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 [Lav-Lav] Tu es une héroïne, Lavande Brown !

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Ron Weasley
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MessageSujet: [Lav-Lav] Tu es une héroïne, Lavande Brown !   [Lav-Lav] Tu es une héroïne, Lavande Brown ! Icon_minitimeJeu 23 Mai - 23:46

‘‘Tu connais des gens, toi, qui pleurent quand on les embrasse ?’’
Ron se réveilla aux environs de midi. Ce n'est pas qu'il était particulièrement flemmard, mais la nuit avait vraiment été difficile et la potion de sommeil n'avait pas été suffisante pour lui faire oublier que les os de ses jambes avaient mis toute la nuit à repousser. C'est à l'aube qu'il avait senti qu'il pouvait à nouveau remuer ses orteils, mettant fin à ses angoisses comme à ses douleurs. Il avait ensuite dormi du sommeil du juste, trop terre à terre pour revivre les événements ou se poser des questions sur ce qui s'était passé. Ces questions-là se poseraient le lendemain lorsque Hermione et Harry viendraient à son chevet.

C'est environ une demi-heure plus tard que ses amis débarquèrent à l'infirmerie comme escompté alors que Mrs Pomfresh lui avait servi un déjeuner beaucoup trop frugal à son gout. Entre deux bouchés, il avait raconté tout ce qu'il s'était passé aux deux autres membres du trio. Il fut question des mangemorts, des coups qu'il avait pris plus ou moins accidentellement et pas mal de Kevin, lequel semblait avoir déjà quitté l'infirmerie lorsqu'il s'était réveillé. Le jeune Weasley avait dit toute la vérité, même si avouer devant Hermione que son nez cassé était l'oeuvre accidentelle d'Eleanor lui avait beaucoup pesé. La rouge et or avait retroussé son nez de désapprobation lorsqu'il avait indiqué le rôle qu'avait joué Lavande, troublant un peu plus notre Ron pourtant déjà pas très finaud quand il était question de filles.
D'autres gryffondors, des membres de l'AD et de l'équipe de quidditch surtout s'étaient succèdés, faisant râler l'infirmière à chaque fois, laquelle les mettaient à la porte au bout de 5 minutes avant même que le rouquin ait le temps de colporter sa version de l'histoire faisant de lui un garçon bien plus courageux qu'il ne l'avait été en réalité. Le soudain intérêt qu'on lui portait n'était pas pour lui déplaire même si les événements à l'origine de sa petite célébrité étaient assez horribles.

Au milieu de l'après-midi, le seul bruit encore présent dans l'infirmerie était celui de son ventre gargouillant, même Mrs Pomfresh avait quitté la salle avant même de lui dire s'il pourrait sortir pour aller dîner. Il somnolait à moitié à cause de l'ennui et ce n'était pas la pile de livres barbants que sa meilleure amie lui avait apporté qui allait arranger les choses. Alors qu'il était aux portes du sommeil, il entrouvrit ses paupières en entendant une porte grincer et crut apercevoir une longue chevelure blonde ondulée dans l'interstice.
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MessageSujet: Re: [Lav-Lav] Tu es une héroïne, Lavande Brown !   [Lav-Lav] Tu es une héroïne, Lavande Brown ! Icon_minitimeVen 24 Mai - 20:51

Un amour est en bien grand péril lorsqu'il n'est plus une nouveauté et pas encore une habitude - Jacques Deval

Lorsque nous étions rentrés au château, j'avais voulu vérifier que le professeur « Fenouique ? » ait pu s'en remettre, je l'avais sous-estimer et j'allais bientôt aller à la volière pour lui écrire à quel point  il avait gagné mon respect. Mon respect et mon admiration, il était un grand sorcier et j'allais maintenant peut-être autant l'aimer que ma chère Sybille Trelawney . J'étais rentré dans l'infirmerie sans vouloir lâcher Ronald, c'est par obligation que l'infirmière me chassais, m'ordonnant de le laisser se reposer l'amour de ma vie et d'en faire de même. Mes pas ne m'avaient pas conduit jusqu'au dortoir, mais jusqu'à la tour de ma chère Sybille. J'avais frappé à sa porte et lorsque elle m'avait ouvert, je m'étais effondré dans ses bras réconfortant, pleurant à chaudes larmes. Elle avait su être un soutien et avoir les paroles nécessaires, comme toujours.

« La poussière de fée à pu t'offrir la protection ma douce, ne cesse jamais de la porter, avec elle, tu ne risque rien. »

J'avais pris une bonne tasse de thé à la camomille, puis je n'étais pas allée me coucher directement, j'étais repassée par l'infirmerie fermée, avant de remonter à la salle commune pour écrire deux parchemins, l'une à ma Maman, l'autre à Mr Fenouique. Au bord du malaise, je m'étais glissé dans les draps, j'avais reçu la visite de Mr le directeur, m'offrant ma journée du lendemain pour me remettre de ma mésaventure. Visite que je trouvais bien succincte pour ce que j'avais fait, mais peu importait. Je serrais contre mon cœur, mon doudou licorne que je cachais toujours sous mon oreiller pour ne pas qu'on se moque de moi, j'avais toujours besoin de l'odeur de ma mère, j'avais toujours besoin de tendresse, et ce soir, plus que jamais.

