|Megara.| - C'est trop banal d'être sentimental.

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C'est trop banal d'être sentimental.Flashback

- Leila Fawley !
Au milieu des autres élèves, Vidar suivi le dos d'une brune avancer vers le tabouret. Ses cheveux étaient d'un chocolat foncé, presque noirs, ondulant en vagues douces dans son dos. Elle s'installa sur le tabouret et leva les yeux vers eux. Vidar perdit toute notion de temps et fut happé par de grands yeux verts, les plus beaux qu'il n'ai jamais vu. Le dos droit, elle fut coiffée du Choixpeau magique, et elle lui fit penser à une reine.
- Serdaigle !
___________________________________________________________________Son visage avait passé la semaine à la une de la gazette du sorcier. Une photo flatteuse, mais datant d'une dizaine d'années en arrière, avant qu'il ne devienne qu'une ombre. Cette publicité l'avait forcé à prendre ses distances avec les rues animées de Londres et à finir toutes les bouteilles de bourbon se trouvant chez lui.

C'est ce qui le força à sortir. Le manque de bourbon permettait à Vidar de voir ce que son esprit voulait enfouir au plus profond de son être. Les apparitions aussi douces soient-elles, avait des effets néfastes sur le long terme.

Le mangemort ne prit pas le temps de soigner son image, comme à son habitude. Cette fois ni cravate, ni boutons de manchettes, Vidar ne boutonna pas les deux derniers boutons de sa chemise et se contenta de mettre un manteau par dessus. Là où il allait, pas besoin de beaux apparats, juste de l'or. Et dans certains coins, un tatouage particulier.

Il transplana rapidement dans une alcôve de l'allée des embrumes et n'attendit pas une seconde pour se diriger vers un vendeur de spiritueux peu engageant. Vidar jeta un gallion sur le comptoir et attrapa une bouteille de whiskey pur feu sans un regard pour le gérant de la boutique. C'était là l'avantage de l'allée des Embrumes, tout est possible à condition d'en avoir les moyens.

Vidar ouvrit la bouteille en marchant et bu une longue gorgée d'alcool en tournant à l'angle de l'allée des Embrumes et du Chemin de Traverse. Les lieux étaient aussi sinistres qu'à sa dernière visite. La seule nouveautée, et pas des moindre, fut son visage, placardé un peu partout aux côtés des Lestrange et d'autres de ses collègues.

Il leva les yeux au ciel et ramassa une gazette du sorcier trainante au sol et y lu l'article s'étalant en dessous de sa photo.

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Rabattant sous mes phalanges fines et longues un pan de ma robe longue d'été, je pénétrais dans l'antre du monde de la magie. N'ayant nulle tâche spécifique à effectuer ici bas, je me plaisais à faire quelques emplettes. Pour une fois, que du matériel scolaire.
Relevant le nez afin de laisser le soleil caresser ma peau, j’emboîtais le pas sans plus de cérémonie aux quelques passants.

La Gazette du Sorcier n'avait de valeur à mes yeux. J'étais de ceux qui sauvait le monde et désirait faire triompher la justice. De mes 1M63 je suis tout de même responsable de deux taulards d'Azkaban. Mon ambition importante maquillait une envie plus profonde de retrouver Sara.

Fidèle à moi-même, je continuais mes pas observant les vitrines, tiraillée entre l'envie d'être capricieuse et de craquer sur quelques effets personnels ou de rentrer sagement à Poudlard dans mon nouvel appartement de fonction. Mon crâne tourna sur la gauche,un tout autre spectacle, plus ou moins inhabituel alors que je longeais la rue piétonne s'offrit à mes iris pétillants de malice. Un ivrogne sortant des embrumes. Le peuple était en danger, j'avais de nombreuses fois suggérée de fermer cette rue au public mais l'idée était toujours en étude.

Avant d'envoyer l'homme au pilori, je devais m'assurer qu'il soit assez faible afin de m'en occuper seule. N'étant pas en service, j'entendais déjà mon supérieur hurler au loup. Je voulais être la première dans tous les domaines. Me perfectionner, agir, combattre et abattre. "Ivresse sur la voie publique" pouvait coûter une bonne amende, surtout lorsque le crépuscule n'avait pas encore pointé le bout de son museau.

Stabilisé sur mes deux talons, j'avançais vers l'homme, le pas conquérant, cherchant à le déstabiliser, j'allais capter chacun de ses moindres gestes, les analyser et l'embarquer direction le Ministère de la Magie. A quelques mètres de lui, ma vision n'avait d'yeux que pour le futur prisonnier en face de moi qui allait bientôt nourrir mon adrénaline. J'ignorais encore à quel point.

-Puis-je vous aider ?

Fis-je de ma voix suave devant un homme qui pouvait m'attaquer à tout moment. Mes iris couleur menthe à l'eau, pénétrant ceux de l'âme damnée. Pour l'heure je n'avais pas fait le rapprochement entre le fou et lui, il semblait simplement être complètement anéanti par l'alcool, ses yeux reflétaient les flammes du mal, j'étais prête au moindre mouvement, au moindre instant à l'attaquer .

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Il voulait la revoir, de tout son cœur. Il avait cessé de chercher son regard au milieu de la grande salle au moment où il avait prit la décision de devenir son ami. Il voulait être l'ami de Leila Fawley, première année de Serdaigle. Vidar avait attendu le cours commun Serpentard/Serdaigle, comme on attend Noël. Et il fut récompensé, il fut le destinataire du plus beau sourire qu'il n'eut jamais vu dans sa jeune vie.
___________________________________________________________________Plongé dans l'article, Vidar sourit aux propos de la Skeeter. Elle n'en manquait pas une celle la. Le sorcier se demanda vaguement comment la journaliste avait fait pour survivre aussi longtemps avec une langue aussi acérée.

