Localisation : Chemin de traverse Emploi/loisirs : Prof de Botanique & Directeur du département des créatures magiques
Sujet: Orcus Wilkes, pas pour vous servir. Dim 3 Juin - 19:54
Orcus Wilkes
Sang-pur
9/09/69 (27 ans)
Botaniste
Neutre officiellement
Magie sans baguette
Un cheval bridé
Lui-même en mangemort
Bois d'orme, épine de monstre du Fleuve Blanc, 33cm, flexible
“Une lumière ici requiert une ombre là-bas”, Virginia Woolf
Histoire
Orcus Wilkes est un sorcier issu de l'une des plus anciennes familles de sang-pur. Si sa lignée n'est plus des plus réputées, c'est que la mort du patriarche, mangemort renommé, a considérablement entaché leur notoriété. Elle reste néanmoins associée à la magie noire et ses idées réactionnaires sont bien connues.
Il a mené une enfance banale mais très austère à Londres où il ne côtoyait que les enfants d'autres mangemorts. L'enfant qu'il était ne se posait guère de questions concernant les préceptes sur la pureté du sang enseigné entre ces murs, ni sur les activités controversés de ses parents jusqu'à ce soir de 1979. Il avait environ 10 ans lorsque son père rentra d'une mission où il avait échoué, rejoint dans la petite cour de leur maison de ville par le Seigneur des Ténèbres. Le jeune Orcus se précipita au grenier d'où il pourrait avoir une parfaite vue sur l'extérieur. Il garderait à jamais l'image de son père plié en deux et hurlant de douleur sous les rires persiflant de son Maître. Incapable de se détourner de ce spectacle jusqu'à sa fin, il dévala les escaliers dès la disparition du mage noir pour se jeter en pleurs dans les bras de son père. Sa mère, debout dans l'embrasure de la porte donnant sur le jardin, les regardait avec une mine de dégoût et de déception. Son père, qu'il avait toujours trouvé si fort, avait à présent le nez et la bouche en sang et un regard de fou, il était à bout de force pourtant il ne sembla avoir aucun mal à retourner une baffe sur l'enfant, le projetant violemment à terre. « La faiblesse est une abjection » lui dit-il. Orcus prit alors conscience que ses parents n'avaient jamais voulu d'un fils par amour, mais pour faire de lui un parfait soldat au service de Vous-Savez-Qui. Toutes les années suivantes confirmèrent que s'ils lui avaient donné la vie, ils n'hésiteraient pas à la lui reprendre. Plus que la présence du Lord sombre ou de la gifle, c'est l'idée qu'il n'aurait jamais le choix qui le terrorisa alors.
La guerre lui pris son père en 80, entraînant dans son sillage la ruine de la famille. Il fit toutefois son entrée à Poudlard en 81, maison Serpentard. Ignoré de ses camarades pour la défaite de son père, la fin de la guerre n'améliorèrent pas ses chances de gagner le concours de popularité. Rejeté et malmené pour son nom, incorporé dans une maison confortant l'idée qu'on se faisait de lui, il expia les pêchés de ses parents durant 4 longues années, se renfermant dans un mutisme qui rendrait sceptique quiconque faisait sa connaissance aujourd'hui.
Pour fuir cet environnement tout sauf épanouissant, il travailla durement afin d'être pris pour un échange scolaire. C'est ainsi qu'il fit ses dernières années de scolarité en Afrique dans l'école de Uagadou. L’immensité du lieu et l'éloignement lui promettaient un anonymat tant espéré, son statut d'étranger lui offrit bien plus. Pour la première fois, Orcus fut accepté et se fit des amis, bien loin de la sombre réputation héritée de ses aïeuls. Il y gagna également une certaine maîtrise de la magie sans baguette, très prisée dans cette école où l'on vous enseignait qu'il était capital de ne pas être dépendant d'un artefact. Si les sortilèges les plus puissants exigeaient toujours l'utilisation d'une baguette, il était devenu capable de projeter la plupart des sorts seulement grâce à des mouvements complexes de ses mains.
Une fois diplômé, il évita au maximum ce qu'il restait de sa famille. De cette dernière, il conserva néanmoins quelques traits tels qu'une forme d'arrogance, de snobisme, un puissant orgueil, un attrait pour les mondanités et une élégance très poussée. Il connaît aussi quelques tours de magie noire qu'on lui a enseigné à l'abri des regards durant son enfance. En attendant d'hériter de ce qu'il reste de la fortune familiale, il enseigne la botanique, un travail qu'il execute sans passion mais le maintient à flot face à son penchant pour l'alcool et la mandragore.
A présent, il est un homme compliqué et ambivalent. Extrêmement sociable en apparence, on ne lui connaît pourtant aucun ami proche ni relation amoureuse suivie. Londonien pur souche, il apprécie les mondanités et les frivolités. S'il aime par dessus tout l'oisiveté et la décadence, il peut aussi se montrer très arrogant, orgueilleux voir rigide. Il a l'humour facile et débite les sarcasmes plus vite qu'un auror d'élite dégaine sa baguette, ce qui le rend sympathique à moins que vous n'en fassiez les frais. C'est aussi un homme qui ne laisse rien au hasard, rien dans ses propos ou dans ses actes n'est jamais vraiment spontané.
Il a hérité de l'assurance de sa famille et affiche souvent un comportement que l'on pourrait qualifier de princier, ce qui peut le rendre aussi attirant que détestable de prime abord. Pour qui sait voir au delà des apparences, son comportement mondain est d'avantage une carapace maintenant quiconque à distance qu'une véritable vanité.
Outre son travail (non), Orcus aime un peu trop la boisson et les substances illicites. Solitude et dépendances sont les conséquences d'une personnalité fragile et bancale, résultat des blessures qu'il porte, bien loin de l'image qu'il cherche à se donner.
Très grand et d'un physique sec, son apparence est pour lui très importante. De son héritage de sang-pur il conserve une certaine fierté et une élégance. Il affectionne particulièrement les costumes 3 pièces qu'il assortit avec soin, privilégiant des couleurs originales pour marquer son excentricité et son appartenance au monde sorcier. Il est toujours très soigné de la pointe des chaussures à la moindre mèche de ses cheveux.
Dans quel camp joue-t-il ? Là est toute la question que chaque camp pourrait être amené à se poser.