Le loup & la cerise.

Le loup & la cerise

Le froid sur le bout de mon nez me rappelle de serrer mon écharpe autour de mon cou. Puisque je suis en mission je n'aie pas le droit au liquide si je veux avoir les idées claires et c'est bien dommage. J'aurais eu besoin d'une descente aux enfers. Mes jambes m'amènent au petit layon et les morceaux de bois craquent sous mes bottes. Cette route je la connaissais bien, même ivre et les yeux fermés. Quand vos deux meilleurs amis sont des Robins des Bois il était plus facile d'atteindre le cœur de la forêt. Maître corbeau sur son arbre perché décide de s'envoler de sa branche annonçant ainsi ma présence. J'avance plus doucement, je ne suis pas à l'abri de trouver un animal quelconque. Pour un être humain qui aime le danger comme moi on peut dire que ce n'est pas bien grave en soi.

La lune? Elle allait bien. Toujours aussi éclatante, sous forme d'un joli croissant, je n'aurai jamais eu l'audace de m'y rendre si la copine était ronde. Je n'étais pas si déjantée que ça(...?). J'essayais de ne pas penser à ce qui s'était passé il n'y avait même pas deux heures de cela. Serrant dans ma main cette toupie que je ne quittais décidément plus. Sur le sentier, je découvre une rose dont j'arrache tendrement la racine pour enlever la terre et que la tige soit assez grande. Nonobstant je n'enlève aucune épine. Ce n'était pas parce qu'on était un féroce loup-garou que l'on ne pouvait pas apprécier les petites attentions, non ?

-Fenrir ?

Dis-je à voix particulièrement haute. Je n'étais pas rassurée dans cet espace de la forêt lorsque j'étais seule.

-FENRIR ! !

Hurlais-je cette fois et s'il n'était pas là ? Aurais-je le temps de rentrer en courant sans me faire défoncer par un centaure sauvage ? Cette forêt était remplie de Pokemon alors mon petit loup tu as intérêt de te grouiller le popotin !

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Le loup & la cerise

Je n'étais pas une « louve » à titrement parlé, disons que je n'avais pas le don de ceux de la meute de Fenrir. Mais la relation que j'entretenais avec Scabior m'aidait grandement à m'y intégrer. Fenrir m'avait considéré comme une des siennes des les premiers jours, je n'avais pas un flair aussi développé que celui de Scabior ou de mon loup néanmoins je savais survivre en pleine nature. Survivre OUI ! Mais combattre… ? C'était une toute autre histoire ! J'étais effrayé des bêtes sauvages et c'est aussi pourquoi je préférais la plupart du temps aux chambres qu'on me proposait bien chaudes ou que je trouvais ici et là. Mais mon titre de louve me plaisait, si ça menait à la protection de son ami elle se soumettait volontiers. Je n'ai aucune idée d'être sur le territoire des centaures. On peut être sur qu'autrement j'aurai grimpé dans un arbre sans y redescendre tel un Koala ! Prise un peu dans mes pensées je me raidis les yeux grands ouverts tétanisée par la flèche qui venait de passer à une vitesse folle, mon visage d'habitude rosée devient livide et aussi blanc que de la porcelaine, je déglutis en regardant par miracle mon sauveur sortir de nulle part. Je suis terrorisée pendant que Fenrir me pousse sauvagement afin de me protéger comme une idiote je pose les deux mains sur mon crâne espérant échapper à une autre flèche, n'avais-je pas pu me contenter de lui demander de me rejoindre bien au chaud ? Non il fallait que je fasse mon aventurière et c'était bien fait pour moi je pousse un cri de stupeur lorsque je vois mon ami, se faire taper par un sabot et je trouvais la force de me relever pour sûrement aller tabasser le centaure de mes petits poings. Me tirant de ma folie à temps, Fenrir m'éloigne et je le soutien à cause de moi il est blessé et je m'en veux . Tout ça à cause de… J'inspire difficilement les larmes dans les yeux enfin en sécurité.

-Je suis désolée, montre-moi ta blessure…

J'avais quelque connaissance en herbologie et j'étais presque sûr de pouvoir soigner mon Monsieur Grognon, sa question me fit relever la tête très honteuse avant de me mordre la lèvre.

