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 [Quinn & Sanguini] On a presque toujours quelque chose de mieux à faire que de mourir.

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Orcus Wilkes
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MessageSujet: [Quinn & Sanguini] On a presque toujours quelque chose de mieux à faire que de mourir.   [Quinn & Sanguini] On a presque toujours quelque chose de mieux à faire que de mourir. Icon_minitimeDim 9 Sep - 18:30

On a presque toujours quelque chose de mieux à faire que de mourir.

*Le son d'un clocher sonnait minuit dans le Londres moldu, un autre univers situé à seulement quelques battements d'ailes d'oiseau. Mais dans cette rue, point de véhicules rugissant, de taxis aux phares éblouissants ou de fêtards en baskets. Ici, quelques rares passants couverts par de longues capes ne s'attardaient guère, disparaissant comme par enchantement ou s'introduisant dans des sous-sols lugubres. Le seul bruit venant troubler le calme nocturne était les hululements de plusieurs hiboux se répondant à tour de rôle. Au coin d'une de ces sombres ruelles, deux hommes échangeaient quelques mots à la discrétion d'un lampadaire à huile tout droit sorti d'une autre époque. L'un, au teint blafard et aux canines exagérément longues, parlait d'une voix posée tandis que son interlocuteur, un grand homme portant un costume d'un tissu tapageur, l'écoutait placidement en arquant un sourcil perplexe.

Orcus Wilkes, directeur du DDCEDRDCM avait eu l'espoir que cette entrevue avec une créature des ténèbres tenue à sa botte grâce à un savant chantage, lui permettrait d'apprendre quelques bruits de couloirs concernant le devenir d'une autre créature des enfers, mais du genre Feminae Furiae, celui-là. Hélas, le vampire n'avait rien à apprendre de plus au botaniste que ce qu'il savait déjà : le cyclope courrait toujours et personne ne semblait savoir où il était, même pas maman Wilkes. Quant à ce qu'il préparait, le botaniste le savait parfaitement : sans aucun doute, cette chère Quinn espérait se faire une robe en peau d'Orcus et transformer ses douces bouclettes en postiche à pubis pour l'amant pré-pubère qu'elle devait se taper en ce moment. Alors, faute d'un résultat plus probant, la discussion avait pris le virage des banalités, histoire de ne pas se quitter sur une injonction comme des bouseux sans manières. Enfin, « banales », pour le vampire de plus de 300 ans en tout cas, car Orcus, lui, était en train de se demander si les mots parvenant jusqu'à ses écoutilles étaient la réalité ou s'il avait seulement un peu trop inhalé de branchiflore un peu plus tôt.*

… de mon temps, trois marmousets sur quatre ne survivaient pas et parmi les survivants, un sur deux naissait avec une infirmité. C'était à qui souffrait d'un pied bot, qui d'une bosse ? Untel avait un bec de lièvre quand l'autre était cul-de-jatte. Certains cumulaient les quatre. Vous auriez dû voir nos rues, c'était là, ma foi, une pluralité fort divertissante qui aurait permis à votre borgne de se fondre dans la masse sans avoir à se dissimuler dans on-ne-sait quelle gargote.
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MessageSujet: Re: [Quinn & Sanguini] On a presque toujours quelque chose de mieux à faire que de mourir.   [Quinn & Sanguini] On a presque toujours quelque chose de mieux à faire que de mourir. Icon_minitimeDim 9 Sep - 19:50

Off with his head
Allongée sur sa couche glacée, elle remuait vivement. Son visage était crispé, ses lèvres tremblaient, elle se débattait. L’invisible semblait s’abattre sur elle tandis que des gémissements se laissaient entendre. Les voix la noyaient ; les mains l’attrapaient, s’agrippaient à elle. Elle avait beau chercher à se défaire, l’emprise se refermait toujours plus sur elle. Le souffle aussi putride que glacial parcourait sa peau.
Non elle ne voulait pas…
Elle gémit encore, jusqu’à hurler en se débattant de plus belle. Sa poitrine se soulevait vivement, dans des soubresauts incontrôlables. Sa peur se perdait dans sa gorge tout comme les mots qui se faisaient suppliant. Quinn vit la bouche s’approcher et hurla à la mort avant de se redresser vivement, les joues trempées de sueur et de larmes. Encore et toujours ce même cauchemar. Ses mots résonnaient dans sa tête, tel un interminable écho. Elle n’était personne c’était ce qu’il avait dit. Rien. Il l’avait humiliée, lui avait pris son bien le plus précieux, et l’avait envoyée tout droit à Azkaban. Il avait osé. Un cri de fureur franchit ses lèvres tandis qu’elle se recroquevillait comme une enfant, mains autour de la tête, celle-ci dans ses genoux, et elle se balançait au rythme de son seul vœu : sa tête à ses pieds. Elle ne pouvait plus attendre. Son maître lui avait donné deux une mission et ce soir, elle l’accomplirait. Ce soir, Orcus Wilkes tomberait.

Son séjour à Azkaban l’avait brisée autant que traumatisée. Pourtant, il avait été plutôt court et d’autres mangemorts y avaient bien mieux survécus qu’elle. Certes. Mais dans le cas de Quinn Selwyn, plusieurs facteurs étaient à prendre en compte. Le premier était ce sentiment de trahison qui vibrait en elle. Contrairement à lui, elle n’avait jamais nourri de mauvais sentiments à l’égard de la seule personne ayant partagé son enfance. Elle lui en voulait à un point inimaginable. Le deuxième se trouvait dans l’âme de la mangemort. De tous, elle était la plus humaine, la plus pacifique à bien des égards. Tout ce qu’elle avait toujours voulu c’était jouer. Or Azkaban avait réduit à néant cette partie d’elle-même trop faible pour supporter la culpabilité, les crimes et le sang sur ses mains. Elle avait renoncé à son innocence. Autrement dit, elle avait écouté Orcus et avait grandi. Enfin les détraqueurs l’avaient toujours terrifiée. Elle les détestait plus que toute autre créature. Sa seule folie l’en avait protégée et son Maître l’avait sauvée. Son Maître … Les Ténèbres l’avaient sauvée de cette demi-mort, et Quinn comptait bien les embrasser pleinement cette fois. Irrationnelle ? Mais ni la petite fille ni même la femme n’avaient un jour été rationnelles.

Déterminée, la mangemort avait quitté le manoir sans demander nulle permission. Ils savaient. Par où commencer ? Peu lui importait. Elle le trouverait quitte à le traquer des jours entiers. L’Ecosse, l’Angleterre, qu’importait, Orcus ne pourrait se cacher. Les combines des mangemorts, elle les connaissait plutôt bien, c’est pourquoi elle gagna un des bars des embrûmes. Là, elle mit la tête d’Orcus à prix. Les bars, les cabarets, les nids de catins, les lieux de débauche, tout serait passé au peigne fin. Elle se réservait Londres et commença sa quête aux alentours du Ministère de la Magie. Quinn ne s’arrêtait pas. Elle n’était qu’une épaisse fumée noire enchaînant les rues, les allées, les ruelles pour trouver celui qu’elle avait longtemps vu comme son frère. Trop sentimentale. Trop faible pour prendre garde au revers de la médaille. Ce soir il y aurait un point final à cette histoire.

Les heures finirent par passer et sur un clocher sonnant minuit, elle finit par arrêter sa course, le souffle court. Elle n’espérait plus le trouver ici, et tandis qu’elle s’apprêtait à transplaner à nouveau, cette fois en direction de Poudlard, elle le vit. Lui et son costume pimpant dans la nuit, alors qu’elle était toute de noir vêtue. Un sourire carnassier pourfendit ses lèvres. Il n’était pas seul ? Qu’est-ce que cela pouvait faire ? Quinn tira sa baguette et se laissa magiquement descendre jusqu’aux abords de la ruelle. Sa folie ne faisait aucun doute.

- Borgne ? Parle-t-on de moi ? Allons, trésor, il y a des mots plus subtils pour parler d’une femme.


Elle adressa à peine un regard au vampire, trop obnubilée par l’objet de sa vengeance.

- Orcus, celui qui hante mes jours et mes nuits, pire qu’un parasite. Mon frère d’antan qui ce soir ne sera plus qu’un souvenir. Je te dois l’équivalent d’un baiser, non ? souffla-t-elle l’œil étincelant.

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MessageSujet: Re: [Quinn & Sanguini] On a presque toujours quelque chose de mieux à faire que de mourir.   [Quinn & Sanguini] On a presque toujours quelque chose de mieux à faire que de mourir. Icon_minitimeLun 10 Sep - 20:26

On a presque toujours quelque chose de mieux à faire que de mourir.

*Le botaniste avait ouvert la bouche pour mettre un terme aux jacasseries sans fin du vampire. Il commençait à le connaître, quand il s'engageait sur ses souvenirs, on ne l'arrêtait plus, à l'image de tous les autres vieillards radotant quand bien même il ne partageait pas avec eux le même physique rabougri. Mais Orcus n'eut pas à se montrer impoli, une autre voix le fit pour lui. Il aurait reconnu ce timbre chaud entre des milliers, bien qu'il ne l'avait finalement entendu qu'une seule fois au cours des 10 dernières années. Une seule fois dans la réalité, des dizaines dans ses cauchemars et dans les vagabondages que son esprit lui imposait même quand il était tout à fait éveillé.

