Elementary my dear | ft Daphne

Elementary my dear

Daphné & Terry

Confortablement installé sous un arbre proche du lac noir, à la lisière de la forêt interdite, Terry profitait des dernières heures de son week end. Ayant terminé tous ses devoirs en avance comme à son accoutumer, l’aiglon avait décidé de se baigner des derniers rayons de soleil de la journée pour se détendre, un livre moldu emprunté à Emma, sa meilleure amie dans les mains. Les heures avaient beau défilaient, Terry n’y prêtait aucune attention. Il était littéralement happé par la plume de Sir Conan Doyle. Emma lui avait dit que c’était un génie du Thriller et elle n’avait pas tort. L’univers qu’il a créé était aux yeux de l’aiglon un véritable chef d’œuvre. Evidemment, il n’avait pas vraiment beaucoup de matière sur lesquelles s’appuyer, mais actuellement, ce moldu dépasse de loin les récits de son romancier favori.

Une légère brise fraîche vint interrompre le fil de sa lecture. Trop épris par les aventures de Sherlock Holmes, Terry n’avait pas fait attention que le soleil était presque sur le point de disparaître. C’était l’heure pour lui de regagner le château. Il récupéra une feuille de l’arbre qui lui avait servi d’appuie durant tout l’après-midi et la déposa entre les pages de son livre, après l’avoir au préalable endurci d’un coup de baguette, pour qu’elle lui serve de marque page.

Il se redressa ensuite, rangea le livre dans la poche intérieur de sa cape et pivota les talons pour rejoindre le château, lorsque la chevelure blonde d’une élève qui ne connaissait que trop bien, fila devant lui d’un pas précipité. Les sourcils froncés, Terry stoppa ses pas et la regarda s’éloigner jusqu’à disparaître dans les ténèbres de la forêt interdite.

— Mais qu’est-ce qu’elle fait ? Se questionna t’il perplexe.

Depuis qu’il la connaissait, il savait que Daphné avait d’étranges lubies qui n’allaient parfois pas vraiment en adéquation avec les normes de l’établissement. Si son respect du règlement l’obligeait à ne pas la suivre, celui inculquer par sa grand-mère l’incita à faire l’inverse. Une jeune femme seule dans la forêt la nuit, il ne pouvait rester spectateur. Qui sait ce qu’il pouvait bien lui arriver. Nombreux étaient les dangers qu’elle pourrait potentiellement croiser. Bien entendu, il savait que Daphné savait se défendre toute seule, mais si par malheur il lui arrivait quelque chose, Terry ne pourrait s’empêcher de culpabiliser. C’était donc uniquement pour cette raison, qu’il fit main basse sur l’interdiction émise par l’école, pour suivre la vert et argent au travers la sombre végétation.

Il filait Daphné depuis une bonne dizaine de minute maintenant sans que cette dernière ne daigne remarquer sa présence. Ce ne fut que le craquèlement d’une brindille sur laquelle il venait de marcher, qui annonça sa présence à la jeune femme. Avant même qu’il n’est le temps de dire Quidditch, il se retrouva sous le joug de la baguette de sa baguette.

— Doucement, ce n’est que moi !

Mains en l’air pour lui montrer qu’il n’était pas ici pour l’attaquer, Terry laissa un léger sourire étirer le coin de ses lèvres. Cette situation ne lui était absolument pas étrangère.

Codage par Libella sur Graphiorum

Invité

Elementary my dear

Si la colère avait pu l'habiter, elle n'aurait eu plus de matière qu'en cet instant. Daphné venait de recevoir un courrier de son paternel, lui annonçant qu'il souhaitait la voir le week end prochain pour parfaire son entrainement. S'il n'avait s'agit que de cela, Daphné s'en serait sans le moindre mal accommodé évidemment il n'y avait rien de déplaisant à ses habituels entraînements, seulement ils étaient bien souvent dévastateur pour sa condition physique. Mais ce que Daphné détestait plus que tout, c'était les remarques de faiblesse qu'insinuait son paternel qui la rendait folle. Evidemment il n'avait s'agit que de ça mais c'était déjà trop.Alors qu'elle traversait le chateau à grandes enjambées il ne lui avait fallu que quelques instants pour rejoindre le parc, connaissant mieux que personnes le trajet qu'elle devrait suivre pour ne pas se faire prendre. Evidemment, le couvre feu tombait rapidement mais les règles étaient faites pour être contournées. Bientôt son regard se posa sur le lieu de sa convoitise. La forêt interdite. Bon nombre d'élèves comme d'adultes n'osaient qu'à peine s'en approcher. Mais il en était tout autre pour Daphné. Elle y trouvait un certain réconfort, une certaine dose d'apaisement par sa noirceur évidemment, mais davantage encore par son danger qu'elle retrouvait de façon bien plaisante. Tandis qu'elle s'aventurait déjà dans les profondeurs de la noirceur, un bruit sourd se glissa derrière elle et sans même réfléchir elle pointa sa baguette le regard sombre lançant à la seconde même-

- Diffindo !