[…]

La nuit se passe d'une nuit sans rêve, probablement trop épuisé pour que l'esprit me fasse d'avantage souffrir. 11H, Padma me réveille avec douceur, se glisse dans mes draps, et mes larmes coulent à nouveau. La peur, le stress, la compréhension de ce qui venait de se produire. Lorsque je me calme enfin, l'indienne m'informe que Granger est venu voir Ronald, ce qui, automatiquement me fait me lever d'un bond. Pour qui se prenait-elle ?! Je le sauvais et elle allait me le voler ? Non, non non ! Affreusement jalouse, je m'habille d'une robe rose puisque qu'aujourd'hui je n'ai pas classe, et je glisse autour de ma tête, un bandeau jaune.  Padma m'aide à m'habiller correctement, je m'apprête, j'embrasse ma meilleure amie sur la joue, j'inspire profondément et je me dirige vers l'infirmerie...

[…]

Mon cœur s'accélère, et si Ronald ne se souvenait plus de ce qu'elle avait fait ? Et si Hermione avait profité de son absence pour... Non... Ce n'était pas possible ! L'adrénaline me fait accélérer le pas et j'arrive enfin à pousser les portes de l'infirmerie. Laissant un rayon de soleil des nombreuses fenêtres caresser mes joues. Je soupire de soulagement de le voir seul et fait abstraction des livres, preuve que la godiche ne connaissait pas l'homme de ma vie aussi bien que moi. Maintenant que j'y étais, mes jambes tremblaient quelque peu. Je perdais confiance en moi, même si je m'approchais de mon bel amoureux.

-Coucou Ron-Ron...

Je m'avance timidement et les joues plus que rouge pour glisser ma main dans sa main, il pouvait sentir mes tremblements, c'était maintenant où jamais. Mes yeux pétillaient d'émotions alors que je m'approche du roux un peu plus pour glisser ma main dans ses cheveux.

-Tu m'as faite une sacré peur, Ronald Weasley.

Dis-je en m'approchant un peu plus de lui en le dévorant du regard. Ce n'était pas possible d'être si beau ! Si parfait, tout ce qu'il était, j'aimais. Mon courage était à deux doigts ! J'avais juste besoin d'un encouragement, un signe du Gryffondor pour m'aider à surmonter ma trouille et passer enfin à l'acte tant attendu !



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MessageSujet: Re: [Lav-Lav] Tu es une héroïne, Lavande Brown !   [Lav-Lav] Tu es une héroïne, Lavande Brown ! Icon_minitimeMer 29 Mai - 0:37

‘‘Tu connais des gens, toi, qui pleurent quand on les embrasse ?’’
Fenwick. Le professeur était bien loin des pensées de Ron, pourtant il lui devait une fière chandelle, Hermione elle-même le lui avait assénée lors de leur entrevue alors que le rouquin ne pouvait s'empêcher de bougonner encore et toujours contre l'auror. Ce dernier lui avait donné une note épouvantable alors même qu'il ne s'était pas débrouillé si mal lors d'un devoir en classe. Il l'avait surtout humilié en le traitant comme s'il était stupide, depuis le rouge et or était persuadé que Benjy Fenwick était son Rogue à lui. Il n'avait eu de cesse ces derniers mois de se plaindre des regards mauvais et des comportements agressifs pour la plupart imaginaires que le sorcier aurait eu envers le Weasley, mais au fond, il aimait assez l'idée d'être suffisamment signifiant pour qu'un prof prenne la peine de faire de lui sa tête de turc. Mais que l'auror ait participé à son sauvetage, ça foutait pas mal ses plans en l'air, il préférait largement ignorer ou au moins minimiser ses actes ce soir-là. C'était peut-être un fait qui énerverait Lavande si elle le savait, mais la contre-partie était que la personne qui allait devenir la véritable héroïne de l'histoire version ron-ron, c'était elle.

"Ron-ron", n'ayant encore jamais entendu ce surnom, le jeune lion cru que Lavande bégayait ou ne parvenait pas à se souvenir de son véritable prénom. Oui ils avaient fait leur entrée à Poudlard la même année et étaient dans la même maison, mais le cas était loin d'être rare. Le plus souvent, il était connu en tant que "l'ami pauvre et roux d'Harry Potter", même auprès de profs qu'il fréquentait pour certains depuis 6 ans, alors la bévue ne l'étonnait même plus.

- C'est Ronald, mais en général on m'appelle Ron.


Il souriait de ce large sourire que tous lui connaissaient bien, il n'avait aucune peur ni crainte, jusqu'à ce que...

- Qu'est-ce que...

Ses yeux se baissèrent sur la main de la jeune fille venant se glisser dans la sienne. Il releva lentement ses iris, les pommettes plus pourpres que jamais et une vague panique dans le regard.

- Je... moi... toi... tu sais... enfin voilà quoi.


Ces mots ne voulaient rien dire, strictement rien. Ron rêvait d'être comme ses amis et ses frères et sœurs, il rêvait d'être quelqu'un, qu'on le remarque, de ne plus être l'éternel dernier en tout : en cours, en quidditch, avec les filles, dans les yeux de sa mère, et maintenant qu'une demoiselle le remarquait enfin, il perdait tous ses moyens.
Il ferma les yeux brièvement et déglutit bruyamment, se rendant compte que sa salive était étrangement épaisse... au point d'avaler de travers et s'étrangler avec. Il retira sa main de celle de Lavande pour ramener son bras devant sa bouche et se mit à tousser comme un mineur sortant d'un gisement de charbon. Il y avait même une larme menaçant de couler sur sa joue, il lui fallut d'ailleurs une bonne minute pour réussir à la ravaler et à retrouver à peu près une respiration normale même si sa voix allait rester rauque un moment. Quand il osa enfin lever le nez d'un air penaud vers Lavande, cette dernière lui donnait l'impression d'être aussi perdue que lui, alors il trouva un mensonge.

- Désolé, c'est... c'est à cause de mon nez, j'ai du mal à respirer depuis que ce mangemort me la brisé.