Vidar reprit du whisky et laissa tomber la gazette au sol. La brûlure dans sa gorge fut salvatrice. Il savait sans les voir que ses mains avaient cessé de trembler, et qu'il n'avait à craindre que sa propre voix intérieure. Seul dans sa tête il était bien moins vulnérable.

Quelqu'un lui proposa son aide plus loin et Vidar du baisser la bouteille pour remballer la passante. Certainement une catin prenant son service dans l'allée. Le mangemort se tourna vers la nouvelle venue, et son sang se glaça dans ses veines. Ses doigts serrèrent si fort la bouteille qu'il les senti chauffer. Non. Il avait bu. Il buvait justement pour éviter ce genre de chose.

- Tu ne devrais pas être là.

Il avait chuchoté ces mots et reprit du whisky, plusieurs gorgées, rapides, qui lui brûlèrent l'estomac et lui firent tourner la tête. Vidar se tourna pour ne plus la voir. Il devait partir d'ici. D'habitude elle apparaissait dans des lieux familiers, ou des situations particulières. Mais pas ici, pas à l'entrée de l'allée des Embrumes.

- Tu ne devrais pas être là !

Son cri ressemblait plus au cri d'un animal blessé et il voulu s'enfuir vers la rue la plus mal famée d'Angleterre, mais la tête lui tournait, et il dû marcher plus lentement que prévu. Il aurait été idiot de transplaner dans cet état.

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Mes paupières papillonnent, posant avec douceur et incompréhension l'Amazonite de mes lucarnes sur l'individu. Des paroles inaudibles tentaient de s'échapper des lèvres du sorcier, avant qu'un cri à en déchirer l'âme ne sorte de sa gorge. Mes doutes n'étaient plus: Il était ivre. Je prenais sur moi pour vêtir le masque de l'indifférence alors que l'épée de Damoclès lévitait en plein sur le dessus de ma tête.

« Tu ne devrais pas être là ».

La situation était complexe, l'homme se noyait dans des idées chaotiques. Presque sans m'en rendre compte, je recule d'un pas. L'instinct de survie. Puis le réalisme. Mes Amazonites ne quittaient l'étranger. Hésitante, mes neurones se formaient à une vitesse inouïe pour ne former plus qu'un puzzle que je construisais seule dans mon mental.

-Tu ne voulais pas me voir?

Soufflais-je dans un ton plus doux, les hallucinations de l'homme se calmerait peut-être.
Probablement jouais-je un jeu dangereux. Mais j'étais un soldat de la magie. Une guerrière qui n'avait crainte de mourir si cela pouvait sauver les innocents. Le regard du démon. C'est ce que je voyais en lui. Son regard, je le sentais m'enfoncer doucement dans les abîmes, glacé et brûlé, salé et sucré . Ma tête penchant sur la droite pour l'observer intensément. Comme domptant l'animal, je restais statique un instant avant de pointer mon artefact magique droit devant lui je lui lançais un regard beaucoup plus dur.

-Si tu t'en vas je tire. Pose ta bouteille à terre !

Un frisson de fièvre traversa mon corps tout entier : L'adrénaline, le jeu de rôle en plus. Je rentrais dans son monde à mes risques et périls, surtout si je pouvais le mener droit dans les cachots et m'enrichir d'une promotion.
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Aucun couvre feu, ni professeur n'aurait pu empêcher Vidar d'aller à ce rendez-vous. Cinq minutes après ce sourire, Leila et lui étaient devenus les meilleurs amis du monde. Cinq ans plus tard, Vidar courait pour la rejoindre en haut de la tour d'astronomie. Il n'avait jamais été aussi certain d'une chose : Ce soir, il l'embrasserait.
___________________________________________________________________Vidar était fou. Il en avait conscience, une folie douce, douloureuse. Une folie invisible, mais vicieuse. Mais la folie n'avait jamais dérogée à ses habitudes. Sobre, il la voyait. Imbibé, il ne la voyait pas. C'était si simple. Si doux de se noyer dans une agréable torpeur qui le laissait maître de ses horreurs.

Qu'est-ce qui avait changé ? Pourquoi la voyait-il ? Si belle. Plus petite peut-être. Les yeux plus clairs et moins cajolants. Vidar se passa une main sur le visage. C'était à perdre la raison.

- Tu n'es pas vraiment là. Tu n'es pas vraiment là. Tu n'es plus là.

Mais il aurait été si simple qu'elle disparaisse pour le laisser seul et perdu. Au lieu de ça, non, elle lui répondit. Fichu hallucination. Vidar jeta un coup d'œil à la bouteille, par pur réflex. Mais sa seule alliée venait de le trahir. Si le whisky ne fonctionnait plus, qu'allait-il faire ?

- Leila… je ne peux pas te voir. Ils t'ont…

Finir cette phrase se révéla au dessus de ses forces. Quand elle disparaîtrait, il irait certainement punir un moldu de ce qu'ils avaient fait des années plus tôt. De ce qu'ils avaient fait d'elle, de lui, et de leur enfant à naître.

