[Ouvert à tous] Du porridge, de la purée, du rosbif et d'la bonne gelée !

La nouvelle réplique du rouquin l'avait fait le fusiller sur place. Le blondinet trouvait que c'était stupide et surtout une perte de temps d'expliquer le pourquoi du comment il connaissait son arbre généalogique sur les bouts des doigts. Il se rappelait aisément du temps qu'il avait mis pour tout apprendre, l'arbre de chaque sang-pur gravé dans sa mémoire, les coups de son père aidant grandement pour le faire bosser dans ce domaine-là. Ce n'était donc pas par manque de réparti qu'il avait gardé sa langue de vipère dans sa cavité, mais surtout par peur d'envie de prendre un peu de son temps au profit de l'éducation apparemment manquante des Weasley.

Par contre, pour la seconde, il avait eu du mal à garder son calme. Il avait pris une respiration, ignorant du mieux possible la verbe du Gryffondor. Ne pas penser à père et à Azkaban, c'était un exercice compliquer pour lui. Il avait fermé quelques secondes ses paupières, se concentrant pour compartimenter une fois de plus ses pensées, remettre ses barrières mentales. Il n'avait rien répliquer au lion, Draco avait levé les yeux au ciel en voyant Weasley mâle partir, la queue entre les jambes sous le regard de Granger. Il avait pouffé de rire, lâchant une petite remarque.

"- Bon chien Weasley."

Le cœur de Draco s'était stopper tandis que son regard haineux s'était centrer sur Granger. Elle remuait encore le couteau dans la plaie. C'était quoi leur délire de lui dire encore et toujours que père était en prison ? Ils avaient vraiment des champs d'attaques limités avec Draco. Et donc, ils comptaient, tous, lui faire mal avec cette façon. Père devait avoir les oreilles qui sifflaient là où il était. Il se retenait de leur cracher à la figure que c'était horrible. Horrible était un mot faible. Son manoir était assiégé par des tueurs de mangemort, il y avait des prisonniers dans les cachots qui hurlaient leurs douleurs. Il croisait souvent Greyback qui voulait tout le temps le bouffer et cela lui foutait les chocottes. Sa tante le prenait pour un jouet à câliner et c'était toujours malsain comme moments, ça criait inceste (en tout cas c'était trop bizarre) et cela lui foutait encore plus peur. Si père était encore là, Draco n'aurait pas eu autant peur durant les vacances et son bras serait encore vierge de tatouage. Alors oui, c'était horrible et il ne voulait plus penser qu'il était condamné à cause de père. Il avait difficilement remit ses barrières mentales, mais il savait qu'elles allaient se fissurer dans pas longtemps. Il allait finir par exploser et attaquer quelqu'un. Il se connaissait suffisamment pour connaître ses limites.

Il avait secouer la tête comme désabusé, lui, manquant de subtilité ? Exacte, il ne faisait que répliquer, mais en même temps, ce n'était pas de sa faute si l'on venait le faire royalement chier. Chose qu'il avait prévue dès le départ, mais cela restait quand même très chiant. Ne pouvait-il pas juste discuter calmement avec le Serdaigle sans que toute la grande salle ne désir faire une bataille pour l'empêcher d'être un minimum sociable ?

Draco n'avait rien bronché quand le pied de la rouquine s'était mit à lui écraser son pied, aucun son ou réaction n'avait étiré ses traits. Cette douleur n'était absolument rien à ce qu'il avait déjà subi de la main de son géniteur et du Maître. Ce n'était rien et cela ne pouvait pas lui arracher un cri ou exclamation. Certes, c'était désagréable et ça faisait mal, mais pas de quoi en faire un plat et il ne voulait pas faire semblant, de sur-jouer. Cela ne lui était pas profitable, alors il s'était compter de lui jeter un regard condescendant, demandant par ses yeux provocateurs si c'était tout ce qu'elle était capable de faire. Pitoyable. Si le but était de le voir couiner ou d'avoir vraiment mal, c'était perdu d'avance. Sa critique sur le fait qu'il attaquait les faibles pouvait s'apparenter à de la lâcheté l'avait fait levé les yeux au ciel.

"- Non, du bon sens."

Il avait parlé en même temps que le Serdaigle, il avait tourné la tête dans sa direction, un sourire indéchiffrable sur ses lèvres.

"- Au moins quelqu'un d'intelligent."

Le Serpentard s'était approché du Serdaigle, approchant sa bouche près de son oreille droite, lui murmurant de tel sorte que seulement lui puisse l'entendre.

"- Je te provoque en duel pour te punir de ton affront. Samedi lors du dîner, au cinquième étage devant la statue de Boris le Hagard. Je viendrais seul, ne me le fait pas regretter, princesse en détresse."

Le Serpentard s'était reculé pour une distance de sécurité, parce que il essayait par tout les moyens de ne pas trop s'approcher des garçons pour ne pas tenter ses penchants interdits.

Draco avait serré sa main droite, rentrant sans ménagement ses ongles dans sa peau. Azkaban, père, manoir Malfoy. La Poufsouffle venait de lancer une pierre de la taille du château sur ses barrières qui avait commencé à dégringoler. Il avait enfoncé un peu plus ses ongles dans sa paume, essayant de se concentrer sur la douleur pour ne pas exploser. Il avait crispé la mâchoire pour s'empêcher de dire quoi ce soit. Il devait trouver un moyen de fuite. Draco voulait fuir face à leur nombres, blesser au couteau, son cœur saignait des répliques tranchantes et cruelles qui parlaient de père. C'était tout de même assez bas, presque Serpentard. Il allait d'ailleurs faire son repli stratégique, mais une furie aux cheveux noirs était venu, baguette en main.