Le sortilège passa tout prêt du Serdaigle illuminant alors son visage tandis que le tronc d'arbre tout proche se fissurait jusqu'à tomber au sol, fendu en deux. Alors que celui ci se présentait, devant elle, en exprimant de souhait de se calmer, Daphné s'avançant vers lui, grognant tandis qu'elle venait a planter sa baguette tout contre sa pomme d'Adam.

- Qu'est ce que tu fais là ? Tu as une minute pour m'expliquer ou alors...

Elle était d'hors et déjà en colère, elle était d'hors et déjà sans véritable contrôle et il lui faudrait quelques instants pour se montrer tel qu'elle le faisait bien souvent. Froide et sans le moindre sentiment. En revanche, elle détestait une chose, une chose qui en cet instant l'agaçait bien plus encore. Elle détestait qu'on s'occupe de ses affaires, elle détestait qu'on la suive, elle détestait qu'on s'en approche ou qu'on puisse la voir véritablement. Personne n"avait ce droit et elle ne le donnait qu'à une personne. Sa très chère sœur. Elle et... une passade. Elle plissa les yeux décolérant malgré tout sans pour autant reculer ou retirer le bout de sa baguette encore chaud de sa gorge.

- L'heure tourne et le couvre feu est tombé. Un serdaigle perdu dans les bois... je ne me répéterais pas..

Cette situation lui était elle aussi familière, après tout, n'était ce pas ainsi que tout avait commencé. Bien que Daphné n'accordait sa confiance qu'a très très peu de monde, elle avait rencontré le jeune homme de la même façon, si ce n'est qu'il l'avait croisé aux abords de la forêt et non plus dans celle ci. Tandis que son regard observait le jeune homme, un vague souvenir de cette première rencontre apparaissait dans son esprit et se glissait alors à quelques années de là, alors qu'elle commençait à peine son entrée dans cette historique école. Historique... si on comptait les sans impur et immonde qui régnaient en ces lieux, mais évidemment, ce qui avait "sauvé" le jeune homme par le passé, était son sang, qui malgré l'erreur de sa maison, était pur. Le sourcil relevé à présent tandis que ses lèvres s'étaient close, elle continua de fixer le blond sans sciller un seul instant de le reconnaître pourtant.-

Codage par Libella sur Graphiorum

Elementary my dear

Daphné & Terry

Toutes idées aussi honorables soient-elles ne sont pas forcément bonnes à prendre. Vouloir protéger une « amie » des dangers d’une végétation dîtes maudite n’était en somme pas mauvais, la surprendre comme un rafleur, un pervers ou un détraqué, ça l’était. Aussi rien d’étonnant à ce que la jeune femme lui jette un sort dès l’instant même où sa semelle avait touché écraser cette brindille de bois. Niveau filature, il y avait du progrès, même si pour sa défense, sa vue était quelque peu obstruée par l’obscurité.

Le jet lumineux l’avait manqué de seulement quelques millimètre, fort heureusement qu’il n’avait pas eu le réflexe de bouger la tête, sinon c’était certain qu’il se serait reçu le sortilège de plein fouet. Autant dire au vue des dégâts sur l’arbre de derrière que c’était un diffindo des plus maîtriser. Peu surprenant quand on connaissait les capacités magiques de Daphné.

— Qu'est-ce que tu fais là ? Tu as une minute pour m'expliquer ou alors...

Il n’avait pas eu le temps de la féliciter pour ce sort magnifiquement réalisé, qu’à peine retourné il était sous la menace de la baguette de la Serpentard. Au vue du ton qu’elle employait et de l’éclat enragé de ses iris bleutés, Terry comprit qu’elle n’était pas vraiment d’humeur à partager la moindre conversation civilisé. Du moins pour le moment.

— L'heure tourne et le couvre-feu est tombé. Un Serdaigle perdu dans les bois... je ne me répéterais pas..

Déjà qu’en temps normal Daphné n’était pas vraiment patiente, avec son humeur massacrante Terry ne pouvait que saisir l’urgence. Bien qu’ils puissent s’entendre, il savait qu’elle ne lançait jamais des menaces sans que l’envie de les exécuter ne la démange. Toutefois, le fait de laisser une chance à sa « cible » était bien la preuve que derrière toute cette colère accumulée, Daphné demeurait quelqu’un de bien. Bien qu’elle ne semblait l’avoir réalisé elle-même.

— Je vais t’expliquer ne t’inquiète pas, mais tu peux ranger ta baguette. Merlin, sait que c’est compliqué de formuler une phrase avec une gorge ciblée.