-Je te cherchais…

Je ne pleurais pratiquement jamais, mais le geste de Fenrir m'avais conquise, Fenrir et Scabior ou les deux hommes qui m'avaient sauvé dans ma vie. J'étais émue et touchée. Je savais qu'il me considérait comme une de ses louves même après plusieurs années sans s'être vues.

-J'ai un problème. Je devais te parler pour que tu me ... Rafraîchisse les idées avant que je ne fasse une bêtise.

Un appel à l'aide assurément puisque Scabior était introuvable c'était vers le loup que je m'étais tourné. Certains me diront que j'étais cinglée de parler d'histoire sentimentale mais moi je savais que la bête que j'avais en face de moi avait un cœur capable de sentiment, j'attendais simplement le jour où il me confirmerait ce que j'avais  devinée depuis la nuit des temps.

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Le loup & la cerise

Très, trop heureuse d'accéder à ma requête concernant mon loup et d'avoir la permission de soigner mon Alpha, je regarde tout autour de moi et découvre une grande feuille, je souffle dessus et avec mon ongle, laisse le liquide descendre sur la jambe, c'était de l' Aloe Vera. Une plante tout aussi magique que sa propriété. Je prends bien soin de soigner mon poilu. Il ne fallait pas s'étonner de ce que l'on pouvait trouver comme plante dans la forêt interdite aussi saine que toxique.

-Ouais je sais. Mais Scabior est introuvable ! Alors je n'ai qu'à me rabattre sur toi.

Dis-je effectuant une jolie et mignonne petite grimace affectueuse. (Te tirant la langue grossièrement et imitant des oreilles de lapin avec ses deux mains) dans un rire très enfantin. Après tout j'avais encore un côté gamine que je ne réussissais pas à cacher bien longtemps. Je n'eus pas véritablement le temps de masser mon ami comme je l'aurai voulu qu'à peine appliqué sur sa peau le loup décide qu'il était guéri… La fierté masculine, sans aucun doute. Je lève les yeux au ciel et je le suis (bien obligé) du moins je tente de le suivre. Même si je marche vite, je ne vais pas à la même vitesse que Fenrir. J'ignore s'il se rend compte mais il me demande d'ouvrir mon cœur alors que je suis en train de courir. La respiration déjà saccadée à cause de la peur, de l'adrénaline et de la course j'essaye de rabattre en même temps les quelques mèches de ma queue de cheval qui sont rebelles…

-'Y a un ... mangemort qui m'a contacté ... pour un contrat que j'ai accepté. [Inspiration longue] J'dirais pas qui sait, tu vois, société secrète! Mais le mage ... il est du genre super intelligent.... Super fort ... super riche.

Continuant ma course j'essayais de respirer tout aussi bien même si c'était difficile car je devais me concentrer aussi sur ma fuite…

-Et… Et il a été gentil ... avec moi, il m'a offert... une maison …

Je m'arrête et je stop Fenrir en l'attrapant par le col à bout de souffle.

-J'dois le revoir mais si j'échoue ... ma mission jamais il ne voudra me r'trouver tu captes où bien ? Aide-moi bordel !

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Le loup & la cerise

Je ricane à son grognement. Je devais être l'une des rares à ne pas avoir peur de Fenrir. Parce que j'étais sa protégée et surtout parce que j'avais de quoi le faire chanter, j'étais sûre de connaître ses secrets les plus profonds !

-Tu sais bien que je t'aime quand même, hein ?

J'avais de plus en plus de mal à le suivre et puis faut dire que mon loup aussi doux était-il n'était pas très rassurant je me mords la lèvre Quant à dévoiler l'identité de MonSeigneur, JA-MAIS ! Même pas sous la torture ! Il m'avait envoûté. Je regardais mon loup avec un regard de méfiance pour l'une des rares fois de ma vie.

-Je n'ai pas dis Amen à tout, il m'a promis une grosse somme d'argent ! C'est pas un mangemort comme les autres si tu veux savoir il est différent.

Qu'elle superficie? Pourquoi? Il voulait venir en coloc? Je ne comprenais absolument rien au truc des mètres carrés en réalité.

-Super grande, elle a même un étage!

Pour moi, oui, c'était grand! On avait beau dire ce qu'on voulait j'avais fait exprès d'oublier la présentation du mangemort espérant que ça passe à la trappe. À l'ordre sec de mon alpha je me raidis et me tais en boudant, gonflant mes joues comme une gamine déçue.

