Alerte au Manoir Wilkes. // Kevin, Ronald, Augustus, Echtra, Lupin, Benjy, Eleanor & Lavande. /*

Invité

Rendez nous nos mecs !

C'était la première fois depuis ce début de soirée, que le professeur Fenwick, gagnait mon respect, oh bien sûr il valait ce qu'il valait mais, le faite qu'il lui fasse confiance promettait peut-être une remise en question sur le dit-sorcier et sur ses capacités. Rajoutant à cela la mise en place du plan et l'aide grâce à la poudre instantanée, que je prenais dans ma petite main en la serrant avec force dans ma paume, c'était de la pure folie et une mission suicidaire, j'en avais pleinement conscience, ne croyez pas l'inverse, nonobstant, mon amour aussi était pur, et je ne me voyais pas capable d'abandonner Ronald, ni même maintenant Kevin pour qui le cœur de ma nouvelle amie battait la chamade.

Les paroles d'Eleanor semblent faire de moi une toute autre personne et un sourire rempli d'assurance je lui adresse, j'étais sûre que quoiqu'il arrive, Eleanor et moi avions quelque chose à vivre par la suite, je me jurais que si je m'en sortais, je serai présente pour elle dans les bons moments comme dans les pires. C'était ça les vrais amis. Ont les reconnaissait dans nos moments de faiblesses. Si vous me connaissiez très farfelue, vous ignorez sûrement comment je voyais le monde, bien que vous commenciez à me connaître.

Avant même le transplanage par le chef de la mission, avant même d'attendre l'accord, avant même que tout ce spectacle ne s'annonce dans ma tête j'avais fait appel aux pouvoirs de la force intérieure, croyant à la divination et aux forces de l'au-delà, je prends le médaillon que ma professeur chouchou d'amour m'avait offert en m'assurant qu'à l'intérieur, l'âme d'une fée était destinée à me protéger. J'invoquais ainsi son pouvoir m'offrant la force de mettre un pas devant l'autre. Lorsque nous arrivions à destination, j'offrais au monde un regard nouveau. J'étais tel un pantin que le transplanage n'eut aucun effet sur ma personne contrairement à ma camarade jaune. J'avançais sans perdre de temps devant les grilles, si extérieurement j'offrais l'impression d'être courageuse grâce aux dires d'Elea, il n'en était rien de ma trouille, l'âme de ma petite fée était indispensable. De ma baguette, j'agitais mon poignet puis d'un accio, mon balai arrivait dans les airs quelques minutes plus tard, enfin, je me lançais un sonorus, j'enfourche le bout de bois et je lance un regard de fausse confiance à Eleanor avant de m'envoler au-dessus du domaine.

Non, je n'étais pas si à l'aise et mon équilibre était à revoir, nonobstant, j'arrivais à m'arrêter non loin du graaaaand manoir (Au-dessus des protections?) Je commençais à balancer mes boites de pétard tout autour du parc et de la demeure, offrant un vacarme fracassant, résonnant en écho. Puis enfin, le cœur battant, toujours en lévitation dans les airs sur mon balai, face à la porte d'entrée, je rentrais en scène, je prends une profonde inspiration avant de signer mon arrêt de mort. C'était le moment où jamais de montrer qui j'étais, si ma petite voix était ridicule car très fluette, il n'empêchait que même avec des tremblements sonores elle se répandait.

« -Hé, les vieux, ça fait combien de temps que vous êtes sorti d'Azkaban? Car franchement vous êtes laids, autant intérieurement , qu'extérieurement, votre Seigneur, il recrute pour le prix du plus moche ? »

Ma voix tremblait assurément et j'étais à deux doigts de me uriner dessus, je fixais sans cesse cette fichu porte, en équilibre sur mon balai, un pétard dans une main, ma baguette dans l'autre, ma poudre dans la poche. Ronald, je n'avais plus que lui en tête. Et ce, peu importe ce que ça me coûterai, je pouvais bien mourir, si j'avais la chance de le sauver.

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Le petit bonhomme en mousse x Lavande, Eleanor, Remus, Benjy , Kevin, Echtra & Schizophrénie
- ... je vais t'apprendre ce qu'il en coûte d'abuser de la crédulité d'une femme.

Furent les derniers mots qu'il entendit provenant de cette pièce tandis que Peter Pettigrow le tirait haletant hors de la cave. Il perçut une dernière fois le dos du mangemort levant son poing sur Kevin et puis plus rien, la porte se claqua fortement à peine avait-on extirpé ses jambes de l’entrebâillement. Il balbutiait encore quelques mots inutiles pour qu'on laisse son camarade tranquille pendant que Croutard, sans trop se soucier de lui, ouvrait une à une les portes du corridor à la recherche d'une pièce qui n'aurait pas été remplie à ras bord de bouteilles de vin et d'eau de vie. Il trouva la saint Graal dans ce qui devait être le garde-mangé, Ron eut alors l'occasion de noter que les mangemorts mangeaient peu, mais buvaient beaucoup.

Il frissonnait d'inquiétude lorsqu'il fut relâché de la poigne moite de son ancien animal de compagnie au beau milieu de la pièce. Il se tortilla dans la poussière pour se redresser sur ses coudes, faisant face à un Pettigrow qui se tenait à présent devant la porte, comme s'il avait peur que le gryffondor prenne la poudre d'escampette.

- Ce n'est pas la peine de jouer les videurs, même si je le voulais je n'irais pas loin, dit Ron en saisissant une de ses jambes qu'il enroula sur elle-même comme un boudin de porte, ce qui eut le don de décontenancer le mangemort qui ne semblait pas savoir ce qu'il devait faire. Après s'être dandiné sur place, il finit par prendre la parole.

- Tu devrais faire ce qu'on te demande ! Tu pourrais devenir l'un des nôtres, tu ne manquerais alors plus jamais de rien !

- Je ne manquerais de rien, à part d'honneur tu veux dire ?

Le rat se ratatina sur lui-même, tenant ses bras devant lui à la manière d'un écureuil avant de persifler d'un air fâché.

- Ta maison est tout juste bonne pour un rat, tu devrais mieux y réfléchir mon garçon !

- Ça ne t'a pas tant gêné pour nous voler pendant 12 ans !

- Ce n'est pas...

Pettigrow se rapprocha de Ron en levant la main, comme s'il était prêt à baffer le rouquin.

