[Mangemorts] Santa Claus is coming to town.

Santa Claus is coming to town.

- Le cas d'Orcus requiert une certaine subtilité, je vous l'accorde. Mais qu'il nous rejoigne ou non, j'attends au moins de lui qu'il se tienne tranquille. Une petite frayeur est donc nécessaire pour le tenir loin des projets du Maître. Je n'en attends aucunement davantage, n'est-ce pas Jugson ?

Orcus, qu’avais-tu fait ? Et, elle, que faisait-elle ? Les propos de Rockwood n’avaient rien de rassurant quant au silence de Jugson, il était oppressant. Avait-il seulement compris qu’elle ne lui demandait pas de tuer son fils ? Ni même de lui infliger des blessures aussi graves qu’irrémédiables ?! Echtra doutait sérieusement des capacités de ces hommes. S’ils touchaient à un cheveu de trop de son fils, elle les tuerait sans aucun état d’âme. Ce n’était, après tout, pas comme si elle ne les avait pas prévenus. Mais une part d’elle – infime ? – s’inquiétait pour son rejeton. Elle n’avait plus qu’à prier pour qu’il demeure discret, caché et loin des aurors. Trois choses improbables en somme.
Orcus … Orcus …

Fort heureusement, Augustus Rockwook eut la gentillesse, pour ne pas dire l’intelligence, de détourner la conversation. Elle acquiesça à ses propos tout en réfléchissant. Naturellement, Maman Wilkes avait déjà son plan bien en tête, même s’il fallait avouer que l’idée d’un kidnapping était alléchante.

- La presse détient un pouvoir remarquable. Nous pourrions faire de grandes choses à travers elle si nous ne lui laissions pas autant de liberté. Tous seraient alors forcés de reconnaître que non seulement le Seigneur des Ténèbres est partout, mais en plus, il n’y a plus aucun espoir pour eux. La peur régnerait dans les foyers, encore plus que présentement, et forcément nos chers amis aurors n’hésiteront pas à pointer le bout de leur nez.

Tandis que le gui faisait des siennes et qu’une lettre venait se poser devant Rockwood, en plein repas, Echtra fut appelée par l’un de ses elfes de maison. S’excusant promptement, elle gagna la cuisine et arqua un sourcil d’impatience. Son elfe en chef lui montra alors ce que contenait le gâteau. Force était de constater qu’Augustus Rockwood était des plus malins. Son degré d'intelligence ne faisait aucun doute. Un critère sur lequel elle ne se trompait jamais, même s'il était plutôt rare chez un homme.
Veillant à ce que personne ne l’ait suivie, la sorcière à la longue chevelure rousse s’empara de la première lettre. Ses sourcils se froncèrent. Les ordres étaient clairs. Le Maître ne tolérerait aucun échec. La mission ? Atteindre Potter et le lui amener. L’elfe lui tendit alors la seconde lettre, celle-ci écrite de la main de Rockwood, du moins ce fut ce qu’elle supposa. Il n’y avait qu’un simple et unique nom : celui de Ronald Weasley.

- Brûle-moi ça, ordonna-t-elle en tendant les deux lettres à son elfe de maison.

Echtra prit quelques longues secondes pour réfléchir. Cette mission tombait à point nommé, une couverture parfaite pour ses propres projets. Si elle réussissait à sortir Potter de son trou, elle aurait toute la liberté de détruire Fenwick sans être importunée. Elle pourrait agir à sa manière, selon ses règles et peut-être même parvenir à ses fins sans être inquiétée par le Seigneur des Ténèbres. Potter était la clef de son succès et la clef de leur survie respective à elle et son fils. Un détail qu’elle ne pouvait éternellement négliger. La présence de Nagini prouvait la main-mise que le Maître avait sur eux, elle n’avait pas le droit à l’erreur. Cette mission serait couronnée de victoire ou sinon, elle pourrait y perdre plus que sa dignité. Pas question donc de partager l’information avec ses chers « camarades ». Rockwood et elle seraient les seuls à agir, non sans une certaine petite aide extérieure naturellement. Une parfaite discrétion était nécessaire.