Il tentât de sourire à nouveau alors que la peur d'être en train de laisser passer sa chance s'insinuait en lui. Il eut alors de fugaces pensées pour Harry et Cho et pour Ginny et ses nombreuses conquêtes. Ces dernières furent rapidement remplacées par Hermione ce qu'il ne comprit pas, pas même lorsqu'il se remémora Viktor Krum la prenant dans ses bras pour danser. Son regard perdu dans le vide sembla alors retrouver de sa vivacité et l'electro-choc eut lieu, il regarda à nouveau sa camarade, bel et bien là à ses côtés, elle. Si ses joues prenaient encore de la couleur, c'était seulement pour se parer d'une légère teinte rosée.

- Je me suis fait une sacrée peur aussi, plaisanta-t-il, retrouvant un peu de ses habitudes. Tu n'aurais jamais dû prendre tous ses risques pour moi Lavande. Enfin... il se mordit la lèvre et plongea ses yeux dans les rétines de la courageuse gryffondor, c'était bien pour moi, n'est-ce pas ? En tout cas, je te dois une fière chandelle. Je ne sais pas comment je pourrais te remercier.

Jouant le tout pour le tout, c'est lui qui reprit la main de la jeune fille dans la sienne.
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MessageSujet: Re: [Lav-Lav] Tu es une héroïne, Lavande Brown !   [Lav-Lav] Tu es une héroïne, Lavande Brown ! Icon_minitimeJeu 30 Mai - 0:18

Un amour est en bien grand péril lorsqu'il n'est plus une nouveauté et pas encore une habitude - Jacques Deval

L'idée et l'image que je me faisais n'était pas totalement de cette façon. Maman m'avait dit que j'étais une princesse et que dans ma vie, je n'étais destinée qu'à un seul homme, que je le saurai alors des que mes yeux se poseraient sur lui. J'étais un peu plus candide mais toujours entrain de naviguer de contes de fées en histoires fantastiques et ce, malgré le désarroi de cette gentille McGonagall qui m'offrait le luxe de vouloir me faire changer, me faire grandir, mais je pense honnêtement qu'elle est très jalouse de l'amour que je porte à ma professeure de Divination. Pourtant j'étais une poupée, passant de mains en mains aux bras des adultes. Je respectais tout à chacun. Même si j'avais mes préférences. Même le professeur Rogue, qui me faisait drôlement peur, je le gardais contre moi pour le protéger des mauvais esprits. Si Ron me disait que il n'aimait pas le professeur Fenouique, je ne l'aurai pas mal pris, je considérais que chaque personne avait droit à ses propres sentiments, ça ne m'empêchait pas quand à moi de lui donner un peu d'amour, car j'avais vu dans les yeux de l'Auror, une profonde tristesse et j'avais envie de l'aider à surmonter ce chagrin que je ne savais encore classer, un jour peut-être. A mes iris Azurs, Ronald n'avait jamais été le second, il était premier dans mon cœur, mon âme, mon être tout entier, il était mon repère. C'est sûrement pour ça que j'étais si timide. Pourtant maintenant je ne pouvais reculer.

-Oh, je sais bien, mais Ron-Ron te vas mieux.

Et j'étais sûre de moi, parce que je trouvais cela affectueux. Les yeux de Ronald sur ma main me firent rougir au rouge cramoisie. Je ne voulais surtout pas qu'il se sente délaissé. Me contentant de sourire maladroitement en me retenant de m'enfuir en courant. Étais-ce ça, devenir adulte, affronter ses peurs?

-Oui, je sais, nous...

Non, je ne savais rien de ce qu'il baragouinait mais je voulais vraiment le soutenir. Puis, vint la quinte de toux, je prends le verre d'eau sur la table de chevet que je lui tend, passant une main dans son dos, en panique d'un quelconque étouffement, Par Morgane, ce n'était pas ainsi que j'avais imaginé ma déclaration d'amour...

-Tu... Tu vas bien ? Je suis désolée...

Je lutte pour ne pas faire venir quelques larmes avant l'explication de Ron qui était tout à fait logique.

-Oh... Cet horrible bonhomme, si tu veux mon avis, il ne doit avoir aucune fille amoureuse de lui pour être aussi méchant.

Dis-je tentant la plaisanterie maladroite, ne me doutant pas que deux femmes succombaient à cet affreux jojo. Mes iris reprenaient de la solidité lorsque Ronald semblait reprendre confiance et mieux me remercier. Mes joues devinrent aussi rouges que celles de Ronald il y a quelques minutes auparavant. Stupidement, je baissais mon regard lorsque celui ci trouve enfin le courage de me sonder, et je dois à mon tour me racler la gorge pour hocher la tête silencieusement. « Maman j'ai trouvé mon prince... » Pensais-je alors j'allais dire que ce n'était rien jusqu'à ce que Ronald me prenne la main, mes joues de hamster allait grimper dans les têtes violettes et c'est seulement comme ça que je relève la tête. Mon petit cœur battant très très très vite, mes lèvres sèche ne demandait que celles du roux pour lui appartenir et ne former plus qu'une union libre.

-J'ai peut-être une idée du comment.

Dis-je en passant mon index sur le menton du roux pour enfin réaliser l'irréparable et effectuer le plus beau baiser de tous les temps.



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MessageSujet: Re: [Lav-Lav] Tu es une héroïne, Lavande Brown !   [Lav-Lav] Tu es une héroïne, Lavande Brown ! Icon_minitimeJeu 30 Mai - 23:00

‘‘Tu connais des gens, toi, qui pleurent quand on les embrasse ?’’
- Tu tu tu crois ? Bégaya-t-il à l'évocation de ce surnom ridicule, un peu inquiet qu'il lui soit affublé en public et en même temps ronronnant à l'idée qu'une fille lui dise des mots doux de ce genre. C'était à la fois pire et meilleur que le "ronnie chéri" de sa mère sans qu'il sache expliquer exactement pourquoi dans les deux cas.