La vue un peu trouble, Vidar baissa les yeux vers la baguette pointée sur son thorax. Les menaces c'était nouveau. Leila n'avait certainement jamais menacé personne de sa vie. Elle était une part de bonheur et d'altruisme de ce monde. Elle voulait sauver tout le monde et son sourire avait des vertus curatives. Vidar obéît et laissa tomber la bouteille au sol, la laissant se briser en plusieurs morceaux et éclabousser ses chaussures.

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L'idée me vint de l'amener plutôt à Sainte-Mangouste, qu'à mon supérieur. Artefact en main, je restais ébahie par l’incompréhension qui me gagnais. Devais-je continuer ? L'ivresse que le sorcier épongeait dans son sang, n'était-il pas la cause de rebrousser chemin ? Chose que je ne savais faire. Poignant de sa beauté brute, les pupilles démoniaques, j'intériorisais.

Il ne cessait de répéter cette foutue phrase qui me glaçais le sang. M'embarquant dans un tourment d'interrogation. L'appellation de Leila me fit baisser garde et perdre ma concentration stratégique. Erreur d'une bleue. Il semblait plutôt détruit que cruel. Mon rôle était de l'éloigner du reste du monde, jusqu'à ce que... Mes amazonites tombent sur la Gazette du Sorcier maintenant au sol. Bien que la différence d'âge était là, la question me taraudais.

-C'est toi qui a fait ça ?

Parlais-je plus fort pointant du doigt le journal au sol, Vidar laisse tomber sa bouteille, m’obéissant si facilement. Il me semblait que nous nous trouvions dans une bulle vivante, ni coup de vent pour me ramener à la réalité, ni autre facteur capable d'interrompre ce spectacle ô combien incompréhensible. Ma poitrine se soulevait à chaque inspiration. Je décidais d'avancer vers lui ma baguette toujours en main. Cet acte horrible dont l'homme avait été responsable, je l'avais devant moi, je voulais comprendre avant de prendre une décision de non-retour.

-Tout va bien.

Aussi dangereux était-il, je devais m'assurer de ma sécurité. Nonobstant je devais comprendre également où cette énigme finirait aux oubliettes. Je glissais la veste du mangemort dans ma paume et sans un mot, transplanais sur le bord d'une falaise, nul n'aurait su dire si la localisation était proche ou non de notre monde. Les vagues fracassaient à une vitesse folle le mur de pierre, le vent violent nous obligeant à garder l'équilibre et à faire preuve de sérieux. Si Vidar voulait survivre il devait dorénavant prendre sur lui, à chaque instant, le plongeon était mortel.

-Parle.

Hurlais-je, contre la tempête, le regard militaire, aucun sourire ne parcourais mon visage, nous étions seul contre le monde. « Leila » commençait à attaquer mon cerveau, j'avais trouvé un nouveau dossier que j'allais probablement garder sous silence selon l'évolution.

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Il baissa les yeux sur le morceau de parchemin que le Professeur Slughorn venait de lui remettre, et les releva pour chercher les siens. Elle le regardait et il comprit que personne ne pouvait être aussi heureux que lui en cet instant. Ils étaient diplômés et amoureux. Vidar fendit la foule pour la rejoindre et la serra contre lui. Le monde leur tendait les bras, et il sut ce qu'il voulait faire en premier.
- Leila, épouse-moi.
___________________________________________________________________Vidar baissa les yeux vers le journal. Son propre visage lui sourit, étranger à ce qu'il allait devenir. A cette époque son principal problème était de sauver les vies des sorciers entrant dans l'hôpital. A cette époque il était si heureux, qu'il ne comprenait ni la guerre, ni la haine.

- Oui. J'ai changé, Leila…

Un euphémisme.

Pourquoi était-il sorti déjà ? A oui, une bête dépendance à l'alcool. Il jeta un coup d'œil plein de regret aux débris de verres autour de lui. Il avait toujours refusé les apparitions de sa défunte femme, l'avait toujours gardé à distance, et avait su les faire disparaître dans certain cas. Mais cette fois-ci il ne contrôlait rien. Cette apparition semblait vengeresse, plus ancrée dans la réalité que dans sa tête.

Vidar ne la quitta pas des yeux quand elle s'approcha. Bien plus petite, et les yeux plus clairs, ce n'était pas sa mémoire qui lui jouait des tours. Personne ayant croisé les yeux de Leila ne pouvait les oublier ou les confondre.

Elle attrapa un pan de sa veste et il leva la main pour caresser sa joue. Mais fut interrompu par la désagréable sensation du transplanage. Vidar n'eut pas le loisir de regarder où ils avaient transplané, une violente nausée et une douleur à la jambe le firent tomber à genoux? Il avait du se désartibuler.

Le vent lui fouetta le visage, lui faisant oublier l'envie de vomir. Et il leva les yeux vers la jeune femme. Où étaient-ils ? Comment était-ce possible ? Ou alors il n'était jamais sorti de chez lui, c'était endormi et tout ça n'était qu'un rêve ? Il perdait la raison.

- Pardonne-moi ! Qu'attends-tu de moi ?

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Tout prenait sens. Le tempo des battements de mon cœur rythmait mes pensées. L'obscurité du à la tempête annonçait l'arrivée de la lune dans peu de temps. Cette scène qui n'était pas mienne me poignardais. Avais-je le droit de manipuler un meurtrier ? Pouvais-je le corrompre et le ramener à la raison ? Devais-je lui rendre sa liberté ? Comment procéder ? Une remise en question sur mes agissements. La nature semblait m'avoir rendue curieuse. Personne ne devait savoir ce que je m'apprêtais à faire. Je m'abaisse pointant ma baguette sur mon sac, d'un informulé l'essence de dictame vint se plonger dans ma main.

