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 Maman Wilkes : mémoires d'une femme rangée.

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2 participants
AuteurMessage
Echtra Wilkes
Psycopathe
Echtra Wilkes


Localisation : Manoir Wilkes
Emploi/loisirs : Thanatopractrice

Maman Wilkes : mémoires d'une femme rangée. Empty
MessageSujet: Maman Wilkes : mémoires d'une femme rangée.   Maman Wilkes : mémoires d'une femme rangée. Icon_minitimeDim 3 Juin - 22:08


Echtra Wilkes


Mémoires.

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ÂGE : Cinquantaine
SANG : Pur.
GROUPE : Nouvellement mangemorte

CREDITS: Beyond Flawless




Parcours

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Maman Wilkes : mémoires d'une femme rangée. Tumblr_myl05mESjv1rp1voro1_500

Ici-bas, une scène. Sur cette scène, des pantins de bois, le visage couvert de peinture, le corps recouvert de dorures. Et ils dansent, dansent dans l’ombre, dansent sous leur plus beau profil, la bouche en cœur, le regard charmeur. Difficile d’y résister, difficile de ne pas les imiter. Tout n’est qu’apparence, il suffit d’entrer dans la danse.

Il était une fois, dans une lointaine contrée, des cris à vous en ébranler un manoir. En canon, s’il vous plaît. D’abord ceux de Madame, puis ceux du bébé, puis ceux scandalisés du père et enfin ceux de dégoût des trois aînés. Les murs-mêmes en auraient hurlé si droit on leur avait donné. La cause de tout ce capharnaüm était fort simple. Il existe un vieil adage selon lequel personne ne naîtrait monstre, or ici, en ce somptueux matin d’été, Madame venait de mettre au monde un monstre, ou pour le dire en des termes plus explicites : une fille, à laquelle on donna le fort joli nom d’Echtra.

L’enfance de la future épouse Wilkes fut, comme son prénom pouvait le laisser présager, loin d’être un conte de fées. Même la qualité suprême de son sang ne la sauva pas, tout au plus lui épargna-t-elle l’abandon. Dès ses premiers cris, il était paru évident qu’il fallait s’en débarrasser au plus vite, la marier au plus tôt et de préférence à un parti convenable, que cette naissance serve au moins à quelque chose ! Pourtant, la fillette – à ses débuts du moins – n’avait strictement rien d’anormal. Au contraire, la nature lui avait fait don d’une beauté parfaitement enviable. Sans compter qu’elle ne bronchait jamais. L’enfant était sage, docile mais honteuse aux yeux d’une famille qui rêvait d’une pureté masculine, d’une descendante parfaite et surtout puissante. Les femmes n’étaient pas puissantes, elles n’étaient bonnes qu’à enfanter. Aussi s’ennuya-t-on à lui apprendre les bonnes manières, la droiture et le silence qui sied à toute femme. Mais c’était sans compter le caractère naissant de l’enfant.

Echtra possédait une nature curieuse. Lors de ses premiers pas, elle ne comprenait pas le favoritisme dont faisait l’objet ses frères et comprenait encore moins la détestation qu’on lui portait. Aussi voulut-elle être digne d’être reconnue à son tour. Elle apprit tant bien que mal à lire et se passionna pour les mythes, seuls ouvrages à « sa » disposition. Très vite, Echtra comprit la suprématie masculine et le pouvoir qu’on associait à leur simple sexe, pas plus intelligent que le sien à en observer ses frères. Cette révélation eut le don de semer des graines de rébellion en elle et des envies de revanche. Poudlard apparut alors comme une aubaine pour tout le monde.