Une fois de retour au salon, Echtra posa sa main sur l’épaule d’Augustus. Elle y exerça une légère pression signe de son assentiment, mais ne lui accorda aucun regard.

- Le dessert arrive sous peu. J’ai pensé qu’une petite distraction vous ferait plaisir en attendant.

Echtra fit venir le bouquet comprenant un couple de moldus tandis que ses elfes protégeaient une partie de la pièce afin que rien ne soit cassé ou endommagé. Magiquement, la table fut déplacée, les victimes au centre du salon.

- Je vous en prie, voyez cela comme mon cadeau de Noël.

Pour sa part, elle resta en retrait contre le rebord de la table, l’œil luisant, et se servit un énième verre. Il était hors de question de révéler ses pratiques devant ses camarades. Tout venait à point à qui savait attendre. Or Maman Wilkes préférait pour le moment demeurer discrète.

Codage par Libella sur Graphiorum

Santa Claus is coming to town

Les vilains

Je ne prêtais plus aucune attention à Vidar en train de se crêper le chignon avec le gnome dans son coin, insouciant du reste du monde, mais j'entendais des petits couinements dont je n'aurais pu dire avec certitude s'ils provenaient de la créature ou du mangemort.

- Pour qu'il se tienne tranquille ? Une femme telle que vous ne parvient pas à tenir ses hommes ? J'en suis surpris.

Ce n'était pas une moquerie, en tout cas pas une plaisanterie. Je trouvais Echtra aussi chaleureuse qu'un sortilège de glace et à l'entendre parler de son rejeton, elle ne semblait pas encline à le laisser vivre sa vie à sa guise. Cette femme voulait contrôler, sa famille d'abord, mais quoi ensuite ? C'était en tout cas une information intéressante à garder en mémoire.

- La presse sera bientôt à nous, je ne m'inquiète pas pour ça. Ce sont des vendus et des lâches, il n'y a qu'à voir à quel point ils ont docilement servi nos intérêts quand il a fallu décrédibiliser Potter. S'il n'y avait pas eu l'échec du...

Je me tus et baissais le regard, mes poings venant se crisper autour du dosseret. La bataille du département des mystère était avant tout mon échec, c'est moi qui avais fourni les plans et les entrées, sous estimant ces fichus gamins. Le Lord m'avait fait payer chèrement cette débâcle, ma peau avait mis des semaines à cicatriser malgré les soins de mon épouse. C'était depuis ce jour que l'idée de fuir et de renoncer à mes croyances était devenue son obsession, incapable de comprendre que les seuls sentiments qui, pour ma part, m'avaient animés, étaient la honte et la reconnaissance d'avoir été laissé vivant. Mon dos en garderait les stigmates, mon esprit aussi, plus jamais je ne sous estimerais ces enfants.

Wilkes se retira quelques instants en cuisine, j’espérais que ses elfes n'étaient pas de total demeurés et qu'ils lui remettraient bien le message que j'avais glissé à son intention. C'est alors qu'une autre lettre me fut portée, une missive d'un rouge carmin que nous étions tous en mesure de reconnaître. Une sueur froide parcourue mon échine, non pour la menace en elle-même, j'avais passé l'âge d'être effrayé par une simple beuglante, mais par son contenu. Et si Sephira avait décidé d'utiliser mon absence pour briser notre mariage ? Je sortis ma baguette par instinct, maudissant celui qui avait eu la folie de rendre un simple morceau de parchemin indestructible. Rien ne l'empêcherait plus, rien n'empêcherait la lettre de... chanter un cantique de Noël ?

- ♫ C'est la belle nuit de Noël,
La neige étend son manteau blanc...

- Mais qu'est-ce que ?...

- ♪ ... Et les yeux levés vers le ciel,
À genoux, les petits enfants...

- Si c'est une de tes blagues Bellatrix...

