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 [Orcus Wilkes]“L'amitié est lente à mûrir, et la vie si rapide. L'amitié est une fleur que le vent couche et trop souvent déracine.”

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Benjy Fenwick
Auror
Benjy Fenwick


Localisation : forêt de Dean
Emploi/loisirs : Auror, professeur de métamorphose

[Orcus Wilkes]“L'amitié est lente à mûrir, et la vie si rapide. L'amitié est une fleur que le vent couche et trop souvent déracine.” Empty
MessageSujet: [Orcus Wilkes]“L'amitié est lente à mûrir, et la vie si rapide. L'amitié est une fleur que le vent couche et trop souvent déracine.”   [Orcus Wilkes]“L'amitié est lente à mûrir, et la vie si rapide. L'amitié est une fleur que le vent couche et trop souvent déracine.” Icon_minitimeMar 11 Juin - 16:52

*Le soleil perçait l'horizon lorsqu'un hibou vint tapoter le carreau de son bureau. Posant sa tasse de thé, Benjy se dirigea vers la fenêtre pour ouvrir au volatil. Récupérant l'exemplaire de la Gazette du Sorcier, il déposa en échange une pièce dans la bourse que tenait l'oiseau. La pièce, faiblement éclairée par les quelques bougies posées sur le bureau, était envahie de papiers, trainant au sol dans un bazar que seul Benjy pouvait déchiffrer. Certaines étaient froissées tandis que d'autres possédaient des paragraphes cerclés de rouge. Benjy travaillait sur l'enlèvement de Ron et Kevin, se concentrant principalement sur la sécurité du château; l'affaire ayant été confiée à un autre auror pour des raisons de neutralité évidentes. Portant sa tasse à ses lèvres, il déplia le journal, découvrant sans surprise l'article de Rita Skeeter faisant la une. En revanche, un nom en particulier retint son attention, lui décrochant un hoquet de stupeur. Se brulant à moitié avec le thé qu'il venait de se renverser sur le torse, il reposa vivement la tasse sur le bureau et se plongea dans la lecture. Frénétiquement, il éplucha chacune des pages de l'article, malmenant le papier. Comment cette journaliste avait-elle pu accéder à son rapport avant même que celui-ci ait été confié à ses supérieurs ? Y aurait-il un auror qui lui servirait d'indic ? Ce même auror pourrait même être mangemort. Il savait le ministère infiltré de toutes parts par les Ténèbres mais jamais il n'aurait soupçonné l'un des siens d'en faire partie. Pendant un instant, son regard se perdit dans le vide tandis que les visages de ses collègues défilaient devant lui. Plus le temps passait et plus il se sentait pris au piège. Plus personne à qui faire confiance. Il y avait de quoi devenir aussi parano que Maugrey. Relisant l'article, le nom d'Orcus Wilkes l'interpella de nouveau. Lui qui avait pris garde à ce que son nom ne soit pas mentionné durant la mission de sauvetage, voilà que ces précautions venaient de voler en éclat. A nouveau, ce cher Orcus défrayait la chronique. Et Benjy ne doutait pas que bientôt il recevrait des lettres de parents inquiets ou véhéments comme ça avait été son cas. Sans réfléchir, il ouvrit son tiroir pour s'emparer du papier à lettre lorsque son geste se suspendit en redécouvrant une lettre qu'il avait rangé là. La dernière que Orcus lui avait adressé. Son souffle se coupa alors qu'il la saisit précautionneusement pour la relire. Finalement, il reposa la lettre, hésitant sur la marche à suivre avant de repenser aux conseils d'Heather. Poussant un nouveau soupir, il relâcha la pression dans ses membres et s'empara finalement du papier et d'une plume.*



