La baston avant la boisson ! Cerys & Scabi /*

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Cerys & ScabiorELLE EST IIIIIVRE MAX Les murs tremblaient presque, tellement la musique était puissante. Certaines lumières allumées du voisinage et un humain qui beuglait comme un porc à travers le cadre des fenêtres le poing dans les airs, tels de vulgaires hommes de Cro-Magnon, peu importait. Il était facile de trouver la provenance face aux flots d'insultes qu'hurlait la rue. Je m'en moquais, de ça comme du reste. Je laissais place à une certaine haine nouvelle m'envahir. J'avais envie d'action et j'étais presque sûre que Scabior allait bientôt être là. J'avais déjà entamé quelque verres, j'avais fini la première, j'entamais la seconde. J'étais toujours sous influence de cette fichue potion et étrangement, mon idiot d'elfe s'était retiré, où était-il passé, c'était un mystère.

« ELLE VA LA BAISSER SA MUSIQUE LA GROGNASSE ! »

Hurlait de tout son gosier le voisin. Un homme osait me critiquer moi? Après ce que je venais de vivre? Soit disant une humiliation ? Je prenais dans mon sac, une Bombabouse je sortais dans la rue et je le lui jetais outrageusement à la figure.

« Sale peste! Attend que je t'attrape ! »

-Je t'attends chéri, avec ton gros cul t'es absolument sûr de pouvoir mettre un pied devant l'autre?!

-Garce !

L'homme descend furieux mais, mes sens sont aux aguets. Tous. Je vais le chasser jusqu'à ce qu'il se fatigue de lui-même. Jusqu'à ce que son souffle ne soit plus qu'un soupire. Il arrive à hauteur de mon visage, me postillonnant dessus, je reste stoïque.

-Alors, traînée, il y a quelque chose que tu voulais m'dire ?

-Ouais, si t'arrivais à avancer avec ton gros derrière pourri, parce qu'en plus de ça, t'es complètement sourd ? Faut que tu arrêtes la branlette mon gros, ça pèse lourd sur la balance de la solitude.

Il me frappe d'un geste violent envahi par la rage. Les souvenirs de mon paternel remonte à la surface, l'incertitude d'Augustus et la peur de l'abandon. Bonny prend possession de mon cœur et je dégaine ma jolie dague à la lame d'argent si fine et si belle, que je glisse contre la peau de son cou, le forçant à se reculer.

-Tu vas crever espèce de salaud.

Pendant que j'enfonce ma dague contre le plis de cou du gros crétin en face de moi, j'ignore l'arrivée de mon ami à cause de la concentration. Manquant profondément de classe, je crache en plein sur le visage de ma victime.

-Tu es en retard.

Lançais-je enfin à Scabior, tenant toujours mon affreux jouet de peur qu'il ne riposte contre moi à nouveau.

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La baston et la boisson, pourquoi choisir ?

Cerys x Scabior
- Tu es en retard.

Furent les premiers mots qu'il entendit alors qu'il venait tout juste de poser le pied à terre à quelques pas dans le dos de Cerys. Comme après chaque transplanage, Scabior prit le temps de passer une main sur son visage, s'attardant sur ses sourcils, puis dans ses cheveux pour vérifier que tout était en place. Ayant fuit Poudlard et le monde des lois bien avant ses 17 ans, il n'avait évidemment jamais passé son permis de tranplanage et se déplaçait donc dans une parfaite illégalité et une maîtrise toute relative du geste. Fort heureusement et malgré sa sobriété (il transplanait mieux quand il était ivre !), l'homme semblait être entier. Un nouveau doute le prit et puisque personne à part le gros monsieur sur lequel Cerys hurlait ne le voyait, il tâtonna vite fait son entre-jambe pour une dernière vérification, poussa un soupir de soulagement et s’intéressa enfin à ce qui se passait autour de lui.

- Tu m'as pas donné d'heure, dit-il en s'approchant de la jeune femme jusqu'à s'arrêter à sa hauteur, les mains dans les poches. Il désigna l'homme du menton. C'est ton nouveau jules ?

Il se mordit la lèvre pour ne pas rire et commença à se rouler une feuille de mandragore sortit du bordel que contenait ses poches en s'adressant à l'homme suant à grosses gouttes.

- Toujours ramené des fleurs après avoir fait une connerie, l'ami. Y'a pas plus dangereux qu'une femme en colère, alors si t'es pas capable de la contenir apprends à fuir ou à te faire petit. Il tourna son visage vers la jeune femme après avoir coincé la roulée éteinte entre ses lèvres. Tu m'as promis de l'alcool, de la bouffe et de l'ambiance, pas que tu comptais sur moi pour préparer le boudin. Alors termine ce que tu as à faire avec monsieur et on rentre... sauf si t'as déjà terminé, dans ce cas là on rentre maintenant... sauf si tu veux pas rentrer et... bref, saigne-le, laisse-le partir mais qu'on passe à autre chose !

Sur ce, il sortit sa baguette et alluma sa clope avec un air débonnaire, pourtant l'air de rien alors qu'il tenait l'artefact dans ses mains il lança un regard noir à l'homme qui s'était encore éloigné de quelques pas, discrètement, histoire de lui faire comprendre qu'il était quand même là.
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Cerys & ScabiorELLE EST IIIIIVRE MAX
-Tu as été long, par principe, tu es en retard.