Et c’était vrai, la moindre articulation ne faisait qu’enfoncer la baguette de Daph plus profondément encore dans sa chair. Un bois résistant, qui nul doute ne doit pas se casser si facilement. Sans que Daphné ne puisse répondre -ou non- à sa requête, Terry aperçu dans les feuillages derrière elle, deux pupilles d’une lueur vive et rougeâtre, les fixer intensément d’une aura menaçante. Ça n’annonçait qu’une seule chose, des problèmes.
Dans un mouvement lent et silencieux, Terry glissa sa main jusqu’à la poche arrière de son pantalon et attrapa du bout de ses doigts son morceau de bois magique. Une légère brise vint éclairer la bête de rayon lunaire. C’était une Bicorne à une seule corne. Une horripilante bestiole qui ne se nourrissait que de chair humaine. Il avait déjà étudié ces bêtes-là, en cours de défense contre les forces du mal. Il savait qu’elles étaient pourvues d’une animosité époustouflante, malgré leur petite taille, similaire à celle d’un gros chien. Mais si en plus elles avaient une corne en moins, elles pouvaient se montrer encore plus agressives qu’à l’accoutumer.

— Ne bouge surtout pas ! lui glissa t’il à l’oreille après s’être légèrement rapprocher pour avoir un meilleur angle de vue. Petrificus Totalus

Un grand bruit sourd retentit alors, signe que sa cible était à présent pétrifiée. C’était moins une. Si il n’avait pas lorgné un court instant par-dessus la chevelure de blé de l’adolescente, ils auraient fini dans l’estomac de cette Bicorne affamée, sans issue de défense puisque son venin est capable de paralyser un troll des montagnes en instantané.

— Tu voulais savoir ce que je venais faire ici, et bien les actes valent parfois mieux que la parole…

Bon d’accord, si il n’avait pas distrait l’attention de Daphné en la filant ainsi, elle aurait sans doute pu remarquer la présence de la Bicorne par elle-même et s’en sortir sans trop de peine. Mais le risque était tout de même trop grand.

Codage par Libella sur Graphiorum

Invité

Daphné Greengrass a écrit:

Elementary my dear

Il n'avait pas forcément tord, appuyé sa baguette contre sa gorge n'aidait probablement pas dans la volonté de s'exprimer mais en cet instant Daphné n'en avait que faire. Elle bouillonnait intérieurement, tandis que son regard bien plus sombre qu'à l'accoutumer transperçait le serdaigle. Il prenait d'énormes risques en se trouvant là, en l'ayant suivie, en se présentant si naturellement à elle avec l'état de colère dont elle dégageait à present. Et pourtant... il n'avait pas forcément tord. Dans un grognement à peine audible elle relacha légèrement sa baguette afin que celle ci ne lui transperce plus la trachée avant de se voir cligner plus rapidement des yeux en le voyant se rapprocher. Que faisait il par Salazar, fronçant subitement les sourcils prête à lui enfoncer autre chose que sa baguette dans la gorge, elle manqua de sursauter au bruit sourd du sort qu'il venait de lancer et qui semblait s'être abbatu sur quelque chose de bien lourd. Reprenant dans la seconde même une contenance que tous lui connaissaient, elle se tourna le sourcil haussé tandis que son regard se posait sur le bicorne a présent immobilisé. Toute personne normalement constitué se serait vu le remercier, abaisser sa baguette ou se détendre mais ce ne fut pas vraiment le cas de Daphné dont la parole jointe à son mouvement venait clairement de l'agacer.
A cette heure tardive de la nuit il lui était impossible de trouver quiconque capable d'être utiliser pour passer ses nerfs, pire encore, dans l'état dans lequel elle se trouvait elle aurait pu finir par le tuer, se retrouvant exclu à vie de l'école. Voila pourquoi elle avait rejoins la forêt et s'y était enfoncé, persuadée de trouver là de quoi passer ses nerfs et décharger la haine qu'elle éprouvait en cet instant. Mais maintenant qu'il venait de terrasser son unique proie puisque la forêt semblait bien calme, il allait bien falloir qu'elle passe ses nerfs d'une façon ou d'une autre. Les yeux plissés elle pointa sa baguette sur le blondinet face à elle, tandis qu'il avait l'air satisfait.

- Par Salazar ! Espèce de scrout à pétard ! Limace ! Bouse de dragon ! Sac à gargouilles ! et j'en passe ! t'es venu là pour ça ? Sombre crétin ! Idiot ! JE NE T'AI PAS DEMANDÉ DE M'ACCOMPAGNER POUR DETRUIRE MES PROIES !!! FAIS TOI MANGER PAR UNE ACROMENTULE ET DEGAGE MOI DE LA !