- N'ait pas l'audace de me mordre, Croutard ! Répliqua Ron d'une voix ferme, provoquant l’hésitation de l'animagus. Ce dernier sembla se reprendre lorsque des bruits d'explosions retentir tout à coup autour du manoir, provoquant une panique palpable dans ses rétines. Je l'avais dit que ma disparition ne passerait pas inaperçue, ajouta-t-il avec un sourire arrogant alors qu'intérieurement il n'en menait vraiment pas large. Je te paris 10 gallions que tes nouveaux amis vont t'envoyer en première ligne pendant qu'eux prendront tranquillement la fuite pour aller expliquer à ton nouveau maître que tout est de ta faute !

- Tu... tu crois ?

Ron répondit en hochant la tête fermement, accentuant la peur du sorcier.

- Je... je vais aller voir ce qui s'passe !

Ou plutôt prendre la poudre d'escampette. Pettigrow se tranforma en rat et disparu à travers une petite galerie creusée dans le mur, laissant Ron seul avec ses guibolles impossible à remuer. Il roula du côté et se mit à ramper frénétiquement jusqu'à la porte, tendant le bras autant qu'il lui était possible pour essayer d'atteindre la poignée.
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A l'attaque !
Son nouveau petit protégé était plutôt convaincant. Tous n’y verraient que du feu, c’était certain. Cette fois, cela fonctionnerait, ça ne pouvait que fonctionner ! Echtra n’était pas une femme qui appréciait l’échec. Encore moins si celui-ci était dû à des marmots. Si certains mangemorts paraissaient plutôt bien le vivre, elle ne voulait absolument pas connaître le même sort qu’eux. Il fallait voir le résultat qu’Azkaban et les mioches avaient eu sur Bellatrix. Sûrement pas un exemple à suivre.
Echtra s’apprêtait à avancer au chevet de Kevin quand soudain son elfe de maison apparut.

- Maîtresse !

De grandes explosions se firent brusquement entendre autour du manoir. Echtra sursauta, les murs vibrèrent et sa baguette crépita sous son envie naissante d’en découdre rapidement.

- Qu’est-ce que c’est que ça ?! tonna-t-elle mécontente devant l’effet de surprise.

- On nous attaque Maîtresse.

- Combien sont-ils ?

La voix de Lavande s’éleva et leur parvint. Echtra arqua un sourcil. Une voix si fluette ne pouvait appartenir qu’à une élève. Est-ce que Potter venait à eux ? C’était trop beau pour être vrai. Et pourtant, le timing aurait été parfait ! Un instant, elle eut un regret : celui de ne pas avoir transformé Weasley en pantin. De toute façon, il n'irait pas bien loin dans son état. Mais tout de même, Potter aurait pu apprécier son présent et se faire plus conciliant... Dommage.

- Combien ? répéta-t-elle avec impatience. Potter est-il parmi eux ?
- Cyanure (cousine de Cigüe) l’ignore Maîtresse. Cyanure sait juste qu’une élève vole autour du manoir et qu’elle semble seule.

Echtra serra les dents ainsi que sa baguette.

- Prépare-toi à protéger ce manoir coûte que coûte. Nous allons nous charger de l’importune.

L’elfe s’inclina et disparut. Maman Wilkes espérait que Fenwick soit de la partie afin d’amocher son joli minois. Elle avait une vengeance à prendre, une vie à retirer. Elle voulait le voir souffrir, ramper à ses pieds. Oh oui, s’il était présent, terré quelque part comme un rat, elle allait le dénicher et l’envoyer en Enfer. Echtra se tourna alors vers Augustus et Kevin pour s’adresser tout d’abord au premier :

- Je crois, mon cher, que nous sommes attendus. Le garçon en a eu assez pour être crédible. Si Potter nous attend, nous devons lui faire honneur, railla-t-elle avant de se pencher vers Kevin. Tu es un garçon courageux, tiens parole et tout ira bien. Une fois ta mission exécutée, rends-toi aux Trois-balais et commande trois whisky pur-feu, nous nous montrerons alors.

Sans cette interruption, peut-être aurait-elle pensé à un moyen plus fiable. Au moins se serait-elle concertée avec Rockwood pour qu'ils soient tous deux sur la même longueur d'ondes. Sauf qu'une hôte ne faisait pas attendre ses invités. La mangemort se redressa donc pour prendre la porte et gravir l’étage pour faire face à l’impertinente. Cette élève ne manquait pas de toupet. Sans vérifier si Augustus était derrière elle ou si Queudver faisait bien son boulot, Maman Wilkes ouvrit la porte de volée avec sa baguette. Arrivant sur le seuil, quelle ne fut pas sa surprise de trouver le moustique sur son balai.

- On fait de la voltige ma mignonne ? Ne t’a-t-on jamais appris à tourner sept fois ta langue dans ta bouche ? Approche donc que je puisse la voir de plus près. Elle doit être bien pendante, et si je la raccourcissais un petit peu, peut-être que ça ferait sortir de leurs trous ceux qui t’accompagnent !

Le sourire mauvais derrière son masque, Echtra tendit fermement sa baguette prête à attaquer ou à se défendre en cas de surprise. Cette enfant ferait une si magnifique poupée, indéniablement. Parfaite pour sa collection et son projet final ! Comment résister ?

- Diffin...

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*Le plan de Lavande était risqué, voir très risqué. A vrai dire se jeter dans la gueule du loup en compagnie de deux adolescentes trop peu entrainées et le tout sans avoir aucune connaissance du nombre de mangemorts les attendant à l'intérieur n'était pas le plan le plus avisé qu'il ait eu à suivre. Heureusement, Rémus était là pour rééquilibrer le tout. Sa simple présence le rassurait alors qu'il observait le manoir. Du coin de l'oeil, il vit Eléanor s'éloigner en chancelant.*

- Si vous avez du chocolat dans votre poche, je crois que c'est le moment de le sortir.