Ma voix est glaciale et rauque, ma colère contre le mage ne se dissipe pas. Il m'avait humiliée, lui aussi. J'étais maintenant partagée entre lui appartenir, l'abandonner, le faire souffrir... Non , aller m'excuser n'était pas un acte auquel j'aspirais, « Cerys Wheeler ne n'excusait pas, non, JAMAIS ! ». Mes pupilles se dilataient par la colère et ma tempe dansait la Samba contre ma peau fixant l'abrutis. J'étais le bébé de Scabior, par conséquent, j'étais assez ressemblante, lunatique et subissant des troubles mentaux, je ne me contrôlais jamais.

-Mon nouveau Jules. J-A-M-A-I-S J-E N-E S-E-R-A-I-S E-N C-O-U-P-L-E.

J'avais hurlé cette phrase plus que nécessaire. Commençant à haïr Augustus je songeais déjà à prendre Zoé et à quitter la maison en douce tant j'étais en colère. Scabior serait la source de mon apaisement future où de ma haine envers le mangemort. Il n'y avait que lui capable d'apaiser mes maux. J'en venais même à penser de mon extrême bipolarité et de ma haine éphémère (?) À me jeter dans les bras de Noctis. Nonobstant, je ne me servirais pas de lui comme je me servais des hommes et je me rends compte que même sous la colère, mon jugement pour l'auror se veut... Tendre ? À l'entente des paroles de Scabior, j'obéis et je relâche doucement ma dague sur ma proie le laissant rentrer chez lui. (?)

-Rentrons, ce gros lard ne cessait de hurler, il est temps de se mettre au chaud.

Puis, je regarde un peu plus tendrement mon ami, c'est la première fois que je le trouve aussi beau et charismatique.

-Tu as re-fait ta mèche ? Tu es beau.

Je prends possessivement son bras sous le mien et je sens mon cœur s'alléger un peu trop brusquement peut-être. La potion en vente légalement était-elle si innocente que le lui avait conté les Weasley ?

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Cerys x Scabior

- T'as qu'à dire à ton piaf de voler plus vite, se justifia-t-il en haussant les épaules, accusant la pauvre Zoé qui avait bien galéré pour le retrouver au trou du cul de la forêt et alors qu'il avait pris tout son temps avant de transplaner pour la rejoindre parce qu'il se tapait la discut' avec un centaure pas trop con (pour un centaure !). T'es sûre ? Y'a des tas de bonnes choses dans le mariage. Tu fais ripailles, tu baises gratos et si ça se passe mal, tu touches de quoi panser ton chagrin.

Il coinça la roulée entre ses lèvres et porta une main sur son cœur, les yeux levés au ciel dans une expression d'intense chagrin. Il poussa un soupir, soufflant au passage une épaisse fumée noire et écarta son bras pour suivre sa protégée s'accrochant à lui comme un strangulot à un rocher. Parce qu'il était très poli (non), il jeta un dernier coup d’œil et salua d'un geste le gros sorcier retrouvant enfin le plein usage de ses petites jambes potelés pour aller se barricader chez lui, le rafleur revint alors à se Cerise.

- Refait ? Non, elle est naturelle, j'en ai hérité de mon arrière grand-mère, elle était métamorphomage.

Scabior mentait tellement que lui-même n'aurait pas pu lui en tenir rigueur si elle prenait ça pour une de ses énièmes mythomanies. Ils entrèrent enfin dans la maison tant convoitée par Fenrir où il crut percevoir une douce mélopée lui vriller les tympans. Une pensée en entraînant une autre, c'est en passant le pas de la porte qu'il songea à poser LA question qui pouvait rendre le loup heureux. Scabior l'imaginait bien ne plus en dormir la nuit à force de jouer les Stéphane Plaza en rêve.

- AU FAIT, T'AS UN BALCON ???

Il referma la porte derrière eux, se détacha de Cerys et posa enfin ses yeux sur l'intérieur mignonnet (tout comme il l'avait imaginé pour rendre l'intérieur plus cosy, cf. sa discussion avec Fenouil), mais les assiettes à moitié vides laissées en plan et un brin de bordel faisait penser que la demoiselle traversait une crise. Certes, la musique qui hurle et son hystérie contre son voisin lui avait déjà un peu mis la puce à l'oreille, c'est qu'il s'y connaissait pas mal en femme !
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Cerys & ScabiorELLE EST IIIIIVRE MAX
-Ne critique pas Zoé, c'est un bébé, elle doit apprendre à s'orienter, elle est parfaite.

Je me dirige vers elle la serrant dans mes bras, c'est peut-être la seule chose que j'aurai d'Augustus et je me disais que c'était peut-être mieux ainsi. J'avais beau faire ma fière, prétexter que j'étais la femme fatale pour beaucoup d'hommes lorsqu'on me rejetais comme l'avait fait le sorcier et aussi rares étaient ces situations je m'effondrais. J'avais perdue confiance en moi, et je me trouvais laide.

-Je détruits les mariages chéri, d'habitude...

Échec, échec, échec. Je n'étais pourtant pas sans faille. Si j'avais fait appel à Scabior c'était bien pour qu'il me remette les idées en place. Je vole d'un air coquin sa roulée pour la mettre à mon tour en bouche, A contrario de mon ami, je n'accordais aucune importance à l'abrutis qui prenait la poudre d'escampette.

-C'est vrai ? Tu ne me l'as jamais dis, ça mets tes yeux en valeur. C'est un attrape gonzesse ?

Dis-je en tirant quelques bouffées avant de lui rendre sa clope. Lorsque nous rentrons enfin, je pose ma Zoé et je caresse le plumage du bel oiseau. J'étais toujours folle de rage. Dans cet état j'étais incapable de comprendre si Scabior mentait ou non, et de toute évidence je croyais toutes ses paroles. Je buvais ses contes, je l'aimais d'un amour inconditionnel. Sursautant à son cri je me tourne vers lui en ouvrant grand les yeux.