-Tu réponds en premier à mes questions. Pourquoi as-tu fait ça ?

Je ne devais pas faire de faux pas. Pour me protéger mais aussi pour ne pas m'enfoncer dans ce mensonge au point de me perdre également. J'ignorais tout de lui, de cette brute épaisse. La brume gagnais terrains. La pluie inondais nos deux visages dans un tableau romantique.

-Pourquoi as-tu fait tout ce mal? Dis-le moi.

Gourmande de savoir, mes amazonites traversaient à nouveau les rétines du sorcier. Son aura machiavélique ne demandait qu'à se détruire et si plutôt que de l'enfermer je pouvais l'aider à évoluer ? Pas spécialement adepte des baisers du Détraqueur sur n'importe quel être humain, j'exigeais la compréhension, me sacrifiant.

-Je veux la vérité.

Les gouttes glissaient sur nos corps. Je n'avais pas froid. L'aventure semblait avoir réduit la température. Je pop sur le bouchon de ma fiole, pour verser l'essence sur sa plaie. Je savais jouer trop près du feu, je savais risquer, de me brûler les ailes. C'était le risque du métier, c'était mon choix. Mes amazonites quittaient sa blessure pour entendre sa version des faits. La question que je me posais était : Jusqu'où étais-je capable d'aller? Ma main s'approchais du corps du magicien dans l'unique but de visualiser son artefact(Magique) et de m'en emparer(De l'Artefact).

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Le violoncelliste commença à jouer. C'était le top départ et Vidar tourna la tête vers elle. Dans une robe blanche, Leila avançait seule dans l'allée bordée de fleurs, plus belle que jamais. Il tendit la main vers elle quand elle fut proche de lui, et ne fut pas surpris de ne pas la sentir trembler. Ni stresse, ni interrogation, ni rougissements, ils embrassaient juste leur destin.
- Oui, je le veux.
___________________________________________________________________La douleur. L'incompréhension. Le vent. La pluie. Le froid mordant. Tant de chose qui aidèrent Vidar à repousser la brume de son esprit. Les effets de l'alcool furent repoussés. Il ne perdait pas l'esprit, pas plus que d'habitude.

Vidar grimaça en se relevant, oubliant sa jambe douloureuse. Il regarda autour d'eux sans répondre aux questions de la jeune femme. Il ne savait pas où ils étaient, mais il ne pu que constater qu'ils étaient seuls. Bien.

Vidar se retourna vers elle et dans un mouvement rapide et précis lui attrapa la gorge d'une main. Il sera assez pour l'entraver, pas assez pour l'étrangler.

- Vous n'êtes pas Leila.

Il aurait du s'en rendre compte plus tôt, mais même un cœur mort pouvait être effleuré par l'espoir. Vidar plongea ses yeux dans ceux trop clairs de la jumelle de Leila. Qui s'amusait de lui de cette manière ? Il aurait du penser au polynectar plus tôt. Le whisky ne l'avait jamais trahi.

- Qui êtes-vous ? Et pourquoi avez-vous son apparence ?

Il prit sa propre baguette de son autre main, près à toute éventualité. La personne qu'il avait devant lui pouvait être n'importe qui. Et n'importe qui pour un mangemort pouvait être synonyme de danger.

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J'étais à deux doigts de découvrir la vérité sur les agissements possible d'un meurtrier. A deux doigts.Stupide avais-je été. La paume lourde du chevalier noir sur ma gorge me fit sursauter. Automatiquement, le bout de mes doigts venaient à toucher les siens pendant que ma salive se perd dans ma gorge.

-... Mes amis m'appellent Meg. Mais vous pouvez m'appeler Megara.

Soufflais-je sur le ton de la défense. Pendant que le jour s'endormait. L'adrénaline ne cessait de prendre place en mon esprit. L'interrogation future de ce dernier me permettait de comprendre ses réactions. J'avais lâché, brisant en mille morceaux et évaporant dans l'air l’élixir par mégarde au sol, la potion. Supplier ne faisait pas parti de mon vocabulaire. J'allais me battre, jusqu'au bout. Je ne répondis pas également puisque j'étais une tête brûlée même lorsque j'étais menacée. Mes iris menthe à l'eau l'observait intensément.

-Décortiquez-moi, vous verrez bien que je n'ai nulle autre apparence que celle qui est mienne. Lâchez votre prise, je vais avoir de vilaines marques.

Et mes lèvres s’étirèrent. Laissant apercevoir deux pommettes parfaitement mesquines. Relâchant à présent ses doigts pour enfoncer ma paume dans l'herbe humide. Il avait tout à loisir de me tuer ici même.

-Qui est Leila ?

Finis-je par demander d'un ton sincère. Notons pour le moment mon absence à combattre. Je voulais réellement entendre son histoire. Même si j'avais un gros doute concernant la douce Leila.. La scène passait comme irréelle. Vidar se voulait intimidant, je me voulais butée. Le combo gagnant. S'il pensait avoir à faire à une petite poupée de cire, poupée de soie, il se fourrait la baguette dans l’œil. Je lui laissais une dernière chance avant d'agir et de combattre.