- ♪ ... Avant de fermer les paupières,
Font une dernière prière.

- ... sache qu'elle n'a rien de drôle !

- ♪ Petit papa Noël
Quand tu descendras du ciel,
Avec des jouets par milliers,
N'oublie pas mon petit soulier...

- ET EMBRASSE QUELQU'UN, GALOCHE UN ELFE SI BESOIN !!!

- ♪ ... Mais avant de partir,
Il faudra bien te couvrir,
Dehors tu vas avoir si froid,
C'est un peu à cause de moi. ♫

La dernière note retentit et je n'eus plus qu'à fermer les yeux pour m'éviter une conjonctivite à l'attaque des confettis. Je fermais toujours les yeux en inspirant lentement pour contenir mon exaspération quand je sentis une pression sur mon épaule. Je relevais le visage, non sans faire tomber une considérable quantité de paillettes sur le tapis. Un bref regard dans sa direction me fit comprendre que le geste n'avait rien d'une accolade de réconfort, mais bien un assentiment. Au moins une chose qui se déroulait comme prévu ! L'animation proposée par Echtra arrivait à point nommée. Je n'étais pas ce genre d'hommes, je ne l'avais pas toujours été en tout cas, mais ce soir, exaspéré, humilié, loin des miens, je n'eus aucune peine à faire ressortir le pire de moi.

Je me décollais de ma chaise et allais me servir un autre verre, mais de Whisky cette fois et tant pis pour la modération tandis que j'en vidais le contenu d'une traite dans ma bouche. J’ôtais alors calmement ma veste de costume pour être plus à mon aise et me retournais enfin vers le couple. Ils étaient effrayés, les larmes aux yeux, nus comme les animaux qu'ils étaient. Je pris le temps de les observer, il était clair qu'ils se vendraient l'un l'autre pour sauver leur peau, l'homme en particulier cherchait à reculer pour se mettre à l'abri derrière sa femme. Je n'en éprouvais que plus de répugnance pour lui, aussi le choix ne me fut pas difficile lorsque je levais ma baguette.

- Diffindo !

Le bras de cette mauviette tomba, n'en laissant rien d'autre qu'une giclée de sang tandis que sa malchanceuse épouse se mettait à hurler. Je m'approchais de lui lentement alors qu'il tentait de contenir l’hémorragie de sa main restante, les genoux au sol. Je l'obligeais à lever son regard de bête effrayée vers moi en maintenant sa mâchoire fermement dans ma main, ignorant ses gémissements et son halètement d’agneaux qu'on égorge.

- Un bon chef de famille encaisse les coups en premier et protège les siens, vermine.

Je frappais durement sa joue du revers de la main et m'écartait aussitôt, il était hors de question que je salisse mon costume alors que je devais me rendre à l'église dans moins d'une heure.

CSS par Gaelle

Mangemort Localisation : Exeter

Santa Claus is a muggle.( Les âmes sensibles peuvent être heurtées.)C'est distraitement que Vidar suivi la conversation. La quête de pouvoir n'était pas sa motivation, et la vengeance ne passait pas par le contrôle des journaux. Si bien qu'il termina son verre de vin et s'en servi un autre dans la foulée qu'il bu en regardant les convives.

Ses mâchoires se crispèrent quand Rockwood parla du Ministère. Si l'action l'avait profondément ennuyé, se faire mettre au tapis par des enfants et envoyé à Azkaban n'était pas une partie de plaisir. Ces quelques mois dans la prison sorcière l'avait changé, et les détraqueurs l'avaient achevé.

Le mangemort avait déjà bien assez bu pour empêcher le tremblement de ses mains, et l'idée de perdre le contrôle devant les hommes et les femmes les plus dangereux du pays ne l'enchanta pas. Heureuement, ils furent distrait par du courrier, et pas n'importe quelle lettre. Une enveloppe carmin vola droit sur Rockwood et se mit à chanter. Plus rien ne l'étonnait ce soir...

