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 Sanguini, vampire de son état

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Sanguini
Infirmier
Sanguini


Localisation : Poudlard
Emploi/loisirs : Medicomage

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MessageSujet: Sanguini, vampire de son état   Sanguini, vampire de son état Icon_minitimeLun 4 Juin - 14:08


   
Sanguini
BECOME A MONSTER

   


   


   Nom : Sanguini
   Age : 375 ans environ
   Race : Vampire
   Statut : Célibataire
   Camp : Créature
   Métier : Médicomage de formation
   Epouvantard : Torche enflammée
   Miroir de risèd : A nouveau humain, sa bien-aimée à son bras
   Amortentia : Racines de pissenlit, bois de sapin et sang
   Particularités : Voler, force surhumaine, contrôle des esprits faibles

   



   
    Feat. Johnny Deep
    (C) Copyright


   
VOICI MON HISTOIRE...

   

   

... l'histoire d'un homme, d'une bête, appelez-moi comme vous voudrez, qui naquit 3 fois.

Ma première naissance fut en 1622, dans une Transylvanie fière et indépendante, où je pris ma première bouffée d'air sous le nom de Comte Gabriel Thököly de Késmárk. Grandissant dans la haute noblesse, je devins un jeune homme courageux bien qu'un peu trop imbu de ma personne, un mal transmit par le sang à chaque génération. Issu de la branche sorcière de la famille, je fis mes études dans la fière Durmstrang où je vécu tout ce que la scolarité pouvait offrir de meilleur à un adolescent de bonne famille. J'étais pleinement heureux malgré la perte prématurée de ma mère des suites de l'éclabouille. Devenu beau garçon, après mes études je vécu dans l'oisiveté et la décadence que m'offrait ma naissance. Je profitais pleinement de ma jeunesse en amusements, dépenses outrancières et en conquêtes d'un soir, privilégiant les filles du peuple dont j'engrossais quelques unes. Je poursuivais cette vie d'insouciance jusqu'au 17 février 1658, jour de mes fiançailles avec ma bien-aimée Anna.

Née elle aussi dans une famille d'aristocrates, Anna était, au rang de la noblesse, la perfection même. Âgée de 22 ans, d'une délicatesse excessive, d'une beauté typique de l'est, elle avait su par sa bonté, sa gentillesse et sa timide réserve, toucher mon cœur et mon âme. Ce fut avec bonheur et optimisme que j'acceptais d'abandonner mes frivolités pour m'engager sur le chemin de la pudicité du mariage. Un mariage qui n'eut jamais lieu.

Alors que la faste cérémonie se préparait au château du Comte Thököly de Késmárk, j'abandonnais ma belle Anna pour une dernière nuit d'insouciance dans une taverne où l'alcool était aussi loqueteux que les ouailles présentes. Buvant plus que de raison, mes mains tâtonnant sans pudeur quelques croupes, les blagues de mauvais goût déferlant autant que le vin et accompagné d'une poignée d'amis, j'oubliais toute ma retenue en enterrant joyeusement ma vie de garçon. Dans cette ambiance alcoolisée, les plaisanteries s’enchaînaient autant que les conflits, et c'est ainsi que je fus pris à parti avec un homme mystérieux qui se tenait au fond de l'Auberge et n'avait pipé mot de la soirée. Enivré et soûle comme une barrique, j'eus l'audace de lui cracher un mauvais vin au visage sous les rires goguenards de l'assemblée. Alors que je m'attendais à une bonne bagarre, l'homme avait disparu, me laissant à ma soirée de débauche.

C'est sur le chemin me ramenant à la demeure familiale que je pris trop tard la pleine mesure de mon erreur. Alors que j'étais presque arrivé, ma diligence, pourtant tirée par 2 Gronians rapides comme l'éclair, fut stoppée nette. La migraine dont je souffrais s'estompa comme par enchantement sous la surprise ou peut être sous l'instinct qui me prévint du danger. Alors que je sortais de ma voiture, je fus pris d'un violent haut le cœur que je répudiais en portant un mouchoir à mon nez. L'alcool n'était pas en cause dans mes relents, sous mes yeux s'étalait les cadavres fumants et ensanglantés de mes chevaux réduit à l'état de viandes. Je n'eus jamais le temps de vomir la quantité d'eaux-de-vie que contenait mon estomac, un étau me prit à la gorge et sous une douleur fulgurante, je cru perdre la vie.