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Ce fut un rayon de soleil qui le réveilla. Il grogna par principe et se tourna dans l'autre sens pour y échapper. Ce qu'il vit était encore plus beau que le soleil. La tête soutenue par une main, Leila le regardait dormir. Ses grands yeux verts illuminés par le même rayon de soleil qui venait de le réveiller. Il s'excusa d'avoir grogné contre celui-ci et lui sourit en plissant les yeux. Encore un peu lourds et endormis, il ne voulait plus les fermer, il ne manquerait rien du spectacle qu'elle donnait. Leur premier réveil dans leur chez eux annonçait un avenir radieux.
___________________________________________________________________Megara ? Il ne connaissait aucune Megara. Vidar leva sa baguette vers le visage si familier et dû se faire violence pour ne pas lâcher son étreinte sur la gorge délicate. Les traits de Leila le firent tressaillir. Il dû se répéter qu'elle n'était pas Leila plusieurs fois, pour ne pas flancher.

- Revelio.

Il ne se passa rien. La jeune femme resta la même sous ses doigts. Ni transformation, ni cheveux blonds ou roux. Rien. Vidar eut un doute, quelques semaine plus tôt la magie leur avait fait défaut pendant près de 24h, peut-être le problème était-il revenu ? L'idée fut vite écartée. Il avait senti l'énergie magique quitter son corps pour passer par la baguette magique, mais il n'y avait juste eu aucun résultat.

Le mangemort ne pu s'empêcher de recommencer, comme si sa maîtrise des sortilèges informulées aussi bonnes soient-elles, pouvait admettre de meilleurs résultats que ses sorts parlés. Tout ça était ridicule, il obtiendrait les informations voulu de la bonne vieille manière. Visage de Leila ou pas, cette femme se jouait de lui et il comprendrait pourquoi. Et surtout comment.

- Leila est la femme pour qui vous vous faite passer. Dites-moi pourquoi et qui vous a demandé de faire ça.

Vidar baissa sa baguette et jeta un expelliarmus directement sur la main de la jeune femme. Il s'assura de voir la baguette voler un peu plus loin derrière elle et la lâcha brutalement. Le sorcier recula d'un pas maladroit, dû à sa blessure, et ne baissa pas sa garde, la baguette pointée vers le cœur de l'usurpatrice.

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Charmée par l'histoire de l'homme et la troublante coïncidence, j'oubliais que le mode survie était en "On", ce qui signait ma perte à coup sûr. Minutieusement, les battements de mon cœur tambourinait de manières saccadées contre ma poitrine. Mon arrogante confiance m'avait mise dans une situation bien complexe. Le théâtre avait été trop court. Vidar semblait abriter un démon encore plus féroce que ce que je n'avais imaginé. Mon regard s'échoue sur les gestes qu'il effectuait. Mes lucarnes amazonites se figent pendant qu'il cherche quelconques traces de magie.

-Vous étiez en pleins délires lorsque votre regard s'est posé sur moi. Jugson, n'est-ce pas? Votre célébrité est récente... J'avais le choix de vous arrêter.

La situation m'échappe et je suis désarmée. Allais-je finalement pousser mon dernier souffle? De la main d'un psychopathe? Je grelotte. Mon corps me ramenant finalement à la réalité. Si je m'en sortais vivante, j'aurai au moins le droit à une bonne grippe.

-Aurais-je du vous jeter au pilori sans même comprendre pourquoi vous assassinez des innocents? Je ne suis pas un monstre. J'avais une infime chance de comprendre ! Je voulais savoir. Personne n'est à blâmer, je suis la seule fautive, pas d'avoir imité, mais d'avoir voulu vous apaiser. Si vous comptez me tuer, j'ai une dernière requête, s'il vous plaît.

Sans chercher à reprendre le contact avec mon artefact, acceptant ainsi la mort, je plonge ma main dans mon sac, aussi vulnérable qu'une cracmole j'étais légèrement tremblante dans mon geste. La fierté n'avait pas de place lorsque la faucheuse était à deux pas de vous et vous tendais sa main. J'avais une seule et unique requête, une photo concernant Sara que je tendais au mangemort. A genou, j'étais toujours.

-Fait-elle partie des rangs de votre Lord?

Un éclat turquoise venait d'apparaître dans le fond de mes amazonites car enfin, mes iris s'humidifiaient. Sans artefact, je n'avais aucune chance de porte de secours. Mais la réponse de Vidar serait celle qui allait confirmer, si mon âme pouvait s'en aller voyager sereinement ou errer sur terre à jamais. Avide de la réponse, une perle brillante, ressemblant à un diamant, ruila sur ma joue, bien distincte de celles qui venaient des cieux.

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Le Londres moldu n'avait jamais fait d'œil à Vidar. Et pourtant il se retrouvait en plein cœur de la capitale, marchant rapidement entre les touristes, la main de Leila dans la sienne.
- On ne doit pas être en retard, en Etude des Moldus j'ai apprit que ce genre de choses démarraient à heures fixes ! Comme un portoloin.
Charmé par son enthousiasme, il la suivi sans hésitation. Elle était tellement enjouée que pour rien au monde il ne les mettrait en retard pour le "cinéma".
___________________________________________________________________Il leva les yeux sur elle en l'entendant prononcer son nom. Trop de choses étaient en train de se passer actuellement, et se concentrer devenait compliqué, si bien qu'il choisi de se concentrer sur elle, et pas sur ses pensées.

- J'étais légèrement ivre. Le délire n'est venu qu'avec vous. Qui êtes-vous nom d'une gargouille !

Vidar se passa une main sur le visage, luttant contre lui même. Cette situation était insensée. Personne n'avait le loisir de parler avec sa femme décédée, ou toute représentation de cette femme qui ne soit pas une pure hallucination.