Un sourcil haussé face à un Rockwood recouvert de paillettes, Vidar ne manqua pas le contact d'Echtra Wilkes à l'adresse du mangemort, mais s'en détourna. Si Lestrange l'avait vu, elle serait à même de faire un scandale, mais ce n'était pas la nature de Vidar.

En revanche, sa nature profonde fut ébranlée de voir venir un homme et une femme au milieu du salon. Tout deux semblaient terrifiés, et quelque chose en Vidar se mit à sourire, montrant des dents aiguisées. Echtra Wilkes savait recevoir, et il lui sembla qu'il n'avait pas exercé ses talents depuis des lustres.

Il suivit Rockwood des yeux et resta à table encore quelques instants, alors même qu'un homme se voyait privait de l'un de ses membres. Vidar en resta de marbre, et continua à boire jusqu'à finir la bouteille de rouge. Quand il ne resta plus rien dans son verre, le mangemort braqua ses yeux sur la femme. Elle était nue, et ses cheveux blonds pendaient tristement autour de son visage. De là où il se trouvait Vidar donna un coup de baguette qui couvrit la moldue du strict minimum, un bandeau et un short, de quoi lui rendre un peu de dignité. Car il ne les voyaient pas comme des animaux. Les animaux n'avaient pas leurs vices, leur besoin de faire du mal. Vidar lui sourit de loin avant de se lever.

- Veuillez excuser mon collègue, je vous en prie asseyez-vous.

Vidar fit apparaître une chaise, près d'elle et se leva de la sienne. Il prit son temps pour retirer sa veste et défaire ses boutons de manchettes. Il releva ses manches avec précaution et défit la cravate qu'il c'était forcé à mettre pour l'occasion. Il fini par ouvrir deux boutons à sa chemise et se sentit enfin à l'aise pour ce qui allait suivre.

Il contourna la table où Mrs Wilkes c'était adossée, et avança d'un pas sûr vers cette moldue qui s'accrochait à la chaise sans s'y être assise. Arrivé à sa hauteur, Vidar s'accroupit devant elle et lui releva le visage d'une pression sur le menton. Elle avait les yeux bleus, remplit de larmes.

- Manqueriez-vous d'éducation ? Quand un gentleman vous offre de vous asseoir, vous y consentez.

Vidar lui sourit et fit glisser sa main du menton à la gorge qu'il enserra. Il hocha la tête quand les yeux bleus s'écarquillèrent. Il se leva, l’entraînant avec lui et la jeta sur la chaise. Elle toussa, mais déjà Vidar faisait le tour de la chaise pour se retrouver dans son dos, baguette en main. Sans un mot, il entreprit de lui couper les cheveux jusqu'à ce qu'on voit son crâne pâle.

Alors que les pleures redoublaient, Vidar glissa un doigt dans la flaque de sang, près d'Augustus. Le sang était épais et la flaque gagnait du terrain vers les pieds de la moldue. Il vint poser son doigt sur la joue de sa victime et traça un sourire ensanglanté sur son visage quelconque.

- Le sang de votre mari vous va à ravir. Mais peut-être en voudriez-vous plus ?

Vidar pencha brusquement la chaise en arrière, la forçant à le regarder et glissa son doigt entre les lèvres blanches de sa victime. Quand elle tenta de mordre, il ricana, et attrapa sa baguette pour la poser sur la gorge de la jeune femme. Il lança un maléfice cuisant informulé qui fit rougir son cou et l'empêcha de trop hurler.

Puis brusquement, il tourna le visage qu'il avait rendu laid vers son mari.

- Vous l'aimez ? C'est douloureux, n'est-ce pas. C'est une douleur qui s'enroule autour de votre coeur, qui l'empêche de battre correctement. Vous êtes impuissante, et pourtant lui souffre. Mais pensez-vous qu'il ressente la même chose ? Ou ne pense-t-il qu'à lui ?