-T'es dur avec Scabior, puis tu peux me faire la morale sur mon coup de cœur, toi aussi tu en as un, me mens pas. Tu crois que je n'ai jamais remarqué ?

Comme pour exaspérer un peu plus mon poilu je saute sur son dos et pose mes mains dans son cou parce que je suis fatiguée et qu'il a de toute façon assez la force de me porter! C'est un grand gars tout costaud, il peut bien me mener à bon port!

-T'es trop un handicapé sentimentale.

Ouais, ça se dit pas trop, mais ce n'est pas important, qui plus est ça me faisait passer l'addition sur mon Henry Avery.

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Le loup & la cerise

-Il est vraiment différent. Je ne parle pas avec les yeux pétillants et tous ces trucs Nianians à souhait, (Tu parles!) mais bien de sa force de conviction. Je pense que je l'ai à peu près cerné. Il n'est pas aussi con que les autres, tu vois ? Et franchement mon chou, je veux bien qu'il me cuisine quand il veut, où il veut, le seul problème c'est qu'il est marié. Je vais peut-être t'engager pour aller la bouffer, qu'en dis-tu?

Je n'étais pas jalouse, ni amoureuse, je voulais simplement avoir la réaction de mon second protecteur. (La réaction de mon Scabior d'amour au coulis de cerise ne m'avait pas déçue le moins du monde). Maintenant c'était autour de Fenrir ! Je gonflais les joues comme une enfant vexée à la vanne du loup en mordillant le haut de son oreille puisque j'étais maintenant placé comme une reine sur son dos. L'enveloppant de mes jambes longues, fines et terriblement sexy !

-Tu crois vraiment que c'est un étage qui aura raison de moi ? Pire, tu penses vraiment que ce mangemort est capable de me briser le cœur ? Scabior et toi, vous m'avez appris à ne pas baisser ma garde aussi facilement ! Je ne suis pas aussi manipulable que cela.

C'était vrai et faux en même temps. Si je n'avais aucun sentiment pour lui il ne me laissait clairement pas indifférente. Mais j'étais persuadé que c'était la situation qui me plaisait plus que la personne elle-même, bien que son corps, son âme et tout ce qu'il reflète Mr Rockwood me hantait. Non clairement ce n'était pas de l'amour. C'était un fantasme, voilà, rien de plus. Ce qui n'était pas le cas de mon loup qui se fourvoyait en beauté. Je roulais des yeux à son entente, ridicule ! Moi je savais qu'il voulait jouer avec mon Scabior, en soit ça ne me dérangeais pas, j'aimais bien observer, je pouvais aussi participer… uh ?! Plus on est de fous plus on rit comme on dit !


-Ta meute, moi et Scabioooooor !

Dis-je d'une voix fluette un peu plus enjouée.

-Tu as vu qu'il a reteint sa mèche ? Ça le rend sexy tu ne trouves pas ?

" Prêcher le faux pour savoir le vrai " une tactique que j'arborais depuis toujours ce qui m'avait à plusieurs coups, sauvé la mise lorsque j'étais en danger.

-Je dois enlever un gamin. Une espèce de rouquin sans grand intérêt. Je ne sais pas ce qu'il veut en faire (J'étais plus occupé à mater ses abdos qu'écouter ses instructions). Il traîne toujours avec l'ennemi numéro 1, tu sais, un Ronald Weasley, ça te dit quelque chose ?

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Le loup & la cerise

-Les mangemorts sont tous cons, c'est vrai sauf Aug…

Je me tais à temps, ayant faillit jouer à la grosse balance ! Je gonfle mes joues telle une enfant afin de tenir mon secret. De toute façon il ne pouvait encore voir ma trogne bouder.

-Sentiment ? Olààà, t'enflammes pas mon chéri, il est hors de question que je tombe amoureuse d'un mangemort !