-Ouais, à l'étage, pourquoi ? Ne t'attache pas trop à cette baraque, je vais me barrer de toute façon. Je pars des demain.

Vraiment ? J'en savais rien, ma rage réagissais pour moi. J'avançais près de Scabior et j'attrapais le col de l'homme en le menaçant comme si le pauvre y était pour quelque chose.

-Il veut qu'on face le serment inviolable, que je ne sois qu'à lui ! Si j'accepte on ne pourra plus être ensemble !

Ouais, je grossissais le mensonge beaucoup, beaucoup, beaucoup. Ma haine portais le dessus et je comptais bien avoir gain de cause.

-Je veux pas qu'on nous sépare t'entends ? T'es le seul que j'aime !

Puis, je reprends d'un air un peu plus détaché en le lâchant .

-T'as soif?

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Cerys x Scabior
- C'est très mal de détruire ce qui a été uni par dieu, dit-il avec un sourire mauvais qui prouvait qu'il pensait tout le contraire. Il fronça les sourcils quand la rafleuse parla pour la seconde fois de sa mèche, laquelle il prit entre ses doigts pour la tirer à hauteur de son regard, louchant dessus avec suspicion. J'en sais rien, c'est pas à moi qu'il faut le demander. Je suppose que tu ne m'as pas fait venir "en urgence" seulement pour parler coiffure ?

Sans y être invité, il s'enfonça dans la petite pièce et se laissa tomber sur un fauteuil, directement en position avachie. Il était à deux doigts de virer ses bottes boueuses pour poser ses pieds aux chaussettes trouées sur la table basse. Il leva les yeux au ciel quand il fut question du balcon et ne put s'empêcher de ressentir un profond soulagement, au moins il n'aurait pas à les jalouser et à se sentir être la 3ème roue du carrosse pendant que Fenrir et Cerys vivait leur colloc sans lui ! Oui, il était parfaitement nombriliste et égoïste. Il regarda à nouveau la blonde à l'air boudeur.

- Pourquoi ? Le loyer est trop cher ? Remarque, Pré-au-lard c'est très surfait, c'est rempli de gniards tous les week end !

C'est à ce moment là que la jeune femme lui saisit le col de sa veste en cuir, l'une de ses plus précieuses possessions. Agacé par le geste porté à son bien, il repoussa les mains féminines.

- Qui ça ? Fenrir ? Il veut que tu fasses le serment inviolable pour la baraque ? Dit-il furieux en se levant d'un bond. Non mais j'en ai rien à foutre de votre colloc' de merde, s'il veut pas d'moi je viendrai pas, pas la peine de faire le serment inviolable pour ça !

Il avait vociféré tout en réussissant l'exploit d'inspirer dans sa clope, un halo de fumée noire l'entourait si bien qu'on aurait pu croire que c'était surtout ses oreilles qui fumaient. Fenrir venait de vachement le blesser, aussi il se leva, bras croisés et alla se poster à la fenêtre d'un air encore plus bougon que Cerys. Cette histoire de colocation était en train d'avoir leur peau à tous.

- Bien sûr que j'ai soif, aboya-t-il. Il avait toujours soif.
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Cerys & ScabiorELLE EST IIIIIVRE MAX
Je lâchais une hilarité nocive. J'avais une très sale opinion sur la religion, mon père avait abusé de moi et ne m'apportait rien de bon. Mon cœur était de glace à cause de ça et j'étais dans l'incapacité d'aimer. Mon coup de cœur que j'avais moi-même rejeté plutôt dans la soirée sonnait la fin de tout. Mon cerveau était capable de se concentrer un peu et c'était quelques choses au vu du taux d'alcool que j'avais ingurgité. J'essayais surtout de chasser les images d'Augustus et de passer à autres choses. C'était le genre d'homme dont j'aurai pu tomber amoureuse. Et, comme une godiche de première qualité je l'avais jeté. Je n'étais qu'une plouc.

-Parler de Dieu est un terrain glissant mon chou, tu sais très bien ce que j'en pense. Le seul dieu qui n'a jamais existé s'appelle Henry Avery. Ça c'était un vrai mec !

Je ne comprenais qu'à 50% de ce que me disait le rafleur et je prenais toutes les bouteilles que je pouvais dans mes bras pour les faire rouler sur la table, j'en donnais une sur les genoux de mon ami avant d'ouvrir la mienne et de boire au goulot, là encore, mes émotions tanguaient dangereusement. Mes yeux se remplissaient, je luttais pour ça. Il était hors de question de s'effondrer comme une gamine. J'étais bien plus forte. Mais la fureur de Scabior eut raison de mon explosion et de ma colère, ma voix devint rauque alors que je balançais une bouteille contre un mur en reprenant une seconde dans les mains. Mon corps tremblait d'une telle rage qu'il fallait surtout s'appeler Scabior pour me calmer. D'autres risqueraient leurs vies.

-De quoi tu m'parles PUTAIN ? Qu'est-ce que Fenrir vient foutre dans cette histoire ?! JE T'AI DIS QUE JE ME TIRAIS DEMAIN ET JE ME TIRE PARCE QUE JE SUIS QU'UNE CONNE. T'es content ? Je ne vaux rien, pas un radis, pas un caillou, pas une cacahuète, comment aurai-je pu lui convenir ? Je ne suis qu'une moins que rien, c'est pour ça qu'il veut qu'on fasse le serment inviolable, pour que sa pétasse de femme ne soit au courant de rien.