Il poussa d'un coup Sanguini, le vampire blafard s’enfonça alors un peu plus dans l'ombre des hauts murs noircis caractéristiques du quartier malfamé. Il se retourna promptement et agita ses doigts pour lancer le sortilège du bouclier. Ce dernier ne tiendrait pas des heures, il le savait, mais peut-être assez pour convaincre Quinn d'une pirouette qu'elle faisait le mauvais choix. Pour le moment, c'était la seule idée qu'il avait en tête, répugnant malgré lui de faire appel à des aurors sachant très bien le sort qui te serait réservé. Par un mélange d’égoïsme, de nostalgie et d'affection, Orcus était prêt à prendre le pari de ta disparition, une faille dans son cœur qu'il ne pourrait pas t'avouer de but en blanc, incapable de se montrer honnête avec ses sentiments.*

Parasite ? C'est original, j'ai plutôt l'habitude qu'on me traite de chiendent. Allons Quinn, soit raisonnable, tu dois savoir qu'il te sera difficile de me séduire en mettant « frère » et « baiser » dans la même invective. J'ai déjà dit à nos parents respectifs qu'ils ne devraient pas compter sur moi pour perpétrer cette vieille tradition qu'est l'inceste.

*« Comment tu vas ? ». « Sauve ta peau, idiote ! ». « Ne me tue pas. ». Autant de mot qui ne franchiraient pas ses lèvres, quand bien même il brûlait de te les dire. L'amour est une faiblesse et la faiblesse une abjection, lui avait craché si souvent ses parents, et tu étais précisément de celles avec lesquelles il ne pouvait pas tenter de mettre de côté cette armure pesant si lourd et depuis si longtemps sur ses épaules. Les mots avec lesquels on avait empoisonné l'esprit de l'enfant s'étaient encrés dans son âme et, lentement, lui avaient rongé le cœur. Mais est-ce que ces aveux auraient seulement le pouvoir de faire naître en toi un doute suffisant pour nous sauver de la situation ?*
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MessageSujet: Re: [Quinn & Sanguini] On a presque toujours quelque chose de mieux à faire que de mourir.   [Quinn & Sanguini] On a presque toujours quelque chose de mieux à faire que de mourir. Icon_minitimeMar 11 Sep - 9:16

Off with his head
- C’est tout ce que tu trouves à me dire, Orcus ?

Elle étouffa un rire mauvais, l’œil vibrant de noirceur. Mais sa baguette ne s’abattit pas. Pas encore du moins, car elle comptait bien te faire subir ce qu’elle-même avait ressenti dans sa cellule : le tourment. Pas la simple culpabilité non, celui-ci serait bien plus profond, digne d’un détraqueur. Elle se souvenait de tout. De la moindre parcelle de doute. De la moindre parcelle de regrets et de souvenirs.
Quinn avança d’une démarche lente et s’arrêta à quelques pas, comme prête au combat.

- Tu m’as trahie, Orcus, pour une catin qui ne valait strictement rien. Tu m’as trahie en ne m’accordant aucun crédit, en m’envoyant à Azkaban, moi la seule personne susceptible de t’aimer, mon frère.


Elle ravala un ricanement cynique. Le passé n’était plus à faire. Ils avaient fini par se prédestiner l’un à l’autre ou plutôt l’un contre l’autre, au fil des manigances, des jalousies et des séparations. L’affection ne les sauverait pas et jamais il ne saurait, qu’avec son départ, il avait emporté une petite parcelle d’elle, de son enfance, de ses espoirs, de ce qu’il y avait pu avoir de meilleur en elle, bien enfoui.

- Je n’aurais jamais fait de mal au petit garçon mal aimé, fuyant et en colère. Tu pouvais baiser les pieds de Dumbledore, je ne t’aurais jamais fait de mal ! Mon frère !

Et sa baguette fendit l’air, son endoloris venant claquer contre le bouclier sans pour autant l’égratigner. Puis son bras s’immobilisa de nouveau. Elle reprit d’une voix toujours vibrante de rage et de reproches  :

- Mais toi, tu n’as toujours vu que ta petite personne. Il fallait que tu viennes tout me prendre, parce que je t’avais pris tes jouets. Tu as voulu me conduire à la mort pour des jouets, mon frère. Quelle rancœur pathétique !

Un sourire pourfendit ses lèvres et sa baguette s’abattit de nouveau. Nul dégât, et pour cause, ses sorts étaient tout juste plus forts qu’une gifle. Quinn se retenait, elle n’était pas prête à plus. Sa main tremblait de colère, comme les soubresauts dans sa poitrine, invisibles mais bien présents. Mais elle avait peur aussi. Une peur profonde, comme inscrite dans ses veines. Des voix commençaient à résonner dans sa tête, reliquats de son séjour dans la prison glacée. Dans un long silence elle le contempla alors, le visage figé, son être entier le maudissant. Jamais elle n’aurait cru que cela se finirait ainsi. Alors un seul mot franchit ses lèvres pincées :

- Pourquoi ?



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MessageSujet: Re: [Quinn & Sanguini] On a presque toujours quelque chose de mieux à faire que de mourir.   [Quinn & Sanguini] On a presque toujours quelque chose de mieux à faire que de mourir. Icon_minitimeMer 12 Sep - 0:00

On a presque toujours quelque chose de mieux à faire que de mourir.


M'aimer ?

*Il poussa un soupir imprégné d'ironie.*

Allons Quinn, même en fumant tout un champ de Mandragores ni toi, ni moi n'y croirions. Même enfants nos jeux étaient plus souvent cruels qu'innocents et bienveillants. Oh certes, nos parents ont veillé particulièrement à faire naitre dans nos âmes le gout de la compétition que tu gagnais le plus souvent aisément du haut de tes deux ou trois années de plus, mais je ne suis pas certain que même cet aspect de notre relation ait jamais été sincère.

*Il te suivit du regard, pivotant juste assez pour être toujours parfaitement face à toi. Il porta les mains à sa veste et sentit un froid lui parcourir l'échine et redresser les fins cheveux sur sa nuque. Il s'y trouvait tout ce dont il avait besoin habituellement : son étui à cigarettes, sa fiole d'alcool, une baie de belladone et une plume aussi noire que ses pupilles, mais aucunement sa baguette. Il s'était pourtant bien mis en tête de toujours l'avoir sur lui depuis ton évasion. Comment avait-il pu faire preuve d'une négligence aussi patente ? Il baissa furtivement la tête en passant sa langue entre ses lèvres. Il le savait. Hier encore, il y avait deux baies de belladone dans sa veste. Il avala sa salive comme on avalait la pilule et releva son visage. Son regard se fit plus dur, tu gagnerais peut-être le combat sur son corps, mais pas celui sur son orgueil.*

Trahie ? Tu t'es trahie toute seule. Je croyais que tu aimais jouer Quinn, je croyais que tu aimais partir sur la piste du lapin blanc et déjouer les pièges de la reine rouge. Tu aurais pu t'amuser avec moi, non comme deux enfants calculant le moyen d'obtenir la meilleure place à table, mais au nom des adultes que nous sommes devenus. Tu aurais pu répondre à mon invitation, toi qui te plains de n'en avoir jamais assez, que personne n'a le courage de riposter à tes provocations. Mais qu'à tu fais ? Tu t'es dégonflée.

*Il hocha de manière à peine perceptible la tête pour faire entendre sa remarque. Il se tut quelques secondes pour te laisser le temps d'intégrer l'évidence puis reprit.*

Tu t'es dégonflée parce que ce n'est pas toi qui imposais les règles du jeu, parce que tu n'étais plus la plus grande de nous deux. Tu t'es débinée par peur de perdre sans te rendre compte que tu as capitulé de ton propre chef dès le premier round. Ta cellule à Azkaban, c'est toi-même qui te l'a aménagé lorsque tu as décidé de prendre une vie et de te donner en spectacle pour masquer que tu n'avais pas le courage et l'esprit pour relever mon défi. Je ne t'ai rien pris et tu le sais, c'est toi qui a abandonné.


*Son souffle était fort, inquiet, comme s'il venait de courir un marathon alors qu'il bougeait à peine le bout de ses doigts, prêt à passer à l'action. C'était son âme et ses pensées qui étaient en ébullition. Son souffle se fit tout à coup plus doux et le regard moins dur, presque suppliant même, pour toi et non pour lui-même alors que les sortilèges ricochaient encore devant lui.*

C'est toi qui es rongée par la rancœur Quinn, pas moi. Et si je meurs ce soir, tu mourras aussi certainement que moi.
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MessageSujet: Re: [Quinn & Sanguini] On a presque toujours quelque chose de mieux à faire que de mourir.   [Quinn & Sanguini] On a presque toujours quelque chose de mieux à faire que de mourir. Icon_minitimeVen 14 Sep - 11:50

Off with his head
- Mmh. Est-ce que c'est là où je dois te présenter mes excuses, petit chéri ? Te dire que tu as raison pour tout ? Crois ce qui t’aide à mieux dormir la nuit, Orcus.

Un sourie vicieux s’étala sur ses lèvres, tandis que dans sa tête, les souvenirs se bousculaient, tantôt vrais, tantôt biaisés. La réalité de Quinn avait changé. Sa subjectivité avait empiété sur le vrai. En face d’elle, il n’y avait que sa faiblesse, une faiblesse à détruire et à oublier. Enfance ou non, cruauté ou non, mensonge ou pas, ce pas, elle allait le franchir. Et qu’importaient les conséquences, car elle refusait non seulement de te donner raison, mais aussi de se laisser berner. A ses yeux, tu ne cherchais qu’à sauver ta peau, comme toujours. Parce que si elle avait ses torts, tu étais loin d’être une blanche colombe, et pour cela, elle t’en voulait profondément. Tu insinuais qu’elle était lâche, mais étais-tu mieux dans ton genre ? Ce soir, vous en auriez tous deux le cœur net.

