Némésia Vasquez
Professeur
Emploi/loisirs : Professeure de Runes.
 | Sujet: Némésia Vasquez ou l'histoire d'une virée six pieds sous terre.  Ven 21 Juin - 20:03 | |
|
Informations
✦ Feat. Penelope Cruz✦ Âge : 34 ans✦ Date de naissance : 25 décembre 1962✦ Nationalité : Hispanique✦ Situation conjugale : Mariée✦Situation familiale : Sephira est sa "cousine éloignée".✦ Métier: Professeur de runes ✦ Camp : Neutre✦ Patronus : un corbeau ✦ Amortentia : vieux parchemin, encre, embrun, la bière.✦ Epouvantard : Scabior l'étranglant encore. ✦ Particularités : Elle est trilingue (Espagnol, Anglais, Français) et maîtrise potentiellement les langues anciennes pour ses recherches. Oh et c'est un animagus, un corbeau plus précisément ! | |
Caractère
Némésia est l’enfant de la vengeance. Elle tient son prénom de la déesse grecque Némésis. Curieux prénom me direz-vous, et à juste titre. Quels parents dignes de ce nom donneraient un prénom aussi cruel à une enfant aussi belle que charmante ? En réalité, Mr et Mrs Vasquez espéraient pour leur fille unique un avenir fabuleux, éclatant, loin de la pauvreté qu’eux-mêmes avaient connue dans leur enfance respective. Elle représente leur revanche sur le monde, leur vengeance sur les affres de la vie. Némésia est pleine de bonté. La douceur la caractérise. Elle est sensible, romantique et surtout, dévouée à ceux qu’elle aime et qui l’entourent.
Joli tableau vous ne trouvez pas ? Mais malheureusement, c’était avant cette rencontre qui allait déterminer tout le restant de sa vie. Tout est de sa faute à lui, vous comprenez ?
Scabior s’appropria et abusa de toutes ses qualités tandis qu’elle lui offrait son cœur dans son intégralité. Alors, quand il le lui brisa, le monde entier de Némésia s’écroula. Son traumatisme la métamorphosa en une femme volcanique et instable. Il avait déjà exacerbé sa possessivité et sa crédulité lorsqu’ils étaient ensemble, désormais il avait d’elle une femme vengeresse et irrémédiablement liée à lui.
Si vous croisez Némésia sur votre route, veillez à ne pas vous interposer. C’est un conseil. Voyez-vous, cette femme fera tout ce qui est en son pouvoir pour faire de la vie de Scabior, un enfer. Il voulait le pire ? Elle est déterminée à le lui offrir.
Rassurez-vous cependant, si vous êtes un ami, vous n'avez rien à craindre. Sauf si vous la trahissez. Mais vous ne vous risquerez pas à une telle chose, si ? |
Derrière l'écran
✦ Pseudo : Alastor Maugrey (DC) - Némésia vient remplacer mon moldu William ! ✦ Un conseil : Méfiez-vous du scabiorgasme.✦ Un mot doux : Scabior, vous l'aimez plutôt bleu, saignant, à point ou cramé ? |
...Mon histoire
De la vie à la mort.
Née en Espagne, et pourtant obligée de déménager pour un ciel plus gris, des températures plus froides. Rye est un joli village médiéval. Son port était des plus réputés au Moyen-Age. La plage sablonneuse de la Cambrure n’est pas loin. Et Londres est à 1h30 en voiture. La situation y est plus favorable pour élever une enfant et fuir la pauvreté. Il y fait bon vivre. La teinte brune de leur peau détonne un peu dans le paysage. Mais un sourire de Némésia et le petit village est alors baigné de soleil. Elle est pleine de vie, amoureuse de l’odeur de la mer et du contact du sable sur ses pieds. On lui apprend l’Anglais, à lire, à compter, et on la laisse admirer la pluie tomber. Et dieu qu’elle tombe souvent ! La vie des Vasquez est simple, faite parfois de sacrifices mais il suffit de quelques fruits pour combler l’estomac de l’enfant.
Les relations avec le voisinage sont plutôt bonnes. La magie naissante de Némésia passe plutôt inaperçue. Quant à Mr Vasquez, il n’est pas le seul sorcier du village. Trois autres familles sont également sorcières. Mme Vasquez, quant à elle, s’en accommode relativement bien. C’est le prix à payer lorsqu’on épouse un sorcier.