Tenant fermement son verre d'eau auquel il n'avait pas encore touché dans sa main libre, il inclina la tête d'un air grave. A force de raconter cette version, il allait finir par y croire lui-même.

- Oui, j'ai un peu honte tu sais. Après nous avoir attaqué par derrière, bien sûr, on s'est retrouvé désarmé Kevin et moi. Aaahhh, tout est si confus,
dit-il en portant son verre contre son front. C'est allé si vite, je me souviens qu'il a voulu s'en prendre à Kevin pour me faire plier, c'était insupportable. J'ai alors utilisé la seule chose qu'il me restait pour m'interposer, mon courage et mon propre corps et crack. Le bruit était affreux, ça fait vachement mal une maaa.... ssue. C'était une massue. En plein milieu du nez.

En avait-il fait trop ? Si Lavande remettait sa version en question, il pouvait alors considérer que oui. Mais c'était sa chance de briller et d'avoir une copine, alors il ne savait pas quoi faire d'autre pour donner un coup de pouce au destin que d'enjoliver "légèrement" les choses.

- Tu crois ? Possible. Ou alors il n'a pas eu une bonne mère ? Parait que c'est-ce qui a rendu Tu-sais-qui comme ça, enfin j'crois bien !

Il baissa les yeux, ce qu'Harry apprenait de ses entrevues avec Dumbledore devait rester un secret entre seulement eux trois. Délaissant ici la chasse aux horcruxes, il revint à sa Lav-lav se penchant sur lui de plus en plus près. Il s'était toujours demandé pourquoi les gens qui s'embrassaient fermaient les yeux, quand ses rétines ne virent plus qu'un bout du visage trouble de la gryffondor, il comprit. Il ferma les yeux comme tous les autres et partit à la rencontre des lèvres de sa camarades pour échanger leur tout premier et chaste baiser. Ne sachant que faire de plus, sa main se serra sur celle de Lavande alors que de l'autre il laissait pencher dangereusement le verre, lequel se renversa lentement sur son lit. Le bruit de l'eau n'était pas encore tarit quand leurs lèvres se séparèrent. Les joues de Ron étaient à nouveau un peu plus rose et son sourire tout aussi niais que lorsqu'il avait été empoisonné accidentellement par Romilda Vane, quelques semaines auparavant.

- Wow... Tes lèvres sont tellement douces !
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MessageSujet: Re: [Lav-Lav] Tu es une héroïne, Lavande Brown !   [Lav-Lav] Tu es une héroïne, Lavande Brown ! Icon_minitimeSam 1 Juin - 9:52

Un amour est en bien grand péril lorsqu'il n'est plus une nouveauté et pas encore une habitude - Jacques Deval

-Oui, c'est merveilleux, Lav-Lav et Ron-Ron heureux pour toujours !

J'avais repris mon mentale d'avant, à savoir très enfantine, très amoureuse, très joueuse et très rigolote. Je le regardais, des yeux remplies d'un ciel étoilé, c'est qu'il était fort et costaud mon amoureux. Le  plus beau de tous.

-Ils vous ont attaqués par derrière ?! Ce sont vraiment des gros lâches !! Ils vont de toutes façons se faire punir, j'imagine que leur maître ne sera pas très content !

Une pensée me traversa soudain l'esprit qui m'arracha un léger frisson. Allait-on s'en prendre maintenant à moi pour avoir provoqué les sbires du sorcier le plus puissant du monde ? J'essaye de chasser par un pegase l'hypothèse idée qu'on me veuille du mal pour reprendre l'attention du rouquin, tétanisée par ses paroles, bien sûr que j'y croyais je les buvais, l'amour rendait aveugle disait-on.

-UNE MASSUE ?!

Plus que horrifiée le son de ma voix s'était élevée très fortement et je vis l'infirmière me faire les yeux noirs. Je me calme avant qu'elle ne me chasse à nouveau et je caresse de ma main la joue de mon amoureux.

-Mon pauvre Ron-Ron, tu es le plus courageux de tous, et c'est toi, le héros de l'histoire, tu as sauvé tout le monde. C'est vrai ? Tu-Sais-Qui avait une maman ? Il n'est pas né comme un monstre ?


Ma question était débile, mais je voyais les mères comme étant des déesses alors je captais mal qu'on puisse être ainsi... Pour la première fois, je me laissais happer par le conte de Ronald, je me glissais de l'autre côté du lit, pour m'allonger à ses côtés en enlevant mes escarpins, je passe un bras autour de lui comme si c'était tout à fait naturel pour moi. Après ce petit baiser, le compliment de Ron, me fit rougir.

-C'est mon premier  baiser, tu sais ? Padma m'a dit que c'était mieux avec la langue, tu veux qu'on essaye ?

En vrai, j'avais quelques qualités cachées, comme être entreprenante lorsque j'avais confiance en moi, mais ça il n'y avait que ceux qui me connaissaient le mieux qui pouvait me le dire.


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MessageSujet: Re: [Lav-Lav] Tu es une héroïne, Lavande Brown !   [Lav-Lav] Tu es une héroïne, Lavande Brown ! Icon_minitimeMar 4 Juin - 20:36

‘‘Tu connais des gens, toi, qui pleurent quand on les embrasse ?’’
- J'imagine, oui, dit-il avec un grand sourire dont la raison ne concernait ni les mangemorts, ni leur potentielle punition. Je leur ai tenu tête, ils auraient pu me tuer s'ils avaient eu le temps, tu sais ? Mais je crois qu'ils ont baissés les bras en comprenant que je ne changerais pas d'avis, ajouta-t-il en croisant les bras, le torse gonflé de fierté.