- Mais mon cher, tu n’étais que le bouffon de la Reine Rouge, rien de plus,
ricana-t-elle le regard rieur. Tu as cherché le seul point sensible, le seul et l’unique, celui qui pouvait le plus m’atteindre. Tu savais que je n’aurais alors qu’une envie : te détruire. Maintenant cesse avec tes enfantillages. Ta piètre culpabilité ne changera rien et tu pourras tenter de nous convaincre tous deux que je suis la méchante de ton histoire, tu vas récolter ce que tu as semé, mon mignon.

Et sa baguette reprit son assaut. Cette fois, ce ne fut plus un mais deux diffindos qu’elle envoya. La faille était là. Si métaphorique, si belle… Le bouclier commença à se fissurer, ce qui ne la ravit que plus, car ses coups, désormais, dépassaient la simple gifle. Sa colère se nourrissait de tes propos et plus tu lui jetais le blâme, plus la haine l’emportait sur le peu d’estime encore qu’elle te destinait. Soudain, elle s’arrêta, songeuse, et porta un doigt à ses lèvres. Il y eut comme une étincelle dans son œil valide. Une petite moue passa sur son visage et enfin elle partagea sa merveilleuse idée.

- Crois-tu que si je lui laisse ton corps entier, elle t’empaillera comme ses chères poupées ? Peut-être qu’alors elle commencera à t’aimer, qu’en dis-tu ? On va faire en sorte de pas trop t’abîmer alors. Dis-moi, Orcus, qu’est-ce qu’elle vaut ta vie ?

Quinn s’amusa alors à faire naître une seconde faille sur le bouclier, comme un défi qu’elle se lançait à elle-même. Le changement de ton et de visage l’interpela alors, et elle daigna planter son œil de cyclope dans tes iris. C’était si facile … Quand avouerais-tu ? Quand ferais-tu tomber ce foutu masque ? Car dans le fond du fond, c’était ce qu’elle attendait, une simple vérité, sincère, honnête. Mais non. C’était que foutaise, qu’une rêverie idiote, une perte de temps. Il fallait en finir avant qu’IL ne vienne vérifier que le travail avait été fait, et surtout bien fait. La mangemort en appela alors à ses tourments, à cette démence haineuse qui l’avait prise au sein d’Azkaban, à ses plus mauvais sentiments, aux ténèbres-mêmes pour frapper.

- Alors nous finirons comme nous avons commencé, ensemble ! Bombarda Maxima !  


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MessageSujet: Re: [Quinn & Sanguini] On a presque toujours quelque chose de mieux à faire que de mourir.   [Quinn & Sanguini] On a presque toujours quelque chose de mieux à faire que de mourir. Icon_minitimeDim 16 Sep - 18:00

On a presque toujours quelque chose de mieux à faire que de mourir.


*Dès les premiers mots qui franchirent tes lèvres, il comprit qu'il t'avait vraiment perdu. Tu ne l'écouterais pas, tu répétais en boucle tes sempiternelles plaintes sans rien entendre aux mots qui t'étaient destinés, aucune parole ne t'atteindrait plus. À ses yeux, tu avais choisi une nouvelle fois de ne regarder que ton nombril, de ne retenir que ce qui t'arrangeait au mépris de la vérité, d'être l’éternelle petite fille butée campant sur ses positions, quitte à ignorer volontairement que c'était ainsi que tu t'étais jeté de toi-même dans la gueule du loup. En serait-il de même aujourd'hui ou est-ce lui qui allait payer le prix de ton incapacité à apprendre et à avancer ? Non, tu n'avais pas grandi, la seule chose qui avait muri, c'était ta folie.*

Je n'en attends pas de ta part, tout se pardonne excepté la vérité. C'est ton avenir qui m'empêche de dormir Quinn, pas nos actes passés, les miens moins encore.

*Dit-il, un petit coup de bluff bien sûr, car le cœur du botaniste n'était pas aussi de marbre que ce qu'il voulait bien l'avouer, c'était là sa propre faiblesse.*

Le bouffon ? Je ne suis le bouffon de personne, je ne sers que mes propres intérêts quand tu n'es que l'un des nombreux pantins d'un homme te tenant en laisse. Que vas-tu gagner pour ma mise à mort ? Un susucre ? Une tape sur l'échine ? Est-ce vraiment ça la vie dont tu rêves ? N'es-tu que ça Quinn Lewis, la marionnette que tes parents ont voulue que tu deviennes ?

*Au lieu de te faire fléchir, ou au moins réfléchir, il comprit que chacune de ses paroles étaient des munitions venant alimenter ta propre colère. Il avait abandonné l'idée de te faire entendre raison, tentant de t'abattre par le biais de ta fierté. À quoi avait-il pensé ? Celui qui se vantait d'être un fin stratège s'était laissé envahir par sa propre panique et sa colère, au moment même où le bouclier commençait à se fissurer. Il pivota sur son bassin vers le vampire en lui murmurant quelques mots puis le poussa hors du champ de bataille. L'ordre était simple, il devait aller jusqu'au ministère avertir le bureau des aurors sauf s'il se faisait coiffer au poteau par son patronus filant droit vers Benjy Fenwick. Aussi rapide soit-il, Sanguini ne le serait sans doute pas assez pour lui sauver la peau, mais peut-être au moins pour te capturer avant que d'autres drames soient à déplorer.*

Peut-être. Ne va pas croire que l'idée me chiffonne, je suis beaucoup trop pragmatique pour me soucier de ce qu'il adviendra de ma carcasse.

*Le bouclier allait rompre, il avait beau avoir bien peu d'expérience en duel, même un né-moldu de 1er année l'aurait compri en voyant la lumière de la protection s'intensifier tel du verre près à éclater. Sa mère ne l'aimait pas, c'était un fait. La pilule avait été avalée, le deuil était fait, mais la douleur, elle, ne le quitterait vraiment jamais. Avec un pincement au cœur qui vint s'adjoindre à l'angoisse lui tordant le ventre et à la tension de son échine, il t'offrit sur un plateau un peu de cette sincérité que tu réclamais tant.*

Je dirais, à la vue du faible nombre de personne en faisant partie, que sa valeur se situe entre rien du tout et pas grand chose. Ça ne m'empêchera pas de vouloir la défendre. Expecto...
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MessageSujet: Re: [Quinn & Sanguini] On a presque toujours quelque chose de mieux à faire que de mourir.   [Quinn & Sanguini] On a presque toujours quelque chose de mieux à faire que de mourir. Icon_minitimeMer 19 Sep - 15:15

Off with his head
- Mon avenir ?! Mon avenir ? Hahahaha. Celui qui me servait de frère s’inquiète pour mon avenir ! Je t’ignorais cet humour, je tâcherai de m’en souvenir quand tu ne seras plus de ce monde.

Son sourire disparut à l’évocation du Maître et de ses parents. Elle n’aimait pas beaucoup le ton que tu employais. Il suintait la suprématie et la condescendance. Même face à la mort, tu étais incapable de mettre ton orgueil de côté. Pitoyable. Tu avais cependant le mérite de lui faciliter la tâche. Nul besoin de feinter la colère, nul besoin d’imaginer l’écume de la rage, elle t’aurait à ton propre jeu.

- Tu n’as donc pas compris, n’est-ce pas, Orcus ? Tu n’as pas compris que je me fous de son ordre, avec ou sans lui, je serais venue te chercher. Je veux te voir souffrir, te voir ramper à mes pieds et me supplier encore et encore jusqu’à ce que ta voix déraille, jusqu’à ce que la fatigue te prenne. Je voulais ta mort bien avant qu’il ne me la réclame.


Une moue mauvaise s’imprégna sur son visage, tandis qu’un sourcil se levait, dédaigneux.

- Tu as toujours aimé me voir comme une marionnette. Encore aujourd’hui. Pourquoi, mon cher frère ? Est-ce que cela te fait peur de savoir que je veux ta mort de mon propre chef, et ce, par ta simple faute ? Parce que je n’ai pas un mais deux meurtres à perpétrer, petit orgueilleux. Or je préfère largement prendre ta vie que la sienne. Mais c’est une chose que tu ne peux comprendre. Méchante Quinn, minauda-t-elle avec une moue d’enfant tout en se tapant sur la main.


A la vue du vampire, elle se souvint, et aussitôt tenta de l’atteindre, sans succès. Mais ce n’était que partie remise. L’heure était comptée. Elle ne devait pas être en retard. Non non non. Pas de retard. Aucun retard. Les voix continuaient de se multiplier dans sa tête. Nombreuses, toutes différentes, appelant à la mort, appelant aux souvenirs, à la fin de douleur, à l’éventualité d’une autre vie. Quinn ravala une grimace de douleur. L’image des détraqueurs s’imprima alors sur sa rétine. Sa poigne se raffermit sur sa baguette.

- Bonne réponse, murmura-t-elle avant de pencher la tête soudainement curieuse. Et quel souvenir vas-tu choisir, Orcus ?

Il n’était pas question que quelqu’un vienne t’aider, que tu formules le sort de lumière et qu’elle permette ton énième fuite. Elle ne comptait pas se faire capturer, encore moins être envoyée à Azkaban. Jamais elle n’aurait le baiser ! Non jamais ! Quinn puisa dans ses ressources pour éteindre la flamme. C’était entre toi et elle, et personne d’autre.

