~ Vidrys ~ Sauras-tu deviner qui je suis?

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Anne BonnyVidar & Cerys« I'm sorry to see you here, but if you'd have fought like a man you needn't hang like a dog. » Rêves et Enfance de Cerys. Transformation mentale. Révélation sur ses troubles. Dysfonctionnement cérébrale. Cauchemars et peurs. Invocation perturbatrice.
C’est de l’or entre tes mains, chaque jour qui passe fait la terre plus lasse

L'or je le connais, je l'aime d'un amour passionnel, inconditionnel, c'est en réalité mon seul et unique amour. Je rêvais sans cesse de cette fortune qui me tendais enfin les bras. De mes yeux pétillants comme chaque diamants lorsque une simple noise frôle ma main. Mon corps et mon âme vivent d'amour pour ce qui scintillent. À côté de moi, les Niffleurs peuvent aller se revêtir. Ou re-poilir. On dira que cela existe. Mais si. Pour une fois, j'étais sortie à l'allée des embrumes. Nul autre endroit parfait pour les coups bas, les trafics qu'Orcus m' avais parlé. J'hésitais toujours à établir un plan le concernant. Je n'avais pas appréciée son arrogance, bien que le seul petit détail qui me retenais, était le surnom qu'il m'avait attribué .« La reine des pirates ». Bonny, Anne Bonny. C'est le seul titre qui m'offrait l'envie de visiter «La Harpie». Vêtue de noire de la tête au pied, capuche sur le crâne, laissant seulement quelques mèches d'ors ressortir, mes bottes claquent sur le pavé mal formé de l'allée. Je connais les lois de cet endroit, je ne regarde personne. On n'était jamais trop prudent.

-Bonny, ma douce Bonny, que ferais tu dans un endroit pareil?

Sans le savoir, Orcus avait réveillé en moi un trouble qui sommeillait profondément jusque là.
On ne le cachait pas, je n'étais pas rassurée. Parce que je n'étais pas une grande magicienne et d'autres parce que malgré mes mensonges à l'insolent, je ne connaissais ni filles de joies ni qui-que ce soit pouvant m'aider dans un tel endroit. Si seulement Augustus m'avait fourni un volatile l'heure de notre premier rendez-vous, je l'aurai contacté en cas de danger. Il était presque troublant que je pense à faire appel à mon patron plutôt qu'à mes amis dans un sordide lieu. Comment pouvait-on se sentir à l'aise ici même? Des sifflements venaient de nulle part. Des éclats de voix émanaient de chaque demeures. Des coups de ceintures, de fouets, des Endoloris, claquaient, résonnaient en écho… Cet endroit était un véritable cauchemar. Commençant a paniqué je n'avais plus le choix si je voulais survivre dans cet infâme endroit, je devais me transformer. Ne plus être moi, mais Bonny. Je sors mon pendentif volé dans un musée moldu. Une tête de mort en or bien sûr, que je cache dans les deux paumes de mes mains invoquant la Dame de me venir en aide. Il ne me faut clairement que cinq bonnes minutes pour que la transformation soit totale. Sous le regard subjugué de certains, je retire ma capuche me libérant de ma honte et j'avance fièrement.

-La Harpie, crétin.

Hurlais-je alors que j'attrapais par le col un sans domicile fixe ou un ivrogne plutôt. Je le soulevais de toute ma force sortie par l'adrénaline sans nul doute. Je répétais plus fort en cognant la tête de l'individu louche contre la pierre du mur, laissant une traînée de liquide couleur rubis. Je laisse mon homme s'endormir pour l'éternité contre le sol frais de l'allée des embrumes. Une lumière verte semble m'aveugler et créer un vent de panique. Doucement, je jongle sur moi-même et lève le nez dans les airs. La marque des ténèbres venait de faire son apparition mais… Comment ? Bonny or not Bonny…. Je me concentre. J'inspire profondément, j'avance vers la marque. La rue bondée il y a quelque minute est déserte à présent, seul au milieu un homme la peuple, au temps des meurtriers des mers, il aurait pu être le roi des mendiants. Non part ses habits de luxe(qui lui sied à la perfection), mais pour cette assurance qui se dégageait de lui. M'avais-'t'il vu ? Présentement je me dirige vers lui, et je le suis à la trace. Avec un peu de chance, il m'amènera tout droit vers cet établissement si cher aux yeux de mon capitaine.