*glissa-t-il à Rémus en désignant discrètement l'adolescente d'un signe de tête avant de reporter son attention en direction du manoir. Etrangement, il ne semblait pas y avoir d'individu pour surveiller les alentours. Maquaient-ils de membres ou étaient-ils si imprudents ? A moins que les garçons n'aient été transférés ailleurs ... Réfléchissant à toute vitesse, il évaluait les possibilités par rapport à ce qu'il savait déjà. Deux élèves enlevés en pleine journée à Pré-au-Lard, un jour de sortie qui plus est. De toute évidence ils avaient dû agir à visages découverts, peut-être avec l'aide du Polynectar ? Mme Wilkes étant une bonne manipulatrice ça pouvait coller ... Mais la vendeuse avait parlé d'une jeune femme, et Echtra était loin d'être jeune donc ils avaient des complices. Complices qui avaient négligés leur travail puisque les baguettes leurs étaient parvenues. Il pouvait donc supposer qu'ils n'étaient pas mangemorts, ils ne pouvaient pas se permettre une telle erreur alors que le Lord Noir attendait des résultats, et donc ils n'étaient surement plus dans le manoir : la mission relevant davantage de subtilité et de discrétion. Oui, il imaginait bien Echtra Wilkes concevoir un plan machiavélique à base de manipulation. Mais pour que ça fonctionne, il fallait être peu nombreux, moins il y avait de personnes impliquées, plus le plan aurait des chances de réussites. Les paroles d'Orcus lui revinrent alors à l'esprit. Elle était rentrée au service du Mage Noir il y a peu, elle devait donc faire ses preuves. Sauf qu'il ne doit pas encore lui faire confiance, et comme il s'agit du meilleur ami de l'élu ... elle doit surement être accompagnée par un mangemort plus ancien et entièrement dévoué à la cause.
Tout cela s'était passé très vite, et Eléanor revenait à peine de derrière les arbres quand il se tourna à nouveau vers eux.*

- Je pense qu'ils sont peu nombreux. Au moins deux, peut-être trois. Mais ils sont sans aucun doute dangereux alors il faudra être très prudent lorsqu'on pénétrera à l'intérieur.

*Il tendit les baguettes à Eléanor, approuvant son idée.*

- M. Lupin et moi nous occuperons des mangemorts que nous croiserons, surtout poursuivez votre route.

*Il jeta un regard en biais à Rémus, cherchant son approbation avant d'ajouter.*

- Si ça venait à mal tourner, emmenez les garçons au 36 impasse Dutordu. C'est un endroit sûr ou personne ne pourra vous trouver. Miss Branstone, vous pourrez alors transplaner seule à Poudlard, Mme Pomfresh aura sans doute déjà été prévenue.

*Après un dernier encouragement envers Lavande, il la regarda s'envoler sur son balais. Bientôt, les détonations se firent si fortes qu'il était impossible d'imaginer que quiconque puisse les ignorer. Et effectivement, Lavande avait à peine finit de lancer sa pique qu'un mangemort s'arrêtait sur le seuil de la porte. Malheureusement, il ne semblait pas décidé à avancer plus loin. La voix reconnaissable d'Echtra Wilkes s'éleva alors et sans surprise, elle avait compris qu'il s'agissait d'une diversion. Sauf qu'ils avaient un avantage cette fois, et il n'était pas des moindres : elle ignorait tout de leur nombre. Restant tapis dans l'ombre des arbres, Benjy lança un informulé pour faire léviter une pierre se trouvant plusieurs mètres sur sa gauche avant de l'envoyer en direction de la mangemorte. D'autres, de tailles diverses, suivirent le mouvement, jaillissant de différents endroits comme s'il y avait plusieurs tireurs et convergeant toutes vers la femme masquée. Entendons nous bien, il n'y avait pas là de quoi endommager véritablement la demeure à part peut-être briser un carreau ou deux. C'était plus une sorte de seconde diversion pour empêcher la mangemorte de lancer son sort et ainsi protéger Lavande tout en simulant un grand nombre d'assaillants.*

Alerte au manoirDes gens.

- On nous attaque Maîtresse.

Je faisais encore face à Kevin quand l'elfe fit une entrée fracassante, je me retournais alors, ma contrariété était palpable même à travers mon masque. Je regardais à nouveau le jeune élève de Poudlard, scrutant son expression faciale à la recherche d'un soulagement, d'un espoir, quoi que ce soit me permettant de déterminer s'il allait retourner sa veste une fois que l'occasion lui en serait donnée, car peu importe l'issue de l'affrontement, le jeune homme allait être rendu aux siens et mettre à l'épreuve sa fragile loyauté. Je me penchais à son oreille pour n'être entendu que de lui.

- Emporte ton copain avec toi si tu le peux ou il ne survivra pas.

... à Echtra, à Bellatrix, au Seigneur des Ténèbres. Tous voudraient en faire un exemple, c'était une évidence. Il m'était impossible de m'étaler d'avantage, pas seulement pour ne pas attirer l'attention d'Echtra, mais surtout en raison du bruit assourdissant de multiples explosions autour de la masure. Le Weasley avait raison, nous avions cruellement sous-estimé le temps qu'ils mettraient à nous trouver. L'espace d'un instant, je crus que l'Ordre tout entier nous encerclait. L'espace d'un instant, seulement quelques secondes, car si les explosions étaient une bonne idée, la voix fluette qui s’éleva dans les airs et les paroles enfantines n'avaient rien de très impressionnant. Si c'était là ce qu'ils avaient trouvé de plus menaçant, nos assaillants ne devaient pas dépasser les 16 ans. J'étais loin d'être serein pour autant, primo car cette configuration rappelait un peu trop celle que mes camarades avaient vécu l'année dernière au département des mystères, deuxio parce que notre propre cavalerie ne tarderait pas à venir renforcer nos rangs et je savais qu'aucun d'eux n'auraient autant de scrupules que moi à blesser des enfants, surtout s'ils avaient une chance de saisir Potter.

Après le court échange entre Kevin et Echtra, je vérifiais que mon masque était correctement tenu et suivis Echtra, baguette au poing. Nous avions couru plus que marché pour remonter le long corridor et les quelques volées de marches nous menant jusqu'au seuil de la maison. Tandis qu'Echtra répondait avec jubilation à ce qui ne semblait être rien d'autre qu'une gamine, je restais en arrière, prenant le temps de jeter un œil dans la direction opposée. Trois silhouettes se détachèrent, profitant probablement de la diversion pour s'approcher du manoir. La plus frêle se détacha du groupe tandis que les deux carrures les plus fortes restaient en arrière. Puisque le but était de faire croire que Kevin n'était pas de connivence avec nous, je décidais de fermer les yeux sur la sauveuse, lui laissant croire à son sauvetage et je me concentrais sur les deux hommes. Aucun d'eux n'étaient Potter, le survivant avait la taille d'un enfant de 12 ans. Je m'écartais enfin de la fenêtre pour rejoindre mon hôte.