- Celui où ton père t’a mis la râclée de ta vie ? Celui où ta mère te répétait que tu n’étais pas à la hauteur ? Celui où elle me contemplait avec fierté ? Quel moment heureux ta minable petite vie a-t-elle bien pu connaître ? Le moment de ta fuite ? Non pardon, tes fuites. Car tu n’as fait que fuir devant les ténèbres, devant tes échecs et ton mal-être. Tu as renoncé par fierté, lâche. Appelle-donc à l’aide, Orcus. Essaie donc de faire apparaître ton Patronus. Un peu de lumière, Orcus. La vraie, la belle et éclatante lumière, essaie donc à travers la noirceur de ton âme. Nous ne sommes pas différents, nous ne l’avons jamais été.


Elle s’approchait, de plus en plus. Bientôt, elle arriva à moins d’un pas. Sa main se leva pour venir effleurer ta joue de ses doigts.

- Tu connais la formule, Orcus. Alors vas-y. Regarde-moi dans l’œil et lance-le.

Elle recula ensuite et quelques secondes plus tard, lança l’endoloris, plus cruel que les sorts précédents. La fin était proche.


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MessageSujet: Re: [Quinn & Sanguini] On a presque toujours quelque chose de mieux à faire que de mourir.   [Quinn & Sanguini] On a presque toujours quelque chose de mieux à faire que de mourir. Icon_minitimeMer 19 Sep - 19:29

On a presque toujours quelque chose de mieux à faire que de mourir.


*Orcus avait des failles suffisamment encrées dans son être pour voir jusqu'à son orgueil réduit en miette, mais tu étais l'opposée de ce qui pourrait y parvenir. Tu représentais l'essence même de ce qu'il méprisait, tu étais à ses yeux l'archétype de la faiblesse et de la lâcheté humaine. S'il y avait bien une personne sur terre dont il se sentait supérieur, c'était toi.*

Et tu crois que je ramperai à tes pieds ? J'ai refusé de ramper aux siens, ce n'est pas pour me plier devant ton insignifiante personne. Quelle chance que vos désirs convergent Quinn ! Alors, dis-moi, ça fait quoi d'avoir l'impression de ne pas être un larbin l'espace de 5 secondes ?


*Il se mit à rire d'un rire mauvais que personne, hormis sa mère, ne lui connaissait. Il répéta d'une voix exagérément fluette. *

« Par ta simple faute Orcus. Tout est de ta faute Orcus. » Tu radotes Quinn, tu cherches à te convaincre ? Ça devient fatiguant et lassant. Ça fait un bon quart d'heure que j'ai compris que t'étais trop bête pour changer de disque, alors épargne ta salive.

*Il tiqua. Rien ne tombait dans l'oreille d'un sourd avec Orcus, même dans un moment comme celui-là.*

Un autre meurtre ? Qui ça ? Laisse-moi deviner, cette fois c'est ton chef... pardon, je voulais dire ton mari qui t'a demandé de liquider le dernier nigaud assez aveugle pour être attiré par ta gueule cassée ?


*Si tu semblais inatteignable, ce n'était pas son cas. Alors qu'il invoquait ce qu'il y avait de meilleur en lui pour l'enchantement le plus puissant qu'il était capable de produire de ses seules mains, peut-être parce que les lignes de vie zébrant ses paumes étaient étroitement liées à son cœur, le charme fut rompu aux premières fumées blanches s'élevant du bout de ses doigts. Quel que soit le sort que tu avais lancé pour le contre-carrer, il avait été efficace. Il allait amorcer un nouveau patronus lorsqu'il comprit que c'était peine perdue, il n'en aurait jamais le temps.

Quels souvenirs pouvait-il s'enorgueillir de chérir plus que des trésors ? Si la réponse t'avait un tant soit peu intéressée, il aurait pu évoquer ses victoires, celle de sa première découverte majeure qu'il avait arrosé d'une gourde de chicha, quand il avait obtenu le statut de « Maître », lorsqu'il avait tenu le premier livre griffé de son nom entre ses mains, le jour où il avait été nommé au ministère. Les rares souvenirs de son père se montrant affable avec lui ou encore le premier et unique geste d'affection que sa mère ait eu à son encontre auraient pu tout aussi bien faire naître un patronus immatériel. Mais le seul souvenir qui valait la peine et dont la puissance seule suffisait à lui rappeler qu'aussi sombre soit sa vie, il était fait de lumière, était celui d'une peau brûlante se serrant nue contre la sienne, d'un cœur battant si fort qu'il y percevait des mots que les lèvres de la belle ne lui avouèrent jamais. Un mirage, peut-être, mais les rêves ne sont-ils pas les plus puissants des souvenirs ?

Faute de protection d'un auror ou du gardien de son âme, il invoqua le seul sortilège d'attaque capable de t'atteindre. Orcus n'était pas fait pour les duels, sa force ne résidait pas là alors c'est au petit bonheur la chance qu'il eut le temps de lancer un diffindo alors qu'un doloris le frappait de plein fouet, le projetant contre le mur qui avait été le refuge du vampire quelques minutes auparavant.*
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MessageSujet: Re: [Quinn & Sanguini] On a presque toujours quelque chose de mieux à faire que de mourir.   [Quinn & Sanguini] On a presque toujours quelque chose de mieux à faire que de mourir. Icon_minitimeSam 22 Sep - 10:59

Off with his head
- Outch ? Mais la vérité n’est-elle pas un sempiternel disque ? Oh s’il te plaît … Tu as passé trop de temps avec les goules, mon sucre d'orge, tu en as la simplicité d'esprit et tes gémissements deviennent lassant. Il est facile de biaiser ce qu’on croit être réel, comme il est facile de croire que notre vision est la bonne, je le sais, Orcus. Mais je m’en contrefous. Le tourment se moque de la vérité, se moque de vouloir si tu veux l’entendre ou non, il agit, tourne autour de toi tel un vautour pour effleurer puis pourfendre ton âme ? Cela ne te dit donc rien, mon mignon ? Si j’avais seulement compté, jamais tu ne m’aurais envoyée en enfer. Pour une catin …

C’était là que le bas blessait. La cause de tout ce cinéma, de tout ce cirque. Une haine qu’elle nourrissait à son égard avec tant de hargne.. Une catin pour laquelle sa vie implosait. Eh bien entendu, elle devait être reliée à toi. Et peut-être symbolisait-elle la seule raison pour laquelle Quinn ne se contentait pas d’une simple leçon ou d’une simple détestation. Après tout, elle aurait pu puiser dans les méandres de ses sentiments, car de tous, c’était elle qui en avait le plus, malgré les ténèbres. Mais elle ne pouvait en souffrir davantage.
A l’évocation du second meurtre, elle demeura d’abord silencieuse, partagée entre l’amusement et la peine que l’idée continuait de lui procurer en dépit de tout. Puis elle applaudit, car tes insultes valaient la palme d’or.

- Honnêtement ? Ta jalousie est vraiment charmante, railla-t-elle dans une petite moue condescendante comme si elle parlait à un enfant. Mais je te comprends, du peu que j’en ai vu, cela doit faire mal au petit cœur.

Elle crevait de te dire qu’un auror avait vu en elle ce que jamais toi, tu n’avais vu. Seulement elle ne le pouvait, un secret était un secret. L’idée que ce soit Lui que tu cherches à appeler ne lui traversa même pas l’esprit. Ce n’était tout bonnement pas concevable. Encore une fois, force était de constater que non, vous n’étiez pas si différents.
Quel ne fut pas alors son ravissement de voir que le patronus avait lamentablement échoué. C’était une revanche qu’elle prenait avec grand plaisir. Fut un temps, elle aurait tout donné pour faire jaillir, elle aussi, un patronus. Mais les ténèbres ne faisaient pas dans la demi-mesure. Alors forcément, ton échec était une doucereuse victoire.
La projection de ton corps grâce à l’endoloris permit au diffindo de l’atteindre à la joue. De l’entaille, coulait le sang écarlate, de quoi allécher l’âme noire d’une créature. Cela piquait, mais ce n’était rien comparé à la joie profonde qu’elle ressentait face à ton corps malmené. En l’espace de quelques secondes, Quinn disparut dans une fumée noire pour se retrouver à ton chevet, baguette fermement en main, l’œil aussi victorieux que dédaignait à ton égard.

- Sois heureux, je garderai la cicatrice de notre combat, comme un délicieux souvenir de toi. L’amour est une faiblesse, Orcus, et je suis contente de voir qu’entre nous, il n’a tout simplement pas été suffisant. Quand on y regarde bien, il n’a fait que te donner du sursis. Maintenant, passons à l’épilogue. Dans quelques secondes, j’appellerai la mort pour qu’elle vienne te prendre et Orcus, je ne te conseille pas d’utiliser tes doigts pour m’en empêcher. A moins que tu ne préfères que je te les casse un par un. Je m’en voudrais de t’infliger pareille douleur. En revanche, je te laisse une dernière parole, petit rat d’égoût, choisis-la bien. Sera-t-elle pour moi ou pour cette chère Echtra, mmh ?



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MessageSujet: Re: [Quinn & Sanguini] On a presque toujours quelque chose de mieux à faire que de mourir.   [Quinn & Sanguini] On a presque toujours quelque chose de mieux à faire que de mourir. Icon_minitimeMar 25 Sep - 18:54

On a presque toujours quelque chose de mieux à faire que de mourir.


*Que pouvait-il répondre de plus ? Encore une fois, la conversation, si l'on pouvait qualifier leur échange de mots ainsi, tournait en rond. À répéter chacun leur point de vue, la soirée aurait pu s'éterniser à l'infini, seulement voilà, quelqu'un devait périr ce soir. Alors il haussa les épaules avec indifférence et détachement.*

Une catin et une idiote, ce qui vous fait pas moins de deux points communs, mais elle était à moi et moi seul. Je n'ai jamais apprécié qu'on touche à mes affaires, toi plus que n'importe qui d'autre devrait le savoir.