Elle lui sembla fragile, contrastant avec ses paroles et son assurance passée. S'il comprenait bien elle était du Ministère, une Auror ou la brigade magique ? Dans d'autres circonstances, il aurait pu lui lancer un oubliette, ou même la torturer jusqu'à ce que son esprit se réfugie dans une lointaine inconscience. La catatonie empêchait la divulgation d'informations. Mais les choses étaient si différentes, si compliquées. Il n'avait pas à s'inquiéter qu'elle se souvienne de lui, puisque le pays entier était à ses trousses. Il s'en était stupidement assuré en attaquant le fils Wilkes. Alors une de plus… Et puis elle ne semblait pas être n'importe qui. Une sorte de réincarnation de Leila ? Il voulait savoir, mais le devait-il ?

- Action baguette !

Le mangemort leva l'autre main pour attraper la baguette de la jeune femme au vol. Il n'était pas un assassin. Un monstre oui, mais un monstre avec des manières. Vidar prit la photo sans la regarder et attrapa le poignet de la jeune femme. Elle était petit, malléable dans la surprise.

- Accrochez-vous.

Il se concentra sur lui, sur elle, et sur leur destination. Inutile de prendre le risque de plus de blessures. Ils transplanèrent tout les deux dans un endroit plus chaud, à l'abri du vent et de la pluie. Une chambre minuscule de l'hôtel le plus mal famé de l'allée des embrumes. Vidar tendit trois mornilles à un elfe de maison effrayant qui était apparu une seconde après eux. Quand ils furent seuls, le sorcier se tourna vers son invitée.

- Inutile de fuir, le tenancier vous attraperait pour vous vendre au plus offrant. Et vous vous doutez bien qu'il est inutile de crier, personne ne vous viendra en aide ici. Je ne connais pas la femme sur votre photo. Maintenant parlez, qui êtes-vous ?

Il avait parlé rapidement, avec l'assurance qui lui avait manqué jusque là. Il lui rendit sa photo, mais pas sa baguette magique.

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-Légèrement? Je ne vous permets pas de m'insulter, Jugson !

J'avais beau être petite et vulnérable je possédais une certaine grande gueule. Si je n'étais pas fière, je l'interdisais néanmoins à me parler ainsi et à me faire croire que je n'étais qu'une imbécile. S'il voulait des informations.. Il allait être déçu. Je tais ma langue pendant qu'il m'enlève. Je m'accroche à lui de toutes mes forces. Visiblement je n'allais pas être rentrée pour dîner. Le Croque-Monsieur et le petit vin blanc sucré allait devoir attendre. Jugson savait-il le sacrifice que j'offrais? Il semblait en avoir que cure, l’ingrat.

Arrivée à l'endroit inconnu, j'éternue en m'écartant de Vidar. Puis je relèves mes amazonites en m'éloignant le plus possible du mage. Le lieu choisit était de très mauvais goûts. Je n'étais ni une catin, ni une fille facile, encore moins prête à passer pour Leila sur ce terrain là. Ma colère maquillait une certaine peur naissante tandis que ces paroles résonnaient dans ma tête, j'étais toujours à essorer. Sans magie pour me défendre, l'homme pouvait faire de moi ce qu'il voulait. J'observais dans les moindres recoins, bougeant ma tête au même moment, cherchant une sortie de secours.

Pourquoi avez-vous fait ça?

Répétais-je.Si je devais en finir avec la vie dans cette minuscule chambre, ma soif de savoir restait inchangée.

-Vous m'effrayez.

Je finis par lâcher cette pensée lorsque j'analyse les expressions du visage de l'homme. Il était grand semblant dominer le monde, dompté par une force surnaturelle, beau et terrifiant à la fois, je n'avais nul souvenir d'avoir rencontré quelqu'un comme lui m'offrant autant de sentiments l'un à la suite de l'autre. Semblant lutter contre lui-même. Dans mes songes intenses mes iris semblaient être le miroir du diable, un autre sentiment que la peur. Peut-être une fraction de seconde.

-D'après vous, qui suis-je réellement?

La gourmandise était un vilain défaut pourtant je voulais connaître sa pensée. La connexion qui nous liait était trop forte pour que je ne puisse la repousser pour le moment.

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C'est trop banal d'être sentimental.Flashback

Dans le blanc immaculé des couloirs de St-Mangouste, il n'était pas rare de croiser des guérisseurs courant, l'air soucieux. Cette matinée là, ce fut Leila qu'il croisa. Elle était pâle et ses yeux brillaient plus qu'à l'accoutumé. Il lui attrapa le bras et elle fondit en larmes au cœur de son étreinte.
- Fabian et Gideon Prewett sont morts… Et on parle d'une attaque chez les McKinnon. Vid, cette guerre détruit les gens biens.
Il ne répondit pas, lui embrassa le front et la serra dans ses bras jusqu'à ce que ses sanglots cessent.
___________________________________________________________________Vidar essaya de l'ignorer. Il s'approcha d'une commode rongée aux mites et y posa les deux mains, la tête baissée, les yeux fermés, il lui était plus facile de réfléchir sans avoir devant les yeux la copie de celle qu'il avait perdu.

Cette foutue vie n'avait aucune envie d'être simple. Quinze ans plus tôt, si vraiment leur bonheur devait être brisé, il aurait dû mourir, lui, pas elle. Il serait mort dans n'importe qu'elle circonstance, et Leila n'aurait jamais succombé à ses pires démons pour devenir un monstre. Elle aurait mit leur fille au monde, l'élevant dans l'amour et la douceur. Leila aurait pu se trouver quelqu'un d'autre, un homme gentil, qui la fasse sourire et les protèges comme il avait été incapable de le faire.