Je me perdais dans mes mots et dans ma fureur mais tout tournait autour du mage. Un sanglot sort de ma gorge que je tente de cacher à l'aide de plusieurs gorgées.

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Cerys x Scabior
Il avait récupéré la bouteille pile au moment où sa clope s'était tellement consumée qu'elle lui avait brièvement brûlé les lèvres. N'ayant ni manières, ni sollicitudes pour quoi que ce soit en dehors de sa petite personne, il trouva de quoi se débarrasser du minuscule mégot dans une plante verte posée sur le rebord. Il loucha d'ailleurs un moment sur cette dernière, se demandant ce que Cerys pouvait bien cultiver comme narcotique, il croyait assez peu à la plante d'agrément. Le goulot de la bouteille d'eau de vie de j'sais pas quoi vint consoler ses lèvres de la récente rupture en descendant plusieurs longues gorgées dans son gosier. Lorsqu'il retira la bouteille, il se retint juste à temps d’éructer. Pas trop de manières, mais un peu quand même finalement.

- Avery ? Le mangmort qui a été envoyé à Azkaban l'année dernière ? Je le connais pas personnellement, mais j'ai trouvé sa photo dans les journaux peu flatteuse.

Il haussa les épaules en se disant que décidément, tous les goûts étaient dans la nature, ce qui était une pensée plutôt rassurante pour un gars comme lui.

- Dieu n'existe pas mon cœur, y'a pas de paradis, que l'enfer et il est ici sur cette terre, dit-il un peu moins stupidement.

Scabior buvait vite et beaucoup, suffisamment pour, s'il en avait l'occasion, devenir l'un de ces ivrognes qui s'épanchent sur ses malheurs en gémissants, articulant si peu qu'on comprenait pas un mot sur deux. Si Cerys voulait du mélo, il était dans la capacité de lui en donner en tout cas. N'ayant a aucun moment clairement parlé de Rockwood, le rafleur à la psychologie aussi fine que le gros cul de Chourave ne comprenait pas plus de quoi son amie parlait, mais ça ne l'empêcha pas de répliquer sur ce même ton énervé. Ils s'engueulaient sans vraiment le savoir, mais ils n'étaient plus à un hurlement près depuis qu'ils se connaissaient.

- Parce que je sais très bien ce qu'il se passe entre vous ! Tu crois que je suis aveugle ? Et gnagnagna la jolie maison et gnagnagna qu'on va vivre ensemble pendant que Scabi il peut aller se gratter dans l'taudis du demi-géant !

Il ouvrit la bouche béatement. But. Et recommença à laissé pendre sa mâchoire en écoutant Cerys. Il y avait un peu trop d'informations à la seconde, mais il avait l'impression d'halluciner. Elle partait parce qu'elle n'était pas assez bien pour cohabiter avec Fenrir ? Sérieusement ?

- Dis pas n'importe quoi, bien sûr que tu vaux quelque chose et même plus que lui. T'es peut-être pas aussi forte, ni aussi proche du grand manitou, mais t'as d'autres atouts. Déjà t'a pas ses poils et ça c'est cool, ensuite t'es agile, tu peux tout faire, tout ! Faut juste être prudent pour pas se faire choper, mais sinon tout et.... QUOI ? IL A UNE FEMME ? MAIS QUELLE ORDURE, C'EST DÉGUEULASSE !!!

Il leva la main pour jeter la bouteille, se faisant il se rendit compte qu'il restait un fond dedans. Il la vida dans sa gorge puis se reprit et la balança à travers la pièce !

- Il nous l'avait jamais dit, je suis dégoûté, ça va pas se passer comme ça. Je vais la trouver sa morue, tu verras ! C'est une trahison ! Puis putain, on se connait depuis assez longtemps pour qu'il sache que s'il nous le demande, on lui dira rien à sa grognasse !

Ou alors seulement pour une grosse somme, mais ça se comprenait non ? La parole d'un rafleur avait une valeur toute relative.
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Cerys & ScabiorELLE EST IIIIIVRE MAX
Henry Avery, le pirate légendaire...

Scabior était un être à part entière que j'aimais par-dessus-tout par ses réactions et celle-ci me plaisait, même si elle me laissait stoïque et complètement désabusée par ses réactions exagérées , je vint à lâcher un éclat de rires entres mes larmes qui maintenant coulaient sur mes joues. J'étais peut-être bien au sommet de ma bipolarité. Étais-ce un truc de rafleurs où bien seulement entres nous deux ? Doucement je m'approche de Scabior, le forçant à me regarder je cadre son visage entre les deux paumes de ma main et je le fixe dans les yeux.

-Je parle de Rockwood, Scabior, pas de Fenrir,calme toi d'accord? Il n'y a jamais eu d'histoire de collocation et si on avait un tel projet, tu serais le premier averti, je ne suis pas amoureuse de Fenrir, tu le sais, n'est-ce pas ?

Puis, je décide de le serrer dans mes bras comme si c'était une peluche réconfortante et douillette, parce que même si il m'a fait rire je ressens bien que je reste complètement abruti par cette potion mélangée à l'alcool, gonflée par la déception et tristounette. Glissant mes mains dans celles de l'homme à la mèche rouge, j'espérais avoir apaisé sa colère en tout cas, la mienne paraissait s'être assoupi, je décidais d'être honnête, à tord ou à raison.