- Diffin...

Je la tirais fortement en arrière, lui faisant louper son sort. Plusieurs pierres furent projetées simultanément vers nous pour s'abattre contre le mur et à l'endroit où s'était tenue Echtra quelques millièmes de secondes auparavant.

- Je les ai vus lancer le sortilège, dis-je pour me justifier, mentant avec promptitude. C'est alors qu'un rat galeux se faufila entre mes jambes. Reconnaissant bien là notre camarade, je mis un coup de pied dans le derrière du gros rat. De rien pour l'élan !

J'abandonnais Echtra et sortis enfin pour de bon, tourné dans la direction des deux hommes que j'avais repérés auparavant.

- Vous aimez un peu trop ça vous tapir dans l'ombre, je dis que les sorciers sont fait pour vivre dans la lumière ! Arguais-je d'une voix suffisamment forte pour ne pas avoir besoin d'un sonorus. Je lançais un puissant lumos qui me permit d’apercevoir plus clairement l'un de nos assaillants, un grand homme sans âge semblant mal nourrit et fatigué. Sans attendre, je visais Rémus Lupin d'un sortilège de feu.

- Incendio !!!

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'Dé' :

Alerte au Manoir Wilkes. // Kevin, Ronald, Augustus, Echtra, Lupin, Benjy, Eleanor & Lavande. /* Dy_un10

Elève

Un pour tous, tous pour un ! x KRAELBELSes mains tremblaient, c’était la seule chose à laquelle elle pensa sur l’instant. Les déductions vraies ou fausses lui passaient bien au-dessus. Ils allaient faire face à des mangemorts. Deux, trois, cinq, neuf, peu lui importait. Ils n’étaient pas préparés et ils y allaient carrément à l’aveuglette. Comment être confiante dans une telle situation ? Est-ce que les autres paniquaient intérieurement comme elle ? Bien sûr, elle essaya de n’en rien montrer, surtout lorsqu’elle prit les baguettes des mains de son professeur. Il n’était pas question qu’il la mette sur le banc de touche. Pourtant Merlin savait ô combien ses nerfs étaient sur le point de faire « boum ». A tel point que se fut plus fort qu’elle, telle une Hermione Granger…

- On ne transplane pas dans l’enceinte de l’Ecole, Monsieur, c’est le règlement. Mais je courrai aussi vite qu’il m’est possible jusqu’aux grilles.

En espérant qu’on les lui ouvre, bien sûr. Mais tout allait bien se passer, tout irait pour le mieux. Elle n’avait qu’à attraper Ron et Kevin, et la seconde d’après tous transplaneraient pour soigner les blessés. C’était simple. Tout irait bien. Elle rangea les baguettes dans la poche de sa cape et observa Lavande se jeter dans la gueule du loup.

- Bonne chance, souffla-t-elle une dernière fois dans un murmure tout juste audible.

Et elle alors ? Comment allait-elle bien pouvoir s’y prendre pour passer le seuil de cette fichue porte ? Y avait-il seulement une entrée par derrière ? Et si celle-ci était gardée, pouvait-elle s’y risquer ? Absolument pas. Elle n’avait plus qu’à se faufiler, attendre la bonne ouverture pour s’engouffrer. Le Professeur Maugrey leur avait appris le sortilège de désillusion en début d’année, il lui servirait de couverture. Si tenté qu’elle y arrive du premier coup. Ce qui n’arriva pas tant sa nervosité était grande, surtout lorsqu’elle vit les deux mangemorts surgir. La peur s’empara de ses entrailles tandis qu’elle les voyait pour la première fois. Ils étaient effrayants avec leur masque, leur longue robe noire. Cependant elle ne pouvait pas abandonner. Eléanor dut s’y reprendre trois fois pour enfin accomplir son sort alors même qu’Augustus l’avait déjà vue. Un détail dont elle n’eut aucunement conscience. Les pierres s’élevèrent de partout et elle dut retenir un jappement avant de se coucher au sol pour les éviter. L’adolescente rampa ensuite jusqu’à la porte, manqua de prendre Queudver dans la figure et profita de la sortie d’Augustus pour prendre sa place et pénétrer dans le manoir. Une fois à l’intérieur, elle s’arrêta, stoïque. Par où aller ? Sa respiration était bruyante. Elle ne pouvait pas rester là. Son regard se porta sur l’étage. Ce n’était sûrement pas là qu’elle irait mettre des prisonniers. L’élève chercha un couloir menant à une cave, un sous-sol, tandis qu’elle tenait fixement sa baguette. Les bruits au-dehors ne l’aidaient pas à se concentrer aussi lâchait-elle un soupir de soulagement à la vue des escaliers de pierre. Aussitôt, la Poufsouffle reprit sa course effrénée. Un autre couloir de quelques portes toutes closes l’attendait. Sûrement des cellules ou des pièces qu’elle ne tenait pas spécialement à visiter.

Devant la première porte, Eléanor s’arrêta, une nouvelle fois. Qu’y avait-il derrière celle-ci ? Kevin ? Ron ? Un cadavre ? La réalisation de ses cauchemars ? Des geôliers encapuchonnés ? La Poufsouffle ferma les yeux pour s’intimer à davantage de courage. Elle devait faire comme Lavande. Comme Lavande … Réouvrant les yeux, déterminée cette fois, elle fit sauter les gonds de la porte et se précipita à l’intérieur prête à en découdre. Ses yeux se posèrent sur le corps étendu au sol. Les larmes lui montèrent.

- KEVIN ! cria-t-elle en retirant aussitôt son sortilège de désillusion avant de se précipiter à son chevet. Kevin, mon dieu !

Elle n’osait pas le toucher sans savoir quelles étaient exactement ses blessures.

- Kevin …

Elle le vit bouger dans une lenteur douloureuse. Eléanor sentit son cœur se serrer et décida de l’aider en venant passer sa tête en-dessous son bras.

- Je te tiens. Je te tiens, répéta-t-elle en cherchant son regard. Est-ce que …

Comment pouvait-elle lui demander s’il allait bien ? Il ne le pouvait bien sûr ! Pas après ce qu’il venait de subir. Alors elle demanda à la place :

- Est-ce que tu peux te lever, Kevin ?