Ce ne fut pourtant pas le cas. Je suis né 3 fois et pourtant jamais je ne suis mort. Le petit matin se levant, mes gens s’inquiétèrent de mon non-retour et mon père partit à ma recherche. Il me trouva gisant à terre, baignant dans mon sang et pourtant encore vivant. Il prit alors la pire des décisions mais que tout parent lui pardonnera : reconnaissant la blessure, il convoqua sur le champs les meilleurs ensorceleurs du pays pour pratiquer l'unique rituel capable de me sauver, et me transforma, à la nuit tombée, en une créature semblable à celle qui m'avait violenté.


Voici le récit de ma seconde vie. J'ouvris les yeux en cette soirée de mai 1658, suffocant, cherchant à inspirer de l'air sans le moindre effet jusqu'à ce que je comprenne que je n'en avais simplement plus besoin. Ce qui me frappa en premier était que je possédais tous mes souvenirs, pourtant j'avais l'impression qu'aucun ne m'appartenaient. Je me levais, transpirant et moite, et me dirigeais vers un miroir. Mon père, le teint blafard, était vraisemblablement resté à mon chevet, je ne lui prêtais pourtant aucune attention. Pas encore. Une douleur vive me prit aux tripes et m'obligea à me plier en deux. Je sentais chaque parcelle de ma peau, percevait chaque organe, jusqu'au moindre de mes cheveux, alors que ma transformation avait lieu. Haletant, je levais mon regard vers mon père pour la dernière fois en lui murmurant un « Qu'avez-vous fait ? ».

Alors que je me redressais, je ne vis pas mon reflet dans le miroir, mais je sentis chaque changement. Mes muscles s'étirèrent et se raidir, mon cœur cessa de battre avec douleur, mes ongles tombèrent et furent remplacés par des griffes dures comme de la pierre qui me transpercèrent la peau, mes dents percèrent mes gencives, mes yeux pleurèrent pour la première fois des larmes de sang. Ce qui se passa ensuite n'était plus que douleur, celles des autres plus encore que la mienne. Je les assassinais tous, les dévorais tous, à commencer par mon père chez qui je crus percevoir dans ses rétines, au delà de la peur, le soulagement de me savoir vivant. Je bus le sang de dizaines d'hommes et de femmes ce jour là, mais le plus délicieux fut celui de ma fiancée. Des siècles plus tard, je pouvais encore percevoir son goût sur ma langue.

Je m'endormis repu et insouciant de mon carnage. Je fus réveillé par une odeur de grillé... la mienne, alors que je commençais à prendre feu sous les rayons d'un soleil éclatant filtrant entre les rideaux. Je rampais à l'ombre, à l'abri et pris toute la pleine mesure de mon nouvel état, lequel m'enchantait mais nécessitait quelques ajustements pour ma sécurité. La suite ? Je perdis ma magie, ma baguette ne me servait plus qu'à curer mes crocs jusqu'à ce que je la perdis, elle aussi. Je vécu dans mon repère, me nourrissant des habitants de la contrée lorsque la nuit tombait ou que le temps gris me le permettait. Mon beau château devint la tanière de la bête où régnait une odeur de sang, de charognes et de poussière qui ne me dérangeaient pas. Je devins l'un des vampires les plus meurtriers d’Europe et j'oubliais mon nom pour n'être plus connu que sous celui que les légendes me donnèrent : Sanguini.

Cette vie sans entraves et sans tourments dura quelques siècles. La Transylvanie disparue, laissant place à divers pays, des changements géo-politique qui m'étaient étranger, car mise à part ma demeure tombant en décrépitude, le temps n'avait aucune emprise sur moi, il semblait ne pas même exister. Mais cela aussi devait changer et c'est alors que s’entama ma troisième naissance.