A onze ans, les portes de Beauxbâtons s’ouvrent pour la petite sorcière. Le château est somptueux, la beauté du lieu laisse l’enfant rêveuse. Bien sûr, il lui faut apprendre le Français, ce qui n’est pas une mince affaire. La nourriture n’est pas toujours à son goût surtout la bouillabaisse ! Il lui arrive d’avoir le mal du pays. Ou plutôt de ses pays dans son cas. Etre si proche de son pays natal et ne pouvoir y aller…
Durant ses études, Némésia passe le plus clair de son temps dans les jardins à la française de l’Ecole. Elle n’aime pas se sentir enfermée quand bien même vivre dans un tel palais faisait naître en elle quelques goûts de luxe. Afin de rendre fiers ses parents, son travail est assidu et elle décroche les meilleures notes. Chaque lacune est compensée par des heures de travail : sa détermination n’a pas son pareil.
Quant à ses relations, elles se font rares mais pas inexistantes. Son côté studieux prime sur sa sociabilité. Pour autant, elle sortira de l’école avec un groupe de quatre amis en poche, avec lesquels elle entretiendra une relation épistolaire régulière et toujours d’actualité.
De retour dans le petit village de Rye, Némésia prend la décision d’étudier les écritures anciennes, plus particulièrement celles ayant traversé l’Angleterre, et gagne les bancs de l’université londonienne. Le climat de la ville ne lui plaît qu’à moitié, si bien qu’elle rentre tous les soirs chez ses parents.
Les années passent, Némésia nage dans les livres épais et poussiéreux. Les rencontres se font rares. Elle ne sort jamais dans Londres, l’immensité de la capitale l’effraie. La jeune femme préfère de loin le calme de son village, sa beauté et les petites gens qui s’y trouvent, bien plus agréables que tous ces gens sans cesse bougons et énervés. L’air y est également bien plus respirable.
Mars 1985, c’était un beau jour.
Le soleil n’est pas éclatant mais ses rayons transpercent suffisamment la masse nuageuse pour rendre la journée agréable. Elle décide de sortir de ses ouvrages et de ses nombreux écrits pour gagner le port. Perchée sur un ponton, elle observe l’horizon tout en griffonnant à sa meilleure amie ses dernières découvertes en matière d’écriture. Soudain, un bruit sourd derrière elle la fait se retourner. C’est là qu’elle le voit, celui qui deviendrait son flibustier, son époux, l’homme de sa vie. Maintes fois elle croise son regard. Elle jurerait presque en rougir. Némésia avait déjà flirté, une fois ou deux, le temps des soirées à Beauxbâtons lorsque son humeur s’y prêtait, mais elle n’était jamais allée plus loin. Aussi lui apparait-il comme un appel de la mer, là tandis qu’il décharge les petits bateaux de pêche. Il a quelque chose d’attirant et ses petits sourires lancés à la discrétion la font presque craquer. De jour en jour, de semaine en semaine, elle se met à le suivre pour l’observer tantôt dans ce métier-ci tantôt dans ce métier-là. Elle ne peut s’empêcher de rigoler quand un de ses patrons le surprend à trop la regarder. Son émoi l’écarte de son travail, des lettres qui s’accumulent sur son petit bureau. C’est dans le silence que naissent les plus beaux sentiments et les plus beaux espoirs. Son cœur bat de plus en plus. Elle se sent accrochée, attachée. Pourtant ce n’est qu’au début de l’été qu’ils échangent leurs premiers mots, abandonnés sur une plage. La nuit est douce, il la fait rire, la grise. Némésia est éprise. Jamais elle n’oublierait l’odeur de sa cigarette. C’était la première odeur émanant de lui qui lui parvenait. Puis il y a ce baiser, ce baiser qui la mènera indéniablement à sa perte. Il était chaste et pourtant il venait de creuser sa tombe.
Ce qu’elle pense être le plus beau jour de sa vie arrive quatre mois plus tard, dans la petite mairie, entourée par son mari et ses parents à elle. Némésia rayonne alors de bonheur. Elle se sent femme comblée, femme aimée et plus heureuse encore qu’elle ne l’a jamais été. Sa vie est toute tracée, seule la mort pourrait alors les séparer. N’était-ce pas romantique ? Un véritable conte de fées, le sien, dans un village qu’elle adore dont les airs médiévaux lui rappellent souvent l’immense palais de Beauxbâtons. Sa nouvelle vie commence alors. Son époux la couvre de présents, la cajole, en contrepartie, elle lui offre tout ce qu’une femme a à offrir. L’idylle est belle, l’idylle est parfaite et elle ne peut défaire son regard de son alliance. Que peut-elle demander de plus ? Sûrement pas la mort.
