Sujet: [Evan.] Dear Godfather... Mer 19 Sep - 14:00
Dear Godfather... Evan,
Il y a longtemps que je ne vous ai pas écrit, Père m'a répété tout l'été que vous étiez occupé et que je vous importunerais. Je profite d'être loin du manoir pour le faire. Vos affaires sont-elles profitables ? Poudlard est calme, je m'attendais à plus de remous avec le retour du Seigneur des Ténèbres... Je vous écris, car j'ai rencontré un rafleur, qui travaille ici, Scabior. Je pensais ne pas avoir à m'inquiéter de ce genre de personne, Père dit sans cesse que ce genre de sorcier est l'ami de ceux qui ont de l'or. Mais ce Scabior m'a parlé comme on ne m'avait jamais parlé avant, j'ai voulu lui donner de l'or, pour qu'il me laisse partir, mais il l'a dédaigné et m'a un peu plus malmené. J'ai cru qu'il allait me faire du mal quand il m'a prit ma baguette magique, après que je lui ai lancé un maléfice. Il est très changeant, et certainement dangereux. Si mon or ne me protège pas, je ne sais pas quoi faire. Peut-être le sauriez-vous ? Mon sang est pur, et ma famille respectée, je ne devrais pas avoir à craindre de me promener dans le parc de Poudlard.
Sujet: Re: [Evan.] Dear Godfather... Mer 24 Oct - 2:09
Dear Godfather... Daphné,
Votre hibou a, malgré la platitude harassante de votre premier paragraphe, l'intérêt de mettre en lumière l'un des principaux points de désaccord entre votre père et moi : l'or n'a jamais eu et n'aura jamais les vertus fantasmagoriques que votre père lui porte. S'il est une chose que ma place -ô combien enviable- de parrain m'impose de vous apprendre, c'est celle-ci. Ne vous laissez pas abrutir par ce genre de certitudes éculées ; vous venez vous-même de faire l'expérience de leurs limites. Si j'en avais le temps -ce qui n'est pas le cas- je remercierais moi-même ce rafleur pour vous avoir démontré avec une si grande simplicité la sénilité précoce qui attaque votre père - il a toute mon amitié, ne l'oubliez pas. Votre père, pas le rafleur. Quoique...
L'or n'est pas le pouvoir. Le pouvoir, est le pouvoir. Nous nous accorderons cependant à dire qu'étant porteuse de cet organe surestimé qu'est l'utérus, vous n'êtes pas concernée par cette merveilleuse conquête. Fort heureusement pour vous, votre père, dans un temps reculé où ses cellules neuronales n'étaient pas encore ravagées par la sénilité qui le malmène aujourd'hui, a décidé de vous placer sous la protection d'un expert en la matière : votre serviteur. Indiquez-moi dès maintenant l'identité et toutes les informations que vous détenez sur ce rafleur.
Si je ne peux pas vous demander de faire preuve d'un minimum d'intelligence sans en manquer cruellement moi-même, par pitié, Daphné, mobilisez un peu de ce qu'on appelle de "l'instinct de survie" et tenez vous éloignée de cet homme.
Dans l'espoir torturé de vous savoir encore en vie sous quarante-huit heures,