Le souvenir de Ron la heurta alors de plein fouet. Elle parcourut la pièce de son regard et paniqua légèrement à l’idée de ne pas le voir. Est-ce qu’ils …

- Ronald, où est-il Kevin ? Est-ce qu’ils l’ont … ?

Elle voyait déjà les larmes sur le visage de Lavande si elle ne lui ramenait pas Ron sain et sauf. L’avaient-ils seulement gardé en vie ? Ou le meilleur ami de Harry Potter avait-il péri pour la cause ?

[…]

Dès que Kevin put se remettre sur pied, Eléanor lui donna sa baguette. A deux, ils se mirent en quête de Ronald, jusqu’à ce que l’adolescente pointe du doigt une poignée qui peinait à s’ouvrir. Pleine d’espoir et de panique aussi à l’idée qu’ils n’aient plus suffisamment de temps pour s’échapper, elle s’avança avec son Serdaigle vers la dite-porte.

- Ronald, cria-t-elle, pousse-toi !

Cette fois elle ouvrit la porte manuellement pour découvrir un Ronald solitaire, et les jambes totalement flagada. Dans une autre situation peut-être que la Poufsouffle en aurait souri. Mais en cet instant, elle ne voyait que deux pauvres garçons torturés. Elle rechigna à lâcher Kevin et s’accroupit devant Ron pour lui donner sa baguette.

- Tiens. On va te soulever et te sortir de là. (à eux deux) Les Professeurs Fenwick et Lupin sont là-haut à se battre contre les mangemorts. Lavande nous attend. Nous devons nous dépêcher.

Et aussitôt, elle passa un bras sous le Gryffondor. Son cœur lui faisait atrocement mal dans la poitrine, mais l’adrénaline l’empêchait d’y penser. Voir Kevin vivant était un soulagement et lui donnait des forces. Mais par-dessus tout, elle était rassurée de voir les deux élèves vivants. Personne n’aurait le cœur brisé ce soir … enfin s’ils s’en sortaient vivants bien sûr.

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Elève Localisation : Poudlard

One hundred strings
feat Benjy, Eléanor, Rémus, Lavande, Augustus, Echtra, Ron & Kevin

Avant aujourd'hui, Kevin s'était toujours plus ou moins vanté de savoir encaisser les coups. Il ne s'était jamais imaginé que c'était dans une moindre mesure. Car avant aujourd'hui, personne n'avait encore jamais joué avec lui comme s'il n'était qu'une vulgaire poupée de chiffons qu'on pouvait balancer contre un mur sans craindre qu'elle ne se brise. Son dos et son crâne avaient heurté les pierres derrière lui trois fois d'affilée, avec suffisamment de violence pour que sa vue devienne trouble et qu'un liquide carmin sorte de sa bouche en un long filet de bave après qu'il ait été prit d'une quinte de toux. Affalé au sol, gémissant, il tremblait de tous ses membres. Le moindre mouvement lui demandait maintenant un effort considérable et une sacrée tolérance à la douleur. Pourtant, il gardait bien à l'esprit que ce n'était que le début. A plat ventre au sol, le menton levé, il ne vit les chaussures d'Augustus qu'une fois qu'il fut tout à fait devant lui. "Deuxième round", pensa-t-il alors que l'homme s'était accroupi pour être à sa hauteur. Son visage allait être ciblé pour la deuxième fois de la journée mais la douleur succédant ces coups-là, il la connaissait bien. Elle ne lui faisait pas peur. Du moins, c'était ce dont il essayait de se convaincre. Tant bien que mal il s'était redressé, non sans que de nouvelles plaintes de douleurs difficilement retenues n'échappent d'entre ses lèvres. Une fois assis, il avait fermé les yeux, attendant à moitié courageusement que le poing du mangemort s'abatte sur sa mâchoire. Mais ce à quoi il s'attendait n'arriva pas. A la place, une nouvelle voix avait fait irruption dans la pièce.

- On nous attaque Maîtresse.

Ces paroles résonnèrent en écho à l'intérieur de son crâne. Attaqués ? Est-ce que ça signifiait que c'était terminé ? Que Ron et lui étaient sortis d'affaire ? Le soulagement put aisément se lire sur les traits de son visage. Mais il ne fut que de courte durée. Car bien assez rapidement, il avait réalisé que quoi qu'il puisse arriver aujourd'hui, ce ne serait jamais terminé pour lui. Il avait donnée sa parole à ces gens. Il devait leur ramener Harry Potter, il n'avait pas le droit de faillir à sa promesse. Ce sans quoi tout ça n'aura été qu'un avant goût de ce qui l'attendrait la prochaine fois qu'il les verraient.
Augustus s'était penché à sa hauteur pour lui glisser quelques mots auxquels il s'était contenté d'acquiescer. Pour rien au monde il n'aurait voulut laisser Ron ici de toute manière. Il ne tenait pas à se sentir plus coupable qu'il ne l'était déjà. Vînt ensuite le tour d'Echtra, laquelle lui donna la marche qu'il aurait à suivre une fois sa mission exécutée. Kevin s'était encore une fois contenté de dodeliner faiblement de la tête de haut en bas pour confirmer qu'il avait bien comprit et l'instant d'après, il se retrouva seul dans cette cave froide et sinistre, à l'intérieur de laquelle reposerait à jamais son honneur.

Le garçon tenta difficilement de se relever, mais sans aucun appui pour l'aider, il ne parvînt qu'à s'écrouler une nouvelle fois au sol avec la sensation d'être à bout de forces.

- Merde... lâcha-t-il entre ses dents, les traits du visage encore une fois déformés par la douleur. Allez, bon sang !

Mais même avec toute sa bonne détermination, tout ce qu'il parvînt à faire c'est s'affaiblir davantage. Il y voyait toujours aussi flou et ses jambes ne semblaient plus décidées à lui obéir. Impuissant, il ne pouvait qu'écouter les détonations qui résonnaient au dehors, jusqu'à ce que l'une d'entre elles ne lui paraisse beaucoup plus proche. Instinctivement il s'était couvert le visage, toujours affalé au sol, mais son cœur manqua littéralement un battement lorsqu'il crut reconnaître la voix de la blondinette.

- E...Eléanor ?