Impossible, impossible, IMPOSSIBLE. Et puis la question n'était pas de si moi j'aimais ou non, Augustus mais, bien des sentiments de Fenrir ! Qui d'autre que moi, pouvait le questionner à ce sujet ? Il me respectait grâce à Scabior au début et il avait fini par m'apprécier, j'avoue que je jouais sur ce terrain pour l'embêter. Jouant de mon statut unique. Une autre que moi ce serait clairement faite bouffer de toute évidence. Personne n'était destinée à vivre seul. Pour autant, si Fenrir voulait Scabior, il allait devoir accepter son côté libertin et savoir le partager sans crise. Je connaissais Scabior mieux qu'aucune femme et je savais qu'il ne donnait pas dans la fidélité, Scabior était tout sauf un enfant de cœur, les jeunes filles en cœur qui pensait le maîtriser se fourvoyait grandement. Alors que je réfléchissais je tombe les fesses la première en poussant un grognement, me relevant pour me masser mon derrière sans aucune classe.

-Ouais sauf que moi je vais arriver à mes fins, j'aurai mon mangemort! Crois-moi, j'ai déjà entamé une phase de séduction que je compte poursuivre, quant à toi tu devrais nous inviter plus souvent, Scabior et moi. C'est quand qu'on se fait une soirée tous les trois ? D'ailleurs tu savais qu'une gourgandine au château lui cours après ? Une certaine rouquine d'après les rumeurs. J'en sais pas plus !

Je haussais les épaules l'air de rien, satisfaite de ma pseudo vengeance.

-De toute façon j'ai déjà un plan d'action, je vais le séduire ce qui me bloque c'est : Comment le transporter alors que je ne suis même pas capable de transplaner convenablement…..

Je me mets debout, tournant sur moi-même me fait deux grosses couettes et je me dandine vers le loup, aguicheuse très exagérée.

-Tu es Ronald Weasley ? Tu veux venir faire un tour dans mon pieu mon chéri ?

Dis-je en m'esclaffant, m'asseyant à nouveau sur les jambes de Fenrir ! Oui j'étais un pot de colle avec lui et avec Scabior. Ils me voulaient ?! Ils assument! Maintenant qu'ils m'avaient je ne partirais plus ! Je me fais silencieuse à son geste, je n'étais pas folle pour nous mettre en danger encore une fois.

-Et puis, Bellatrix elle arrive à rien parce qu'elle pue. Et ses dents, tu as vu ses dents ? Même Tu sais qui ne veut pas d'elle, ce n'est pas pour rien !

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Le loup & la cerise

Les réactions de mon fauve si discrète se voulaient-elles me fais bien rire intérieurement. Il avait beau se la jouer hyper-ultra-dur, il n'en était pas moins qu'un bel agneau tout mignon lorsqu'il s'agissait de notre rafleur. Parce que j'étais sympa, je partageais Scabior. Comment cela il ne m'appartenais pas ? Que les choses soient parfaitement claires, Scabior et Fenrir étaient mes deux meilleurs amis, de se faite il m'appartenais. Je n'étais pas possessive pour une noise en amour, mais en amitié c'était autres choses. J'ouvrais si peu mon cœur que les deux fous dans mon esprit étaient à moi. Au diable qui cela embarrassait !

-Ben, le séduire, mais je vais être beaucoup plus sérieuse, t'inquiète pas ! Et puis, de toute façon, Bellatrix n'a jamais réussi à attraper celui-là parce que justement tu le dis toi même: Elle est trop sauvage. Ma technique de séduction est beaucoup plus réaliste.

Je ricane en imaginant MonSeigneur m'acclamer bien plus qu'il ne le ferai avec Bellatrix. Je sors ma baguette magique et je tente d'effectuer des sortilèges d'illusions. Mais ils échouent tous. Je cesse de rire en jetant ma baguette au sol par colère.

-Je suis nulle en magie, je dois absolument trouver un moyen de les capturer.

Puis, bipolaire, je ramasse ma baguette en la câlinant, la serrant contre mon cœur. Quand une idée m'illumina clairement le visage. Toujours collée à mon loup je me tourne contre lui pour blottir ma tête contre son torse. J'avais besoin de câlin et au même titre que Scab, tu avais le droit à la corvée qu'étais-je, une véritable sangsue ( Coucou Vidar)!

-Comment ça s'appelle les objets qui nous font transplaner sans magie tu sais… Mais si… Attends je suis sûre que ça porte un nom.

Je me torturais le cerveau en me grattant le cuir chevelu, repoussant mon visage canon du loup, j'avais conscience de lui briser le cœur mais, chaque bonne chose avait une fin ! (…. ?)