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Mangemort Localisation : Exeter

Cerys & VidarLes oiseaux qu'on met en cage, peuvent-ils encore voler ?Tuer l'ennui. C'est ce que faisait Vidar ce soir là en entrant dans l'allée des Embrumes. C'était nécessaire, l'ennui lui laissait le temps de penser et ses pensées étaient si douloureuses qu'il préférait se lancer un maléfice cuisant sur la langue.

C'était aussi une directive du Seigneur des Ténèbres, frapper n'importe où, n'importe quand. Ne leur laisser aucun répit, et garder l'odeur de la peur parfumer l'air du Royaume-Uni. Montrer que personne n'est à l'abri.

- Morsmordre !

Vidar laissa retomber son bras, baguette toujours en main, et regarda les sorciers les moins fréquentables du pays courir se mettre à l'abri pour une simple marque dans le ciel. Pathétique. D'autant plus que personne n'était mort, enfin pas qu'il sache.

Le mangemort tourna les talons, et s'engouffra dans une ruelle sombre et humide encore plus pitoyable que l'allée des Embrumes elle-même. Il avança rapidement, sans prêter attention aux rats fuyant sa présence. Et ne ralenti que quand il sentit une présence derrière lui. Il n'était pas seul, et les flaques d'eau dans la ruelle était de bons moyens d'entendre ses traqueurs.

Rapidement il fit volte face, baguette pointée sur la silhouette encapuchonnée, et un éclair de lumière blanche alla ligoter les mains de son potentiel ennemi. La patience était une vertu que Vidar épuisait vite. L'homme s'approcha, l'attrapa par la gorge et la plaqua contre le mur le plus proche, la baguette posée entre les deux yeux de la jeune femme. Il la regarda dans les yeux quand son capuchon glissa, révélant une cascade de cheveux blonds.

- Qui êtes-vous ? Que voulez-vous ?

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Anne BonnyVidar & Cerys« I'm sorry to see you here, but if you'd have fought like a man you needn't hang like a dog. » Rêves et Enfance de Cerys. Transformation mentale. Révélation sur ses troubles. Dysfonctionnement cérébrale. Cauchemars et peurs. Invocation perturbatrice.

Je n'avais même pas eu le temps de me présenter que l'homme sombre m'agressa de pleins fouets me plaquant avec une violence inouïe au mur. Je savais comment me présenter lorsque j'étais Bonny. Mes yeux bleus perçant traversaient ceux de Jugson en m'armant d'une patience sans faille.

-Tuez-moi et vous devrez expliquer à votre maître, pourquoi il a perdu la meilleure Rafleuse de tout le pays(Oui les autres sont des quiches ou des dindes) ainsi que sa meilleure voleuse. Ma présentation vous sied t-elle?

J'étais insolente comme à chaque fois que mon trouble surgissait. Si je restais figé aux menaces de l'homme, l'idée de chercher un autre butin ne me déplaisais pas. Il fallait simplement savoir trouver comment tourner ma phrase. Toujours accrochée au mur telle une vulgaire affiche je me mit à rire.

-Je cherche du travail et j'ai suivis cette très jolie marque.

Dis-je en pointant mon index dans l'air montrant ainsi la marque des ténèbres. Je ne quittais pas mon sourire, ni mon regard insistant et provocateur. Oh non. Je n'étais plus Cerys, je n'avais plus peur de mourir. Présentement je n'étais qu'une femme dominatrice.

-Mais, mes amis m'appellent Bonny.

Avais-je, au même titre que mon ami, adopté un nom de scène contre tout attente ? Sauf que là où les miens avaient toute leur cervelle (...?), ce n'était pas mon cas. J'avais attrapé un nouveau Picsou et je n'allais certes pas le lâcher aussi facilement. Le boulet à sa cheville comme on dit. Si Pour Augustus je m'arrangeais pour être indispensable… Pour Vidar je serais probablement le « Oh non » de ses journées. Et que l'on s'en informe : Ça m'éclatait.