Il ne rêvait pas. Cette chevelure blonde, cette voix, son odeur...c'était bien elle. Ses yeux s'ouvrirent en grand et l'une de ses mains vînt aussitôt agripper le poignet de sa petite-amie.

- Mais qu'est-ce que...qu'est-ce que tu fais ici ?

La peur était revenue aussitôt en lui, pareille à une vague violente et incontrôlable. Avec son aide, il parvînt à se redresser, les lèvres plus que jamais pincées pour contenir ses plaintes de douleur.

- Je...je peux y arriver, oui, il n'avait pas vraiment le choix, plus que jamais maintenant, il était important qu'ils partent de cet enfer. Non... reprit-il difficilement une fois debout sur ses deux jambes. Ron est encore en vie. Ils l'ont simplement déplacé, il est forcément encore ici.

[...]

Sa vision semblait s'éclaircir peu à peu mais Kevin y voyait toujours difficilement clair lorsqu'il sortit de la pièce avec Eléanor, laquelle devait supporter son poids de moitié. Armé de sa baguette il tâchait de rester le plus courageux possible, ils devaient encore trouver Ron avant de pouvoir s'échapper d'ici. Après plusieurs minutes à visiter des pièces vides, ils tombèrent finalement face à une porte fermée, derrière laquelle se cachait bien le rouquin, lui aussi affalé au sol. Lorsque la blondinette le lâcha finalement pour porter assistance à Ron, Kevin tenait à peu près stablement sur ses deux jambes. Il l'aida difficilement à soulever le Gryffondor, lequel n'avait d'autre choix que de reposer tout son poids sur eux. Il s'intimait intérieurement à tenir bon, malgré la douleur lancinante qu'il ressentait dans tout son dos et à l'intérieur de son crâne. Il n'avait pas le droit d'être un poids mort pour sa petite-amie, pas maintenant, alors qu'elle avait plus que jamais besoin de lui.

- Ils sont forcément devant l'entrée principale, nous allons devoir être prudents, déclara le garçon tandis qu'ils remontaient difficilement les marches. Où est Lavande, Eléanor ? Si ça tourne mal, tu devras partir avec Ron, d'accord ?

Il ne s'attendait pas à ce que ce soit une option envisageable pour elle, pas plus qu'il ne tenait à la voir prendre des risques. Une fois les marches remontées, la petite troupe qu'ils étaient remarqua bien vite les mangemorts, en effet postés devant l'entrée. De justesse ils se cachèrent derrière une grande armoire à quelques mètres d'eux avant qu'ils ne puissent être remarqués. Ne leur restait plus qu'à espérer qu'ils finiraient par avoir une ouverture et ce, le plus rapidement possible. C'est que Ron pesait lourd sur son dos endoloris, à tel point que Kevin savait déjà qu'en cas de besoin, il ne saurait être d'une plus grande aide qu'il ne l'était maintenant.

Codage par Libella sur Graphiorum

A l'attaque !
Elle imaginait déjà la gamine tomber de son balai. Les enfants pouvaient être si impertinents à cet âge. Mais à peine avait-elle prononcé les deux premières syllabes de son sort, que deux choses se produisirent : la première, une horde de pierres venait vers elle ; la seconde, elle se fit happer fortement en arrière, manquant de perdre l’équilibre au passage.

- Qu’est-ce que … commença-t-elle avant de se faire couper par Augustus.

Pour le coup, Echtra n’aurait pu sentir le mensonge. Rockwood venait de lui sauver la mise, ou du moins quelques vilaines égratignures. En tant qu’homme un minimum respectable, elle n’en attendait pas moins de lui. Aussi ne se douta-t-elle de rien. Une femme normale l’aurait sans doute remercié. La mangemort y pensa, en toute vérité. Seulement Echtra étant Echtra, elle préféra répondre en guise de remerciement :

- Montrons-leur de quel bois on se chauffe.

Le vol plané de Queudver lui arracha un demi-sourire. Ce rat finirait un jour ou l’autre dans la marmite, cela ne faisait aucun doute. Ce traître méritait une mort douloureuse. De l’avis d’Echtra, il était même étonnant que le Maître veuille encore bien de cette vermine. D’autant plus que désormais, le Weasley était sans surveillance ! Un instant, elle manqua de rebrousser chemin afin de faire rôtir l’insolent rouquin. Seulement le lumos d’Augustus fut bien assez puissant pour qu’elle LE repère. Sa haine de Fenwick était encore bien plus grande qu’une vendetta puérile ! Au diable le meilleur ami de Potter, Kevin s’en chargerait. Elle, elle avait d’autres chats ou plutôt un auror en particulier à fouetter. Plus rien d’autre ne comptait.

Echtra retroussa ses manches et s’avança d’un pas décidé à la suite de Rockwood, délaissant complètement Lavande et sa diversion. Son regard lançait des éclairs. Sa rage était palpable. Elle devait réduire à néant celui qui avait causé la mort de Quinn et qui, en plus, avait fait de son fils son amant. Une mauvaise influence dont elle se serait bien passée ! L’auror était de trop, Orcus s’en remettrait sans mal. Quant à Quinn, que justice lui soit faite.

- Fenwick. Depuis quand le Ministère envoie-t-il des meurtriers secourir des enfants ? railla-t-elle en pointant sa baguette dans sa direction. Vous les aurors, vous qui vous pensez si suffisants, vous n’êtes que perversion. Maintenant que vous avez couché avec une mangemort, vous espérez peut-être nous rejoindre ? Permettez que j’étudie votre candidature ! ENDOLORIS !

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Alerte au Manoir Wilkes. // Kevin, Ronald, Augustus, Echtra, Lupin, Benjy, Eleanor & Lavande. /* Dy_510

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Rendez nous nos mecs !

Une jolie femme au couleur de cheveux flamboyant sortait, elle avait une classe et une assurance que je ne pouvais qu'admirer. Elle devait bien rire intérieurement c'est tout à fait vrai je n'étais pas sûre de moi, comment l'être dans une telle situation ?

« On fait de la voltige ma mignonne ? Ne t’a-t-on jamais appris à tourner sept fois ta langue dans ta bouche ? Approche donc que je puisse la voir de plus près. Elle doit être bien pendante, et si je la raccourcissais un petit peu, peut-être que ça ferait sortir de leurs trous ceux qui t’accompagnent ! »

-Ma maman dit que ça vaut le coup de mourir pour protéger ceux qu'on aime. Où est Ronald ?!?!