Il redevint un peu plus sérieux lorsqu'une pensée le traversa. Il n'avait pas cédé, mais Kevin avait bien faillit. Le mangemort avait semblé lire ses pensées et s’apercevoir que le serdaigle mentait, comme lui-même avait tenté de les mener en bateau d'ailleurs. Cependant, une légère inquiétude le concernant subsistait.

- Par contre, tu as eu des nouvelles de Kevin ? Mrs Pomfresh nous a mis chacun à un bout de l'infirmerie cette nuit et avec le poussos, je ne pouvais pas me déplacer. Et toi, tu n'as rien au moins ? J'ai entendu ce que tu leur as dit, c'était de la folie !!!

Un sourire fier étira ses lèvres en regardant la gryffondor. Lavande était très différente d'Hermione, c'est le moins qu'on puisse dire, mais il sentait qu'avec elle, au moins, il n'aurait pas la sensation d'être toujours vu comme un idiot fini, ni d'être la cinquième roue du carrosse. Peut-être qu'au fond, Lavande était d'avantage une fille faite pour lui, voilà tout.

- C'est toi qui a été la plus héroïque hier. Moi je n'ai pas eu le choix, alors que toi oui. Personne ne t'a obligé à prendre tous ces risques, tu n'avais rien à défendre en particulier enfin... je crois. Tu devrais avoir ta place dans la salle des trophées ! Oh tu sais, la massue ce n'était rien en comparaison du rat qui... qui a été posé sur mon estomac pour qu'il me dévore les entrailles, oui oui ! Ni du Poussos ! D'ailleurs, j'espère que mes jambes sont aussi longues qu'av... Hein ? Avec la langue, heu... pourquoi pas.


Il baissa la tête pour balayer du regard son lit trempé, essayant de se remémorer ce que disait à ce sujet le livre "Douze moyens infaillibles de séduire les sorcières" qu'il avait emprunté à Fred et George. Il avait à peine parcouru le chapitre sur les baisers, mais il était question de faire tourner sa langue, d'avoir bonne haleine et de ne pas trop baver. Pour l'haleine, il était tombé sur une dragée surprise tutti frutti avant l'arrivée de Lavande, il déglutit pour la bave et quant au reste, il n'y avait plus qu'à expérimenter. Il tendit ses mains pour les poser sur les épaules de sa camarade, étira son cou et se lança dans le grand bain, enfin façon de parler.
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MessageSujet: Re: [Lav-Lav] Tu es une héroïne, Lavande Brown !   [Lav-Lav] Tu es une héroïne, Lavande Brown ! Icon_minitimeVen 7 Juin - 9:34

Un amour est en bien grand péril lorsqu'il n'est plus une nouveauté et pas encore une habitude - Jacques Deval

Les étoiles dans mes yeux ne cessaient de grandir au conte de Ronald, l'idée qu'il en rajoutait pour m'impressionner ne me venait pas à l'esprit tellement je l'aimais. Il y avait des choses sur lesquels je ne rigolais pas : Ronald Weasley par exemple.

-Oh mon Ron-Ron, tu es si fort que tu les a effrayés, ces tarés du Bulbe.

Ce que beaucoup ignorait à mon sujet, c'est que j'avais un petit air de fourberie. J'aurai pu aller à Serpentard si je n'étais pas si enfantine encore dans mon âme, non pas par magie du sang, mais parce que quand je voulais quelque chose, je faisais absolument tout pour l'avoir. Ronald ne savait pas encore dans quoi il s'engageait. Mon air innocent m'enlevait mon côté perfide pourtant bien naissant dans mon cœur, parfois obscurcissant mon âme, je me cachais derrière les armures du château, observant les serpentards et leurs attitudes. Non pas que je les admirais, mais je me demandais souvent comment réagirais – je avec l'uniforme vert et argent.

-Non, je ne sais pas, j'ai envoyé une boîte de chocolat à Kevin et Eleanor, j'espère qu'ils vont bien.

« Et toi, tu n'as rien au moins ? J'ai entendu ce que tu leur as dit, c'était de la folie !!! »

-J'étais protégée tu sais, j'ai un pouvoir spécial, je ne peux pas encore t'en parler mais plus tard, c'est promis.  Et puis... C'est vrai qu'ils sont super ultra vieux.

Je rigolais, mon pouvoir ? Ma poussière de fée, voyons ! Celle que ma professeure de Divination m'avait offerte pour m'avoir sous sa coupe. Nous étions devenues proches le jour même où Hermione était partie de classe en chouinant, j'avais, curieusement vouée un culte à partir de ce moment à mon institutrice.

-J'étais à table des gryffondors lorsque j'ai vu que tu n'y étais pas, j'ai été me renseigner à tous les professeurs pour savoir où tu étais, mais, personne ne savait, et quand j'ai été demandé à Hermione elle m'a dit " Oh, il est sûrement encore en train de fainéanter quelque part " alors moi, je ne l'ai pas cru, du coup, j'ai enquêtée...Et voilà ! Mr Fenouique est arrivé et il m'a prise au sérieux, d'ailleurs il espère te voir prochainement et te souhaite de bien te rétablir. Je lui ai écris à lui aussi.