A l’abri des insultes et autres quolibets que lui octroyaient sa chère famille, Echtra profita du château pour étudier et se passionner pour les femmes de pouvoir telles les Amazones. Plus elle apprenait, plus elle souhaitait en posséder davantage, écartant quiconque osait se mettre en travers de son chemin. Toutefois, Poudlard ne la protégeait pas de ses frères, lesquels avaient à cœur de lui rappeler son insignifiance et son devoir de trouver un époux aussi vite que possible, en usant notamment de ses atouts. Eux-mêmes étaient prêts à lui montrer comment faire, et ce sans avoir nulle fois conscience des dégâts irréversibles qu’ils étaient en train de causer. La haine et l’envie de se venger s’emparèrent de l’adolescente, l’obnubilèrent jour et nuit, jusqu’à la pousser dans la folie. Echtra plongea ses mains dans la magie noire, son regard perçant dévora les lignes des grimoires épais et poussiéreux. Ses frères étaient destinés à un avenir immense, couvert de gloire, au service des ténèbres. Elle allait les surpasser puis les dominer. Elle irait plus loin qu’eux. C’était là le but qu’elle s’était fixée.

Parallèlement à ses objectifs, elle s’intéressa à d’autres formes de magie, et plus particulièrement le vaudou. Mais ce n’était pas tant le pouvoir qui lui plaisait que la domination cruelle et sans merci. Que n’aurait-elle pas donné pour voir sa famille s’agenouiller devant son sexe, sa puissance. Echtra, c’était le mot grec pour la haine elle-même. L’adolescente se mit à créer des poupées et des pantins, la nuance entre les deux étant … explicite. Elle y prenait un malin plaisir, rêvant de les voir s’animer et lui obéir. Une nuit même, accoudée à son atelier de fortune, elle rêva de les créer à partir de chair, de matière vivante. Seulement ses connaissances étaient encore loin de la perfection et sa maîtrise manquait d’assiduité. Echtra devait se montrer patiente. Alors elle se concentra sur les apparences afin de pouvoir améliorer sa technique en paix. Elle continua d’essuyer les insultes, de se montrer élégante et noble dans sa démarche, digne de son sang jusqu’au jour où un dernier année – comme elle – vint la chercher d’un peu trop près. L’hystérie croissante prit alors le dessus sur sa droiture et dans un coin sombre, sous le regard de quelques Serpentards, elle taillada son corps comme on coupe les cordes d’un pantin.
On ne trouva pas le responsable de l’accident, l’élève s’étant plaint d’être tombé dans des ronces sauvages et très possessives. En revanche, Echtra trouva ce jour-là un prétendant plutôt satisfait du caractère délicat de la Serpentard. Assurément c’était pour lui le signe que son épouse, non seulement le suivrait sur le terrain des forces du mal, mais qu’elle lui resterait fidèle. Pour Echtra, c’était un premier pas vers sa libération et l’apogée de ses espoirs vengeurs.

« Jusqu’à ce que la mort vous sépare. » Bla..bla…bla.
Le mariage Wilkes ne fut pas des plus malheureux, ni même des plus heureux. Echtra voyait en son époux, un homme aux nobles moyens, aux atours acceptables et potentiellement respectueux avec elle. Bien plus que ce qu’elle avait connu jusque-là du moins. Loin d’être méchant, son époux avait en revanche beaucoup d’ambitions, à commencer par son grade auprès du Seigneur des Ténèbres. Seulement, Echtra se rendit très vite compte que son époux n’avait pas suffisamment de tripes ni de pouvoir pour exécuter de tels desseins. Un beau gâchis alors même qu’elle avait cru à une possibilité de gloire. Le nom de « Wilkes » lui apportait une certaine notoriété, bien sûr, mais ce n’était en rien suffisant. Son époux faisait partie des incapables, à son triste regret. Au moins lui fichait-il la paix, ce qui laissa l’occasion à la jeune épouse de se venger de la famille d’un de ses frères, dans son intégralité. Nous laissons aux lecteurs le soin d’imaginer tout le tissu humain récolté.