Je dévorais bien des familles. Des hommes, des femmes, des vieux, des enfants, peu m'importait même si j'avais une préférence pour les jeunes nubiles. Je souris encore, avec honte, à ces souvenirs. Toujours est-il, que le temps faisait bel et bien son œuvre et les habitants des environs commencèrent à fomenter un coup pour mettre fin à mes agissements. Incapables qu'ils étaient à faire face à ma toute puissance, ils engagèrent un homme, un puissant sorcier dont je sus plus tard qu'on l'appelait « Le traqueur ». Le traqueur, très au fait des mœurs vampiriques, parvint à me capturer un jour de décembre en pleine journée, alors que je dormais tranquillement dans ma boite. Personne n'avait osé franchir le seuil de mon château depuis des siècles, je ne m'attendais pas à cette visite, autant dire que je ne lui donnais pas beaucoup de fil à retordre.

Vous ne l'aurez peut être pas encore compris, mais j'étais déjà mort (enfin mon corps l'était) depuis bien longtemps. Si une lame me transperçant la peau me fait mal, elle ne me tue pas. Je ne crains pas la maladie, je suis insensible aux avada kedavra, l’atterrissage après une longue chute n'est qu'une chatouille, alors quand le traqueur me jeta en pâture aux villageois, autant vous dire qu'il y eut débat pendant des jours. Lui savait comment mettre fin à mon supplice, je le voyais à ses yeux, mais il s'amusait d'avantage de ma torture. Et en torture, le bougre s'y connaissait fichtrement bien.

Je fus jeté dans une prison magiquement protégée pour que je ne puisse toucher aux parois et me servir de ma force. Le temps revint dans ma vie comme un boomerang alors que les habitants débattaient durant ce qui me parut une éternité, me laissant mourir de faim (mourir au sens imagé, bien entendu). Je souffrais atrocement du manque de sang et me sentait plus faible de jour en jour.

Alors que j'attendais mon châtiment comme une délivrance, ce fut le moment où mon bourreau choisit de me faire souffrir de la plus vile des façons : en m'obligeant à faire face à mes crimes. Pas une nuit ne se passait sans que des badauds viennent raconter les atrocités que j'avais fait subir à leur famille : un enfant dévoré, une maison incendiée, une vierge dont j'avais rompu le cou, autant d'actes dont je ne me souciais guère jusqu'à présent mais qui, le manque de sang aidant, trouvaient en moi un curieux écho. Le débat s’éternisa plus que de raison, le pieu fut évoqué mais jugé trop « ringard » sans que je ne comprenne le sens de ce mot, le feu me laissait trop de chance de survie, on se questionna pendant longtemps sur ma capacité à recoller mes morceaux suite à un écartèlement à l'aide de leurs calèches mécaniques servant à labourer les champs. Tout y passa : la pendaison, le goudron, m'enterrer vivant, le supplice de la roue, le poison, l'émasculation (délire isolé mais récurrent d'une vieille dame), l'ébouillantage, l'empalement, etc, etc.

Je commençais à me lasser de tout cela, je n'écoutais plus le bas peuple que d'une oreille distraite en rêvant de sang frais, quand mon bourreau choisit de me ramener à la réalité en déposant devant moi le portrait vieilli et déchiqueté de celle que j'avais tant aimé. Je ne sais si ce fut l'anémie ou les centaines de discours m'appelant  « monstre », mais la vue de ma belle oubliée réveilla en moi un sentiment depuis longtemps perdu : la colère. Pour la première fois depuis des siècles, je ressentais un sentiment humain, contre le traqueur, contre ces scélérats qui me méprisaient, et pire que tout, contre moi-même. J'étais à bout lorsque je décidais de prendre les choses en mains en mettant tout le monde d’accord : se serait la décapitation.

Le silence se fit et ce fut pire encore. Seul avec moi-même, à quelques heures de ma fin, je me remémorais mes années d'insouciances, mon père, mon amour, mes amis, mes conquêtes, cette vie que je m'étais auto-volé pour devenir un animal sans cervelle. Je pleurais cette nuit là, pour la première fois depuis 300 ans, mon tortionnaire avait bien fait son travail.