*Railla-t-il, ne relevant même pas tes applaudissements et tes moqueries hors de propos. Orcus se fichait bien de qui pouvait avoir assez de mauvais gouts pour se taper un cyclope malfaisant, du moins c'était sa pensée jusque là, une pensée qu'il réviserait sans doute dans les instants qui suivraient. Il fut projeté dans les airs où sa course s'acheva brutalement, son dos et sa nuque frappant violemment le mur en pierre noire d'une habitation dans laquelle les sorciers ne manqueraient pas de faire la sourde oreille au grabuge se déroulant sous leur fenêtre. L'allée des embrumes fonctionnait ainsi, tout le monde savait mais personne n'était jamais au courant de rien. Son corps s'affaissa, mais il restait campé sur ses pieds, un peu plus courbé et bancal qu'auparavant. Le choc lui avait coupé la respiration si bien que le temps de reprendre ses esprits, mains sur les genoux et papillonnant des cils, tu étais déjà auprès de lui. Il tourna son visage vers toi, son regard plus noir qu'il n'avait jamais été. Encore un peu sonné, il avait du mal à te voir clairement et ne t'écoutait que d'une oreille, l'autre bourdonnant étrangement depuis qu'il s'était mangé le mur.

Une dernière parole. Pour qui ? Pourquoi ? Rien ni personne ne lui venait à l'esprit, Orcus n'avait aucune épitaphe à proférer, une réalité si tristement pathétique qu'elle vola un sourire et un ricanement à l'homme tout en contradiction. À croire qu'en grand amateur d'ironie, cette dernière avait décidé de se venger de lui pour ces derniers instants. C'est à ce moment que son regard croisa par-dessus ton épaule une lueur cachée dans la pénombre, perdu à l'autre bout de l'allée. Son sourire s'affadit, il déglutit bruyamment alors que sa gorge était pourtant sèche. Il tourna juste assez son visage pour ancrer son regard sur le tien. Avait-il envie que tu lui brises les phalanges une par une ? Pas vraiment, et pourtant ses derniers mots lui vinrent aussi naturellement qu'une respiration.*

Va t'faire foutre.
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MessageSujet: Re: [Quinn & Sanguini] On a presque toujours quelque chose de mieux à faire que de mourir.   [Quinn & Sanguini] On a presque toujours quelque chose de mieux à faire que de mourir. Icon_minitimeVen 28 Sep - 11:34

Off with his head
- Mmh, j’ai dû rater le mémo.

Rien d’autre n’avait d’importance. Pas même l’ombre de l’allée. Il fallait qu’elle savoure ce moment, ou que plutôt, elle s’en empreigne. Toi à sa merci, toi encore vivant, une dernière fois. La réplique cinglante lui décrocha une moue mi-boudeuse, mi-vexée. Aussitôt sa pointe de pied vint se poser sur ta main gauche, au sol. Quinn n’appuya pas. Dans sa pupille, un avertissement. Puis l’air de rien, elle reprit.

- Cyclope, tu as oublié « Cyclope ».  Sais-tu Orcus, quel autre genre d’homme ne possède qu’un seul œil dans les fables et contes pour enfants ? Les pirates, et plus particulièrement, leur capitaine. Et sais-tu ce que lui recherche par-dessus tout ? La gloire, les trésors, la conquête. Tu as déjà vu une carte au trésor, n’est-ce pas mon cher frère ? Il faut atteindre la croix et creuser.

Sa baguette se leva et fendit l’air deux fois, juste au niveau du cœur, pour former une croix dans tes tissus et y découvrir la peau.

- Une croix rouge… Ne bouge pas, je n’aimerais pas avoir à déraper, encore moins à te briser la main.


Son pied se raffermit pour illustrer ses paroles, tandis qu’à nouveau, elle reproduisait le même geste, cette fois pour faire couler le sang, chaud. Son œil étincela. Peut-être négocierait-elle avec Echtra pour conserver ton cœur dans un écrin. Une belle fin pour votre histoire … Ou peut-être que non, à tous les coups, Maman Wilkes n’accepterait pas pareille mutilation. Elle ne lui demanderait donc pas la permission. Un souvenir de son frère disparu, y avait-il geste plus humain ? L’idée la fit sourire en coin pendant qu’elle admirait son œuvre.

- C’est exactement là que je vais frapper. Puis, je garderai ton cœur en souvenir du bon vieux temps. Même si j’imagine bien sûr qu’il doit être tout rabougri, noir comme de la cendre, et fumant comme toutes les substances que tu peux avaler. Il me tarde de le voir vibrant une dernière fois dans ma main. Tu es prêt, Orcus ?


Elle pencha légèrement sa tête avec sollicitude, ses doigs venant déblayer ton front de ses quelques bouclettes.

- Tes enfants auraient été beaux. A jamais, Orcus.

Sa baguette se leva, elle prit une grande inspiration. Le moment était enfin venu. Quelque chose en elle, en son for intérieur, tremblait. Elle allait le faire. Le cauchemar serait terminé. Le souvenir des détraqueurs serait révolu. Sa vie pourrait reprendre son cours. Enfin libre…

- Avada…



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MessageSujet: Re: [Quinn & Sanguini] On a presque toujours quelque chose de mieux à faire que de mourir.   [Quinn & Sanguini] On a presque toujours quelque chose de mieux à faire que de mourir. Icon_minitimeVen 28 Sep - 15:25


   

On a presque toujours quelque chose de mieux à faire que de mourir.

Orcus, Quinn, Sanguini & Benjy


   

… qui aurait permis à votre borgne de se fondre dans la masse sans avoir à se dissimuler dans on-ne-sait quelle gargote.

*Une demande de renseignement qui s'était transformée en une discussion divertissante, ainsi s'était déroulée cette nuit selon le vampire rendu auprès de cet homme dont il n'appréciait guère les manières, mais supposait les finalités plus nobles que ce que les apparences laissaient présager. En outre, le botaniste se régalait de ses histoires d'antan, ça ne faisait pas un doute. Sa description se serait arrêté là si une femme n'avait fait son apparition, remettant en cause ses manières de gentleman dès ses premiers mots. La créature allait s'en excuser lorsque la main de son geôlier lui fit signe de se taire et qu'il aperçut le cache-oeil qui ne gâchait que peu la beauté de la jeune femme. Néanmoins, il ne faisait plus aucun doute sur son identité, rendant caduc toute envie de se pavoiser sur ses atours.

Relégué dans les ténèbres, là où avait toujours été sa place quoi qu'il fasse, il assista à la scène sans piper mot. Plus que leurs paroles respectives, il perçut les tambourinements dans leurs poitrines. Comment deux âmes pouvaient se déchirer avec autant de force tandis que leurs cœurs palpitaient à l'unisson dans une symbiose parfaite. Le vampire ferma les yeux, indifférent aux sortilèges projetés, et se plongea dans la mélodie de leurs battements se répondant l'un l'autre, se nourrissant l'un de l'autre, s'ajustant sans cesse au rythme de l'autre. La mélopée en était fascinante, il aurait pu s'en enivrer jusqu'aux lueurs de l'aube s'il n'avait pas été tiré de sa rêverie soudainement.

Il dût papillonner des cils pour émerger de sa léthargie, les mots lui semblaient lointains, le visage brouillé. Il mit une bonne seconde avant d'en comprendre le sens. « Allez avertir le ministère. ». La bête exécuta l'ordre sans discuter, s'éloignant en quelques bonds du spectacle fascinant de leurs colères entremêlées de peur. Le ministère n'était pas si loin et il bénéficiait d'une vélocité exceptionnelle, il pouvait arriver à temps, il pouvait encore empêcher l'orage d'exploser, il pouvait...

Une odeur ferreuse de sang suinta d'une peau transpirant la haine et la rage. Debout sur les toits, unique ombre dominant les ténèbres, il suspendit sa course pour s'imprégner de son essence. Il tourna son visage dans la direction du combat, les pupilles si dilatées qu'elles avaient englouties ses iris. Il devait repartir, mais c'est alors qu'il sentit une seconde odeur de sang, un sang corrompu lui aussi, mais par des substances qui n'étaient pas directement imputable aux sentiments de l'homme. Sanguini pivota sur lui-même et se mit en marche, d'un pas régulier et silencieux comme la mort. L'odeur scella sa décision. La peur de l'homme avait changé, alors que sa crainte dépassait son unique sort jusque là, à présent il sentait une terreur l'envahir pour sa propre vie et uniquement la sienne. Alors qu'il se laissait tomber sur le pavé du pas calfeutré d'un félin, il croisa son regard. Peut-être le perçut-il comme un appel à l'aide, c'est ce dont il se convaincrait en tout cas pour atténuer la définition de monstre qui viendrait ensuite lui briser un peu plus l'âme et le cœur.

Il glissa sur le sol, le nez levé, les paupières closes, un unique sens dirigeant encore ses gestes. « Avada... ». Ses bras entourèrent le corps frêle, se rabattant sur sa prise. Ses doigts saisirent les poignets, sa peau plus froide que des menottes métalliques se refermant sur l’épiderme brûlant de sa proie. Il s'enivra de son parfum d'incompréhension et de crainte, se délecta de ce moment de grâce comme si le temps avait été suspendu pour tous sauf pour lui. Alors, il courba l'échine sur sa nuque, caressa de son souffle glacial son cou, ouvrit la bouche dans la langueur d'un baiser et referma ses lèvres sur la peau tandis que ses crocs transperçaient la chaire. Provoquant une douleur doucereuse, il sentit le corps d'abord se débattre avant de laisser place à de plus en plus d'inertie. Unis par le sang s'échappant de la plaie béante de Quinn autant que de ses lèvres à lui, il perçut la vie la quitter peu à peu, prisonnière de ses bras.