-Augustus Rockwood est venu ici ce soir, le propriétaire des lieux. précisais-je pour le coup relâchant un peu Scabior pour m'asseoir à nouveau sur le canapé, bouteille à la main buvant de temps à autres.Et nous avons échangés, j'étais tellement flippé de ce que je ressentais pour lui que je lui ai dit que je voulais que notre jeu de séduction s'arrête alors qu'il me proposait le serment inviolable pour être à lui.

Je renifle une fois passant ma main sur mes yeux affaiblie, et même si mon ami me dépitait, j'avais décidé qu'il serait celui qui me consolerait et me réveillerais c'était bien mieux ainsi et je savais également que c'était le seul à pouvoir décidé de mon avenir.

-De toute façon je le laisse de marbre, jamais je n'intéresserais un sorcier aussi puissant. Je ne sais pas où je vais aller, ais ne t'inquiète pas, ça ne sera pas sur ton Fenrir.

Lâchais-je un peu en riant, me blottissant contre le corps un peu chaud du rafleur, probablement les effet de l'alcool. Les cris de Scabior avait eut l'effet d'un suppositoire sur moi,dur à l'extèrieur, me ramollissant à l'intérieur............... !

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Cerys x Scabior
- Bien sûr que je le sais, c'est un loup-garou !

Quel humain pourrait vouloir fricoter avec Fenrir ? La créature était devenue plus loup qu'humain, en témoignait la fine fourrure qui le recouvrait presque entièrement.
Cerys vint se serrer au rafleur, lequel ayant la sensibilité d'une pelle à tarte, était aussi doué pour consoler les femmes qu'il l'était pour se laver les cheveux. Tout en faisant une petite moue ennuyé, il lui tapota le dos maladroitement.

- Rockwood ? Le moustachu de l'autre jour c'est ça ? Je vois pas pourquoi il aurait besoin du serment inviolable ? Puis comment ça "à lui" ? T'es une rafleuse Cerys Wheeler, dit-il en s'écartant d'elle d'un pas pour poser son index sous son menton et lui relever le visage. T'es pas un clébard. Tu peux le faire croire pour mieux entuber les puissants et gagner leur argent, mais tu dois toujours te souvenir que ce n'est qu'un jeu et que c'est toi qui en a les règles. Je t'avais dit de te le taper et de le jeter, pas de te marier avec. Tu ferais quoi ? Tu jouerais les lady attendant que son homme rentre de sa petite journée de travail chez les mangemorts ?

Tandis que Cerys retournait sur son canapé, lui fit de même avec la fenêtre sauf que cette fois il s'appuya sur le rebord, tourné vers la rafleuse. Il n'avait plus de quoi picoler dans les mains et c'était fort dommage. Scabior n'était vraiment pas le conseiller idéal, les relations humaines étaient plutôt faciles pour lui : incapable d'aimer, il était aussi froid que le métal face à presque tout. Il n'aimait pas, il pouvait éprouver du désir tout au plus, lequel finissait pas se faner aussi vite qu'il lui était venu. Les sentiments, l'attachement et les peines de cœur lui étaient aussi étranger qu'un compte plein à Gringotts.

- Pourquoi vouloir une maison quand on peut avoir le monde pour foyer ? Quand être nulle part et partout à la fois te rend insaisissable ?

Scabior n'entendait strictement rien aux sentiments de Cerys, mais il savait ce qu'il fallait faire pour survivre et être libre dans ce monde stupide où chaque crétin était persuadé de devoir choisir un camp.
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C'était bien là les paroles que j'avais besoin d'entendre. Scabior était l'homme le plus intelligent que je connaissais et il savait trouver les mots exact.. Jouer les Ladys ! Non mais certainement pas, l'image que je sois une femme au foyer attendant sagement son époux avec un plat me révulsait au plus au point, j'en eu un frisson de dégoût. Et enfin un léger sourire franchit mes lèvres. Je savais que je devais écrire à Augustus, je savais déjà ce qu'il ce que je dirais, mais je ne pouvais lui appartenir.

-Non je ne veux être l'esclave de personne effectivement, mon égo a été surement plus touchée qu'autre chose,je vais continuer de travailler pour lui, mais à distance. Et puis je rendrais cette baraque, je me suis habituée à un confort et j'ai oublié ce que tu m'as appris. Je savais que tu aurais les mots.

A boire? Il suffisait de demander, il y en avait encore dans les meubles, caché un peu partout.

-Et si j'te demandais de rester avec moi pour cette nuit, tu accepterais?

Mes yeux se posant clairement sur le rafleur, ce n'était pas la potion qui agissait, j'avais juste pas envie d'être seule, et Scabior était bien plus amusant que Rockwood. Toujours ma bouteille à la main et ce, parce que je n'avais pas sa vitesse de boisson, je m'accroupis sur mon rafleur en tripotant sa joue.

-Tu t'es jamais dis que j'étais devenu une femme et plus une gamine?

Je ne parlais pas d'aventure mais bien de s'envoyer en l'air. J'étais une rafleuse, j'avais zéro limite. Aucun scrupule, et je ne me justifierais certainement pas plus que ça.

- Y a des rumeurs qui disent que tu es un gigolo digne de ce nom, et si je te payais pour cette nuit, ça te dirais?

Je jouais avec le feu et j'en avais bien conscience. Rafleur un jour, rafleur toujours !

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- Si tu avais passé ne serait-ce qu'une journée à Azkaban, tu aurais ces murs en horreur. Crois-moi, il me tarde de quitter Poudlard, même si je suis déjà bien aise d'avoir été logé dans la cahute du garde-chasse, au moins je peux filer dans la forêt à n'importe quelle heure du jour ou de la nuit.

Il se pencha en prenant appuis sur ses genoux, cherchant à se rapprocher le plus possible de la ligne de regard de Cerys.