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Cerys & VidarLes oiseaux qu'on met en cage, peuvent-ils encore voler ?Une rafleuse, il aurait dû s'en douter. Aucune femme, saine d'esprit, ne traînerait l'allée des Embrumes en pleine nuit. Et les rafleurs n'étaient pas connus pour leurs esprits sains.

- Vous vous trompez si vous pensez que le Seigneur des Ténèbres pleurera votre perte.

C'était bien naïf, effectivement. Mais la créature qu'il tenait toujours à la gorge, avec ses grand yeux bleus et ses longs cheveux blonds comme les blés, était peut-être encore pleine d'espoir. Un sourire sans une once de joie barra son visage. S'il venait à briser cet espoir, sa nuit n'était peut-être pas perdue.

- Pourquoi pensez-vous que je puisse avoir du travail à vous proposer ? Tous les mangemorts ne délèguent pas.

Vidar lâcha sa prise, et recula de quelques pas. La baguette toujours en main il la leva légèrement vers elle et la libéra du Ferula. Si il ne la considérait pas comme une alliée, elle n'était pas non plus une ennemie mortelle.

- Nous ne deviendront pas amis Miss.

C'était une évidence, Vidar n'avait pas d'amis. Sauf des amies en bouteille, consommables. Enivrantes.

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Anne BonnyVidar & Cerys« I'm sorry to see you here, but if you'd have fought like a man you needn't hang like a dog. » Rêves et Enfance de Cerys. Transformation mentale. Révélation sur ses troubles. Dysfonctionnement cérébrale. Cauchemars et peurs. Invocation perturbatrice.

-Vous vous trompez si vous pensez qu'il s'en ficherait. Je suis indispensable. Un véritable bijou à son annulaire à en faire jalouser la grande Bellatrix.

Je crachais mon venin en observant le mangemort, provocatrice. Sans nul doute que le Seigneur des ténèbres s'en fichait. Mais je… Ou plutôt Bonny n'était pas de cet avis. Bonny était tout sauf naïve. En fait, en cet instant précis, le naïf était l'homme en face de moi. Je ne cherchais ni à devenir une alliée, ni une ennemie, non c'était bien trop « commun » pour une solitaire tel que moi.

-Je ne pense pas. Vous allez m'en donner, sinon vous m'auriez déjà tué. Mais vous avez préféré perdre votre temps à vous justifier. C'est mignon pour un assassin.

Libérée délivrée, je mentirais à jamais! (…). Me massant le cou avec un geste doux J'observai mon requin sortir ses crocs. Il avait raison de se méfier de moi. J'étais tout sauf saine et encore moins dans mon état d'esprit actuel.

-La Harpie.

Lançais-je dans un premier temps en m'approchant de lui.

-J'imagine que vous ne connaissez pas un tel endroit? Je me moque de devenir votre amie, je suis solitaire je n'aie besoin de personne pour me tenir la jambe. En revanche, vous pouvez toujours combler votre soirée étrangement vide en la noyant avec moi dans un jus alcoolisé dans ce bâtiment que je viens de vous citer. Toutefois, si vous ne le connaissez pas, vous pouvez partir, mangemort ou non, vous ne me serez d'aucune utilité.

Insolente, provocante et sans aucun scrupule. Il fallait bien survivre dans un monde de brute. Sans Bonny, je serais décédée au premier pas fait aux embrumes.

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Mangemort Localisation : Exeter

Cerys & VidarLes oiseaux qu'on met en cage, peuvent-ils encore voler ?La pensée qu'elle était peut-être l'amante du Seigneur des Ténèbres lui traversa l'esprit et il trouva l'idée répugnante. Aussi répugnante que l'adoration malsaine de Bellatrix Lestrange, il n'y en avait pas une pour rattraper l'autre. Toutes à se penser indispensables quand le Mage Noire ne faisait cas de personne.

Vidar leva les yeux dans les siens quand elle l'appela assassin. Il était beaucoup de chose, et son âme ne devait pas être belle à voir, mais elle se trompait, il n'était pas un assassin et ça, ça ne devait jamais se savoir. C'était un principe stupide, son dernier espoir de revoir Leila. Enfer, paradis, si l'une de ses choses existaient, Leila ne pouvait être qu'à un endroit. Et n'avoir jamais tué lui donnait l'illusion ridicule qu'il la reverrait une fois son heure venue.