Il fit glisser sa baguette le long de son bras nu, et attrapa l'une de ses mains qu'il serra légèrement comme pour la rassurer. Ses yeux accrochèrent une alliance doré mais il l'ignora et posa sa baguette sur le bout d'un des doigts de la jeune femme. D'un sort, Vidar arracha l'ongle et laissa le hurlement de la jeune femme remplir la pièce.

Par désespoir, tenant son doigt endolori, elle se jeta en avant et tenta d'atteindre la porte. Mais Vidar connaissait le corps humain, par coeur, et il ne lui fallu que fermer un oeil pour viser et lui sectionner un tendon derrière la cheville, sans lequel elle ne pouvait pas marcher. La chute fut divertissante, mais la patience de Vidar s'amenuisa doucement.

D'un accio il fit venir à lui verre et bouteille de Whiskey, et se servi un double. Il proposa la même chose à Rockwood et leva son verre vers Echtra, rendant hommage à ses présents. Mais il n'en avait pas fini avec sa chose.

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Santa Claus is coming to town.

Douces âmes sensibles, veuillez vous abstenir de lire.

Le silence. Quelle impolitesse ! Il fallait être fou pour ne pas daigner répondre à Maman Wilkes ou particulièrement assuré. Les lèvres nimbées par le vin qu’elle continuait de savourer, les yeux d’Echtra s’assombrissaient de seconde en seconde. L’insolence chatouillait sa langue. Elle l’aurait bien remis à sa place. Ce n’était sûrement pas Noël qui l’empêcherait de rappeler à un homme quelles étaient les bonnes manières, surtout quand celui-ci était invité.

Comme on pouvait s’y attendre devant les douleurs affligées à un homme, elle savoura la diplomatie de Rockwood, à cela près qu’il manquait un tantinet de subtilité. Couper directement le bras, qu’y avait-il d’amusant là-dedans ? Mais la gifle en revanche … Echtra s’en pourlécha les lèvres, c’était si humiliant ! Ses petits yeux noirs observateurs suivirent ensuite Jugson. Au premier abord, ses manières lui plurent. Même moldue, il était important de savoir traiter une femme. Naturellement, ce fut avant que l’ordre n’advienne. Aucun homme n’avait le droit de dire à une femme ce qu’il convenait de faire. Une règle d’or à laquelle elle tenait particulièrement.

Mauvaise spectatrice devant l’humiliation incorrecte que subissait la moldue, Echtra manqua d’intervenir à pas moins de trois reprises. Elle avait tiré sa baguette, son verre dans son autre main. Ces hommes avec leur foutue et prétendue supériorité... Pour qui se prenaient-ils donc ?! Ainsi donc le pauvre Jugson avait bobo à son petit cœur. Comme c’était dommage pour lui … Dans une autre vie, elle aurait pu en ressentir de la pitié, de la compassion. Présentement, c’était tout l’inverse. Que n’avait-elle pas fait en le lançant sur la piste d’Orcus... Secrètement, elle espérait qu’il franchisse la limite, rien que pour avoir le plaisir de lui montrer ce dont une femme était capable. Il était temps pour elle de donner son avertissement. Se retenant d’abréger les souffrances de la moldue d’un Avada – un cadeau était un cadeau et celui-ci serait son dernier – Echtra s’avança vers le moldu agonisant après avoir déposé son verre.

- Donnez-la donc à Nagini, ordonna-t-elle à Jugson. A nous d’eux mon mignon, s’adressa-t-elle ensuite au moldu.

Elle s’accroupit pour le contempler et caressa sa peau du bout de ses doigts. Indéniablement, cet homme avait les traits harmonieux et un regard envoûtant. Tout du moins le serait-il s’il n’était pas rougi par la peur et la douleur.

- Allons allons, un peu de dignité. Non, non pas un mot.

Car le moldu avait commencé à beugler, à vociférer des insultes qu’une femme ne pouvait tolérer. Echtra sans prévenir lui attrapa la langue, sa baguette pointée sur son œil.