Descendre Hermione c'était si magique. En revanche, à l'évocation du rat, un haut le cœur me prit et je me retiens vivement de ne pas faire un bruit dégoûtant avec ma bouche. Je frissonnais de dégoût alors que mon ami n'a même pas le temps de dire quoique ce soit d'autre, je me jette sur lui, sur les draps mouillés pour l'embrasser à nouveau mais cette fois avec beaucoup plus de passion, du moins ce qu'une enfant de 16ans était capable d'offrir. Ce qui était sûr c'était que ce cher Ronald venait de sortir avec la nana la plus susceptible et la plus collante du bahut ! Décollant ensuite mes lèvres des siennes j'eus un sourire et prit un chocolat qui traînait pour le fourrer dans la bouche de Ronald.

-Il faut que tu prennes des forces mon Ron-Ron, tu veux que j'aille te chercher du poulet ?






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MessageSujet: Re: [Lav-Lav] Tu es une héroïne, Lavande Brown !   [Lav-Lav] Tu es une héroïne, Lavande Brown ! Icon_minitimeSam 8 Juin - 0:01

‘‘Tu connais des gens, toi, qui pleurent quand on les embrasse ?’’

- Ben tu sais, ce n'est pas la première fois que j'ai affaire à eux. Ils devraient pourtant savoir que ça ne leur réussit pas à force !


Vantard ? Un peu. C'est même qu'il commençait à y croire ! Il n'en menait pas large à chaque fois pourtant. Cependant, Ronald Weasley ne manquait pas de courage, simplement c'était les ennuis qui avaient la fâcheuse tendance à le trouver, lui et ses deux meilleurs amis. De son point de vue, il n'aurait rien contre l'idée de passer une année ou deux tranquille sans personne cherchant à le tuer ou le séquestrer.

Il se sentait fier d'être l'un des héros de l'histoire sans qu'Harry lui vole la vedette, alors avoir en plus sa première petite amie faisait de ce jour l'un des meilleurs de sa vie. Il était loin de se douter que dans quelques semaines, il commencerait à regretter en s’apercevant qu'effectivement, la jolie Lavande n'était pas aussi innocente et naïve que ses robes à motifs licornes le laissaient entendre.

- Un pouvoir ? Tu veux dire que tu as goutté au felix félicis ? J'en ai bu une fois et c'était fantastique ! Enfin, c'est ce que j'ai cru...


Parce qu'il n'en avait pas vraiment bu et ses prouesses lors du match pendant lequel Harry lui avait fait croire qu'il était sous potion de chance n'était dû qu'à son fragile ego pansé. Ego à nouveau mis à mal par Hermione, comme souvent. Ils allaient rentrer dans une nouvelle phase de disputes apparemment et bien sûr Lav-lav n'y serait absolument pour rien. <3

- Elle a dit ça ??? Dit-il en croisant les bras d'un air ronchon. Si Hermione Granger prenait la peine d'assister à un entrainement de quidditch une fois dans sa vie, elle saurait que c'est loin d'être de la fainéantise et que c'est même autre chose que de rester assis pendant des heures dans la bibliothèque !

Exit Grangy, le rouquin échangea un baiser passionné avec la blondinette, ce qui du haut de ses 17 ans signifiait long, baveux, fougueux et demandant assez de mouvements de la nuque pour vous donner un torticolis. Ron allait bientôt devoir investir dans un baume à lèvre ultra cicatrisant, mais en attendant, ce fut son estomac qui se rappela à lui à l'évocation du poulet.

- Je n'aurais rien contre, Pomfresh ne nous donne que de la soupe.


Or la seule soupe qui valait le coup, c'était celle de sa maman surtout quand elle lui donnait la becqué, mais chut.
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MessageSujet: Re: [Lav-Lav] Tu es une héroïne, Lavande Brown !   [Lav-Lav] Tu es une héroïne, Lavande Brown ! Icon_minitimeDim 9 Juin - 16:23

Un amour est en bien grand péril lorsqu'il n'est plus une nouveauté et pas encore une habitude - Jacques Deval

-Alors c'est vrai ce que disait Abelforth, les mangemorts sont des idiots. Tu crois que c'est pour ça qu'ils n'arrivent jamais à... Tu sais, arriver à leurs fins...

Autrement dit, à attraper Harry Potter. Il était compliqué  pour les mangemorts d'atteindre leur objectif, pourtant, une question me revenait soudainement en tête.

-La propriétaire de boutique de bonbons nous a dit, à Mr Fenouique et à moi-même, que toi et Kevin était partis avec une jeune fille aux allures de poupées... C'était qui ?

Non pas que j'étais jalouse... En faite si, carrément jalouse, je voulais juste être sûre que je n'avais pas d'autres concurrente que l'autre grincheuse de Miss-Je-Sais-Tout. Si le pauvre Rony regretterait dans quelques semaines, je ferai tout pour qu'il s'en rende compte le plus tard possible. En attendant, je devais trouver un moyen pour que tout le château soit au courant, que Ronald Weasley, était à moi et à moi seule. C'est à ce moment précis, que le visage de Flora me vint en tête, il fallait que j'aille la revoir, je savais que contre quelques services, la jeune fille m'aiderait à atteindre mon but.

-Non ce n'est pas du Felix Félicis, c'est bien plus important que ça et plus précieux.

A quand bien même cette poussière de fées était probablement de simple paillettes brillantes de mille feux, j'y croyais et c'est ce qui permettait de m'offrir une sacrée force mentale.

-Non seulement elle a dit ça, mais elle a aussi dit que tu n'avais jamais eu d'amoureuses un soir dans le dortoir des filles, c'est Padma qui me l'a dit, sinon je  t'aurais défendu, j'étais à la douche à ce moment-là.

Mes yeux brillaient d'amour et je voyais la colère naître dans les pupilles de mon amoureux envers ma rivale ce qui annonçait des jours heureux. Je volais alors un baiser encore tendre à mon nouveau chéri ( <3 ). Je sautais du lit pour me précipiter au cuisine. Revenant plus tard avec une grosse assiette.

