle arborait dorénavant un visage stoïque, pas vraiment décontenancée par le sinistre spectacle auquel elle assistait. Le désespoir, la douleur, c'était quelque chose qu'elle connaissait déjà plutôt bien malheureusement.

- Professeur, vous m'entendez ? Que s'est-il passé ?

b l a c k f i s h</div>

Psycopathe Localisation : Poudlard

We wish you a Merry Christmas !

L'ennui. Terrible ennui. Tous partaient un à un en le laissant seul, sans personne à emmerder. Même Carrow s'était détournée de lui, la grognasse ! Mais quiconque croyait pouvoir lui échapper et partir en catimini se mettait LOURDEMENT le doigt dans l'oeil. Il n'avait rien loupé de cette soirée, de ces cadeaux balancés à tout le monde sauf à lui. Tous les avaient ouverts, tous sauf un. Après tout ce qui avait été dit sur son compte, Fenchouik pensait-il réellement pouvoir s'éclipser en douce comme un voleur sans personne pour observer son cadeau ? Héhéhéhéhéh sûrement pas ! Peevy allait le suivre et Peevy allait tout savoir !

Le plus discrètement possible, l'esprit frappeur suivit le prof de métamorphose. Certains longeaient les murs, lui longeait le plafond, aussi silencieux qu'une tombe. Ses petits yeux noirs puaient le concupiscence, cependant. Il était prêt à parier que c'qu'il allait voir était du lourd ! Et il ne se trompait pas ! Cependant, s'il s'amusa de la scène, la conscience plus sérieuse de Peeves était aux aguets. On pouvait dire ce qu'on voulait de son caractère et des problèmes qu'il provoquait, l'esprit frappeur tenait aux habitants du château, ne serait-ce que par ce qu'ils étaient ses jouets préférés ! Il aimait les embouser à toute heure du jour et de la nuit, mais jamais il ne laisserait quelqu'un en grande souffrance sans être sûr que le château n'allait pas s'écrouler. Or Peevy savait ce qui se tramait dehors, il entendait tout, lisait bien des choses et par conséquent était au fait des mangemorts et de Vol-de-nez.

Aussi quand Peevy capta l'étrange comportement du prof, il était prêt à sonner l'alerte. Et puis il y a eu sa petite Blondasse, ce qui le fit changer du tout au tout. Fenwick n'était plus seul, alors il ré-endossa son sarcasme et sa méchanceté légendaire.

"Par Salazar, Monsieur Fenwick ! Vous êtes mort ?"
- Pas encore, répondit Peevy.

"Professeur, vous m'entendez ?"
- Ta voix criarde ne peut pas passer inaperçue, chérie.

"Que s'est-il passé ?"

Peevy allait y répondre quand ses billes noires s'obscurcirent davantage.

- C'est quoi ça ? demanda-t-il en pointant du doigt le prof.

Il vola vers le sol pour s'arrêter à mi-hauteur de l'auror et plissa les yeux. Le tatouage était bel et bien visible, et sans nul doute, il venait de sceller le destin du professeur de métamorphose.

- Un traître ! IL Y A UN TRAÎTRE DANS LE CHÂTEAU ! UN TRAÎTRE !! continua-t-il de beugler avant de filer dans les couloirs pour répandre la nouvelle de ce qu'il venait de voir.

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*L'entrée de la serpentarde dans la pièce suivie des hurlements de Peeves sortirent Benjy de son état de choc. Reprenant petit à petit ses esprits, il se redressa en position assise et observa autour de lui, constatant avec soulagement qu'il était de retour dans la salle de classe. C'est alors que son regard s'arrêta sur la jeune Carrow qui le regardait avec un visage neutre. Pourquoi se trouvait-elle là devant lui ? Avait-elle l'intention de l'humilier une fois encore ? Voir son visage lui fit l'effet d'une douche glacée. Par réflexe son masque se remit en place, dissimulant ses émotions sous un visage neutre. Il ne devait surtout pas faiblir, ne pas montrer le tourment de ses émotions en ta présence, qui sait quelles sont réellement ses intentions ? Il avait déjà fait assez de mal comme ça à l'Ordre et au bureau des aurors. Il devait retrouver cette force qui l'abritait jadis.*

- Miss Carrow ? Que faites-vous là ? Le repas de noël est déjà terminé ?