- Tu me mords mon chou et je promets te dépecer vivant, c’est compris ? Après tout, l’homme n’a nul besoin de sa langue n’est-ce pas ? Il n’a jamais su s’en servir. Tantôt il se laisse aller au silence, incapable de trouver mot à dire, et quand par miracle, il en trouve un, il bégaie des insanités et nous comble d’ennui. L’homme par son verbe se croit infiniment supérieur alors il l’économise attendant le mot propice pour déverser. Malheureusement, il ne se retint jamais longtemps, susurra-t-elle dans un amusement qu’elle ne feintait même pas. Et moi non plus …

Sa baguette trancha l’air en même temps qu’elle tranchait le muscle du malheureux. Elle sentit alors l’instinct de survie s’éveiller chez le moldu et la colère masculine se dévoiler. Il allait lui cracher le sang qu’il portait savoureusement dans sa bouche, elle le savait. Aussi prit-elle le devant et le gifla de toutes ses forces, à son tour. Oh oui, c’était délicieusement grisant ! Elle devrait en remercier Augustus pour ce geste qu’elle avait presque oublié. Ce n’était pas avec les petites claques à son fils qu’elle pouvait éprouver un tel plaisir !

- Je savourais bien un petit dessert, pas vous ? demanda-t-elle à l’assemblée avant de venir apposer sa chaussure sur la gorge du moldu au sol. Augustus, il vous faut goûter à celui de votre femme avant de partir. Elle n’apprécierait sûrement pas que vous y manquiez. Nous en avons bientôt terminé, rassurez-vous, je n’ai qu’une parole.

Une étincelle passa dans son regard tandis qu’un endoloris silencieux venait frapper l’homme sous son pied. Elle se délecta de la vision qu’il lui offrit et se plut à imaginer ce que Siobhan lui aurait fait à son tour. Echtra relâcha la vermine et s’en détourna pour nettoyer ses talons imbibés de sang. Après quoi, elle héla ses elfes pour avoir leur dessert. Le jeu avait assez duré. Elle laissait aux hommes et à la serpente le soin de se débarrasser des corps. Elle ne voulait plus les voir, ils étaient inutiles à ses expériences secrètes et terriblement salissant dans son salon.

Codage par Libella sur Graphiorum

Invité

Santa Claus is coming to town

Pourquoi perdait-elle sont temps ici ? Elle, Bellatrix Lestrange, devait jouer la comédie pour faire plaisir à sa sœur qui n'avait rien trouvé de mieux à faire que tomber malade, comme pour bien l'emmerder se disait elle.
Faisant mine de ne pas entendre les paroles de ses "compatriotes" elle passa une grande partie de sa soirée à alterner entre se nourrir et des sourires forcés.

Je serais plus utile aux cotés du maitre se disait-elle

La Mangemorte ne prêta que peu d'attention à la venue du Serpent, Nagini était donc de la partie.

Bellatrix se remanda rapidement à quoi jouait ce sale reptile en lui déposant cette branche de gui hurlante, espérait elle la voir embrasser quelqu'un ici .
Elle pouvait se fourrer les doigt dans le nez… a condition d'en avoir un.

Laissant la soirée se poursuivre la née Black s'accommoda tant bien que mal au cri de du Gui, restant insensible aux demandes d'Augustus d'en finir en embrassant quelqu'un.

Les choses commencèrent à prendre une autre tournure lorsque leur hôte leur amena 2 moldu, de quoi s'amuser pour le reste de la soirée.
Toujours impassible Bella regarda le spectacle non sans une pointe de déception cela avait été bien trop rapide et elle comptait bien le dire.

Se levant brusquement de sa chaise elle sortit sa baguette en direction de la branche de gui et lança un Confringo informulé en sa direction.

Enfin…. Il faut dire qu'elle n'avait jamais été très patiente, et avoir tenu autant de temps relevait de l'exploit.

S'approchant des 2 cadavres elle enchaina d'une mine qui lui donnait presque un air déçu, proche d'une enfant que l'on aurait contrariée :

Quel dommage d'utiliser si rapidement des cadeaux de noël.