-Ses greluches? Il doit en avoir un paquet mais, je peux toujours me renseigner si tu le souhaites! Mon Mangemort? Déjà ce n'est pas «mon» mangemort (Rougissement involontaire). Et tes problèmes ? Je croyais être ton seul problème, je suis déçue…


Dis-je, effectuant une moue faussement triste. Qu'est-ce que j'aimais l'embêter ! Mes deux rois étaient vraiment fabuleux. J'avais beau être une gamine pauvre et parfois un peu écervelée j'étais riche d'amis avec ces deux-là j'avais besoin de rien d'autres. LI-BER-TÉ !

-Je vais l'attaquer samedi, il ira sûrement à Pré Au-Lard, reste disponible si jamais j'ai besoin de toi, je te contacterais. Je vais bientôt obtenir un volatile, si tu ne le bouffes pas je pourrais te contacter plus facilement bientôt.


Sauver par un loup-garou, il sera dit que pour une fois je ne serais pas le petit Chaperon Rouge!

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Le loup & la cerise

Ce n'était pas ainsi qu'on testait le sortilège avec les petits oiseaux qui sorte par magie de l'extrémité de sa baguette ? Baguette que j'avais d'ailleurs volé à une première année lorsque j'ai eu la capacité de m'entraîner à faire de la magie. Elle ne me correspondait pas vraiment et ne répondait pas à mes attentes. Mais j'y tenais. C'est ce qui me rendait forte et crédible aux yeux des sorciers et sorcières de ce monde. J'arpentais avec faiblesse mes songes intérieurs en interrogeant sur ce que pouvait penser mon patron de ma condition, avait-il fait des recherches sur mon passif afin de savoir à qui il avait affaire ? Une question qu'il me tardait de me poser me vint alors à l'esprit. Pourquoi m'avoir choisie moi, pour cette mission dangereuse et pas un réputé comme Scabior ? Pourquoi m'avoir offert une chance si importante alors qu'il ne me connaissait ni d'Adam ni d'Eve. Est-ce que Augustus avait été employé pour me séduire ? Un revirement de situation dans mon esprit malsain se glisse et je fronce les sourcils. Je devais être prudente et mettre un frein à ce jeu-là, toutefois je comprendrais bien ce que le mage noir recherche ...(en moi?) Sa femme n'était pas un souci. Au contraire c'était du piment brûlé dont je me ferai le plaisir de cuisiner afin d'extraire le jus.(A prendre au premier degré (OU PAS)).

-Un portoloin, c'est ça! Ils ne se foulent pas les sorciers pour trouver des noms.

Crachant mon venin de serpent, je ricanais par leurs stupidités. Bien sûr qu'ils l'étaient, tous autant qu'ils étaient. Les Gryffondors, les Serdaigles, les Poufsouffles, les Serpentards ! Les professeurs, les membres de l'ordre, les flics (Surtout Kara!) Et les mangemorts même s'ils avaient plus de classe. Ce qui était sûr et certain c'est que j'aimais ce côté de liberté que m'offrait ma vie de rafleuse. J'étais un peu perdue dans ma rêverie en décidant finalement de m'allonger sur les feuilles mortes et les petits bouts de bois en soupirant j'entendais l'ordre de mon alpha, pas de problème, rester ici je savais faire ! Puis s'il avait besoin de pisser ça le regardait ! La chasse fut courte, je n'eue même pas le temps de m'assoupir où de souiller le sol que la bouffe arrivait. Je me lève avec un sourire et j'applaudis exagérément mais sincèrement.


-C'est vraiment toi le plus fort ! T'es pas beau, mais qu'est-ce que t'es balèze !

Quoi ? Je n'étais pas connu pour mon tact. Et mon loup ne pouvait pas m'attirer puisque je le considérais comme un paternel, un peu comme Scabior bien que lien était encore très très très loin de la vérité et trop fragile pour le définir. Je m'exécute en ramassant du bois et en rassemblant les feuilles afin d'attiser les flammes, lançant un incendio, 1 fois... 2 fois... 3 fois … Je prends une inspiration pour finalement me calmer d'une rage naissante suite à mes échecs et je commence à croire que ma magie est morte...

-INCENDIO !