Lorsqu'il ouvrit à nouveau les paupières, la vie serrée contre son corps ne tenait plus qu'à un fil. Ils étaient tout deux au sol, lui les genoux à terre, elle allongée le dos appuyé contre son bourreau. En face d'eux, le botaniste haletait de panique, le cœur gelé se remettant à battre plus fort que jamais.*
   


   
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MessageSujet: Re: [Quinn & Sanguini] On a presque toujours quelque chose de mieux à faire que de mourir.   [Quinn & Sanguini] On a presque toujours quelque chose de mieux à faire que de mourir. Icon_minitimeVen 28 Sep - 16:52

Off with his head
Elle ne le vit pas venir. Pourquoi ne le vit-elle pas venir… Les dernières lettres s’étaient perdues dans sa gorge, bien avant d’atteindre ses lèvres. Quelque chose vint l’enlacer, la ceinturer et ces longues manches lui firent croire au pire. Un jappement lui échappa alors que dans son iris la crainte surgit, belle et pure, à l’état brut. Le froid ne l’avait pas envahie. Pourquoi ? Comment avait-elle pu ignorer la présence de son éternel geôlier ?

- Orcus… souffla-t-elle prise de panique.

Ce ne fut que lorsque les doigts glacés se posèrent sur elle, qu’elle vit son erreur. Ce n’était pas un détraqueur. Ce n’était pas un détraqueur ! Et la lumière se fit, vivace. Quinn se débattit, essayant de s’extraire tant bien que mal de ce qui la piégeait. Elle ne sentait aucune faiblesse dans ses membres. Sa baguette heurta le sol dans un léger bruit tandis qu’elle épuisait ses forces à vouloir fuir à tout prix.
Soudain, le temps d’une seconde, son propre corps se raidit, comme conscient de ce qui allait se produire.

- Orcus ! répéta-t-elle plus fort.

La douleur lui arracha un cri, un cri que seuls eux pouvaient entendre, car aussitôt il s’était figé dans le silence du crime. Son œil était écarquillé par l’horreur. Un vampire… Comment ? Muette d’incompréhension, son instinct de survie se chargea des hostilités, cherchant encore à vivre alors qu’elle le sentait s’abreuver d’elle. La sensation était étrange, désagréable tant elle se débattait. Ses jambes se mirent à trembler, la fatigue se faisait sentir. Un brouillard épais commençait à engourdir son esprit. Les souvenirs défilèrent telle une accumulation de clichés. Elle eut un sursaut, bref. Quinn avait froid. L’étreinte n’était finalement pas désagréable, au contraire, une part d’elle voulait désormais s’y abandonner. C’était moins douloureux lorsqu’elle ne bougeait plus. Elle ne sentait plus ses crocs. Il suffisait de le laisser boire.
Sa vie lui échappait. Sa vie lui avait, en réalité, toujours échappé. Peut-être était-ce mieux ainsi, mieux qu’un baiser. Elle chercha à se recroqueviller, comme une enfant espérant pouvoir enfin dormir. Le repos, c’était là tout ce qu’elle voulait. Elle avait perdu et désormais, souhaitait qu’on la laisse tranquille, seule, en paix. Elle avait suffisamment donné, on lui avait suffisamment pris. Ce n’était pas ce qu’elle avait espéré, jadis. Elle aussi avait eu ses rêves, ou peut-être étaient-ce les rêves d’une autre. Peut-être.

Quinn se sentit alors tombée, dans les bras de celui qui lui prenait son essence, sa vie. Tremblante, elle attrapa sa manche. Pas pour se débattre, mais pour ne pas se sentir seule. La mort pouvait être effrayante et douce à la fois. Qu’avait-elle accompli ? Est-ce qu’il resterait quelque chose d’elle ? Elle pensait à Selwyn, son cher époux, son bon ami et celui qui l’avait toujours épaulée. Elle pensa à son amant d’une nuit, celui qui lui avait permis d’être une autre femme, le temps d’un soir. Et enfin, elle pensa à celui qu’elle avait souhaité voir mort, brisé, comme elle. Mais maintenant elle comprenait. Elle comprenait quel effet cela faisait. Tout aurait tellement pu se dérouler autrement. Ils avaient fait les mauvais choix, elle avait fait les mauvais choix.
Des larmes coulèrent, silencieuses, symboliques. La mangemort Quinn Selwyn était brisée, comme la femme, comme l’enfant, comme tout ce qu’elle avait pu posséder, le bon comme le mauvais. Elle n’arrivait plus à penser correctement, son regard se brouillait, elle sentait son cœur battre lentement. Elle avait échoué, et elle les avait tous déçus. Toussant brièvement, elle ne parvint même pas à le regarder. Dans ces bras elle voulait dormir. Un sourire ironique et triste étira ses lèvres. C’était fini.


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MessageSujet: Re: [Quinn & Sanguini] On a presque toujours quelque chose de mieux à faire que de mourir.   [Quinn & Sanguini] On a presque toujours quelque chose de mieux à faire que de mourir. Icon_minitimeVen 28 Sep - 18:38

On a presque toujours quelque chose de mieux à faire que de mourir.


*Sa belle assurance vola en éclat lorsque son costume fut déchiré en lambeau. S'il aurait pu se remettre aisément de la perte de quelques vêtements, il en était tout autre pour sa peau. Un râle suivi d'un cri étouffé franchirent ses lèvres aux deux coupures portées à son buste. Sa main prisonnière, il ne lui restait que peu de sortilèges à sa portée pour se défendre. Le doute s'insinua en lui. Et si les deux lueurs qu'il avait cru apercevoir n'avait été que celles du regard d'un chat ? Ou de son imagination ? Ou pire, le vampire qu'il avait voulu manipuler se repaissait-il du spectacle de sa mort, comme une vengeance inattendue mais libératrice ? Et si finalement, c'était lui qui finirait sous ses crocs ?

Alors que l'issue lui paraissait de plus en plus certaine, il ferma les yeux près à accueillir la mort, cette entité qui s'était toujours fait tentatrice jusqu'à cet instant. Tout comme l'ironie, elle aussi attendait peut-être ce moment pour se moquer de lui. Une seule chose demeurait certaine, tu avais tort sur un point. Le cœur du botaniste pouvait être affublé de bien des descriptions, mais toutes aux antipodes de ce que tu t'imaginais de lui. Fragile, marqué, manquant cruellement de foi, ses palpitations n'en étaient pas moins avides d'amour plus que de tout autre désirs. C'était peut-être la principale, si ce n'est la seule, différence entre vous deux.

Orcus était comme une belle maison dépourvue de fondations. Elle avait beau avoir les plus belles enluminures, l'intérieur le plus soigné, la vue la plus charmante, toute la construction menaçait de s'écrouler à chaque fois que quelqu'un ou quelque chose osait en franchir le seuil. Ta perte allait engendrer une fêlure qui ne se refermerait pas de sitôt, il le comprit au moment où la mort, dans un ultime rebondissement, s'abattit sur une nouvelle proie. Elle avait voulu son dû ce soir, elle était repue. Fort de cette pensée et malgré le dégoût et la crainte nouvelle que la créature lui inspirait, il s’avança tremblant, doucement d'abord, évitant le regard désespérant d'incompréhension de son acolyte. En lieu et place d'une compassion qui ne viendrait que plus tard, il repoussa brutalement le vampire pour s'emparer du corps qu'il serra doucement contre le sien. Il posa maladroitement une main agitée de soubresaut sur la paie béante qui ne cessait de couler.*

Quinn ? Reste éveillée. Tout peut s'arranger, je vais tout arranger.

*Des marrées montant à ses pupilles, il posa enfin son regard sur le vampire couvert d'un sang qui était maintenant sien.*

Faites quelque chose. Il faut refermer la plaie, il lui faut une potion de reconstitution du sang. Vous êtes médicomage !


*Ajouta-t-il sur un ton suppliant alors que le vampire reculait jusqu'à l'ombre dont il était sorti un peu plus tôt, recroquevillé sur lui-même, mais les yeux grands ouverts, incapable de détacher son regard de son œuvre sanglante. Orcus, de désespoir, appliqua son autre main par-dessus la première en prononçant d'une voix basse l'incantation episkey. Le charme fonctionna, mais la chaleur née dans sa paume n'eut aucun effet sur la blessure.*

Tout va s'arranger...