Cher Orcus Wilkes,

J'ai tenté jusqu'à présent de respecter votre souhait. Allant contre mes propres envies et supportant le poids de la culpabilité. Mais il semblerait que la vie se refuse à vous laisser tranquille. Et bien que je me doute que mon aide est bien la dernière que vous accepteriez, je ne parviens pas cette fois à retenir mon geste. C'est sans doute égoïste, vous pourrez ajouter ce défaut là à tous ceux dont vous avez fait les frais. Mais j'ose espérer que c'est autre chose qui me pousse vers vous.
L'autre jour, alors que je marchais dans Londres, Merlin ou le destin (appelez cela comme bon vous semble) a fait en sorte que ma route croise celle d'une femme. Au détour d'une conversation, elle m'a confié un précieux conseil que je vais tâcher d'appliquer.
Je vous ai blessé, au-delà de l'entendement alors que vous veniez de m'offrir votre aide, m'extirpant d'une situation délicate quand tout le monde m'a tourné le dos. Or la seule reconnaissance que j'ai été capable de vous témoigner fut un coup de poignard dans le dos. Si j'ai agis ainsi c'est parce que j'ai douté de vous, à tord. Je crois en la bonté des hommes et en la lumière qui demeure en chacun de nous. Malheureusement, par le passé quelqu'un a abusé de ma naïveté et m'a manipulé avant de me trahir. Aujourd'hui encore je porte les conséquences de ce manque de discernement. Cette fois les enjeux étaient plus important encore et j'ai pris peur. Peur que vous me manipuliez dans le but de servir vos propres intérêts. J'ai été lâche. Et plutôt que de jouer franc-jeu je suis devenu un monstre d'hypocrisie.
Si je vous explique ceci ce n'est non pas pour amoindrir ma trahison mais plutôt dans l'espoir de soulager votre peine et dans la volonté de vous apporter du soutien. J'ai appris ce matin pour votre confrontation avec un mangemort, et je suis au courant pour le reste également.
L'envoi de cette lettre n'est pas du harcèlement : rien ne vous obligeait à l'ouvrir. Et si je reste sans réponse de votre part je ne vous importunerai plus. Mais j'ai l'espoir que si vous lisez ces lignes c'est que peut-être vous êtes plus enclin à présent à accepter cette main tendue en ces temps si durs. Je ne vous demande pas de me pardonner. Je ne me pardonnerai pas moi-même. Mais simplement de considérer que je ne suis pas votre ennemi.

Votre dévoué,

Benjy Fenwick
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Orcus Wilkes
Professeur
Orcus Wilkes


Localisation : Chemin de traverse
Emploi/loisirs : Prof de Botanique & Directeur du département des créatures magiques

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MessageSujet: Re: [Orcus Wilkes]“L'amitié est lente à mûrir, et la vie si rapide. L'amitié est une fleur que le vent couche et trop souvent déracine.”   [Orcus Wilkes]“L'amitié est lente à mûrir, et la vie si rapide. L'amitié est une fleur que le vent couche et trop souvent déracine.” Icon_minitimeMar 11 Juin - 23:12

Avril 1997
Lieu de vie de Mr Fenwick


Cher Mr Fenwick,

Peut-être croyez-vous en la bonté des hommes, sans doute ne devriez-vous pas croire en la mienne aveuglément. Si mes agissements étaient dans votre intérêt, ils l'étaient tout autant dans les miens.
Les récents évènements m'ont aussi amené à reconsidérer certaines de mes positions, notamment mon ressentiment envers vous pour des raisons que vous trouverez sans doute décevantes. Cependant, je préférerais que nous en parlions de vives voix pour, au moins, trouver un terrain d'entente qui nous satisfera tous les deux : moi et mon mauvais aura, vous et votre besoin d'affection.
Il me tarde de prendre connaissance de "ce reste" que vous connaissez sur moi.

Je vous donne rendez-vous dans l'un des seuls endroits encore à l'abri d'oreilles indiscrètes de Poudlard, soit la salle de bain des préfets, vendredi à 18h30.

Cordialement,

O. Wilkes.
Codage par Libella sur Graphiorum
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[Orcus Wilkes]“L'amitié est lente à mûrir, et la vie si rapide. L'amitié est une fleur que le vent couche et trop souvent déracine.”
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