Potter. Potter ! Il s'était demander dans combien de temps il allait venir ici. Draco avait sorti sa baguette, la pointant dans la direction du lion qui osait le menacer d'une peine d'Akaban. Il regrettait amèrement d'avoir renvoyé ses gorilles. Une nouvelle pierre contre ses barrières, le Serpentard avait regardé d'un air mauvais le binoclard de Gryffondor. Et la pierre en trop avait éclater ses barrières comme si elles étaient fait de crackers. Potter avait osé sous-entendre devant tout le monde qu'il était un mangemort. Chose vraie, mais à ne pas faire quand le Serpentard n'assumait pas le malheur duquel il était affliger, des chaînes qui l'entravaient.

"- Puta***, face de troll, t'es obliger de te mêler des affaires des autres ! Everte Statum ! "

Pouf, un vol plané sur plusieurs mètres pour un binoclard. Draco s'était avancé vers le lion, pointant à nouveau dans sa direction. Le doloris était sur ses lèvres, il l'avait déjà jeté auparavant, pourquoi se retenir ? Cela restait bloquer dans sa gorge, ça voulait pas sortir pourtant l'envie de torturer ce crétin de survivant le démangeait.

Le sortilège de torture était sur ses lèvres. Un simple D à peine murmurer, baguette pointer dans la direction de son éternel ennemi, de ce Potter qui méritait tout un tas de torture. Pourquoi Draco n'arrivait-il pas à lancer ce sortilège maudit ? Ce n'était pas la première fois. Mais le Serpentard restait un adolescent, un enfant que l'on avait forcé à prendre trop de responsabilité, un gamin qui ne voulait pas faire de mal aux autres – en tout cas pas de cette façon -.

Ce débat interne ne pouvait pas se voir, son masque enfiler sur ses traits, personne ne pouvait savoir ce qui se tramait dans sa caboche, de ce qu'il hésitait à lancer comme sortilège interdit. Le prince des vert et argent n'avait pas eu le temps de faire quoi que ce soit que le binoclard avait répliqué en lançant un sortilège. En même temps, cela serait trop demander que ce dernier ne soit patient de son débat intérieur puis qu'il se laisse maltraiter sans rien répliquer.

Draco avait lâché un petit cri pas très viril, levant ses bras pour protéger sa tête en fermant les yeux, tandis que tout un tas de nourriture venait l'attaquer dont certains restes bien particuliers. Une fois l'attaque arrêter, le Serpentard avait rabaissé les bras, regardant avec horreur le désastre. De nature soigneuse, l'adolescent ne s'était jamais retrouvé aussi dégoûtant. Mais le pire dans tout ce mélange, c'était les restes particuliers, ceux provenant de viandes diverses. L'adolescent avait eu le temps d'enlever les restes de ses cheveux manuellement que Potter revenait à la charge.

Comment osait-il parler du Maître ? Un éclair de peur avait traversé les yeux du Serpentard, brisant temporairement son masque de froideur. Il avait les chocottes du Maître, mais il savait que celui-ci en avait rien à foutre de ce qu'il pouvait bien faire dans la vie de tous les jours tant qu'il ne tuait pas Potter et qu'il faisait bien ses missions, Draco ne risquait rien. Enfin rien était un grand mot, car le Maître pouvait torturer qui il souhaitait sans pour autant avoir une raison, dans son cas, c'était l'échec de Père qui risquait d'être utiliser, une fois de plus.

La voix de Potter lui avait été priver par Maugrey qui débarquait et Draco aurait bien pris la parole, mais seul le néant était sorti de sa bouche. Furieux, il avait tourné la tête vers l'adulte, avant de frissonner en reconnaissant le fou furieux à l'unique œil. Il avait rangé sa baguette, croisant les bras, détournant la tête du professeur. Il avait la tronche d'un gamin boudeur et c'était le cas, il n'aimait pas être privé de la parole.

Draco avait pouffé silencieusement – à cause du sort – en entendant la réprimande de l'adulte face à Granger qui n'avait pas prise son rôle de préfet très à cœur. Son amusement s'était stopper en comprenant la signification du mot retenue. Il avait levé les yeux en soupirant plus que nécessaire pour bien montrer de façon assez diva qu'il n'était pas d'accord pour avoir une retenue. Quoique, si c'était avec Potter, hop une petite bagarre et la retenue allait passer plus vite. Draco avait légèrement soupirer de soulagement, ce qui ne s'entendait pas, mais au moins, il était content de pas être en retenue avec Maugrey. Bon ce dernier n'était, apparemment, pas stupide, Draco n'était pas avec Potter, mais tout seul avec le professeur Wilkes.

Le Serpentard avait levé la tête, même souiller des immondices des carnivores, le végétarien gardait la tête hautaine. Il savait juste d'office qu'il allait vomir une fois aux commodités de sa maison. À peine avait-il commencer à marcher dans la direction des grandes portes que l'homme de Cro-Magnon rouquin lui avait donné un coup d'épaule. À défaut de ne pas pouvoir utiliser sa verbe, Draco avait trucidé mentalement le dénommé, ce qui d'un point de vue extérieur donnait un regard noir à la Rogue.

Le blondinet avait dépassé le binoclard non sans lui lancer un regard noir. Ses deux gardes n'avaient que très peu tarder avant de comprendre par eux-mêmes qu'ils devaient le rejoindre. Mais le Serpentard n'avait pas ralentis son allure, ayant plus qu'envie de se nettoyer de ces crimes commis envers les pauvres animaux. Plus tard, Draco avait mis son plan de vomissement à exécution dans l'intimité des toilettes de son dortoir, en maudissant Potter.