*Ses yeux balayaient ton visage, la plaie, le vide, à la recherche d'une réponse, de n'importe quoi pour leur porter secours. C'est alors que son regard tomba sur ta baguette qu'il ramassa avec toujours autant de maladresse dans ses gestes. Sans relâcher son étreinte, il  ferma les yeux et leva le poing... Une petite fille avec les dents du bonheur, plus grande d'un bon 20cm était assise en tailleur en face de lui, sa queue de cheval frôlait le tissu d'un drap tendu au-dessus de leur tête. Alors qu'un lapin blanc remuait stoïquement le bout de son nez entre ses jambes cagneuses, des rires s’élevaient du campement de fortune à chaque couinement d'Elfie, l'elfe en peluche d'Orcus qui couinait quand on lui tapait les fesses... Une douce lueur chaleureuse se forma à l’extrémité de la baguette, laquelle se transforma en un cheval massif. L'animal fait de lumière se tint noblement devant eux, les scrutant de son regard miséricordieux. Il tourna alors son museau droit devant lui et partit au galop, s’évaporant au bout de la rue les laissant tous trois à nouveau dans la pénombre.*
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MessageSujet: Re: [Quinn & Sanguini] On a presque toujours quelque chose de mieux à faire que de mourir.   [Quinn & Sanguini] On a presque toujours quelque chose de mieux à faire que de mourir. Icon_minitimeMer 3 Oct - 17:05

*Il s'était promis de ne plus y retourner mais il n'avait pas tenu. Il était faible. L'ancien auror avait raison finalement. Les sentiments. Il avait toujours eu besoin de ses moments en forêt. C'est là qu'il se retrouvait toujours lorsqu'il se perdait. Les arbres, les animaux, cette vie à la fois bruyante et silencieuse.
Les rayons de lune jouaient doucement entre les feuilles, tapissant d'ombres chinoises le sol couvert de feuilles mortes. Il marchait, traversant les ombres en prenant de grandes inspirations, tentant d'apaiser ce cœur qui a chaque battement lui déchirait la poitrine. C'est alors que parmi toute cette obscurité une lueur jaillit. Autrefois douce, elle éblouie un instant l'auror qui du se couvrir les yeux, aux aguets. Bientôt la forme se dessina pour adopter les traits d'un puissant cheval galopant vers lui. Il n'eut pas besoin de réfléchir longtemps pour comprendre que c'était le patronus d'Orcus. Saisissant les pans de sa cape, il éleva les bras en croix juste avant que la créature de lumière ne le traverse. Ensemble, ils disparurent dans un bruissement de feuilles.


Un plop caractéristique sonna l'apparition de Benjy dans la ruelle sombre. Baguette levée, il découvrit un spectacle étrange. Orcus, était accroupi, serrant contre son torse un corps qui semblait inanimé et dont le visage lui était caché par l'obscurité. Il n'eut pas le temps de s'attarder sur cette vision qu'un mouvement un peu plus loin attira son attention. Il releva alors la tête, tandis que son cœur loupait un battement dans sa poitrine. L'individu venait de reculer dans l'ombre, essayant de s'extraire aux regards. Quinn. Ça ne pouvait être qu'elle, sinon Orcus ne l'aurait pas appelé. Il s'avança lentement vers la silhouette avant de s'arrêter net. Quinn ne se dissimulerai pas ainsi dans l'ombre, elle n'était pas lâche et jamais elle ne frapperai en traître. Mais alors qui était cette personne ? Et qui donc Orcus tenait-il dans ses bras ? Benjy fit mine de se détourner l'espace d'un instant avant d'envoyer un « incarcerem » par-dessus son épaule. Ne se souciant pas plus de l'individu derrière lui il retrouva Orcus à grands pas. L'énergie de la personne entre ses bras était en chute libre, elle était aux portes de la mort. Benjy vint s'accroupir en face d'Orcus, constatant les blessures à la lumière de sa baguette.

- Que c'est-il pass…

*La fin de sa phrase mourut entre ses lèvres lorsque les rayons lumineux se posèrent sur le cache-œil. Ses yeux s'agrandirent d'horreur captant un maximum d'informations, cherchant désespérément un détail qui dénoterait, qui lui prouverait qu'il se trompe. Malheureusement ce n'était pas le cas. C'était bien son petit chat de Cheshire qui se trouvait dans les bras de cet autre homme. Dans ce silence pesant, on aurait presque pu entendre son cœur se briser une seconde fois. Pas elle. La mort ne pouvait pas la lui prendre, il s'y refusait. Sa voix trembla légèrement mais impossible de dire si c'était sous le coup de l'émotion, de la colère ou encore de l'inquiétude.*

- Que lui avez-vous fait ?

*Il n'aurait pas du dire ça, au fond de lui il le savait. Il se trahissait, que dis-je il se condamnait à se comporter ainsi. Mais il n'avait présentement plus le contrôle sur rien. Il était sujet, asservi a ses sentiments, à ce débordement d'émotions qui le traversaient et qu'il était bien incapable de gérer. Un éclair passa dans son regard alors qu'il détaillait ton visage. Chacun de tes traits trahissaient ta souffrance, le masque était tombé. Il ne te prêta pas plus d'attention et baissa à nouveau son visage vers celui de celle qui fut pour une nuit sa chère et tendre.

Son regard fut alors attiré par la main d'Orcus comprimant sans doute une plaie. Pourquoi n'y avait-il que si peu de sang ? Pourquoi était-elle si faible ? Mécaniquement, sa main gauche plongea dans une bourse accrochée à sa ceinture et il en sortit une fiole de dictame. Il jeta un regard à Orcus et approcha ses mains de la plaie, voulant y verser quelques gouttes. Depuis qu'Orcus était venu le trouver pour lui demander de le protéger il avait préparé cette bourse comportant quelques potions de base, juste de quoi effectuer les premiers soins avant l'arrivée d'éventuels renforts.*

- Quinn Selwyn …

*Sa voix était presque un murmure mais il savait que tu l'entendrais. Il n'avait fait que prononcer ton nom, mais pour lui cela voulait dire tellement de choses. Il voulait te dire qu'il était là maintenant, que tu n'avais plus à avoir peur. Il voulait te dire de rester, te demander de te battre, de ne pas l'abandonner.*
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Quinn Selwyn
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MessageSujet: Re: [Quinn & Sanguini] On a presque toujours quelque chose de mieux à faire que de mourir.   [Quinn & Sanguini] On a presque toujours quelque chose de mieux à faire que de mourir. Icon_minitimeMer 3 Oct - 17:47

Bye bye Cheshire Cat
Elle le sentit contre elle, chercha à prendre de sa chaleur, en vain. Rester éveillée ? Elle ne le pouvait. Son corps entier était épuisé. Etrangement, chacun de ses gestes lui arrachait un sourire tendre. Il tentait de la sauver, paniqué. Tu l’aimais donc ? A ta manière peut-être. Ce qu’elle n’avait pas su comprendre, ni même entendre. Mais c’était rassurant et même apaisant. Mourante, elle se sentait pourtant en sécurité, à sa place. Et dire qu’elle t’avait voulu mort… Pourquoi ? Petite, elle s’était jurée de ne jamais toucher à un de tes cheveux. Elle se l’était promis, comme elle s’était promis de respecter tes choix, de te respecter. Seulement la colère avait pris le dessus, tout comme la rancœur et ce sentiment profond de trahison. Plus rien ne demeurait désormais à l’exception des souvenirs heureux, le peu qu’il en existait du moins. Non, tout n’allait pas s’arranger. Mais elle allait essayer, avant qu’il ne soit trop tard. D’une voix faible, elle murmura doucement.

- Tu avais raison, je n’ai pas été à la hauteur.

Elle toussa, ouvrit lentement et difficilement son œil, avant de porter sa main à ton visage. Quinn tenta un maladroit sourire, avant qu’un petit rire ne vienne secouer sa gorge.

- C’est si risible, si pathétique. Reste avec moi, Orcus.

Elle avait l’impression de sentir son temps s’écouler. Il ne lui en restait que peu. Tout juste une minute ou deux, peut-être trois. Le froid l’enveloppait de plus en plus tandis que ses tremblements s’accentuaient de plus belle. Ses doigts tombèrent pour venir se cramponner à ton bras et s’accrocher davantage. Elle ne pouvait pas abandonner tout de suite, elle te devait au moins ça. Son œil, sous sa volonté, s’ouvrit pleinement pour se fixer dans tes rétines.

- Je suis désolée Orcus.

Son œil se referma presque aussitôt, prêt à s’endormir. Le temps s’arrêta soudain, ou alors elle en perdit toute notion. La lumière bleue l’induisit en erreur. Elle était prête à s’y abandonner pleinement. La Mort lui tendait la main, il lui suffisait simplement de la prendre. Mais alors qu’elle s’apprêtait à accepter son destin, une voix familière lui vint. En retard comme toujours… Quinn fit un ultime effort pour ouvrir l’œil, mais celui-ci étant en peine, il ne resta qu’à demi ouvert. Dans un dernier moment de vivacité, elle capta la main de l’auror, lui faisant lâcher sa potion. Il était trop tard pour réparer quoi que ce soit.

- Nous nous reverrons de l’autre côté du Miroir, Bel ami.


La main dans la sienne, elle pencha cependant sa tête vers Orcus. Le premier homme à être entré dans sa vie et à y être resté.

- Raconte-moi une histoire…

Et ce fut ainsi que le Chat de Cheshire, cyclope pour les intimes, disparut, dans un dernier soupir et sourire.


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MessageSujet: Re: [Quinn & Sanguini] On a presque toujours quelque chose de mieux à faire que de mourir.   [Quinn & Sanguini] On a presque toujours quelque chose de mieux à faire que de mourir. Icon_minitimeMer 3 Oct - 19:04

Long live the Quinn.


*Dans sa mare de ténèbres, Sanguini ne bougea pas. Il n'eut pas un seul mouvement quand l'incarcerem de l'auror lui ligota les poignets. Aussi magiques soient-ils, il aurait pu se débarrasser de ses liens. Il ne le souhaitait simplement pas, ses rétines toujours accrochées à celle dont la vie coulait à présent dans son organisme. Il avait perdu ce soir, il avait tué à nouveaux. Puisque la mort l'avait condamné à rester sur son seuil, le baiser du détraqueur seul semblait lui promettre une issue, lui promettre que plus jamais aucune vie ne s'éteindrait sous ses doigts.*

...