- La vie de monsieur ou madame tout le monde n'est pas faite pour les gens comme nous Cerys, on y aura jamais notre place.

Des paroles peut-être juste, peut-être fausse en tout cas pour Cerys, mais l'en persuadé rassurait sans doute égoïstement le rafleur. Marginal et sans cœur, il n'avait pas envie de se sentir à nouveau seul pour autant, c'était surement ce qui rendait elle et Fenrir important à ses yeux malgré tout. Pourtant, au fond de lui, il savait probablement que cette vie de monsieur et madame tout le monde était ce qu'il aurait pu arriver de mieux à la jeune femme. Il se mit à sourire en coin lorsqu'elle lui proposa de rester dormir.

- Ouep, surtout si t'as un truc à bouffer. T'aurais pas des olives par hasard ?

Il bascula en arrière en commençant à rêvasser, s'imaginant saccager la maison histoire de laisser un petit souvenir à El Moustacho avant de ramener pour de bon sa rafleuse sur ~~le chemin de la lose~~ le droit chemin. Il allait en faire la proposition à cette dernière quand elle le rejoignit en s'asseyant à califourchon sur lui, chose qu'il n'avait pas vu venir. Il se redressa pour la sonder du regard, muet pour quelques instants.

- J'aimerais bien voir une fille comme toi payer pour se taper un gars comme moi. Je suis pas un gigolo, mais je connais plus d'une catin qui se languissent de me revoir. Il dodelina de la tête de gauche à droite avant d'ajouter. Peut-être surtout parce que je me suis barré sans payer d'ailleurs.

Il se mit à ricaner et ses pupilles se mirent à briller étrangement à la lumière des seules bougies éclairant la pièce. Il évitait très clairement de toucher Cerys, aussi lorsque son rire se tut, il porta sa main à sa bouche pour se ronger l'ongle du pouce quand une pensée lui traversa l'esprit.

- Tu vas t'imaginer que c'est lui ? Demanda-t-il froidement, incapable de savoir encore si la perspective l'attirait ou le rebutait.
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Mes actes étaient le soutien de mon masque sur ma vexation et sur ma faiblesse récente, c'était assurément problématique, si j'avais de quoi m'en soucier. J'étais trop égoïste pour me préoccuper d'autrui. Mon aura devenait de plus en plus maléfique. Ma carapace se construisait solidement, je deviendrais insaisissable pour le monde.

-Crois-moi, je ne laisserais pas un seul pékin t'envoyer de nouveau Azkaban loin de moi, j'y veillerai.

Et je le réduirais en cendre. La mort ne m'effrayais pas si elle ne me concernait pas.

-C'est un manipulateur de belles paroles qui a faillit m'attendrir, c'est ça?

Si j'étais effrayé de connaître la réponse, j'étais apte à saccager le territoire, j'allais écrire un parchemin long comme le bras et puis si sa femme tombait dessus, tant pis pour elle, je m'en moquais assurément de cette pimbêche. Je songeais un instant qu'elle pourrait trouver le repos éternel peut-être un jour plus proche que prévu. Il n'était pas tout blanc d'âme, lui aussi partageait une envie de partager nos chaires, j'avais senti le parfum de la vulnérabilité l'envahir concernant ma personne, le nier était preuve de lâcheté. Son fantasme était une tromperie et si sa godiche pouvait survivre avec ça, alors, tant mieux pour elle, tant mieux pour eux, j'allais m'offrir maintenant plus qu'à un seul homme, et c'était celui qui m'avait sauvé la vie quelques années de mon géniteur.

-Bouge pas.

Apportant ce qu'il restait des plats, pratiquement tout, puisque il n'avait même pas prit la politesse de becqueter congrûment. Je dispatchais le matos sur la petite table basse, sortant une bouteille de vin, de vodka et de champagne ainsi que des olives. La baraque n'aurait plus âme qui vive, ni flots qui coulent, ni boisson qui suinte l'air, il fallait laisser un souvenir amer. Tout à porter de main, je me replace sur lui, en plongeant mes iris azurs dans les siens émettant une hilarité légère.

-Incorrigible te définis plutôt bien.

La question de qui était véritablement Scabior était un mystère que je souhaitais résoudre. Je le savais incapable de sentiments, et je voulais qu'il me transforme en une femme aussi forte que lui. Lorsque ses ongles se porte à sa bouche, j'entrelace mes doigts aux siens, les portant à mes lèvres pour que ma lèvre inférieur touche chaque bout de ses doigts, les effleurant avec une infinie tendresse.

Brutale. C'était le mot que définissait sa toute dernière phrase. Si je le sondais à mon tour du regard, mon autre main libre écarte la lèvre basse du rafleur que je viens mordiller de mes dents, partageant mon souffle avec le sien.

-De qui me parles-tu?

Parlais-je enfin d'une voix suave affichant un sourire en coin attendant ses réactions. Ce moment serait le prix de ma liberté. Je comprenais, que les ralfeurs étaient des individus trop sauvages pour appartenir à autrui, l'attachement n'avait pas sa place, nous étions libre et ô combien j'avais besoin de l'être.

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La baston et la boisson, pourquoi choisir ?

Cerys x Scabior
- Je ne laisserais personne me renvoyer à Azkaban non plus, murmura-t-il.

Scabior avait un plan infaillible pour ne jamais retourner là-bas, on ne le reprendrait pas vivant, c'était aussi simple que ça. Le fait d'être déjà mentalement dérangé lui avait permis de souffrir un peu moins de la présence des détraqueurs que d'autres camarades d'infortune, mais les capés purulents resteraient à vie ce qu'il aurait le plus en horreur. Bon, peut-être à égalité avec la chaude-pisse tout de même.