-C'est un ordre du professeur Dumbledore!

Dis-je alors en fixant Pomfresh qui semblait mécontente que je ramène ça, mais ce n'était pas tout, j'avais aussi pris une serviette que j'attachais au cou de mon rouquin, je comptais bien moi aussi m'abonner au rôle de la petite amie-maman. Le poulet que j'avais préalablement coupé en petits morceaux. On en faisait jamais trop, n'est-ce pas ? Je présentais donc une fourchette à mon Ron-Ron un grand sourire naissant.

-Mon Ron-Ron, on ouvre la bouche, une cuillère pour sa Lav-Lav !

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MessageSujet: Re: [Lav-Lav] Tu es une héroïne, Lavande Brown !   [Lav-Lav] Tu es une héroïne, Lavande Brown ! Icon_minitimeLun 10 Juin - 23:28

‘‘Tu connais des gens, toi, qui pleurent quand on les embrasse ?’’
- Surement et puis la méchanceté rend idiot, regarde Malefoy et Bulstrode ! Oh, elle...

Ron passa de l'enthousiasme à critiquer l'albinos et le bouledogue à un air déconfit, ses joues s'empourprèrent un peu à nouveau également.

- Elle a voulu nous inviter à boire un verre Kevin et moi parce qu'on l'a aidé à ramasser ses affaires qu'elle avait fait tomber chez Honeyducks, dit-il en éludant le passage où elle avait flatté son narcissisme pour lui faire baisser sa garde, plan qui avait brillamment fonctionné. L’ego malmené de Ron restait encore et toujours son point faible, or s'il commençait à prendre conscience du fait par petite touche, il n'était pas encore prêt à travailler sur ce défaut et encore moins à le reconnaître publiquement. Mais c'était uniquement pour nous faire sortir plus vite de la boutique où un collègue à elle nous attendait pour nous attaquer dans le dos pendant qu'elle détournait notre attention en parlant. Je ne crois pas qu'ils étaient mangemorts, mais ils devaient travailler pour eux, un peu comme Greyback j'imagine.

Le mot de "rafleur" n'était pas encore très connu, en tout cas il n'était pas parvenu jusqu'aux oreilles de Ron. Quant aux allures de poupées, il n'eut pas le réflexe de contredire, ignorant encore la jalousie maladive de sa nouvelle copine, chose qu'il apprendrait bien assez tôt par ailleurs.

- Hermione a dit ça aussi ? Elle ne manque pas de toupet ! Tout le monde n'est pas prêt à copiner avec l'ennemi, dit-il en pensant à son idylle avec Krum qu'il avait toujours au travers de la gorge. Et puis si, je... je suis sorti avec Padma pendant le bal ! Qui étant la sœur jumelle de Parvati, avait dû apprendre à Lavande quel catastrophique cavalier il avait été... Si tu connais une bonne astuce, tu devrais en parler lors de la prochaine réunion de l'AD ! Avec tout ce qu'il se passe, on en programmera une dès que je serai sur pied ! Sur pied ! Dit-il en ricanant, fier de sa boutade après la disparition des os de ses jambes. Tu as compris ?

Quelques minutes plus tard, il laissa sa jeune camarade aller lui chercher quelque chose de plus consistant à avaler que le bouillon infâme de Pomfresh. Il accueillit le retour de sa camarade avec un grand sourire et même, avouons-le, une lueur d'amour dans ses rétines. L'histoire ne diras pas explicitement si elle était pour Lavande ou pour le plat remplis de poulet qu'elle portait. Il se laissa docilement attacher la serviette, il était après tout poudlarement connu que sa goinfrerie l’entraînait souvent à se tacher plus que de raison. En revanche, quand elle commença à lui donner la becquer, son teint vira non au pourpre, mais au pâle. Ce n'était pas franchement l'idée qu'il se faisait d'avoir une petite amie. Il s'était toujours imaginé comme le chevalier fort et protecteur admiré de sa dame et non comme un petit poussin à qui on régurgite de la bouillie pré-mâchée. Mais ça avait l'air de tellement faire plaisir à Lavande et puis c'était seulement parce qu'il avait été gravement blessé, ça ne se reproduirait pas, surtout pas devant les autres.

- Tu m'aides à me nourrir seulement cette fois !

Alors, gentiment, il ouvrit grand la bouche pour celle qu'il n'osait pas encore affublé d'un petit surnom affectueux.
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MessageSujet: Re: [Lav-Lav] Tu es une héroïne, Lavande Brown !   [Lav-Lav] Tu es une héroïne, Lavande Brown ! Icon_minitimeJeu 13 Juin - 9:19

Un amour est en bien grand péril lorsqu'il n'est plus une nouveauté et pas encore une habitude - Jacques Deval

-C'est vrai, mais heureusement que tous les serpentards ne sont pas aussi méchants. Ça m'a toujours un peu rebuté qu'ont croient que les méchants soient les Serpentards et les gentils mignons les trois autres maisons.

Je trouvais aussi, malgré que je sois de la maison de Gryffondor, que le professeur Dumbledore manquait cruellement de neutralité ce qui pouvait et provoquait les jalousies de certains. Et il ne fallait pas s'étonner que la popularité d'Harry Potter soit mal vue, en effet elle l'était aussi de mon point de vue : Injustifiée. C'est aussi sûrement à cause de cette façon de penser que mon choix et mon cœur c'était porté sur mon Ronald d'amûûûr.

-Elle vous invite comme ça? Et donc? Elle ressemblait à une poupée ?