Les semaines passent, le bonheur cède sa place aux doutes. Scabior rentre tard, les cadeaux se font rares, presque inexistants. Il ne la regarde plus si ce n’est d’un regard parfois vitreux. Des relents de bière flottent dans leur petit nid d’amour gracieusement offert par les parents de la jeune mariée. Ses mots sont venimeux, d’étranges parfums l’enveloppent … Némésia sent qu’il lui échappe et se démène pour le garder en son sein. Sa possessivité est exacerbée, la jalousie accompagne chaque nouvelle caresse. Bientôt les caresses cèdent la place aux absences. Les draps sont froids, l’heure tourne et Scabior ne rentre pas.
Les jours se cumulent et c’est plus que la belle épouse, amourachée de cet homme, peut supporter. Succomber à la paranoïa n’est pas dans ses plans, se laisser humilier non plus. Plus encore, si son époux lui préfère d’autres femmes, qu’il en soit ainsi, elle est prête à lui rendre sa liberté, même si cela doit lui briser le cœur. Une dernière promenade au clair de lune, sur la plage et un ultime baiser symbolique en échange d’une signature décisive. La suite, vous la connaissez.
« Lorsqu'au bord de l'eau sa main chaude vint effleurer la sienne, elle éprouva un doute qu'elle n'eut jamais l'occasion d'exprimer. Immobile, il avait pris son visage entre ses mains. Bien sûr, elle trouva son regard un peu froid, une vision qu'elle repoussa en fermant ses paupières sous la caresse de ses lèvres. "Jusqu'à ce que la mort nous sépare", murmura-t-il. Ses mains épousèrent la forme tendre de son cou qu'il serra de toutes ses forces avec un plaisir qu'elle ne lui connaissait pas, même dans leurs moments les plus intimes. » Scabior.
De la renaissance à la vengeance.
Gratter. Voir sa vie défiler devant ses yeux. Gratter. Se sentir étouffer. Gratter…
Ne pas pouvoir hurler. Ses cordes vocales sont douloureuses. L’air peine à pénétrer ses poumons. Il fait si sombre. Elle gratte ce qui la surplombe avec précipitation, panique. Où se trouve-t-elle ? Ses repères n’existent plus. Elle cherche la lumière, si tenté qu’il en reste. Tout son corps lui est douloureux. Les larmes ruissellent sur ses joues terreuses. Soudain le jour se fait, nous sommes le 2 avril 1986.
Emmenée d’urgence à Ste Mangouste, Némésia ne recouvre la voix qu’une semaine plus tard alors que les ecchymoses tendent à s’estomper. Son cœur bat douloureusement dans sa poitrine, son corps ne cesse de trembler de froid. Que lui a-t-il fait ? Elle revoit la scène maintes et maintes fois et n’ose plus dormir tant elle craint de ne plus se réveiller. On lui fait alors consulter le psychomage Charles Thempson.
Les séances se succèdent, Némésia refuse de rentrer. Elle finit par confier ses multiples maux, sa brisure et son traumatisme à son docteur dans l’espoir de se libérer. L’alliance est retirée, dissimulée pour le moment dans ses affaires. Des torrents de larmes accompagnent ses nuits, tantôt exposant sa douleur, tantôt sa colère. Elle le hait, le maudit de toute son âme, priant toutes les saintes divinités de le damner à jamais.
Un mois plus tard, la jeune femme quitte l’hôpital pour son petit village qui lui semble bien horrible tout à coup. Ne supportant plus d’y vivre tant le souvenir de Scabior lui est pesant, Némésia décide d’emménager à Londres. Le bruit ambiant l’apaise désormais, elle n’entend pas sa voix, ne pressent pas sa présence : elle peut respirer. Bien déterminée à survivre, elle finit par terminer ses études et enseigner à l’université à mi-temps. Son temps libre est consacré à ses recherches et à ses séances auprès du Dr Thempson.