Haletante de colère sa baguette n'avait de cesse de craquer sous ses doigts blanchis par la pression qu'elle y exerçait tandis que son regard ne désemplissait pas. Elle n'avait pas forcément envie de lui faire de mal, d'une part elle ignorait si son contrôle reviendrait de façon suffisante pour ne pas le tuer, et d'autre part, quelque part dans le fin fond de son esprit torturé, Terry aurait pu être d'une certaine façon une personne qu'elle appréciait. Si tenté soit elle d'apprécier qui que ce soit. Elle se mordit la lèvre pour ne pas hurler, tandis que quelques chouettes et autres bestioles semblaient s'être envolés sous le poids de ses précédentes paroles.

- Sombre crétin tu mériterais que je te ligotes et que je te laisse dans cette forêt.

Sa voix s'était radoucit bien que la colère était encore palpable et ses yeux s'étaient eux aussi éclairci d'une certaines façons elle avait relâcher un peu de pression. Marmonnant pourtant toujours elle se laissa tomber contre le tronc de l'arbre ou le bicorne tronait silencieusement.

- Je t'en foutrais des les actes sont mieux que les paroles...

Codage par Libella sur Graphiorum

Elementary my dear

Daphné & Terry

Ce qu’il appréciait le plus chez Daphné, c’était bien son côté imprévisible. Une fois de plus, elle lui montrait à quel point elle était atypique. Là où tout un chacun l’aurait remercié pour cet acte désintéressé, Daphné elle, avait des remerciements bien à elle. Une farandole de mots doux dont elle seule avait le secret. Devant tant d’amour, Terry arqua un sourcil.

— Whaou, je ne savais pas que je te faisais autant d’effet, clama t’il en souriant calmement en une contraste quasi parfaite devant le ton qu’elle-même avait employé, après qu’elle en ait terminé avec ces belles paroles.

Oui Terry connaissait assez Daphné pour savoir que quand elle était dans cet état ce n’était pas vraiment conseillé d’ajouter de l’huile sur le feu. Quand bien même elle puisse ou non l’apprécier ne serait-ce qu’un minimum, son état de rage actuel, ne laissait pas vraiment de place à la raison. Pour tenter d’avoir un semblant de conversation, Terry devait dissiper peu à peu sa rancœur et il n’y avait rien de mieux pour se faire que la douceur.

— Sombre crétin tu mériterais que je te ligotes et que je te laisse dans cette forêt.

Preuve en était que ça fonctionnait. L’intonation de Daphné s’était quelque peu allégée. Son aura n’était plus aussi terrifiante que précédemment.

— Non pas que l’idée de me retrouver ligoter ne me dérange en soit… Non en fait si c’est plutôt dérangeant rien que de l’imaginer, il rit légèrement avant de se reprendre. Mais tu ne penses pas qu’il y a mieux que des proies pour passer ses nerfs ?

Il avait soudainement retrouvé son sérieux, tandis qu’il se rapprochait de Daphné et plus particulièrement de la Bicorne qui gisait à ses pieds. Il s’abaissa à sa hauteur et sortit de sa cape de sorcier une fiole vide qu’il remplit bien vite du venin de la bestiole. Si le professeur Slughorn lui avait bien enseigné une chose utile cette année, c’était celle-ci. Un bon alchimiste était toujours paré et prêt à utiliser toutes opportunités pour enrichir sa palette d’ingrédients.

— La communication, c’est la clé de tout bon fonctionnement.

Il releva la tête un court instant pour regarder de ses yeux brillant la serpent. Il n’était pas du genre à forcer qui que ce soit à se confier. Il lui faisait simplement comprendre que si jamais elle le désirait, elle pouvait. Il était facilement à l’écoute et n’était pas vraiment du genre à commérer.

— Comme le dirait un homme aussi sage que Merlin, c’est élémentaire ma chère.

Depuis qu’il l'avait lu dans le livre conseillé par Emma, il avait envie de la sortir celle-là. Le sujet s’y portait plutôt bien et Terry en était plutôt fier. Après avoir terminé son extraction, l’aiglon se redressa et tendit la fiole qu’il avait en trop à la serpentard.

— Tiens tu peux considérer ça comme un dédommagement pour t’avoir effrayé tout à l’heure.

Le venin de bicorne étaient assez rare est couteux. Non pas parce que c’était une bête en voie d’extinction mais simplement à cause de sa dangerosité.

— Ajoute deux gouttes du venin dans la potion qu’on doit préparer pour le devoir. Ça la rendra parfaite.

Oui ce n’était pas indiqué dans le manuel, c’était un fait que même Terry ne pouvait nier. Toutefois, l’érudit qu’il était aimait faire énormément de recherches. Il s’avérait que le venin de bicorne était un fortifiant pour certains autres ingrédients. Une petite astuce capable de changer un acceptable en Effort exceptionnel.

Codage par Libella sur Graphiorum