- J'en sais rien mon cœur, je sais juste que t'es une rafleuse, pas une lady.

Dit-il entêté, préférant garder son groupe intact quitte à en tirer les protagonistes vers le bas. Égoïste nous disions, mais fidèle à lui-même au moins. La seule fidélité dont il n'avait jamais été capable d'ailleurs. Et incorrigible, sans doute. Il sourit à la jeune femme de ce sourire sans émotion, mais ne posa toujours pas ses mains sur elle. À la place, il se saisit d'un bout de viande avec les doigts qu'il engloutit directement.

- Ch'est pas mauvais. Ch'est quoi ?

Ça changeait du botruc grillé qu'il se bouffait pendant ses excursions dans la forêt, tout autant que des steaks/frites de Poudlard. Il se suça le bout de ses phalanges quand Cerys recommença son manège, passant même à la vitesse supérieure en jouant avec ses doigts.

- Wheeler, tu ne crois pas que ce serait...

Bizarre ? Dérangeant ? Malsain ? Autant de qualificatifs auxquels il n'avait jamais accordé d'importance avant ce soir. Il n'eut pas le temps d'achever sa phrase que la jolie blonde vint le faire taire en mordillant sa lèvre. Il ferma les yeux, juste une seconde, le temps de sentir sa bouche et son souffle s'éloigner. Lorsque ses paupières s'ouvrirent à nouveau, c'était pour que ses rétines grises retombent dans l'abîme bleutée de celles de son amie. Jamais il n'avait été autant dans la retenue dans ce genre de situation, jamais il n'avait hésité, c'est donc avec un soupçon de surprise qu'il se rendit compte qu'une de ses mains était venue se lover sur la taille de la jeune femme et qu'il avait poussé le bassin de celle-ci afin qu'elle se trouve plus proche de lui. Il ne savait pas s'il devait croire à ses mots, sans doute en aurait-il le fin mot plus tard lorsqu'il respirerait son odeur comme les détraqueurs inspiraient l'âme.

- C'est un fou de t'avoir repoussé dans cette robe, susurra-t-il.
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Cerys & ScabiorJust You
A bien y réfléchir, cette demeure devenait un peu plus écœurante plus les minutes passaient. L'idée d'Azkaban m'avait calmé. Et puis, il fallait dire ce qui était je n'étais influençable que de mon compagnon. Il avait le pouvoir de me contrôler. Me souvenais-je que dans ses plats, l'élexir d'amour flottait ? Non. Vraiment pas. Je buvais les paroles de mon ami comme personne, j'adorais ses histoires, j'adorais sa vie, il était un modèle que je souhaitais suivre. Il était mon équipier et mon modèle de survie.

-Tu me vois en toute franchise, passer mon temps à faire la potiche ? Tu viens de me sauver la vie !

Exagérer-je , Je ne l'imitais pas sur la bouffe, je n'avais plus faim, plus de nourriture en tout cas, mais l'alcool appelant à l'alcool me donnait une sensation trop grande de soif-attitute. Une bouteille de vin vint alors se glisser malencontreusement dans ma main que je bus au goulot comme une ivrogne. Dans mon esprit, le mage était déjà loin, mon attention toute particulière était pour le rafleur que je voyais soudainement comme une bombe à combler. Plus rigolo, plus franc, plus sincère, je trouvais en lui nombres qualités que les plus grands sorciers pourraient lui envier. Je le mettais sur un piédestal, mais j'en avais toutes les raisons du monde.

-J'crois que c'est du coin-coin, j'sais plus d'trop. Contente que t'aimes ! Ça aurait été dommage de gâcher ça. J'imagine que les bourges se fichent pas mal du gaspillage !

Bizarre ? Dérangeant ? Malsain ? Scabior me définissait, il se définissait. Nous n'avions pas de limites et à quoi bon de toutes façons, se priver de ce dont le monde se foutait ? Scabior m'offrait le confort de croire que j'étais une personne exceptionnelle, peut-être l'étais-je seulement à ses yeux, mais j'étais prête à vivre ainsi. Bien que mon regard se souhaitait provoquant et amusant, une certaine tendresse envers le brun naissait, la paume de sa main touchant mon corps me donna assez de cran pour entourer le cou du rafleur de mes bras et me rapprocher de lui sa phrase me fit sourire tendrement, je sentais dans mes veines que j'étais heureuse à présent que le mage soit parti, s'il était resté, ce moment n'aurait probablement jamais existé, aurais-je pu vivre sans cette expérience ? Scabior était un cœur fait pour concorder avec le mien, comme un puzzle, on s'emboîtait. Dans un doux sourire, je viens répondre à son compliment dans un baiser gourmand, tendre et sensuel, y ajoutant autant de passion que je pouvais lui offrir, il pouvait sonder mon âme, je n'appartenais qu'à lui. Après tout, n'étais-je pas sa création?

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Cerys x Scabior
Scabior était un renard. Il n'était pas particulièrement intelligent, entendons-nous bien, mais il savait retomber sur ses pieds en général. Il se savait aussi bon menteur en particulier avec la gent féminine... jusqu'à ce que son naturel revienne au galop. Mais à aucun moment il n'avait eu conscience d'avoir un quelconque pouvoir de persuasion sur son amie, laquelle il n'avait jamais considéré ni comme une personne dont il devait gagner la confiance pour survivre, ni comme une femme à séduire. Cerys n'était pas une femme, c'était juste Cerys, du moins jusqu'à maintenant.
Il se mit à rire en imaginant la jeune femme en mère au foyer, un petit tablier autour de la taille en tenant un plateau de fonds du chaudron sortant tout juste du feu.