Quatre années se sont écoulées. Némésia gagne en assurance, se détache de ses souvenirs pourtant encore bien présents. Ses séances thérapeutiques l’apaisent et malgré tout, la haine vengeresse qu’elle ressent ne se tarie pas. L’enseignante a beau se noyer dans le travail, une pensée demeure pour son époux. Mrs Scabior a toutefois cédé sa place à Miss Vasquez, plus mélodieux et agréable à l'oreille.
Automne 1990, la jeune femme fait une nouvelle rencontre dans le cadre de son travail : Ewen Jones, professeur de littératures étrangères. Pas de coup foudre mais une complicité, de plus en plus grandissante. Son docteur la pousse à tester cette nouvelle aventure, l’encourage à tourner la page pour cet homme plus doux, conciliant et honnête. Il ne la fait pas autant rire que Nathanaël, mais il la rassure, la réconforte et lui prête des bras dans lesquels elle apprécie de se reposer. Bouffée d’air frais pour l’éternelle épouse, Ewen la comble de fleurs, l’emmène dans les endroits les plus chics de Londres, ne cesse de la couver du regard avec amour. Est-ce suffisant ? Au début peut-être quand l’amour est doux, rafraîchissant, énivrant.
Malheureusement, les mois passant, Némésia s’attend à tout instant à subir une nouvelle rupture. Les cauchemars reprennent, s’intensifient, chaque nuit elle se réveille en sursaut, les larmes ruissellent de nouveau sur ses joues et le nom de Scabior ne quitte plus ses lèvres. En pleine rechute, l’enseignante cherche activement une solution pour se défaire de l’emprise de son ancien époux. Imaginer des plans de vengeance la calme de temps à autres, jusqu’au fameux soir.
Ils se sont endormis dans les bras l’un de l’autre. Nathanaël est alors apparu dans son rêve, ses doigts autour de sa gorge. Elle essaie de hurler, de se débattre et pour la première fois parvient à agripper son cou. Elle serre, de toutes ses forces, tandis qu’elle l’insulte de tous les noms. Une force invisible la pousse alors en arrière. Ses fesses heurtent le sol, Némésia ouvre les yeux : Ewen se tient la gorge, le teint livide.
Cet incident met fin à leur histoire au grand damne des deux amants. Mais l’épouse estime ne pas avoir le choix. Horrifiée par son geste, elle sait ne pouvoir trouver la paix sans avoir mis la main sur Scabior. La vengeance est sa seule échappatoire. Une fois mort, elle pourrait se permettre d’être heureuse et en paix. Naturellement le Dr Thempson cherche à l’en dissuader, encore et encore. Seulement il est trop tard, l’idée est ancrée dans sa tête : le retrouver, le tuer, vivre. Aussi simple que ça.
Pour se faire, Némésia fomente des plans, non sans une certaine crainte tout de même. Et s’il l’attrape de nouveau ? Et s’il parvient à la toucher et à l’immobiliser ? Elle veut pouvoir lui échapper, coûte que coûte. Jamais plus Scabior ne lui prendrait sa liberté. C’est à ce moment précis qu’elle prend la décision de devenir animagus.
Un an et demi plus tard, hiver 1994, Némésia parvient à se transformer intégralement et successivement. Non sans ironie, elle espère que sa métamorphose lui plaira, car sous cette forme, non seulement elle compte lui crever ses petits yeux racoleurs, mais en plus, elle s’imagine le hanter des heures durant afin de lui rendre la monnaie de sa pièce. Qui soupçonnerait un corbeau innocent ? Désormais toute la question était de le trouver.
Le hasard fait si bien les choses que l’opportunité se présente le 1er novembre 1996, grâce à un article de la Gazette du sorcier. Cela ne fait aucun doute, c’est lui, son cher et tendre époux, celui qu’elle reconnaîtrait entre mille pour le restant de sa vie. A Poudlard donc ? Comment avait-il fait pour se retrouver dans un château rempli d’enfants innocents ? Incroyable mais vrai !
Mai 1997 : comme on pouvait s’y attendre, Némésia (son alliance désormais en cou comme moyen d'encouragement)décroche le poste de professeure des runes à Poudlard. Sa vengeance peut commencer. Le deuxième round a sonné, mon amour !
Scabior et amis de Scabior prenez garde !
Un petit mot sur la guerre : Némésia s’en moque éperdument. Seule sa vengeance compte !
|
Dernière édition par Némésia Vasquez le Sam 22 Juin - 11:01, édité 2 fois | |
|
Accueil 