Regardant les ceux cadavre brièvement elle enchaina :

Ce genre de jouer est plus amusant lorsque l'on prend le temps de s'amuser avec eux !
Sa mine se fit soudainement plus joyeuse et alors qu'elle retourna à sa place elle poursuit :

Un gâteau de Sephira ? Elle est toujours aux petits soin avec toi je vois Augustus.

Marquant une pause de quelque secondes elle se rappela soudainement d'une chose :

Ah oui, et ne jeter pas les corps, je les emmèneraient.

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Les vilains

J'étais revenu vers la table pour me servir un nouveau verre, le dernier. Se faisant, tournant le dos au reste de la pièce, je levais les yeux au ciel en entendant les jacasseries de mon compère me paraissant bien inutiles. Les moldus étaient incapables d'amour, c'était connu. Leurs unions n'existaient que pour répondre à leur besoin primitif de se reproduire et d'envahir le monde à la manière des rats ou des cafards. Aucune espèce n'était plus apte à se propager que les nuisibles, en ce sens on pouvait les mettre au même rang que les maladies. Ma main allait saisir la bouteille quand cette dernière vola hors de ma portée pour tomber entre les mains de mon collègue.

- Hé ! Oui j'en veux.

Je me retournais en haussant mon verre vide, la bouteille revint alors docilement vers moi après avoir servi les autres convives. Mon regard s'égara (https://www.youtube.com/watch?v=u7hHlB9Y0Cc&feature=youtu.be) jusqu'à la femme rampant au sol. Contrairement à mes collègues, la violence physique était relativement nouvelle pour moi, ce n'était pas ainsi que j'avais espéré m'élever dans l'organisation lorsque j'avais gagné ma marque en fournissant le moyen de tuer Amelia Bones, il y a une vingtaine d'années de cela. L'état cadavérique de l'homme se vidant de son sang et de sa vie m'émouvait bien moins, considérez cette inclination pour du paternalisme mal placée peut-être. Il me tardait d'en finir pour retourner à ma petite vie bien rangée de père de famille calme et mesuré.

Si Jugson venait de laisser apparaitre au grand jour ses peines de cœur, maman Wilkes étalait, quant à elle, sa vanité et son besoin ridicule de couper des attributs masculins pour se persuader d'être la plus forte. Qu'avais-je montré ce soir ? Ma faiblesse peut-être, mon manque d'entrain pour l'exercice de la torture plus surement ? Alors qu'elle revenait vers moi, je lui offris un sourire de politesse.

- Elle l'a fait avant tout pour vous et il se fait tard.

Et le dessert d'après minuit m'attendait encore, tradition familiale venant clore les festivités après un lâcher de lanternes porteuses de messages destinés à Dieu. J'avais déjà écrit le mien, je lui demandais de me permettre de survivre et de garder ma famille saine et sauve n'étant pas dans les petits parchemins de notre Lord. Je souris une nouvelle fois mais à l'intention de Bella, un sourire appuyé et clairement ironique me donnant un faux air d'enfant se chamaillant.

- J'ai beaucoup de chance, Sephira est un amour. Elle prend sans doute exemple sur toi avec Rodolphus.

Quant à son désir d'emporter les corps, je préférais encore ne pas me demander ce qu'elle et le clan Lestrange comptaient en faire... Je n'avais pas une grande gueule en général, préférant me faire oublier pour mieux observer, mais ma famille était toujours et en toute circonstance mon talon d'Achille. Je récupérais ma veste et demandais à un elfe de m'attendre dans le hall avec mon manteau. Je saluais alors tout le monde.

- Vidar. Bellatrix, toujours un plaisir.

Je vérifiais que mes mains étaient bien nettes de toutes traces de sang et me tournais vers Echtra.

- Merci encore pour l'invitation, la soirée est passée à une vitesse folle. Vous me direz prochainement comment vous avez trouvé mon vin rouge ?

Je lui fis un baisemain et m'engageais vers la sortie.

CSS par Gaelle

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