*Les yeux du botaniste ne cessaient d'aller et venir, incapables de se fixer sur quoi que ce soit. Son corps restait stoïque, ses tremblements maitrisés autant qu'il lui était possible pour prendre soin de celle qui ne lui avait jamais paru si fragile. Toute sa panique et sa détresse se retrouvaient dans son regard. Il agita faiblement le visage pour te demander de ne pas parler, mais c'était peine perdue. Têtue, jusqu'à ton dernier souffle.*

J'ai menti. C'est moi qui n'ai pas été à la hauteur, j'ai tout raté. Tu as fait un beau mariage, tu es allée là où tu as voulu, tu n'as rien laissé t'entraver. Tu es aimée quand moi je n'ai personne.

*Il te serra encore un peu plus contre lui, ses muscles se crispèrent autour de ton corps. Il ne relâcherait pas cette étreinte, à aucun moment jusqu'à la fin. Son patronus revint brièvement, il n'eut pas besoin de lever le nez pour le reconnaitre, la chaleur qu'il dégageait était la sienne, il était son emprunte. Ainsi, il sut sans avoir à y prêter attention que Benjy se trouvait enfin là et allait leur porter secours à tous deux. Il attendait de l'auror qu'ils les sauvent d'une manière ou d'une autre, si ce n'était pas de la mort, au moins qu'il lui apporte un soutien pour affronter ce moment. Il se sentait plus seul que jamais, si terriblement seul qu'il était prêt à se reposer sur l'épaule d'un auror, celui qui ressemblait le plus à un ami dans sa vie. Sauf que... Aussi désespéré qu'il fut, ni le ton, ni le choix des mots ne lui échappèrent. Orcus n'avait aucun ami. Ses mâchoires se crispèrent, il ravala ses larmes du mieux qu'il put et se pencha à l'oreille de Quinn. Une histoire. Un secret rien que pour vous deux qu'il te confia tout bas.*

J'ai un rencard avec une moldue.

*Il sourit contre ton oreille, il s'imaginait que tout comme lui, tu serais prompte à imaginer Echtra en proie à la plus grande crise existentielle de sa vie si elle l'apprenait. Lorsqu'il releva son visage, ses yeux parvinrent enfin à s'attacher quelque part, s'amarrant sur le vide insondable de tes pupilles. Quinn n'était plus.

Son corps se remit à trembler. Sa main quitta la blessure pour lui caresser la joue avant que son corps tout entier ne se recroqueville sur elle. Il sentait une douleur lancinante lui serrer la poitrine qui n'était pas imputable aux deux plaies lui zébrant l'épiderme.*

Je... je n'ai pas voulu... je n'ai pas voulu ça.

*S'excusa-t-il auprès des deux seuls témoins présents. Il se mordit la lèvre et tourna assez son visage pour regarder l'auror.*

Libérez-le. Laissez-le partir. Il m'a sauvé la vie, en auriez-vous fait autant ?

*Il se redressa un peu. Le corps de Quinn était comme une poupée de chiffon qu'il serrait contre lui.*

Il n'a jamais été là ce soir. Elle m'a attaqué, vous êtes intervenu à temps pour la désarmer et lui lancer un diffindo qui lui a été fatal.

*Son regard trouva un nouveau port d'attache, plongeant cette fois dans les yeux de l'auror.*

Vous êtes le héros de cette histoire, personne ne posera de questions. Personne ne vous posera de questions.
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MessageSujet: Re: [Quinn & Sanguini] On a presque toujours quelque chose de mieux à faire que de mourir.   [Quinn & Sanguini] On a presque toujours quelque chose de mieux à faire que de mourir. Icon_minitimeMer 3 Oct - 22:44

*L'échange complice entre les deux êtres n'échappa pas à Benjy. Qui aurait pu croire qu'il y a quelques minutes à peine ils étaient sur le point de s'entretuer ? Pourquoi tout était-il toujours si compliqué ? Il vit la fiole de dictame voler plus loin juste avant de croiser le regard mi-clos de celle qu'il aimait. Il garda sa main dans la sienne et la porta à ses lèvres pour y déposer un doux baiser. Avant de se pencher à son tour, pour chuchoter à ton oreille la  réponse à tes paroles.*

- Je ne t'oublierai jamais mon petit chat de Cheshire.

*Lorsqu'il se redressa ta tête c'était tournée vers Orcus et la dernière lueur de vie avait quitté ton regard. De l'autre côté du miroir ... Le lapin blanc. Il était en retard. S'il était arrivé plus tôt il aurait pu éviter ça, il aurait pu la sauver. Pourquoi le Lapin Blanc était-il toujours en retard ? La voix d'Orcus le tira de sa réflexion lugubre et il releva son regard sur lui.*

- Je sais. J'ai eu tord.

*Son regard se porta à nouveau sur le corps dans tes bras, il n'avait toujours pas lâché sa main. Il ne parvenait pas à croire que c'était fini. Il s'attendait à tout moment à ce qu'elle rouvre son oeil, un air rieur sur le visage, celui d'un enfant fier de sa blague. Mais il ne se passait rien. Et l'obscurité doublée de la froideur du paysage qui les entourait n'aidait en rien à rendre la scène moins horrible, plus supportable. Il ne releva la tête que lorsque tu pries à nouveau la parole. Il en avait presque oublié l'homme qui se trouvait dans l'ombre. Il leva sa baguette pour dissiper son sort mais il suspendit son geste en entendant ta question. Il tourna alors un regard surpris vers toi, choqué que tu puisses en douter. Bien sûr que oui. Il ne voulait la mort d'aucun des deux et il aurait tout fait pour l'empêcher. L'amour était présent partout. Il avait toujours eu raison à propos de vous deux et en voyant la tristesse qui te dévorait il regrettait presque de ne pas s'être trompé. Les larmes brouillaient déjà en partie sa vision tandis que ses barrières refusaient de céder. Il aurait voulu hurler sa réponse mais aucun son ne franchit ses lèvres alors il se contenta de hocher doucement la tête en gardant ses yeux rivés dans les tiens. Il lança finalement le sort et se trouva désarmé face à tes paroles. Comment faisais-tu pour avoir l'esprit si clair alors que lui était en train de s'écrouler ?*

- Je ne peux pas. *Sa tête dodelinait de droite à gauche dans un mouvement incessant.* Je ne suis pas un héros. Je suis arrivé trop tard ... Je ...

*Incapable de soutenir ton regard plus longtemps, il le reposa sur Quinn, gravant chacun de ses traits dans sa mémoire.*
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MessageSujet: Re: [Quinn & Sanguini] On a presque toujours quelque chose de mieux à faire que de mourir.   [Quinn & Sanguini] On a presque toujours quelque chose de mieux à faire que de mourir. Icon_minitimeJeu 4 Oct - 13:21

Long live the Quinn.


*Il avait voulu s'écrouler, il t'avait dépêché pour ça, pour faire preuve de faiblesse et se laisser porter rien qu'une fois. Mais lorsqu'il comprit qu'il y avait bien plus entre toi et Quinn qu'une simple enquête, avec amertume il sut qu'on ne lui accorderait pas ce privilège. Il ne lui restait plus que la fuite, une habitude chez lui comme le lui avait si justement dit Quinn une éternité plus tôt. Pour fuir ses sentiments et son mal-être, il était capable de faire appel à des ressources hors du commun. Survivre était sans doute ce qu'il faisait de mieux. Il puisa dans ses deux armes de prédilections, les seules pour lesquelles il était réellement doué : contrôler et établir des plans.

Il repoussa lentement Quinn pour la libérer de son étreinte et l'allonger tendrement au sol. Il déposa un baiser sur son front et se leva. Il essuya ses yeux du revers du poignet, soit ce qu'il restait de plus propre de sa personne, s’apercevant au passage qu'il serrait toujours la baguette de la mangemorte dans sa main. Orcus s’écroulerait oui, mais pas avec toi, avec personne en réalité. Sans te demander ton avis, il tendit la baguette en direction du cou de la jeune femme et lança un nouveau diffindo pour masquer les plaies un peu trop caractéristiques laissées par Sanguini. La scène manquait un peu de sang, fallait espérer que ça suffirait à donner l'illusion. Ça pouvait fonctionner à une seule condition... il s’avança vers toi et te fourra sa baguette dans les mains.*

Ce n'est qu'un corps, ce n'est plus elle. Ce soir vous allez devoir vous convaincre que vous en êtes un ou nous sommes tous les trois foutus. Je doute que vous vouliez d'une enquête sur le dos, je doute que vous vouliez condamner un homme qui servira de bouc-émissaire.

*Il montra Sanguini du doigt.*

Parce que c'est ce qui arrivera. Ils ne lui feront pas de cadeau, vous savez aussi bien que moi que sa race est haït. Ils ne m'en feront pas non plus, je suis un fils de mangemorts, j'ai le mal dans le sang. J'ai échoué plus que vous et vous trouverez sans doute ça injuste, mais de nous deux je crois que c'est encore vous qui avez le plus à perdre dans cette histoire. Je vous couvre, vous me couvrez. Il reste encore 3 personnes que vous pouvez sauver ce soir.

*Il tourna son regard vers un Sanguini pétrifié qui, où qu'il aille, serait reparti pour au moins 10 ans de thérapie. Bien que son attitude pouvait paraître dure, il s'approcha un peu plus de toi pour te murmurer quelques mots avec compassion.*

Ne pleurez pas trop longtemps, la vie est trop fragile pour l'enfouir sous les larmes. On guérit de tout Mr Fenwick, sauf de ses regrets. Je vous crois trop bon pour ne pas regretter de laisser notre sort entre les mains d'une justice magique qui nous anéantira tous les trois.
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