*Se relevant, il balaya ta question d'un geste de la main. Il se souvint alors des cris aigus de Peeves s'enfuyant de la salle, il venait de lui donner une excuse en or.*

- Ce n'est rien de grave. Peeves a dépassé les bornes. Je l'ai surpris alors qu'il préparait un mauvais coup et pour se venger il m'a assommé alors que je lui tournais le dos.

*Avec sa main, il massa délicatement l'arrière de son crâne là où il avait percuté la table en tombant. Jetant un regard à sa montre il avisa l'heure tardive.*

- Il se fait tard, vous devriez retourner dans votre dortoir. Moi il faut que j'aille dire deux mots au Professeur Dumbledore à propos de cet esprit frappeur.

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Morgane a un présent pour vous, il devra être utilisé immédiatement et pris en compte dans la poursuite de ce rp !

"Des cris, des esclaffements, des râles et des louanges chantés à son propre reflet, voilà tous les bruits qui touchaient Poudlard en cette fin de soirée. Deux amoureux, les seuls à faire actes de silences dans ce tumulte de bruits disparates, s'éclipsèrent discrètement à la lueur du soir. Dobby n'en dit rien, pas plus que le directeur qui savait pourtant très bien à quel jeu les amoureux s'adonnaient. Seul le Pr Rogue viendrait les arrêter dans leur hardiesse en brandissant le règlement s'il les apercevait, mais Mr Dumbledore l'occupait suffisamment pour que ça n'arrive pas cette nuit.

Dobby était parti nettoyer les toilettes des garçons, seul elfe assez courageux pour s’atteler à cette horrible charge, quand il entendit Peeves se plaindre. D'aucun se serait moqué de l'esprit, l'aurait persiflé d'avantage y voyant l'occasion d'une vengeance, mais pas Dobby. Il ne possédait pas grand chose, un pull bordeaux avec un « W » offert par Ron l'année dernière, 2,5 paires de chaussettes, 18 bonnets dont 7 à pompons et le couvercle d'une théière constituaient la totalité de ses possessions. Alors Dobby prit la seule chose qu'il avait sous la main et l'emballa soigneusement dans un papier journal destiné à frotter les vitres. Il trottina jusqu'au couloir et tendit l'emballage sommaire comme un trophée, un immense sourire éclairant son visage, attendant le passage de l'esprit frappeur.

Il s'agissait d'une bouteille toute neuve de nettoie-tout de la mère Grattsec, sûr que Peevy trouverait le moyen d'en faire bon usage."

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We wish you a Merry Christmas !

Heureusement qu’il n’entendit pas l’excuse lamentable du « Prof parfait » ! Il était si facile de blâmer Peevy ! Peevy par-ci, Peevy par-là … Mais en attendant ce n’était pas Peevy qui portait un mot du Lord sur la figure ! Na !

Fidèle à son devoir, l’esprit frappeur volait dans les couloirs en répandant la terrible vérité. Quand soudain, il vit qu’une petite chose lui tendait un paquet. Peeves s’arrêta dans sa course au-dessus des oreilles pointues. D’ordinaire, il aimait embouser les elfes et les pousser à se bagarrer en leur lançant des miettes de pain pour les encourager. Mais cette fois, ce fut différent. ENFIN quelqu’un avait pensé à Peevy !

- OUI OUI OUI SUPER !

L’Esprit arracha le cadeau des mains sous la précipitation et déchira le piètre emballage.

- …

Bon ce n’était pas ce à quoi il s’attendait. Il aurait clairement préféré une statue à son effigie ! Ou la petite culotte de Carrow. Ou encore la dernière invention des Weasley qu’il pourrait tester sur les élèves. Au lieu de ça, il venait de recevoir une bouteille faite pour Rusard. Peeves testa la bouteille en la cognant dans sa main afin d’en tester la résistance. Oooooh oui il savait quoi en faire ! Cette bouteille serait sa nouvelle batte ou son nouveau pistolet à eau héhéhéhé !
Peu habitué à dire merci, il tapota la tête de l’elfe de maison et reprit son travail de dénonciateur en hurlant dans les couloirs.

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[Repas de Noël] We wish you a Merry Christmas !

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