Mon histoire aurait pu s'arrêter là si un enfant, haut comme une demi cagette de pommes, ne s'était faufilé avec curiosité jusqu'à ma geôle. Les enfants sont particuliers, ils sont naïfs, crédules et beaucoup trop compatissants. Nous nous parlâmes sans arrières pensées, ou plutôt je lui racontais mes états d'âmes dont il ne comprenait pas un mot sur deux. Mais l'imbécile attendrit, m'ouvrit la porte de sa main innocente. Incrédule, je me levais lentement en le regardant les yeux rougis et m’avançais à pas de loup vers l'échappatoire. Ce que je fis ensuite, je n'en suis pas fier, mais la faim me tiraillait tant qu'à peine sorti de ma cage, je mordis l'enfant et lui pris jusqu'à la dernière goutte de vie. Ce ne fut que quand ses veines devinrent aussi arides qu'un désert, que je me rendis compte de l’infamie que je venais de perpétrer. Tenant ce petit être qui m'avait porté secours entre mes bras, je me voyais pour la première fois tel que j'étais vraiment. J'étais un être ignoble.

J'avais alors deux choix, retourner dans la cage et avoir le courage de mettre fin à cette vie monstrueuse, ou m'enfuir et me persuader que j'étais capable du meilleur. Je fus un jeune homme courageux, j'étais maintenant un vampire pétochard et lâche. Mais une chose était néanmoins certaine, ma phase adolescente était terminée. Réunissant un peu de mon pécule, je m'enfuis vers le premier pays dont on m'indiqua qu'il était le lieu des secondes chances, je partis pour les Amériques. Bien décidé à éliminer de ma vie toute tentation, je ne me doutais pas encore que j'avais sans doute mis les pieds dans le pire endroit qu'il soit pour me sauver.

Je débarquais d'un bateau dans le New-York puant des années 20. Ce que j'y découvris ? Crime, corruption, libertinage, concupiscence. La nature humaine dans ce qu'il se faisait de pire me revenait en pleine face, de quoi retomber aisément dans mes vieux démons et trouver une bonne excuse pour m'adonner à de nouveaux crimes en ce pays où ma réputation était neuve. Il aurait pu en être ainsi si je n'y avais pas aussi observé l'amour, l'empathie, la bonté. Celle d'une infirmière me venant en aide durant mon douloureux sevrage me toucha particulièrement et alors qu'elle rendait son dernier souffle, quelques décennies plus tard, je décidais de mettre le temps infini qu'il me restait à suivre ses pas. C'est ainsi que je devins médicomage au sein de l’hôpital Ste Morgane, un nouveau savoir que je vins dispenser dans une Europe à nouveau déchirée par la guerre et le mal.

   

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Quinn Selwyn
Mangemort
Quinn Selwyn


Emploi/loisirs : Dirigeante de l'animalerie Wonderland

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MessageSujet: Re: Sanguini, vampire de son état   Sanguini, vampire de son état Icon_minitimeJeu 7 Juin - 13:47

*Offre une sucette au sang, au vampire.*

Vous avez une belle dentition M'sieur ! Quel est votre secret ?
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Sanguini
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Emploi/loisirs : Medicomage

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MessageSujet: Re: Sanguini, vampire de son état   Sanguini, vampire de son état Icon_minitimeJeu 7 Juin - 14:53

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Sanguini
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Sanguini


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MessageSujet: Re: Sanguini, vampire de son état   Sanguini, vampire de son état Icon_minitimeVen 9 Aoû - 17:44

Coucou les Devil's ! En vue du nouveau contexte j'ai décidé de faire revenir ce bon vieux Sanguini chez les British, probablement à la place de mon roux (désolé Ginny I love you ) Smile
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Eleanor Branstone
Elève
Eleanor Branstone



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MessageSujet: Re: Sanguini, vampire de son état   Sanguini, vampire de son état Icon_minitimeSam 10 Aoû - 13:13

Me voilà comblée de joie ! Bon retour parmi nous, cher ami ! I love you
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MessageSujet: Re: Sanguini, vampire de son état   Sanguini, vampire de son état Icon_minitime

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