Il écouta le petit laïus assuré de la jeune tigresse. Elle donnait l'impression de vouloir éteindre tout rayonnement emmenant d'elle-même. Comme un soleil se cachant dans une couverture, ça aurait pu être marrant, si ce n'était pas triste. Vidar haussa un sourcil, et tourna les talons sans un mot. Elle lui offrait de partir, bien, il prenait avec joie.

Mais à peine fit-il une dizaine de pas, qu'il tourna les talons. Il lui attrapa le bras en passant devant elle et la força à le suivre. Elle voulait découvrir "La Harpie", les bas fonds de la sorcellerie britannique, parfait, il avait soif.

- Ne vous faites pas remarquer. Et ne prenez rien qui ne soit pas alcoolisé, ce sera remplacé soit par de l'urine d'elfe, soit du poison. L'un comme l'autre, je vous y abandonnerai.

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Anne BonnyVidar & Cerys« I'm sorry to see you here, but if you'd have fought like a man you needn't hang like a dog. » Rêves et Enfance de Cerys. Transformation mentale. Révélation sur ses troubles. Dysfonctionnement cérébrale. Cauchemars et peurs. Invocation perturbatrice.

J'avais réussie à prendre tellement confiance en moi que j'étais tout sauf raisonnable. Je ne pensais pas une seule seconde être importante aux yeux de Vous-savez-qui de toute évidence. Mais j'étais une femme jusqu'au bout des seins ! Bien loin de Bellatrix malgré ce que pouvait à présent croire le bel homme. Moh, mais alors Vidar était un dur au cœur tendre ? Si un jour je devais le découvrir, il pouvait être sûr que je le ferais chanter afin de lui soutirer la moindre noise. Le moindre Gallion ! Vidar avait donc connu l'amour? C'était beau pour un être du mal. Je ne l'étais pas complètement, je n'avais jamais connu ce bonheur de plaire à quelqu'un ou d'être importante aux yeux d'autrui. Mais c'est aussi ce qui me donnait ma force de caractère. Le temps des sentiments et de la niaiserie n'avait pas sa place dans un endroit tel que les embrumes où chaque pas nous menait à la mort. Quand il décide de partir, je hausse un sourcil déçue dans un premier temps, les mages noirs étaient-ils tous si ennuyeux ? Enfin lorsqu'il fait demie-tour, je plonge mon regard bleu dans le sien,soulagée

-Votre prévention est si touchante que j'en suis toute émoustillée.

Parfait, elle allait rentrer dans l'établissement grâce au joli monsieur et obtenir une place V.I.P dans la soirée à venir, elle ferait tout pour, ne serait-ce que pour montrer à l'arrogant Capitaine que mon talent était sans fin. J'avais malheureusement besoin de concevoir l'idée qu'on m'aime. J'étais à la recherche d'affection. Aussi, tapotais-je son bras en tapotant dessus.

-Allons mon mignon, pas tant de rapidité, nous avons tout le temps pour préparer une fin de soirée convenable !

Aguicheuse et provocatrice, ce rôle allait forcément me causer des ennuis un jour ou l'autre .Nous arrivons donc devant l'établissement. J'avais repéré la rue pour pouvoir m'y rendre sans difficulté et récolter des informations. Peut-être que Vidar pourrait être un nouveau client d'Orcus ? En tous les cas, j'allais devoir la jouer finement.

-L'alcool est une échappatoire pour vous ?

Demandais-je finalement un peu plus doucereuse. J'avais pris son bras avec délicatesse, avant d'être rafleuse j'étais femme.

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Mangemort Localisation : Exeter

Cerys & VidarLes oiseaux qu'on met en cage, peuvent-ils encore voler ?Sa prévention ? Il leva les yeux au ciel. Elle se trompait, elle n'était qu'une distraction, et quand il se lasserait d'elle, il l'abandonnerait. Et tout client de La Harpie savait qu'une femme seule dans ce taudis ne pouvait compter que sur sa baguette magique pour s'en sortir.