Oh non mon chéri, je n'allais pas lâcher l'affaire de la sorte, je voulais des renseignements, car tu venais de me mettre sur une piste des plus importantes : Greyback. Greyback allait devenir une obsession et pour moi la solution à toute la vérité de ce drame dont les émotions que j'avais enfouie en moi afin de me montrer forte qui exploserait à la tête de ma chère Emma sous peu, il se fera entendre que plus tard, je me serait enfuie des rues de Pré-Au-Lard pour me rendre dans la forêt touffue et interdite des alentours à la recherche du loup. Il était vraie que j'étais ultra-sensible, et ultra-chiante, néanmoins il n'y avait pas une chose que je ne savais pas faire par amour. A partir du moment où j'entends le mot Greyback il ne quitte plus mes pensées, je voulais voir la fille de mes propres yeux, je voulais qu'elle soie jugée et pendue, je voulais sa mort. Qui disait, déjà, que les Gryffondors étaient des touts gentils-mignons petits-êtres ? Je n'étais indéniablement et irrévocablement pas celle qu'on croyait. Mais une chose était sûre, quiconque touchait à Ronald Weasley périssait dans d'atroces souffrances. Nonobstant je gardais en moi cette nouvelle, continuant d'offrir à manger avec des petits regards innocents, et entre deux, trois, quatre poutoux ! Promis je t'achète un baume à lèvres au beurre de karité des que je sors du château!

-Padma a dit que tu étais un merveilleux cavalier.

Elle me tuerais pour avoir dit ça, c'était même absolument certain, de toutes façons elle lui devait bien ça, entres meilleures copines, ont se faisaient pleins d'échanges bizarres, d'ailleurs impossibles de dire si je portais ma petite culotte ou la sienne. Olàlà !

-Ne pense plus à elle, tu vaux tellement mieux mon Ronron.

Pour moi les surnoms étaient affectueux, naturellement ils venaient et continuant de toujours nourrir avec adoration mon héros j'haussais un sourcil de surprise sur l'Ad, Ah, Oops, en vérité je ne l'avais toujours fait que pour qu'il me remarque.

-C'est une excellente idée, je pourrais t'aider si tu veux, on pourra préparer les réunions ensembles, et comme ça tu en mettra pleins la vue à tout le monde, tu serais un super professeur !

J'allais l'aider à briller autant qu'il le méritait. C'était mon rôle de petite-amie après tout !
 

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MessageSujet: Re: [Lav-Lav] Tu es une héroïne, Lavande Brown !   [Lav-Lav] Tu es une héroïne, Lavande Brown ! Icon_minitimeSam 15 Juin - 17:15

‘‘Tu connais des gens, toi, qui pleurent quand on les embrasse ?’’
- Franchement Lavande, je n'ai jamais connu un seul serpentard qui soit sympa. Possible que le moins pire soit Theodore Nott, mais même lui je ne me souviens pas l'avoir déjà vu aimable une seule fois.

La guerre des maisons était importante pour lui, en particulier en étant membre de l'équipe de quidditch, lieu où les hostilités entre tous atteignaient leur paroxysme. Ça faisait partie intégrante de l'esprit de compétition. Du point de vue du roux, il aurait surement considéré comme une petite trahison les pensées de Lavande. Les gryffondors n'étaient pas parfaits, mais ils faisaient corps et se serraient les coudes. En ce qui concernait les critiques sur Harry, elles sonneraient sans doute le glas de leur relation. Les garçons se disputaient parfois, des disputent qui avaient duré quelques semaines pour certaines, généralement le fruit de la jalousie de Ron. Pourtant, rien n'aurait pu les rendre irréconciliables, même si Harry roulait une galoche à Ginny (fait hautement improbable, tout le monde en conviendra), le rouquin lui pardonnerait. Quant au courage de celui qu'on surnommait "l'élu" depuis le début de l'année, si Ron l'enviait parfois, il n'en doutait pas. Ensemble, ils avaient affronté de terribles épreuves depuis leur première année. Touffu, un troll, une partie d'échec géante, un filet du diable, Voldemort, un basilic, Lockhart, Voldemort, Malefoy, les détraqueurs, Queudever, un loup-garou, Rogue, des dragons, des strangulots, Rita Skeeter, Voldemort, Rusard, les Dursley, la mort de Sirius, les mangemorts, Bellatrix Lestrange, Voldemort, Romilda Vane et Voldemort étaient quelques-unes des embûches qu'ils avaient affrontés, bien peu (personne ?) au sein de l'école ne pouvaient en dire autant, alors même s'il l'enviait parfois, Ron Weasley était bien placé pour savoir que la réputation de son ami n'était pas déméritée. Et rien ni personne ne pourrait atteindre sérieusement leur amitié.

- Une poupée ? Heu, je ne sais pas. Elle portait une robe à froufous si c'est ce que tu veux dire. Mais tu sais moi et les fanfreluches, ça fait deux, ajouta-t-il dans un haussement d'épaule, gommant le léger rosissement de ses joues parce que même pour de faux, Cerys Wheeler avait été la première fille à l'avoir dragué, ou en tout cas au point qu'il l'ait remarqué.

- Tu ch'est, il commença à articuler avant d'avaler sa bouchée, c'est Harry qui s'occupe des cours et il le fait plutôt bien, mais on pourrait utiliser l'expérience que nous venons de vivre pour animer le prochain s'il est d'accord.

Enthousiaste à l'idée d'être encore un peu sur le devant de la scène, ses pupilles se mirent à briller et il gratifia la jeune fille d'un pouce en l'air, jusqu'au moment ou Mrs Pomfresh se manifesta d'un raclement de gorge. Le temps filait vite, quoique pas assez vite selon elle quand il y avait des visiteurs dans son infirmerie.
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