Quant à leur famille, Echtra mit d’abord au monde un mort-né, ce qui n’arrangea absolument pas sa santé mentale. Par chance ou malchance, son époux ne se sentit pas vaincu et retenta l’expérience, ce qui donna ………….. et bien Orcus Wilkes. Est-ce utile, ici, de préciser que Madame voulait une fille ? Elle n’était pas certaine, en effet, qu’un fils mettrait à bien ses espoirs. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que l’avenir lui donna raison. Orcus ressemblait à son père, aussi mollasson, aussi vaniteux et si peu prometteur. A croire qu’elle avait perdu son temps durant toutes ces années à vouloir lui enseigner la force, la ténacité et le pouvoir. Tout ça pourquoi ? Pour un champêtre ! Car elle avait essayé ! Encore plus à la mort de son père ! Elle avait espéré le façonner à son image à elle, avait nourri in fine des projets de grandeur pour lui, pour sa chair. Mais voilà que son fils unique préférait l’herbe à la gloire, d’être membre d’un troupeau plutôt que le grand manitou ! Sa vie n’était autre qu’une sempiternelle tragédie, puisque pour couronner le tout, son époux les avait ruinés, la laissant ainsi seule à devoir faire le sale boulot. Heureusement pour son fils et elle (mais surtout pour elle), ses chers parents moururent un an plus tard dans des conditions … mystérieuses, laissant à leurs enfants leur héritage. Les années suivantes n’épargnèrent pas plus les deux frères restant et leur famille. Echtra avait récolté ce qu’ils avaient semé.

Désormais seule dans son manoir, après la fuite honteuse de son enfant unique, Echtra fait les cent pas quand elle n’est pas dans son atelier avec ses poupées et pantins. Elle rêve de tissus humains, de pouvoir et de soumission pour assouvir ses pulsions meurtrières. Elle rêve de voir la magie noire prendre possession de ses créations à l’image d’inferi. Possible ou non, elle est déterminée, hystérique quand il s’agit de ses projets. Parfois, elle pense à l’opportunité que lui offrirait le Seigneur des Ténèbres et à tout le tissu humain qu’elle pourrait récolter. Car voyez-vous, ce Lord lui provoque quelques tourments : d’un côté il est un homme de plus qui veut les asservir (et qui l’asservirait elle) et de l’autre, il représente tout ce qu’elle désire : la puissance, le pouvoir, l’ambition. Imaginez son plaisir lorsqu’elle convoque à son esprit les cruelles images de Bellatrix et d’Alecto. Le Lord sait reconnaître toutes les capacités de la gente féminine. Aussi ne peut-elle qu’en être alléchée.

Notre récit se termine, aussi il est temps pour moi d’ajouter un détail non négligeable : excepté l’incident secret qui eut lieu à Poudlard des années auparavant, personne n’a jamais vu la folie qui habite Echtra Wilkes. Madame sait la dissimuler derrière une figure respectable et une tenue noble. En revanche, une certaine flamme couve ses prunelles quand la colère la gagne, ce qui est souvent le cas lorsqu’elle est confrontée à son fils, qu’elle déshériterait bien si elle n’avait pas un minimum d’amour propre et de considération pour son rejeton (bien cachée la considération, cela va de soi). Si elle n’a pas de don particulier à l’exception de l’artisanat (Madame est douée de ses doigts), elle est en revanche très douée pour les apparences. Il fallait bien qu’elle lègue quelque chose à son fils d’une façon ou d’une autre, pardi !


Mais tout ça ... C'était avant, avant que son fils ne risque sa peau en tenant tête au Seigneur des Ténèbres.



Codage par Libella



Dernière édition par Echtra Wilkes le Jeu 5 Juil - 0:39, édité 1 fois
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Orcus Wilkes
Professeur
Orcus Wilkes


Localisation : Chemin de traverse
Emploi/loisirs : Prof de Botanique & Directeur du département des créatures magiques

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MessageSujet: Re: Maman Wilkes : mémoires d'une femme rangée.   Maman Wilkes : mémoires d'une femme rangée. Icon_minitimeMar 5 Juin - 22:30

Personne n'a fait de poutoux à ma mère ? C'est un scandale !
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