Vidar ne ralenti pas pour s'adapter aux enjambées de la blonde. Si elle ne suivait pas, ce serait l'occasion de ne pas faire ce qu'il réalisa être stupide. Emmener cette femme inconnue, sentant le parfum des problèmes à mille lieux de là, comme un boulet pour une simple bouteille de bourbon... Mais La Harpie, ce haut lieux de réunion entre voyous et assassins, recelait de trésors insoupçonnés. Et l'idée d'une bouteille de whiskey plus vieille que la jeune femme fini de le convaincre.

L'enseigne en bois moisi était trop abîmée pour qu'un étranger devine le Pub. Le mangemort allait sortir sa baguette pour en ouvrir la porte sans serrure quand Bonny le freina.

- Pensez-vous que je veuille prendre mon temps pour passer l’intégralité de ma soirée avec vous ?

Il allait encore une fois ouvrir la porte quand elle décida de devenir bavarde. Vidar respira pour s'empêcher d'ouvrir son abdomen plutôt que la porte. Il avait soif, soif d'oubli, et la patience lui faisait cruellement défaut dans ces cas là. Il se tourna vers son accompagnatrice, l'air presque aimable.

- L'alcool n'est-il pas un échappatoire pour tous le monde ?

L'homme se tendit et baissa les yeux vers leur bras enlacés. Cette femme prenait ses aises, et le contact, la douceur, toutes ses choses lui étaient devenues étrangères depuis tant d'années. Il ne su que faire, et regarda cette femme qu'il venait de rencontrer sans un mot. Vidar sorti sa baguette et ouvrit la porte d'un informulé avant de laisser entrer cette Bonny dans le monde qu'elle voulait intégrer.

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Anne BonnyVidar & Cerys« I'm sorry to see you here, but if you'd have fought like a man you needn't hang like a dog. » Rêves et Enfance de Cerys. Transformation mentale. Révélation sur ses troubles. Dysfonctionnement cérébrale. Cauchemars et peurs. Invocation perturbatrice.

Le feu qui tambourinait contre mon cœur me brûlait et hurlait vengeance, Vidar était de ceux que je n'aimais pas. Même si son potentiel était invraisemblablement et indéniablement loyale envers le Seigneur des Ténèbres. Il me paraissait être un être froid et voulant se montrer aussi glacé qu'un iceberg, toutefois je n'avais pour prétention de pouvoir échapper à sa colère soudaine. Bonny m'empêchait de fuir cet endroit que je n'aimais pas. Il puait la mort. Je n'étais pas foncièrement mauvaise mais, mes troubles ne me permettait pas d'être quelqu'un de saint. Je me foutais bien du Seigneur des Ténèbres, je n'avais contrairement à ceux qui se sentaient si forts, aucunes personnes qui me dictais mes ordres et si, ils se sentaient supérieurs grâce à leur fonction, ils se fourraient la baguette dans l'œil. Je n'appartenais à personne d'autre qu'à moi-même, et j'étais la première à trahir le premier venu. La loi du plus fort, c'est ce qu'on m'avait appris, et ça n'avait fait que me rendre plus forte.

-Faites ce que vous désirez de votre temps, je n'ai pas besoin d'un sauveur, j'en ai déjà trois.

Scabior, Augustus et Noctis. Chacun pour me sauver, non pas des autres mais de moi-même, la seule qui pouvait me mener à ma perte, au final, c'était bien moi. Je haussais les épaules et maintenant que nous étions dans ce lieu, j'eus un pas de recule, d'abord hésitante à l'entrée. Puis, je considérais qu'il était temps de reprendre contenance. Çà sentait le briguant à tout épreuve ? Vidar s'attendait-il à ce que je chante « Moi j'ai un rêve » et que tous se mettent à danser en jouant avec de petites licornes en porcelaine ? Car clairement, c'est l'image qui me venait à l'esprit.

-Non, l'alcool rend faible et détruit les seuls neurones capables de fonctionner et de faire de vous un homme, mais vous semblez être de ceux qui se croient supérieurs grâce à leurs superbes tatouage, je me trompe ?

Provocante, je lâchais Vidar pour m'asseoir au comptoir, croisant les jambes. Il avait intérêt de m'offrir un verre avant que je ne pète un scandale sévère. Après tout, j'étais une femme fatale, si si, je t'assure que si !

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