Il serra les poings et leva les yeux pour tomber sur le reflet de cette Megara. Si c'était son vrai nom. Elle ressemblait à un chaton acculé dans un coin de la chambre. Ses cheveux mouillés lui pendait tristement autour du visage et pourtant elle était belle. Douloureusement belle.

- Je suis un homme effrayant, et pourtant vous n'avez rien vu. Ce qui ne serait tarder, car vous commencer à mettre ma patience à rude épreuve. Pour la dernière fois, qui êtes-vous ? Ne m'obligez pas à venir chercher les informations directement dans votre tête, vous détesteriez ça.

Vidar se retourna, pour la regarder droit dans les yeux, baguette toujours en main. S'il devait utiliser la force, il le ferait. Il était de plus en plus évident qu'elle n'était pas Leila, et ses chances de s'en sortir indemne diminuait à mesure que cette information prenait place dans son esprit.

- Et qui est la femme sur la photo ?

Ces propres questions commençaient à l'agacer.

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L'air était tout sauf saint. J'étouffais. Mes pensées se concentraient pleinement sur la situation, si l'humain en face de moi semblait au début intéressant, il me semblait à présent aussi passionnant qu'un poulpe des mers. Je comprenais que j'avais à faire à un guerrier de la garde rapprochée de Lord Voldemort. Un peu trop tard tant j'avais été happée par son histoire, par Leila. Pour aucune raison valable, j'avais baissée ma garde. Probablement imprudente concernant la créature qui me faisait face et que j'affrontais, je l'observais me remplissant d'une colère naissante.

-Vous n'êtes pas un homme effrayant, vous êtes un pionnier … Un simple pion qu'il se plaît à avancer sans grâce et sans réflexion … Vous n'êtes que son ombre. Vos agissements sont la cause de votre chagrin et sera la cause de votre perte. Vous m'effrayez car je n'ai aucun moyen de me défendre contre vous, vous n'aspirez même pas à un duel, vous êtes un lâche.

Mes amazonites ancrées dans ceux de l'humain ne pouvaient cacher mes tremblements. Nonobstant je n'étais pas de celle qui reculait indéfiniment.

-Je suis Megara Brooks, je viens d'être prise à Poudlard comme enseignante.

Dévoiler que j'étais une auror et signer mon arrêt de mort? Et puis quoi, encore? Lui offrir des fleurs ? L’oxygène vint inévitablement à manquer. Mes paupières closes, mes membres statiques étaient contraints d'attiser ce sentiment palpable de haine imprégnant mon cœur d'une dure réalité lorsque l'artefact me menace.

-Elle est ma fausse jumelle. Laissez moi partir maintenant.

J'ouvre mes lucarnes amazonites à nouveau sur lui, je me concentre, je vais attaquer, bientôt.

-Je veux rentrer.

Puis. La respiration saccadée se fait soudaine, la poitrine monte d'un cran. Cognant de toutes leurs forces. Mes paupières se font lourdes, je vois flou. Tout se fait brume.

-Sara. C'est Sara.

Mes jambes fines~~(sexy)~~ et longues, tombent littéralement sur le sol dur. Aucun son ne sortait de ma bouche, nuls cris. Mon corps immobile épousait le parquet, pendant que mes cheveux humides cachait mon visage.
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C'est trop banal d'être sentimental.Flashback

Plongé dans un grimoire de "magie médicale par les sortilèges", Vidar n'entendit pas la porte coulissante du jardin. Il fut surpris quand elle glissa ses mains sur ses épaules pour les lui masser et pencha la tête en arrière pour la voir. Les années la rendaient chaque jours plus belle. Il posa son livre pour qu'elle puisse prendre place entre ses bras.
- On sera de bon parents.
Stupéfait, il baissa lentement les yeux vers son ventre avant de les relever pour les plonger au fond du regard de la plus merveilleuse femme du monde. De bonheur il l'embrassa aussi simplement que passionnément.
___________________________________________________________________Adossé à la commode, pour alléger le fardeau de sa jambe blessée, il l'écouta attentivement. Elle retrouvait de son assurance, et il comprit qu'elle était une guerrière. Megara Brooks lui était inconnue et à la fois familière. Comme s'il retrouvait une vieille amie perdue de vue depuis longtemps, on ne sait plus rien l'un de l'autre, mais on a su tant de choses que le lien reste fort.

- Je vous ennuie parce que je ne vous ai pas encore sectionner d'artère vitale ? Je suis lâche parce que vous respirez encore ? Mais nous pouvons régler ce soucis de distraction immédiatement Miss Brooks, navré de vous avoir fait attendre.

Vidar leva sa baguette un maléfice quelconque sur le bout des lèvres. S'il avait été un tueur il aurait du tuer cette fille, c'était la chose la plus simple à faire. Cette Megara Brooks était née avec le pouvoir de le tourmenter, et il ne pouvait rien y faire.

Mais il fut prit de court en la voyant s'effondrer sur le sol. Minuscule et désarticulée, elle ressemblait à une poupée de chiffon. Vidar baissa sa baguette et prit une profonde inspiration. Cette journée lui avait complètement échappé.

- Tu es un guérisseur, Vid. Elle a besoin de soins.

NON ! Vidar tourna brusquement la tête sur la droite, il avait à peine bu quelques heures plus tôt et maintenant sobre, il la voyait. Leila sur sa droite, belle et souriante, Megara en face, belle et inconsciente. Il détourna les yeux de l'enseignante pour les tourner vers sa femme.

