Lara Macbeth.

Lara. Diana. Camilla. Miranda. Vous la connaîtrez sous mille identités car cette femme adore changer de vie selon son bon gré. Vous ne trouverez jamais son nom exact non plus, mais plutôt un goût peut-être douteux pour ceux extraits des tragédies shakespeariennes. C’est une joueuse à tout niveau, et une femme redoutablement possessive.

Passons les « Il était une fois ». Cette jeune femme fut une enfant élevée dans une pauvreté relative, dans un cadre parfois tendre, parfois brutal. Un cadre où les apparences sont trompeuses et souvent cruelles. Un cadre encore où il ne fait pas bon de vivre, où un enfant y a tout sauf sa place. Le néon rouge est allumé, Maman est donc occupée.
Pas de père mais une multitude de mères, toutes sorcières. A 11ans, Poudlard et des victuailles à foison, des années d’appétit à rattraper. On l’envoya à Serpentard, alors que la couleur rouge lui plaisait bien. Lara fut une bonne élève, plutôt avide de savoirs avec un penchant tout particulier pour les potions et la métamorphose. Elle adore incarner des rôles, juste pour le plaisir. Cette petite n’a absolument pas le fond mauvais.

Que faire à la sortie de Poudlard ? Comme Maman et ses multiples tantes ? Non. Cette activité lui paraissait trop contraignante et elle trouvait certains hommes particulièrement douteux. Elle préféra rejoindre un apothicaire de l’Allée des Embrumes pour parfaire ses compétences en potions. Un jour, elle gagna diverses forêts pour trouver des plantes bien précises, utiles à leur préparation. Lara a alors 22ans. Et ce qui devait arriver, arriva.

Lara ne connaît pas son créateur. Elle resta de très longues heures à agoniser, croyant déjà perdre la vie alors qu’elle n’en avait pas usurpé tous les secrets. Une famille bienfaitrice la trouva, la secourut et la garda le temps de son rétablissement. [Les détails, bons comme mauvais sont libres, ainsi que les membres de cette douce et délicate famille.]
Cinq ans plus tard – allez savoir ce qui a bien pu se passer – Maman fut gagnée par la maladie et Lara n’avait toujours pas assez d’argent pour réparer les dégâts. Alors elle commença à voler. Une bousculade, une chute vertigineuse, et la bourse était entre ses mains. Très vite, elle devint une louve particulièrement agile et gracieuse. Elle disait effectuer son ballet. Argent sorcier ou moldu, seuls les remèdes importaient. Deux ans plus tard, Maman mourut, l’appât du gain, lui, resta.
Voler Gringotts est devenu son rêve le plus fou et le plus doux.

Et son côté loup ? Il fut bien difficile à appréhender. Mais elle apprit vite pour ne pas … disons effrayer ses bienfaiteurs et sûrement pas leur fils à la peau si délicate. Les premières lunes étaient aussi douloureuses que délicieuses. Elle se sentait libre de tout et dotée d’une force considérable, un pouvoir bien doux pour une femme envieuse de tout.
Lara n’a pas de meutes, mais elle adore transformer ceux qu’elle aime et qui la rejettent. Sa dernière victime est William Lamb, homme qui a partagé sa couche une longue année et qu’elle convoitait depuis un moment maintenant. Sorcier(e)s ou moldu(e)s, cette femme ne fait aucune distinction et fonctionne au coup de cœur. Elle ne vit que pour le luxe que la vie a à lui offrir. Depuis trois ans maintenant, elle se plait à piller les banques moldues dans un déguisement toujours différent, cela l’amuse beaucoup et le confort qu’elle y gagne est particulièrement enivrant. La guerre ? Elle s’en moque royalement.