- Et finir comme ta mère ? S'esclaffa-t-il avec bien peu de tact et alors que lui même se serait bien vu père de quelques mouflets un de ces jours, mais dont il laisserait la majorité des soins à la malchanceuse qui en serait la mère. Simple géniteur venant apprendre les mauvaises manières à sa progéniture de temps en temps. Du coin-coin ? Je connais une super blague justement, dis "canard" !

Savoir-vivre et finesse, les deux maîtres-mots de Scabior bien sûr ! Quant à la potion, il n'en goûta pas plus, sa bouche était prisonnière de celle de Cerys. Elle avait décidément bien grandit depuis ces quelques années qu'il avait passées à l'ombre. C'était la première fois qu'une femme lui volait un baiser, la rafleuse leur offrait des tas de nouvelles fois aujourd'hui. Il avait toujours été très dominant, pas dans un sens brutal, mais parce qu'il aimait garder le contrôle afin de recueillir les émotions des femmes, lesquelles il savait les plus exacerbées dans deux cas de figure : la mort et la petite mort. Malgré ce besoin de s'enivrer des sensations des autres, il trouva l'idée de se faire séduire plutôt plaisante.

Il répondit au baiser sans se faire prier, son autre main venant naturellement se lover autour de la nuque féminine. Lorsque leurs lèvres se séparèrent, il plongea à nouveau dans le regard de la jeune femme. À une autre, sans doute aurait-il prévenu avec une fausse ironie qu'il n'était pas quelqu'un de bien, mais elle était l'une des personnes les mieux placées pour savoir que c'était la chose la plus vraie à connaitre sur lui et manifestement elle s'en fichait. Après ce court instant de communication muette, il se redressa pour se coller autant que possible à elle, refermant son bras sur sa taille et pressant sa nuque pour un nouveau baiser, cherchant à s'enivrer de sa langue à l'arrière gout d'alcool. Il répondit à la fougue féminine avec la même énergie, jusqu'au moment où il décida de basculer cette dernière sur le côté pour l'allonger sur le sofa et prendre place sur elle. Ils ne laisseraient peut-être pas la maison sans dessus-dessous à Rockwood, mais il comptait bien au moins lui laisser entrevoir que le lieu n'était pas resté chaste après son départ.
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Cerys & ScabiorJust You
L'avantage avec moi c'est que tout cela, je le savais. Je savais que Scabior avait besoin de sa liberté, je savais qu'il était dangereux, je savais qu'entrer dans son lit était comme jouer avec le feu, mais puisque j'aimais le danger, il n'y avait pour moi aucun mal-être, bien au contraire. Scabior était libre de tout mouvement, je ne l'enchaînais pas. Il était mon tout. Bien trop important pour que je puisse le priver de ce don il avait besoin.

-Ma mère était tellement soumise! Toujours à exécuter les ordres, toujours à faire en sorte d'obéir à mon horrible géniteur.

Je secouais la tête, dépitée. Je souhaitais bonne chance à la future mère des enfants de Scabior! Je ne comptais pas l'être. Quoique... Des enfants de rafleurs ça doit donner dans l'excellence... Non. Je les noieraient à la naissance. Être mère, quelle idée ! Quelle perte de temps ! Une atteinte à la liberté ! La société affligeait aux femmes le bonheur d'être parents, mais la société oubliait de préciser qu'ensuite nous étions privés de tout !

-Canard !

Bien sûre que je rentrais dans son jeu ! Pourquoi me retenir ? J'aimais par-dessus tout, ses blagues de merde j'étais la première à en rire. J’idolâtrais tellement Scabior que tout ce qui sortais de sa bouche était une bénédiction à attraper, je me fichais de savoir si j'avais raison ou pas, c'était mon héros ! J'attendais la suite avec impatience. Persuadée que j'allais bientôt rire aux éclats.

(...)

Son regard me fait fondre. Qui l'aurait cru ? Je ne suis pas forcément au courant qu'il s’enivre des sentiments des autres, mais il pouvait lire en moi comme dans un livre ouvert, depuis toujours il avait su se montrer être un homme exemplaire, ma vision de Scabior n'était pas juste, mais elle me faisait espérer, j'avais l'impression d'être désirée, de ne plus être rejetée. Il me soignait du refus du mage et me rassurait sur ce que j'avais perdue, ce soir-là, bien que j'avais eu de nombreuses nuits avec hommes différents, j'étais prête à partager ma nuit entière et à dormir pour la première fois dans les bras d'un homme, simplement parce que j'avais une entière confiance en lui, je savais que jamais il ne me ferait du mal intentionnellement. Mes songes plongent dans les siens et je me laisse manipuler avec un désir indescriptible, profitant des baisers gourmands, mes mains s'attardaient sur les vêtements du sorcier, à les enlever, afin de le libérer de ce qui ne demandait qu'à être exploré de mes mains expertes. Rockwood n'était déjà plus dans mon esprit, Scabior faisait des merveilles sur ma personne, j'en étais encore plus certaine que les minutes passaient.

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» Zoé~ Pour Scabi. /*
» [Andrea] dernière ligne droite avant les sélections ou le mur
» [Lara] Juste une dernière danse avant l'ombre et l'indifférence.
» [Pr Elkins] Avant je n'étais qu'innocence, j'aimerais voir revenir ces jours..
» Cerys Wheeler