- Je suis un mangemort Leila, je ne soigne plus les gens.

Sa gorge se noua quand il l'entendit rire. Son éclat de rire cristallin emplit la chambre comme le chant d'une sirène. Elle disparu dans les rayons du soleil de l'unique fenêtre. Son départ lui fit si mal, que Vidar tendit la main vers elle, pour la retenir. Comme le petit garçon de onze ans qu'il eut été et qui tendait les mains pour la rattraper quand elle loupait la marche traitresse des escaliers de Poudlard.

- Ce n'est pas ce que tu es au fond de toi Vid.

Le mangemort voulu hurler, frapper, mais il n'en fit rien. Seule sa magie ne pu être maintenue en place et il regarda la fenêtre se fissurer, seul indice de sa tempête intérieur. Muet il se tourna vers son invitée et s'en approcha lentement, en boitant légèrement.

Il s'agenouilla près d'elle. Elle semblait si paisible. Il dégagea ses cheveux humides de son visage et chercha son pouls. Soulagé de le trouver régulier, il passa un bras derrière sa nuque et l'autre sous ses genoux. Sans savoir pourquoi il la souleva et la posa sur le lit avec précaution.

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Des petites gouttelettes d'eaux, ressemblant à des paillettes, glissaient le long de mes cheveux noirs. Une glissa le long de ma paupière gauche, m'obligeant à fermer. Le rideau de ma crinière indisciplinée cachait mon visage. J'étais prête mentalement à l'affronter. S'il m'avait berné une fois, la deuxième ne serait pas aussi facile. Devant tes yeux un corps meurtri alors que l'intérieur songeait au combat. Je m'attendais à ce qu'il m'abandonne ici. C'était la meilleur façon de réaliser quelque chose d'enfin évident. Mais, même ça, il n'était pas fichu de le faire.

« - Je suis un mangemort Leila, je ne soigne plus les gens. »

J'apprenais à contenir un souffle régulier et à ne pas trembler mes paupières lourdes par la crainte. Cet homme était fou à lier. De doute, il n'y avait plu. Je devais m'enfuir d'ici. La pureté de mon âme ne se remettrait probablement jamais de cette rencontre. J'irais en informer Benjy le plus rapidement possible.

Une boule de salive frottant ma gorge me trahirais-t'elle? Je ne peux pas prendre le risque de me faire torturer. (C'était déjà fait?) Le feu brûlait intensément entres nous deux. J'allais agir mais je me sens léviter. Stupéfaite par autant de douceur, je le laisse me manipuler, la peur au ventre et l'incompréhension de nouveau mise en avant.

Vidar pousse mes mèches. C'est maintenant ou jamais : Mes iris s'ouvrent sur le mangemort et mes ongles de ma main droite viennent se planter dans le cou à des endroits particuliers du Mage.

-Bouge un seul instant, et je te tues, Monstre.

Soufflais-je, ma bouche contre sa bouche sans toucher ses lèvres. Il pouvait se vanter d'avoir partagé mon souffle, c'est la seule chose qu'il ferait. J'effectuais une technique japonaise, j'étais à deux doigts de l'étranglement. Si mes ongles pénétrait un peu plus dans sa peau, il pousserait ici même son dernier soupire.

-Ma-Baguette. Tout-de-suite.

1 / 2 / 3 / : Je me déconcentre juste une fraction de seconde, lui laissant ainsi la possibilité de me soumettre à nouveau à lui.

4 / 5 / 6 / : J'arrive à le balancer sur le lit et à le placarder de façon à ce que je puisse monter à califourchon sur lui pour le contrôler au maximum et à récupérer ma baguette.

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C'est trop banal d'être sentimental.Flashback

Il faisait froid ce jour là. Le ciel était gris, St-Mangouste avait été calme et à son retour, la maison l'était tout autant. Leila était partie se promener en ville, côté moldus, pour gâter leur future petite fille. Il se plongea dans le travail, oubliant le temps.
La nuit était tombée, elle tombait si tôt en hiver. Vidar regarda sa montre : 20:03. Quelque chose clochait, où était Leila ? Il attrapa son manteau et se dirigea vers la porte, quand trois coups y furent portés.
- Mr Jugson, vous avons une bien triste nouvelle…
Il faisait froid ce jour là. Ca il s'en souvenait, mais le reste de la soirée fut un souvenir si douloureux qu'il en devint flou.
___________________________________________________________________"Monstre." Vidar baisse les yeux sur elle en sentant sa prise sur sa gorge. Futée, il devait le reconnaître. Mais là où elle faisait fausse route, c'est en pensant qu'il se battrait pour sa propre vie.

Il la regarda droit dans les yeux sans se défendre. On ne pouvait impressionner un homme qui n'avait plus rien à perdre. Il la regarda s'approcher de lui, et lui obéît. Il lui tendit sa baguette magique sans autre forme de rébellion.

- Faites ça rapidement.

Vidar n'avait pu que souffler cette phrase, sa gorge de plus en plus douloureuse. Mais de toute évidence, sa dernière requête l'avait troublé car il sentit ses ongles se desserrer assez pour le pousser à retourner la situation. Il lui attrapa le poignet et le tordit pour l'obliger à rester tranquille.

- Quand vous voulez tuer un homme, assurez vous de ne pas vous déconcentrer. Et maintenant, demandez-vous qui est le monstre, Miss Brooks ?

Il la lâcha, et recula de quelques pas, sur le départ. Il se permit un dernier regard pour elle, et se concentra sur sa destination. Chez lui, sans whiskey, retour à la case départ.

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