Des flammes sortent enfin, aurais-je finalement, un tant soit peu la chance de devenir quelqu'un aux yeux d'un autre?

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Le loup & la cerise

Heureusement que j'avais mon petit loup pour m'aider dans la magie. J'étais si désespéré chaque fois que j'essayais de lancer un sortilège. Ma puissance magique si faible était-elle, était responsable de toute ma souffrance et de toute mon instabilité, ce que j'ignorai c'est qu'elle était également ma force, car c'est grâce à elle, que j'avais pu tisser des liens plus qu'enrichissants. Une fois le sort réussi je lance un sourire doux à ma bête et je le regarde avec admiration. Fenrir était grand et fort, à défaut d'être un sexe symbole, hey ce n'était pas à négliger comme point !

-Je ne gigotes pas je te signale ce truc ne fonctionne pas tout le temps.

Dis-je en montrant du doigt ma baguette volée. Pourquoi râlerais-je ? Après tout. Je n'étais pas une duchesse encore moins une commère des hauts quartier. J'héritais plus de la pauvreté et j'avais la chance de connaître la survie. Ce qu'une noble ne savait certainement pas. En parlant de noble, j'espérai que mon cher Scabior puisse tirer quelques bijoux à Madame Wilkes, la richesse n'avait pas l'air de manquer en ce lieu.

-Je m'en care un peu, ils sont idiots mais, je ne les jugent pas. (<--Mh?)

On y croit ! L'avis politique n'était pas mon dada, moi le seul dieu que j'adore encore c'est l'or. J'écoutais les conseils de mon loup en dévorant à pleines dents ma viande, c'est qu'il cuisinait bien le doudou en sucre ! En revanche, s'il pensait que j'avais oublié le sarcasme sur Scabior il était loin de savoir ce qu'il l'attendait.

-Je ferai ce que tu me dis, j'ai confiance en toi. Après tout, tu n'as jamais divulgué à Scabior que j'étais amoureuse de lui.

Dis-je, oubliant déjà l'épisode Rockwood, lorsque j'avais une idée derrière la tête moi... Il était dur de me l'enlever, je scrutais sa réaction, un petit sourire en coin. Après tout, mes relations avec le rafleur n'étaient pas très clair, laquelle de mes relations l'étaient au juste ?

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Le loup & la cerise

Ça m'amusait comme ça me peinait, j'aimais autant Fenrir que Scabior d'un amour certes différent mais une chose était sûr c'est que je ne voulais pas voir mon loup finir tout seul sa vie. J'y tenais, il me protégeait et grâce à lui, je me sentais aimé, j'avais l'impression d'avoir une famille, les rafleurs étaient ma famille, il fallait juste que je retrouve cette petite étincelle dans mon cœur, je comptais bel et bien devenir une femme forte et indépendante.

-Ben je dors avec toi, tu ne crois tout de même pas que je vais pioncer et risquer de me faire bouffer !

Nan, l'idée que Fenrir me bouffe moi est impossible. Je caresse la barbe de mon louloup que j'aime pour l'embêter, je sais que ça l'embête, mais moi ça m'amuse !

-Mon bel et tendre... !

Non mais je passais vraiment pour l'amoureuse de service. Il fallait que je me reprenne, et vite, cette réputation alait me gonfler, je devais me forger à nouveau mon cœur d'artichaut, pour mon bien, mais surtout pour le bien de mon patron.

-Je dors dans la petite maison à Pré-Au-Lard, chouchou, pourquoi tu veux venir ? ( ON FAIT UNE COLLOC POUR FAIRE CHIER SCABIOR EN PLUS JAI UN BALCON ! )

Je continuais de manger toujours en me blottissant contre lui. J'avais plus que jamais besoin de sa protection, et le premier qui me faisait chier je lui enverrait Fenrir à la gueule. Tiens... C'est marrant une idée commençait à naître dans mon esprit, une idée malsaine, bien évidemment, pour l'instant je restais sous silence. Dévorant ma viande.

-Ch'est cro bon. F'inquiète de foufe fachon, che chui pas achez folle pour me pacher la bague aux doigts, ce sont les idiotes qui font cha.

Dis-je en haussant les épaules parlant la bouche ouverte et suçant mes doigts, oui, j'étais pleine de délicatesse !

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