Je venais de déclarer devant une ignoble sorcière que j'aimais Ronald ? Le stress, bien sur il ne s’agissait que du stress. Lorsque la sorcière tente d'envoyer le sortilège et que je vois le mage la retirer en arrière je vacille peu habitué à entrer en terrain de jeu... Et surtout peu à l'aise sur un balai je manque de tomber, une partie de moi est fascinée par le sortilège de Benjy, je dois admettre, je regrette de l'avoir autant jugé. Benjy est un excellent auror, si je sortais vivante, je prendrais de mon temps pour le lui rappeler. Enfin, Plus personne ne semblait faire attention à moi alors que je venais de faire finalement une chute, tombant au sol, mon corps avait lévité à deux millimètres du sol, Probablement Lupin qui avait vu le coup venir, ressemblant à une étoile de mer, j'essayais de faire la morte, mais se fut en entendant le cri de l'endoloris, agissant avec une hargne trop grande de la mangemort, qu'elle souffrance avait elle eu pour agir de la sorte ? Je hurlais de toutes mes forces.

-MONSIEUR ATTENTION, DÉGAGEZ !

Ronald, où étais-tu ? Terrifiée j'étais, incapable de bouger, les deux mains sur le crâne allongée au sol, comme ci ça allait me protéger d'un quelconque sortilège, mes larmes coulaient profondément sur le visage, je ne pouvais accédée à la porte d'entrer, et je croyais mon professeur être en train de crever ! Quel cauchemar. Je fermais alors les yeux, je me souvenais enfin des paroles de l'auror et de la poudre instantanée du pérou, avec une extrême douceur et parce que les quatre adultes sont prêts à se battre je balance avec rage ma marchandise, naissant un brouillard épais envahissant toute l’arène.

-TENEZ BON PROFESSEUR !

Hurlais-je en me dirigeant finalement dans le manoir puisque j'étais la seule à pouvoir me repérer dans cette épaisse fumée.

-RONALD ! RONALD ! RONALD !

J'hurlais sans cesse, jusqu'à courir et atterrir devant lui, devant eux. Enfin devant mes camarades, le souffle coupé je m'arrêtais en ramassant Ronald, à bout de souffle. J'observais Kevin et Eleanor sans un mot, les larmes me gagnant. Je passais ma main sur le visage du roux pour m'assurer qu'il soit bien là, et j'essayais de le soutenir.

-Nous devons partir maintenant, le brouillard va pas tarder à disparaître.

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Le petit bonhomme en mousse x Lavande, Eleanor, Remus, Benjy , Kevin, Echtra & Schizophrénie
Il avait réussi l'étape 1, il avait maintenant ses deux mains accrochées à la clenche de la porte. Seul petit soucis, dans cette position, son buste collé au bois l'empêchait de l'ouvrir. Pourquoi fallait-il que cette foutue porte s'ouvre vers l'intérieur ? Pendant ce temps là, des explosions et des bruits de chocs se faisaient toujours entendre, preuve que les mangemorts devaient être suffisamment occupés pour ne pas se soucier de lui, il entendit également un cri strident de... fille ?

- EH HO ! EEEEH HOOOOO !!!

Hurla-t-il dans une tentative d'attirer l'attention avant de se rendre compte qu'il n'y avait plus le moindre bruit dans le couloir depuis déjà une bonne minute. Muet, il tendit l'oreille et plaqua sa joue contre la porte, fermant même les yeux en essayant de rendre sa respiration la moins bruyante possible, c'est alors qu'après un laps de temps qui lui parut interminable, il perçut des bruits de pas claudiquant. Il se remit alors à crier en secouant la poignée autant qu'il le pouvait.

- Ronald, pousse-toi !

Le sus-nommé Ronald se tut et jeta un regard en arrière vers ses jambes inertes. Il tourna à nouveau son visage vers la serrure et répondit.

- J'peux pas, j'ai plu... AÏE !

Le jeune Weasley se prit l'ouverture de porte en plein dans la gueule. Il tomba sur le côté, le nez en sang et probablement cassé.

- Tiens. On va te soulever et te sortir de là. Les Professeurs Fenwick et Lupin sont là-haut à se battre contre les mangemorts. Lavande nous attend. Nous devons nous dépêcher.

Se dépêcher ? Elle en avait de bonnes ! Il marmonna quelques mots incompréhensibles en se tenant le nez quand Kevin et la petite amie de Kevin vinrent le soulever, l'obligeant à laisser son nez pisser librement. Avait-elle conscience d'être la cause de son visage tuméfié ? Il espérait que non, s'il survivait, il comptait bien raconter que c'était l'oeuvre des mangemorts à qui il avait tenu tête !

- Hey zalut Eleanor. Ouais, vilons d'izi !

Il jeta un petit coup d’œil à Kevin qui avait été bien amoché lui aussi, il se demanda brièvement si dans son cas aussi c'était la faute de la poufsouffle et aussi s'il devait se méfier de lui à présent. Mais l'urgence étant de quitter le manoir, il remisa ces questions à plus tard.

- Labande ? Labande est izi ? Demanda-t-il surpris en se faisant traîner dans différents couloirs. Ron était sans doute le garçon le moins apte à avoir remarqué qu'il avait une touche avec la gryffondor, l'idée lui vint que tous l'AD c'était peut-être déplacé pour les sauver.

Ils parvinrent jusqu'à l'entrée grande ouverte, configuration trop belle pour être vraie et effectivement, ils voyaient gesticuler les deux mangemorts juste devant l'entrée, occupés à lancer différents sortilèges à leurs assaillants. C'est alors qu'une épaisse fumée noire envahit l'espace comme par enchantement, les rendant tous aveugle et toussant quand...

- RONALD ! RONALD ! RONALD !

- Z'est qui ? Z'est qui ? Z'est qui ?... Labande ?

Encore aveuglé, il sentit une main fraîche se poser sur sa joue, un contact lui faisant froncer les sourcils. Il se sentit soutenu par une force beaucoup moins vacillante venant prendre la place de Kevin et purent, tous ensemble, sortir du manoir sans trop d'encombre. Il sentit bien quelqu'un lui frôler le dos, mais cet autre était tellement perdu lui-même qu'il n'eut pas le réflexe de chercher à le retenir. Quittant peu à peu le brouillard se dissipant, ils se retrouvèrent à quatre au milieu de la pelouse.

- J'ai bris des gours de dranzplanage, bais j'arrive bas encore à bas be dézartibuler.
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*Benjy vit Eléanor disparaitre grâce à un habille sort de désillusion juste avant que le lumos ne vienne les mettre en pleine lumière. Maintenant qu'ils étaient repérés il n'était plus question d'agir dans l'ombre. Deuxième étape : réussir à attirer les mangemorts plus loin du seuil de la demeure afin de permettre aux élèves d'entrer et sortir librement. Il s’apprêtait à se tourner vers Lupin lorsqu'il LA vit. Elle avait quitté les bras protecteur du mangemort qui venait de lui sauver la mise et se dirigeait à présent vers lui d'un pas déterminé. Même le masque qui cachait son visage ne parvenait pas à dissimuler la haine qui se dégageait d'elle.*

- Fenwick. Depuis quand le Ministère envoie-t-il des meurtriers secourir des enfants ? railla-t-elle en pointant sa baguette dans sa direction. Vous les aurors, vous qui vous pensez si suffisants, vous n’êtes que perversion. Maintenant que vous avez couché avec une mangemort, vous espérez peut-être nous rejoindre ? Permettez que j’étudie votre candidature !

- Depuis que les mangemorts se montrent trop lâche pour oser s'attaquer à des adultes. C'est vrai qu'il est beaucoup plus facile de s'en prendre à des enfants. Et aux dernières nouvelles c'est avec LUI que j'ai couché et si je me souviens bien il a choisi de ne pas suivre la même voie que ses parents ... on ne se demande pas pourquoi quand on voit la folie qui les abrite.

*Lui ? provocateur ? Noooon, vous n'y pensez pas. Esquissant un petit sourire, il avait fait quelques pas vers elle pour lui signifier qu'elle était loin de lui faire peur. Baguette en main, il était prêt à contre-attaquer au moindre de tes mouvements.*

- Stupéfix

*Avait-il lancé à l'instant même où tu lui envoyais un endoloris.*

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[Edit suite au lancé de dé]

-MONSIEUR ATTENTION, DÉGAGEZ !

*Le cri de Lavande le déconcentra et d'instinct il tourna son visage vers elle, pensant qu'elle était en danger. Son sortilège manquant de puissance face à celui chargé de haine de la mangemorte, il fut projeté au sol. La douleur le submergea alors, lui dévorant les entrailles tel un feu puissant. Réunissant ses forces, il se retint de hurler, hors de question de donner ce plaisir à Echtra, tandis que son corps se tordait de douleur, s'égratignant la peau contre les graviers du chemin. Mais cette souffrance lui paraissait infime comparée à celle qui le dévorait. Sa vue se brouillant, la dernière chose qu'il perçut vaguement fut Lavande lançant quelque chose sur le sol. La seconde qui suivait l'obscurité envahissait l'espace, lui offrant quelques instants de répit. Reprenant difficilement son souffle, il resta un peu au sol avant de parvenir à se relever, les muscles encore engourdis par le sort. Le souffle court, il se tenait à nouveau prêt, attendant que la poudre ne fasse plus effet pour lancer un nouveau sort. Il espérait sincèrement que Lupin s'en sortait mieux que lui face à l'autre mangemort. Il l'avait perdu de vue après le début de l'attaque mais il ne pouvait plus se permettre à présent d'être déconcentré par un tiers. L'obscurité se dissipa enfin, laissant d'abord apparaitre le masque blanc de la mangemorte.*

- STUPEFIX

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Alerte au manoirDes gens.

Alors que mon incendio semblait toucher mon adversaire, j'en profitais pour observer une Echtra folle de rage. Mon regard alla de la mangemorte à l'auror qu'il m'arrivait de croiser au ministère sans connaitre son nom. "Fenwick", ainsi donc c'était lui le fameux amant du fils d'Echtra qu'elle avait mentionné à Noël. La sorcière était pour moi une énigme, mais pour la première fois je ressentais un élan de compassion envers elle. Si un jour ma fille s'acoquinait à un auror défenseur de la racaille moldue, j'en serais sans doute assez dévasté moi-même et ferais tout pour éliminer l'intrus de notre famille. Son endoloris fut à la hauteur de la colère qui émanait d'elle, forçant l'auror à ployer le genou sous la douleur, incapable de répliquer.

La soudaine obscurité qui nous entourèrent fut sans doute sa planche de salut, car ayant ainsi pris le dessus, je n'imaginais pas la mangemorte lui permettre de s'en sortir vivant. L'espace de quelques instants, le chaos fut total. Je sentis un corps me frôler, des bruits de pas et des voix s’élever. Je reconnus l'utilisation de la poudre d'obscurité instantanée du Pérou, je savais qu'il était inutile de chercher à lutter contre ces ténèbres. Lorsque le brouillard commença à se transformer en une fumée grise moins dense, j’aperçus les 4 enfants disparaître. Je poussais un bref soupir de soulagement et espérais que Kevin soit à la hauteur de ce qu'Echtra avait cru percevoir en lui. Dans le cas contraire, il nous serait inutile de plaider la clémence pour que le Seigneur des Ténèbres nous pardonne les libertés que nous avions prises.

Mon esprit revint à la bataille tandis que nos ennemis se relevaient. Fenwick leva sa baguette, trop tard (désolé, on avait dit un seul sort par personne). Plusieurs fines fumées noires apparurent autour du manoir, une demi-douzaine de mangemorts pour la plupart encapuchonnés et masqués menés par une Bellatrix hilare avaient rejoint le champ de bataille, faisant fuir par la même les deux sorciers esseulés contraint de battre en retraite. Ce n'est que lorsque leur ombre disparut que je m'autorisais à baisser ma propre baguette. Je vis du coin de l’œil Echtra essuyer sa frustration.

- Ils vont revenir, plus forts et plus nombreux, dis-je. Une remarque inutile à une femme qui avait déjà fait ce raisonnement. La rousse avait fait tomber son masque, déjà en train de sceller le manoir d'un sortilège de fidelitas. Sûr que derrière ses murs invisibles, elle n'avait pas fini de voir des aurors roder sous ses fenêtres.

:copyright:️ DABEILLE[/quote]